T2 | 29 - RENZO
∞ RENZO ∞
∞ Je n'ai pas l'habitude d'être aussi soutenu, bien entouré et compris par ma famille. Mis à part Gianni, personne ne m'aide et ne prend ma défense comme Perle le fait quand je me montre vulnérable ou faible. Me trouver à ce dîner avec des personnes aussi bienveillantes, cela me prouve ce que c'est d'être normal. Je suis si chanceux d'avoir mon Ange à mes côtés et je ferai tout pour que nos liens soient toujours aussi forts. Mais recevoir autant d'amour et de soutien suffira-t-il à me donner l'énergie nécessaire pour affronter ma mère ? ∞
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Décembre 2018 | Manufacture BARRESI & CO Florence FI, Italie
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Se pourrait-il que Salomé ait vu juste ? Dans ce cas-là, l'aide de ses avocats ne sera pas de refus.
Cet homme si à cheval sur le règlement, le fonctionnement, qui faisait preuve d'une autorité despotique pour mener cette entreprise depuis qu'il est devenu le patron de celle-ci. Mais aurait-il pu être abusé par Pacôme ?
— Arrête de tourner tout ça dans ta tête. Profite du moment. Il sera bien assez temps d'y penser quand tu parleras avec ta mère.
Et c'est ce que je m'applique à faire. Je mange même ma part de lasagnes en entier. Perle me sourit en voyant mon assiette vide. Ce qui ne m'arrive pas si souvent.
— Tu vois l'appétit vient en mangeant.
— Ton père est surtout un cordon-bleu. Ses pâtes sont exceptionnelles.
— Ça lui fera plaisir de le savoir, Lorenzo. Vous désirez un dessert ?
À la question de sa mère, mon regard se dirige sur ma belle voisine et sans la lâcher des yeux, j'annonce.
— D'après Perle, le tiramisu d'Andrea est une tuerie.
— C'est le dessert préféré de ma petite chérie.
Elle embrasse la joue de sa fille comme du pain bénit.
— Mamma... Arrête ! Je n'ai plus dix ans.
— Pour moi, si !
Et c'est avec tout autant d'allant qu'elle annonce en poussant la porte battante de la cuisine.
— Quatre tiramisus !
— C'est une animation à elle toute seule, plaisante Salomé.
— Elle fait partie intégrante de la réussite de la Trattoria, lui explique Nelo d'une voix remplie d'amour pour sa mère. Notre père aux fourneaux et notre mère à la salle, ils forment un duo solide depuis plus de trente ans et ils s'aiment comme au premier jour.
Cette dernière sort de l'antre de son mari en râlant copieusement après lui. Et l'on se marre tous les quatre. Et tout en regardant la scène, Perle ajoute avec mélancolie.
— Ça doit être ça la réussite d'un couple qui marche.
— Si la recette est de s'engueuler copieusement, alors on est sur la bonne voie, Angelo mio.
Le regard que m'offre ma belle brune me déstabilise. Je voulais juste faire un trait d'humour pour souligner le mode de fonctionnement de ses parents. Par bonheur, Salomé enchaîne, me permettant de ne pas m'attarder sur la situation.
— Je te le confirme, mes parents sont comme chien et chat et pourtant, il n'y a pas plus heureux et solide que leur couple.
— De beaux exemples à suivre, alors.
Nelo lui distille ses mots en ne la quittant pas du regard et ajoute.
— Nous attendons quoi pour nous disputer ?
— Peut-être que tu m'embrasses avant.
Nelo hésite un quart de seconde, la main de Salomé se pose sur sa joue comme pour l'apprivoiser. Il se laisse happer par la douceur de cette femme qui est en train de lui permettre de passer ce nouveau cap.
Perle me serre la main et je peux voir une larme couler sur sa joue. Son frère reprend vie devant ses yeux et après tout ce qu'ils ont traversé, c'est vraiment émouvant.
Tellement émouvant, qu'un bruit de verre nous fait sursauter. Le plateau porté par Alba vient de finir au sol, renversant les quatre tiramisus. Tandis qu'elle s'écrie en mettant ses mains devant sa bouche.
— Mio Dios !
Elle contourne la table et se saisit des paumes de Salomé qu'elle embrasse en psalmodiant telle une prière.
— Vous êtes une Sainte parmi les Saintes. Que Dieu vous bénisse, mon enfant.
— Mamma. Tu mets Salomé mal à l'aise.
Nelo ne sait plus comment agir devant cette femme, qui pleure, tout comme celle qui se trouve dans mes bras. Salomé est la seule à contenir ses larmes. Au contraire, elle sourit.
— Je prends ça comme un compliment. Merci, Madame Marcillac.
— Pas de ça, entre nous. Appelle-moi, Alba. Oh mio Dio, Andrea ! Tuo figlio ha trovato una moglie !
Son annonce amuse les clients qui ont l'air d'être habitués au spectacle. À peine, la porte battante voit disparaître Alba dans la cuisine que c'est Andrea, qui en sort. Le père de Perle est plus discret, enfin, c'est ce que je pensais.
