T1 - 47 - RENZO
∞ RENZO ∞
∞ Cette femme est une adorable chieuse. Elle se montre coriace, diabolique afin de me rendre vivant en m'emportant dans un tourbillon d'emmerdes et de luxure dont je n'arrive pas à me lasser même si j'ai peur du pouvoir qu'elle exerce sur moi... Elle est devenue mon oxygène ! ∞ Merci à Georgette59 bamboue orrace57 est__her_ FIBULON celenalana rosnaly2 mimiminou54 Myeldray pour avoir participé au titre !
Samedi 01-12-18 | Appartement de Renzo au 4 rue Dancourt, 75018 Paris
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Non, mais pour qui se prend-elle ?
J'aurais dû me taire et ne pas lui confier ce que je ressentais après l'appel de ma mère. Mais Perle était tellement douce. Présente. Attentive à mon mal-être, que je me suis laissé happer par tant de délicatesse.
Ses bras autour de ma taille. Sa présence contre mon corps, alors qu'on était couchés dans son lit. Sa volonté de me détendre en me lavant tout en se tenant dans mon dos dans cette baignoire ancienne. Elle s'est appliquée à faire couler cette eau, qui sentait si bon, me rappelant mon enfance et les jardins luxuriants de notre demeure à Florence.
Comment a-t-elle pu savoir que j'étais si réceptif à l'odeur de la lavande ? Tout de suite, ces effluves m'ont permis de replonger dans mes souvenirs avec ma grand-mère qui plaçait un mouchoir imprégné de quelques gouttes sous mon oreiller pour que mes nuits soient peuplées de rêves.
« Cette femme est une sorcière. »
Elle m'a envoûté avec sa voix éraillée, son accent italien, ses courbes affriolantes, son sourire charmeur, son caractère bien trempé, son lâcher-prise pendant nos sessions de baise. Son naturel, qui ressort dans toutes mes toiles, mes photos, mes dessins, mes écrits...
Je dois vite noter cette scène sur mon ordinateur. Le bain, les câlins, les massages, la prise de tête, et son corps attaché dans le dressing. Le goût de sa chatte trempée de désir encore présent sur ma langue. Je ne veux rien oublier.
« Cette femme est ma muse. »
Je me sers un verre et récupère un joint dans le tiroir secret du secrétaire de mon grand-père. Je pose mes mains à plat sur le bois ancien. Ma tête s'incline entre mes bras tendus.
S'il te voyait...
D'un revers de main, j'envoie valser tout ce qui se trouve sur l'écritoire du XIXe siècle.
Les papiers volent, les stylos fusent, ma tablette s'écrase au sol. Et merde ! L'écran est fissuré et elle ne se rallume plus. Alors foutue pour foutu, elle traverse le salon pour s'échouer devant la porte d'entrée. Elle s'est explosée en plusieurs morceaux.
« Cette femme me rend dingue. »
Je récupère mon verre et mon joint. Je dois me calmer avant de tout casser dans l'appartement. Je croise mon profil dans le miroir ancien se trouvant dans le fond du couloir. Je dois résister pour ne pas le briser. Le reflet qu'il me renvoie me dégoûte.
Comment peut-elle s'intéresser à moi ? Elle est si belle, qu'elle peut avoir tous les mecs de la terre. Alors pourquoi moi ? Je n'ai rien de bon à lui apporter. Je suis bousillé de l'intérieur et il n'existe pas de pièces de rechange.
Je lui réserve un VTC. Il sera là dans trente minutes. Ça devrait lui suffire pour se préparer. Je sais, je lui ai dit que je la conduirai à moto au boulot. Encore une preuve de la mauvaise influence qu'elle a sur moi. Je lui envoie un message pour lui annoncer la réservation du taxi tout en me dirigeant vers ma chambre.
Je me place devant la fenêtre juste vêtue de mon jean. En partant de chez elle, c'est la seule chose que j'ai enfilée pour pouvoir sortir rapidement. Il n'était pas question que je m'attarde dans son appartement de peur de changer d'avis.
« Cette femme me rend faible. »
Je fixe sa chambre, mais je ne l'y déniche pas. Pourtant, je me suis barré depuis plus de dix minutes. Elle aurait dû trouver le moyen de se détacher. Mon nœud autour de ses poignets était assez lâche pour qu'elle puisse le retirer facilement juste en tirant dessus.
Se pourrait-il qu'elle soit toujours dans le dressing ?
Je me rends dans mon bureau pour confirmer mes doutes. Ma fenêtre donne sur la sienne, comme celle de sa chambre, de son salon, seules la cuisine et la salle de bains ne m'offrent pas de visibilité.
