∞ RENZO ∞

∞ Vais-je être à la hauteur de son amour et de cette chance incroyable que m'offre mon Ange ? J'ai eu chaud aux fesses avec le numéro de Côme. Je ne peux pas tout gâcher maintenant que je suis conscient de mes sentiments. Je dois arrêter de fuir, car pour rien au monde je ne voudrais la perdre. Vais-je être capable de gérer l'éloignement, le bordel de ma vie italienne et le manque d'elle ? Je dois écouter ce que je ressens et tout faire pour garder Perle auprès de moi. ∞

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Décembre 2018 | Appartement de Renzo au 4 rue Dancourt, 75018 Paris

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Finir cette nuit dans les bras de mia Perla preziosa m'a apporté une sérénité que rien ni personne d'autre ne m'a jamais dispensée. J'ai été rassuré par sa respiration régulière, conforté par son corps chaud reposant sur le mien. Je suis resté sans ressentir l'envie de flipper ou sans éprouver le besoin de fuir. Je me suis senti serein par les mots que je lui ai avoués après le départ de Côme.

J'ai enfin pu dire ce que je ressentais pour elle, accepter les changements qui s'opèrent en moi et me rendent heureux.

Ces semaines de séparation m'ont permis de constater le trou béant que mon Ange avait laissé dans cette carcasse vouée aux ténèbres avec ce silence radio que l'on s'est imposé. Nous étions convaincus – enfin surtout moi – que la distance, ma prise de fonction à la manufacture et celle de Perle à la boutique. Que le surplus de nos boulots respectifs n'était pas compatible avec une liaison – certes juste basée sur le sexe – mais qui n'était en rien suffisante en se voyant que deux fois par mois.

Pourtant, mia Perla preziosa m'a terriblement manqué. Chaque instant de libre lui était dédié. Chaque nuit lui était consacrée sans pour autant céder à mon envie de la rejoindre. Il aura fallu l'intervention de Salomé, puis celle de Gianni pour m'obliger à réagir avant de la perdre.

Cette soirée au club a fini de me convaincre, que je souhaitais plus avec ma belle Italienne. J'ai navigué entre colère, jalousie, envie d'imposer mon monde avant de me rendre compte que je ne veux pas et ne pourrais pas la partager ni me passer d'elle.

Ma sorcière m'a vraiment envoûté. Et contrairement à quelques semaines en arrière, j'en suis heureux.

Je regarde ma belle naïade étendue sur mon corps et je ressens cette plénitude, qui m'avait fui depuis de trop longues années. Elle émerge des limbes du sommeil et se demande où elle se trouve. Puis, elle croise mon regard détendu et le bonheur que je lis dans ses iris verts me comble. Je sais que j'ai pris la bonne décision en lui accordant cette nouvelle place.

Perle s'inquiète de nous voir toujours allongés sur ce fauteuil tantra, qui m'a envoyé des images d'elle toute la nuit que j'ai pris plaisir à dessiner. Les flashs venant de ma belle Italienne me chevauchant. De moi, en train de la lécher. Ou la pénétrant, comme jamais je l'ai réalisé avant, m'a permis d'attendre son réveil. Perle apprécie mes croquis à sa juste valeur et s'amuse de voir que même habillée j'arrive à la dessiner nue, allongée sur mon corps.

La sentir se mouvoir sur mon érection finit d'attiser le feu qui a couvé en moi une bonne partie de la nuit. Ne pouvant plus attendre, je dézippe sa robe, puis détache suffisamment sa guêpière pour saisir son sein à pleine main. Ses lèvres charnues reçoivent aussi l'attention qu'elles méritent. Tout en elle me plaît, me donne envie de la dévorer à longueur de temps.

— Vire tes fringues pour que je te fasse l'amour.

Mon annonce a l'air de la combler. Je n'ai pas oublié ma promesse. J'y ai même songé une partie de la nuit pour essayer de me rappeler la différence entre faire l'amour et baiser. Ça remonte à tant d'années... J'en suis arrivé à la conclusion que je ne le saurais qu'au moment où je le ferai. Car je compte aussi sur Perle pour m'insuffler tout ce qu'elle ressent pour moi et me guider sur le bon chemin.

En tout cas, celui qu'elle est en train d'emprunter me convient très bien. Cette tentatrice s'amuse à glisser sur ma queue, qui devient de plus en plus ferme et grosse en prenant l'excuse de se lever pour se déshabiller. Elle joue les ingénues, mais elle ne trompe personne. Surtout quand elle me fixe droit dans les yeux en mordillant sa lèvre inférieure, tandis que je retire mon pantalon pour pouvoir l'accueillir. Perle attend de voir ma réaction alors qu'elle n'a gardé que son porte-jarretelles et ses bas. Cette femme me connaît trop bien.