— Benvenuto nella famiglia !
Il embrasse le dessus de sa main et prend son fils dans ses bras pour lui témoigner tout son amour. Là, c'est moi qui serre les doigts de Perle et qui n'arrive pas à contenir mes larmes.
— Champagne pour tout le monde !
Andrea a à peine fini sa phrase que Alba dépose déjà les flûtes et la bouteille devant nous. Son père plonge son regard dans le mien et, sans que je comprenne ce qu'il m'arrive, il me donne la même accolade qu'à Nelo en me glissant à l'oreille.
— Sii il benvenuto, figlio mio. Merci de rendre ma fille heureuse, tu mérites de l'être toi aussi.
Il me relâche sans que j'aie le temps de répondre. De toute façon, ma gorge nouée m'en empêche. Il se saisit de la bouteille et fait péter le bouchon sous les applaudissements des clients.
Ce moment est surréaliste et empli d'une joie que je ne connais pas.
— On dirait bien que mes parents t'ont adopté.
Le baiser de Perle vient achever ce déferlement d'amour et je me sens vaciller.
— Respire, mio Lupo. Ce n'est que du bonheur.
— Je ne suis pas habitué...
— Tu vas devoir t'y faire si tu côtoies ma famille.
Nelo me tend sa main et je la serre. Apparemment, notre discussion dans la cour de la manufacture a permis de changer son opinion sur moi.
— Tu me parleras de ce que vous avez pu vous dire pour que mon frère t'accorde sa confiance ?
— On verra si tu es assez gentille pour ça.
Mon clin d'œil lui assure que je plaisante. Quoi que...
— Tu ne veux pas me faire visiter ta chambre ?
Je la sens se tendre et j'ai envie de me foutre des gifles pour avoir pensé à cette idée sans plus y réfléchir.
— Excuse-moi, mon Ange. Je n'ai pas...
— Viens.
Perle se lève et me tend sa main avec une détermination, qui n'inspire aucune objection. Nous arrivons dans le couloir et je la stoppe avant de la retourner vers moi.
— Perle, je ne voulais pas te blesser, je n'ai pas pensé que ça serait douloureux pour toi.
Mes mains encerclent son visage et ses lèvres accueillent mon baiser avant qu'elle ne me réponde sûre d'elle.
— Au contraire, il est temps que je laisse le passé derrière moi.
Cette femme est exceptionnelle de force.
Elle reprend sa marche vers les escaliers qu'elle monte sans que je ne puisse lire un doute dans sa façon de se déhancher.
— Tu sais, tu n'as pas besoin de bouger ton cul avec autant de sensualité pour que j'aie envie de toi.
— Je pensais bien que tu apprécierais mes oscillations à leur juste valeur !
Je la rattrape, la ceinture et la soulève pour qu'elle monte plus vite. Une fois dans le couloir, je lui demande.
— Quelle porte ?
— Au fond à droite.
Elle cale sa tête dans mon cou pour le parsemer de baisers plus ou moins appuyés.
— Ne joue pas à la Vampirella.
Je tente de l'impressionner en utilisant une voix plus grave, mais c'est son sourire que je récolte.
— C'est celle-là. Pose-moi.
— Pas question. Je suis ton Chevalier. Celui qui te protège, tu as oublié ?
— Donc je dois rester dans tes bras. C'est ça, ton concept ?
— Je le trouve excellent !
Bon, je galère pour ouvrir la porte et ma belle Italienne se marre. Elle se laisse complètement aller dans mes bras pour me compliquer encore un peu plus la tâche.
— Peste !
Son rire cristallin se répercute aussi bien sur les murs de sa chambre que sur mon corps. Pourtant il s'arrête instantanément quand je pose ses fesses sur le bureau. Sans la quitter du regard, je m'assois sur son fauteuil à roulettes. Mes doigts écartent ses jambes pour me tenir à proximité de son corps. Mes paumes se posent sur ses hanches pour maintenir son bassin proche de moi.
— C'est donc ici que tu as passé des heures à étudier ?
— Ici même.
Ses iris verts reflètent l'intensité de son plaisir lorsqu'elle retire son pull sous mon regard ardent.
— Tu veux réviser les cours d'anatomie ?
— C'est l'idée ! Tu es partant ?
— Je pourrai bosser le mandarin si tel est ton désir.
Son sourire s'accentue quand ses doigts frôlent son soutien-gorge puis remontent sur l'arrondi de ses seins. Je recule mon buste contre le dossier du fauteuil pour admirer ses mouvements lents. Précis. Tentation ultime.
— On passe aux travaux pratiques ?
— Il n'y a rien de tel pour apprendre.
Mes doigts démarrent la leçon en se promenant sur ses chevilles graciles. Je dépose ses pieds habillés de ses escarpins sur mes cuisses avant de remonter vers ses genoux recouverts de bas soyeux. Mes phalanges glissent sous le tissu fluide de sa jupe qui se retrousse en même temps sur le haut de ses jambes. Je pince mes lèvres d'envie en longeant les attaches du porte-jarretelles qui me guident à ses hanches pour finir par mes doigts, qui s'enfoncent dans ses chairs en l'admirant.