« Cette femme me fascine. »
Elle est là... Je souffle l'air comprimé dans mes poumons. Elle est divinement attirante. Sexy. Attachée. Sans défense. Offerte à mon désir. J'aurais dû la baiser comme j'en avais l'intention au départ, mais, voilà, Perle, reste Perle. Elle n'a pas accepté mes excuses, elle m'a balancé ma rivalité avec Victor à la gueule. Alors je devais lui prouver que tout ça ne m'affecte pas et que je gère la situation.
Que je garde le contrôle.
Arrête de dire des conneries, même toi, tu n'y crois pas !
« Cette femme me rend pitoyable. »
Perle est dans la position dans laquelle je l'ai laissée. Les poignets noués au-dessus de sa tête, ses jambes écartées, attachées par les chevilles aux deux tiroirs du bas. Elle est divine. La face baissée, elle ne m'a pas encore vue. Alors j'allume la lampe se trouvant sur mon bureau. Je la dirige vers son dressing pour que le faisceau de lumière, même faible, la fasse réagir. Je sais qu'elle va bien, sa respiration calme soulève sa poitrine à intervalles réguliers. Même à distance, j'aperçois ses tétons qui pointent.
Attend-elle mon retour ?
« Cette femme me fait perdre la tête. »
Elle ne devrait pas se trouver aussi excitée... Pas après l'avoir abandonnée à son triste sort avec la chatte en feu. Encore moins, alors que j'ai agi comme un gros connard. Pourtant, elle l'est. Elle ne s'est pas détachée.
La lumière de ma lampe passe sur sa poitrine, s'arrête sur ses mamelons, puis remonte vers son cou comme je le ferais avec mes mains. Tout doucement, elle relève son visage. Ses iris noirs de colère harponnent les miens. Elle est furieuse. Terriblement belle. Elle me balance des jurons, vu la crispation de ses joues et la tension dans ses membres. Si elle le pouvait, mon Ange me tuerait sur place.
« Cette femme n'a aucun pouvoir sur moi. »
Et pour le lui prouver, je lève mon verre de whisky dans sa direction. Je le bois cul sec et réprime une grimace face à la brûlure occasionnée par l'alcool. Je ne veux pas lui montrer qu'elle a raison. Me bourrer la gueule et fumer des joints n'arrange rien, elle a tenté de me le prouver.
Alors par pure provocation, je l'allume et tire une longue bouffée que je garde un peu avant de la recracher dans sa direction. Perle feint l'indifférence, mais je sais qu'au fond d'elle, elle doit bouillir. Alors je compte bien lui démontrer qu'elle a tort sur sa théorie.
Je m'avance un petit peu plus de la fenêtre que j'ouvre pour que le bois entourant les carreaux ne gêne pas sa vue. Je détache les premiers boutons de mon jean sans la quitter du regard. Elle me fixe avec une intensité folle pour me démontrer sa détermination. Je la reluque, ne perds rien de ce que sa nudité m'offre. Ma main caresse mon chibre, qui grossit rapidement sous la toile épaisse. Perle ne peut que deviner mes gestes lents, qui branlent ma queue. Je capte un changement dans son regard qui s'est perdu vers mon entrejambe.
Elle vient de mordre sa lèvre avant de se reprendre. Mais, c'est trop tard, je l'ai grillée. La situation l'excite autant que moi. Je balade mon autre main sur mes pectoraux avant de capturer mon téton, que je roule entre mes doigts. C'est bon. Mais ce qui l'est encore plus, ce sont les réactions de Perle. Elle tente de calmer ce qu'elle ressent au creux de son intimité en voulant resserrer ses jambes. Puis en tirant sur ses poignets.
Elle me balance un éclair qui passe au travers de son regard.
Son sourire devient lumineux et, sans même forcer, elle détache ses poignets. Elle laisse ses mains glisser le long de sa poitrine, qu'elle caresse au passage. Puis elle se penche vers l'avant. Elle retire les bas de ses chevilles et son regard fier vient se planter dans le mien. Elle s'approche de la fenêtre. Perle insinue sa main entre ses cuisses, cajole son intimité pour finir par placer ses doigts humides dans sa bouche. Je me sens au bord du précipice et j'éjacule lorsqu'elle ressort son majeur et le pointe dans ma direction avec un sourire conquérant.
Putain ! Je me suis fait prendre à mon propre jeu.
« Cette femme est véritablement une sorcière. »
Je la bade, alors qu'elle pénètre dans sa chambre tout en consultant son téléphone. Elle vient de lire mon message, mais elle ne m'adresse même pas un regard. Elle se dirige vers le salon et j'en fais de même, puis c'est l'arrêt de l'image. Elle doit être dans la salle de bains pour se rafraîchir. Je regarde ma montre, son VTC sera là dans cinq minutes.
Il me tarde de voir comment elle va gérer la situation.
En attendant qu'elle apparaisse devant mes fenêtres, je regarde quel vol je peux prendre pour mon retour à Florence. Le seul qui a des places de disponibles est pour demain dans l'après-midi.