Confortablement installé, mon corps épouse à merveille les vallons que forme ce fauteuil tantra. Je tends mes mains vers Perle pour l'inciter à me rejoindre. Elle place ses jambes de chaque côté de mon corps pour venir s'asseoir sur mon bassin. Sa réaction est immédiate quand elle perçoit la différence de contact due à la courbe du fauteuil.

Jusque-là, il ne m'avait servi qu'à détendre mon dos, soulager mes lombaires et ma nuque lors de mes sessions d'écriture ou de dessins, mais, ce matin, il va retrouver sa fonction première. Celle d'accorder le choix entre des dizaines de positions originales pour s'aimer. Et l'on va commencer par celle-ci.

— Tu sens la différence ?

— C'est dingue.

Perle bouge ses hanches de gauche à droite pour tester ces nouvelles zones de contact tout en narguant ma queue, qui rêve de s'enfoncer dans ses chairs depuis que je suis réveillé. J'attire son buste à venir se coller au mien pour ressentir à nouveau sa chaleur, que j'ai appris à apprécier cette nuit. J'ai besoin que sa peau imprègne la mienne pour la serrer encore plus fort dans mes bras. Pour enfin déposer mes lèvres sur sa bouche si sensuelle.

Notre baiser est doux, presque timide, comme si nous étions en train de nous redécouvrir. Nous sommes toujours Perle et Renzo, mia Perla preziosa et mio Lupo, mais quelque chose a changé en nous cette nuit. C'est imperceptible, mais c'est bien là. Mes mains en corolle sur son visage, je me perds dans ses deux émeraudes. Je tente de lire si Perle est dans le même état d'esprit que moi quand elle chuchote sur ma bouche avant de m'embrasser.

— Fais-moi l'amour.

Son filet de voix me remue ainsi que sa demande. Nos lèvres ne se posent pas autant de questions, elles s'animent, se détachent pour mieux se retrouver. Pour approfondir notre baiser en y ajoutant nos langues, qui s'unissent dans un même ballet. Nos corps s'échauffent et Perle ondule son bassin sur le mien.

Ma main se faufile entre nous deux pour coller ma queue contre son intimité. Je la fais coulisser entre ses lèvres, tout en caressant son clitoris. Sa chatte se contracte pour épouser les contours de ma virilité pour mieux la branler. C'est terriblement bon surtout quand Perle donne de plus en plus d'amplitude à ses va-et-vient pour que mon gland frôle son entrée sans la pénétrer.

— Tu me rends dingue.

Son regard pétille de joie, de malice, mais surtout de désir. Elle nous apporte du plaisir dans cette glissade entre nos deux intimités. Sa mouille recouvre ma queue dans un bruit de succion, qui me rend dingue. Je veux à mon tour contribuer à notre plaisir.

— Laisse ton corps partir en arrière pour que ton dos entre en contact avec l'arrondi du fauteuil.

Perle écoute mes recommandations afin de bien caler son buste, ce qui change la position de son bassin. Mes mains placées sur ses cuisses, je caresse ses bas en me rapprochant chaque fois un peu plus de son intimité offerte. J'encercle de mes doigts la base de ma queue pour la guider entre ses lèvres humides et vers son clitoris.

— Tu es si belle...

La vue que m'offre cette position est divine. Sa respiration erratique expose d'autant plus sa généreuse poitrine. Attiré comme un aimant par ses seins, qui se soulèvent, j'abandonne sa cuisse pour m'emparer de son nichon, que je malaxe en lui soutirant des gémissements de plus en plus profonds. Mon gland se présente devant son entrée, je la pénètre juste un peu puis je ressors, et ça, à plusieurs reprises, ce qui rend Perle complètement dingue.

— Renzo...

— Oui, Angelo mio. Je sais, c'est une délicieuse torture.

Elle laisse totalement partir sa tête en arrière pour qu'elle se trouve en partie dans le vide quand cette fois-ci je la pénètre vraiment. Ma prise sur ses seins se montre plus pressante et je les comprime pour tenter de juguler cette montée intense de plaisir. Les mains de Perle crochètent l'arrière de mes genoux pour m'inciter à bouger.

Mes va-et-vient sont bien plus profonds grâce à la courbe du fauteuil, ce qui enclenche une première jouissance de ma belle Italienne qui contracte ses parois autour de ma queue, qui se délecte du massage. Perle hurle mon nom dans une complainte, qui dure quelques secondes. Je relâche la compression sur ses seins et ses gémissements redoublent d'intensité. Sans sortir de son antre, je bascule mon torse vers son buste.

Son souffle se bloque face à cette nouvelle position, qui me permet d'accentuer mes va-et-vient.

— Respire, mia Perla preziosa.

Je gobe son mamelon pour l'aspirer alors que je tourne entre mon index et mon pouce son autre téton.

— Oh. Mon. Dieu...

— Il n'y est pour rien, je t'assure.

Nos sourires se répondent, car elle sait pertinemment ce que je m'apprête à rajouter.