Elles délogent ses seins, qui viennent se poser lourdement sur les coques en dentelle.
— Caresse-les.
Son sourire s'allume tandis que ses paumes les englobent sans que je rate un seul de ses mouvements. Les miens suivent la cadence que j'imprime à ma queue tout juste sortie de mon caleçon. Perle se mord la lèvre inférieure sans lâcher mon gland du regard, sur lequel j'effectue des mouvements circulaires qui copient ceux de ma belle Italienne sur ses tétons.
— Je crève d'envie de m'enfoncer dans tes chairs humides.
— Tu attends quoi ?
— Que la tension monte entre nous.
— On est proche de la combustion instantanée.
Évidemment qu'on est prêt à exploser, alors je vais calmer quelque peu les choses. Mes mains tirent sur son bassin d'un coup vif pour l'attirer vers le bord du bureau lui arrachant un hoquet de surprise.
— Voyons si mes souvenirs sur l'anatomie féminine sont intacts.
— Tu as intérêt à obtenir un sans-faute !
Son rire cristallin s'étouffe lorsque ma bouche aspire son clitoris encore recouvert par son tanga. J'écarte ses lèvres de chaque côté de sa culotte. La bande de tissu entre mes doigts me permet de l'exciter en effectuant des va-et-vient rapides sur sa vulve frémissante.
— Jusque-là, tu as un sans-faute.
Je compte bien obtenir la note maximale avec sa jouissance. Au-delà de l'envie physique que je ressens, j'ai besoin qu'elle oublie les douloureux souvenirs qui flottent autour de nous comme de mauvais fantômes.
Je dois lui retirer toute volonté d'y penser. Ma langue part à l'assaut de son gland que je décalotte pour mieux l'aspirer. Ses gémissements sont un pur ravissement pour mon esprit torturé. Je dois moi aussi faire abstraction des envies de meurtre que je ressens envers ce pédophile, qui a volé l'innocence de mon Ange. Je me suis fait une promesse, plus jamais il ne posera ses mains perverses sur son corps et pour cela Nelo va m'y aider.
— Renzo...
— Oui, Angelo mio.
— J'en veux plus.
Mon index crochète aussitôt son vagin, vite rejoint par mon majeur. Son bassin bouge en rythme et ses hanches partent à ma rencontre pour intensifier mes va-et-vient. Perle est au bout du gouffre, alors je relève mon regard concupiscent vers ses iris qui n'ont rien raté du plaisir que je lui offre. Me masturber devant elle aiguillonne son excitation.
— Jouis, mia Perla preziosa.
Ses doigts capturent mes mèches bouclées pour tirer dessus afin de contenir ce mascaret, qui déferle violemment dans chacune de ses cellules alors que ma langue joue encore avec son clitoris pour la mener à l'extase qui éclate en millier de fragments précieux. Son corps – sans plus aucun tonus – s'écroule sur mon buste. Je l'entoure de mes bras pour l'accueillir contre mon cœur, qui bat à tout rompre. Je la garde serrée tout contre moi. Je respire ses cheveux, qui dévoilent une nouvelle essence parfumée se composant de fleurs d'oranger et des effluves de son orgasme tout en lui confiant à l'oreille.
— Ti amo, Angelo mio.
Son regard encore embrumé par l'émotion s'immerge vitalement dans le mien avant de formuler sur mes lèvres.
— Ti amo, mio Tenebroso.
Une larme coule sur sa joue, que je m'empresse de récolter.
— Pourquoi ?
— Parce que tu m'aimes malgré ce que j'ai subi. Parce que tu m'aides à aller mieux. Parce que je suis bien là contre toi et que j'ai peur de le rencontrer à nouveau.
— Mia Perla preziosa, non si avvicinerà mai più a te. Te lo prometto, mia Amore.
∞ ∞∞ ∞
➥ Comment pensez-vous que va se passer la réunion entre Renzo et sa mère ? Pacôme sera-t-elle conviée ?
➥ Les parents de Perle et Nelo débordent d'amour et ne se cachent pas pour l'exprimer. Salomé et Renzo sont accueillis avec bienveillance dans la famille Marcillac, ce qui chamboule notre ténébreux. Il y a de quoi, non ?
➥ Décidément, ces deux-là ne manquent pas d'imagination pour trouver un moyen de s'accorder du plaisir. Ils emploient une façon bien particulière de réviser une leçon, non ?
➥ Apparemment, la discussion entre Nelo et Renzo portait bien sur le pédophile de cousin et la manière dont ils vont se charger de lui. Une idée de la façon dont ils vont s'y prendre ?
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📍 Demain, on pourra lire le chapitre de PERLE :
🎭 Ma frangine a encore frappé...
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🐞 Bonne journée, mes Sexys Love, gros bisous 🐺
🎉 Kty.Edcall.Autrice 🎉
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