La revoilà. Elle s'est dépêchée pour être dans les temps. Perle sait que je suis là, que je la regarde sinon elle aurait jeté un œil vers mon appartement. Mais Perle n'a pas besoin de ça, elle est intelligente.
Elle passe dans le dressing et, moi, dans mon bureau. Nous revoilà face à face. Elle sélectionne rapidement sa tenue et les dessous qui iront bien avec son tailleur sombre.
Elle remonte un string noir sur ses jambes et s'amuse à remuer les fesses pour le mettre en place. La ficelle passe bien entre ses deux globes et je rêve d'être ce fil tendu, qui me nargue en frôlant son anus, puis son sexe. Elle couvre sa merveilleuse poitrine d'un soutien-gorge, dont le tissu noir est rehaussé par de la dentelle crème qui s'étale jusque sous ses seins et habille à merveille son abdomen.
Elle glisse son pied dans un pan du tailleur, puis l'autre et remonte son pantalon jusqu'à son nombril. Cette taille haute met en valeur ses courbes. Ce modèle la rend encore plus grande. Elle s'assoit sur le canapé beige du dressing et chausse ses pieds d'escarpins à talons fins et vertigineux.
Je ne la vois pas passer son chemisier et je comprends qu'elle va juste recouvrir ses épaules de la veste de costume. Perle la garde ouverte pour laisser sa lingerie apparente. Elle veut attirer le regard des potentielles clientes, mais aussi celui de ces hommes, qui viendront chercher un cadeau coquin. Tout à l'heure, elle a prévenu sa patronne en lui annonçant son arrivée à la boutique pour 11 h 00.
Si elle ne trouve pas trop de circulation, elle devrait être dans les temps... Enfin, presque.
J'attrape mon téléphone et je clique sur son nom dans mes contacts.
Elle regarde le sien en train de sonner. Mais elle continue de se maquiller sans répondre. Je relance l'appel et c'est le même constat. Elle m'ignore. Alors je lui envoie un texto.
RENZO : VTC ou moto ?
Cette fois-ci, elle consulte son portable et répond.
PERLE : VTC
Elle a agrémenté sa réponse d'un majeur tendu et d'un bonhomme, qui tire la langue.
Elle me nargue. Perle se sent forte après son coup d'éclat. Mais elle a juste remporté une victoire, moi, ce que je vise c'est de sortir vainqueur de cette guerre, que l'on se livre.
RENZO : Tu ne seras jamais à l'heure.
PERLE : Je suis la directrice ! Je peux me permettre d'être en retard.
Elle lisse ses cheveux et les attache en effectuant un chignon bas sur sa nuque.
RENZO : Salomé ne va pas apprécier ça pour un premier jour.
J'avoue, c'est petit, mais je suis un peu en manque d'arguments. Et puis, il faut savoir jouer le modeste de temps en temps. Bon... Bref. Ce qui m'importe, c'est la réaction de Perle et sa réponse.
Et elle ne manque pas de tomber.
« Cette femme veut ma peau... »
Son sourire éclatant ensoleille son visage dégagé de tous ses cheveux. Cette tenue la rend encore plus femme fatale, plus chic avec ses longues boucles d'oreilles dont les perles de cultures reflètent la lumière à chacun de ses mouvements.
PERLE : Tu peux annuler le VTC.
Ben, voilà, une bonne nouvelle, ma belle Italienne a enfin compris qu'elle devait en passer par moi si elle veut être à l'heure à la boutique.
Un nouveau message arrive et j'ai envie de le lui enfoncer bien profond dans la bouche.
PERLE : C'est Salomé qui passe me prendre. Bonne journée, cher voisin.
« Cette femme vient de m'envoyer au tapis. »
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➥ Renzo vient de défouler sa colère sur quelques papiers et sa tablette, qu'il a explosée au sol. Il est bien loin de l'apaisement que Perle avait fait naître en lui. Non ?
➥ Renzo râle après l'influence que possède Perle sur lui. Sur des pouvoirs qu'il lui accorde en la traitant de sorcière. Sur toute la série de « Cette femme... » Trouvez-vous qu'il a raison ?
➥ Renzo ne peut s'empêcher de jouer au voyeur en vérifiant si Perle s'est détachée. Il prend du plaisir et tente de déstabiliser sa voisine. Mais c'est Perle qui a le dernier mot. A-t-elle fait exprès de rester attachée ?
➥ Renzo est partagé entre se venger et l'aider à tout de même être à l'heure à son boulot. Le comprenez-vous ?
➥ Perle a remporté cette nouvelle bataille en ruinant les plans de Renzo. Mais l'a-t-elle mis hors service ?
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📍 Demain, on lira le chapitre de PERLE :
🎭 Que manigance Renzo...
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💗 Bonne journée, mes #Sexys #Love, gros bisous 💙
✨ Kty.Edcall.Autrice ✨
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