— Par contre, j'accepte que tu m'appelles, mio Dio.

— Même pas en rêve, Barresi.

Son éclat de rire est fabuleux. Il agrémente ce moment de pur bonheur si important pour nous. Je resserre mes bras autour de son corps et l'embrasse avec une infinie douceur qui m'étonne moi-même. Pour sans doute m'éviter de trop analyser ce qu'il se passe et se transforme petit à petit en moi. Perle me pousse au niveau des épaules pour que mon dos touche la partie haute du fauteuil tantra.

— Il est temps que je prenne en main les rênes de notre plaisir. Tu faiblis, mon Loup.

Je retire les miennes de sur le corps de ma dominatrice et les place derrière ma tête pour lui démontrer que je la laisse nous amener vers la jouissance. À califourchon sur mes jambes allongées, ma belle Italienne se donne à fond pour se déhancher. Mais elle fatigue et ses va-et-vient manquent peu à peu d'amplitude.

— Retourne-toi.

Perle se lève et se rassoit sur mon bassin en me présentant ses fesses.

— Allonge ton buste. Remonte tes jambes et place tes pieds sur les côtés du fauteuil.

Perle suit à la lettre mes consignes pendant que ma queue glisse entre son vagin et son anus. Je pénètre un peu son antre avant d'étaler sa mouille sur son œillet. Perle gémit à chaque fois que je sors de l'un pour enduire l'autre de ses trous.

— Choisi, Angelo mio.

— C'est obligé ?

— Ma gourmande veut que je remplisse ses deux orifices.

— Ça serait tellement plus puissant.

— Je n'ai pas de sex-toys ici. Tu vas devoir te contenter de ma queue.

— Je vais tenter de m'en satisfaire.

— Espèce de chipie !

Ma main claque sa fesse puis sa jumelle. Perle surprise couine avant de remuer son postérieur pour m'inciter à recommencer. Mes paumes se placent de chaque côté de son cul et je le claque simultanément. Perle m'incite à recommencer avant de me demander dans un gémissement.

— Prends-moi...

— Tu as choisi ?

— Oui.

Ses mains se posent sur ses fesses et les écartent pour exposer sa jolie étoile. Je relève mon buste pour me redresser. Debout, derrière elle, je prends quelques secondes pour me masturber en reluquant son cul ainsi offert.

— La vue te plaît ?

— Je n'ai jamais rien admiré de plus beau.

J'ajoute du crédit à mes propos en posant ma main libre sur sa fesse pour la caresser. Bien loin du désir de la lui claquer. J'ai envie – besoin même – de douceur sur sa peau de pêche légèrement rougie. Avec tout autant de délicatesse je positionne mon gland devant son entrée. Puis je me ravise. Je recule, je fais pivoter le corps de Perle pour qu'elle soit face à moi avant de passer mes bras sous ses genoux et sous son dos pour la porter en mode princesse. Son regard cherche le mien sans comprendre ce changement de programme.

Je me dirige vers la chambre et je la dépose sur mon lit. Ses yeux sont embués de larmes que Perle tente de retenir. Je me place à genoux sur le matelas pour la bader, pour garder dans ma mémoire cet instant unique. Celui où j'ai allongé une femme dans mon lit. Mon ange irradie de bonheur. Ma perle précieuse me tend les bras pour que je me couche sur elle. Mon corps s'insinue entre ses jambes toujours recouvertes de ses bas noirs, de son porte-jarretelles qui lui ceint le ventre. Je glisse vers son antre dans lequel, je m'enfonce sans difficulté.

Cet écrin est le mien...

Je me couche délicatement sur son buste en retenant une partie de mon poids sur mes avant-bras sans effectuer de va-et-vient. Je veux juste ressentir cette connexion entre nous pour m'imprégner de chacune de ses cellules, de son souffle, de son regard, de l'intensité de ses sentiments qui ressemblent étrangement aux miens.

La voilà, la différence avec la baise...

Je suis en train de faire l'amour à cette femme, qui m'a ramené à la vie.

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➥ Ce fauteuil tantra est vraiment dédié au sexe et ses formes arrondies rendent accessibles à de bon nombre de positions. Étonnant pour un simple canapé ? La découverte vous a-t-elle plu ?

➥ Renzo porte Perle en mode princesse. Pour quelqu'un qui se défend d'en être un, ce geste revient souvent je trouve et vous ?

➥ Renzo se rend dans sa chambre, où il n'a emmené aucune femme. Perle va-t-elle s'en sentir honorée ?

➥ On dirait bien que Renzo a capté la différence entre baiser et faire l'amour, non ?

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📍 Demain, on pourra lire le chapitre de PERLE :

🎭 Un nouveau réveil...

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🐞 Bonne journée, mes Sexys Love, gros bisous 🐺

✨ Kty.Edcall.Autrice ✨