25 - RENZO
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RENZO
Une idée de scénario...
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Jeudi 29-11-18 | Appartement de Renzo au 4 rue Dancourt, 75018 Paris
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Décidément, cette femme me fait faire n'importe quoi. Je viens de raccrocher et range mon téléphone dans la poche de mon blouson en cuir.
J'ai annulé ma séance avec Isadora.
Ce n'est pas la peine de lui faire perdre son temps, quant à l'argent, j'ai procédé au paiement, elle n'a pas à pâtir de mes changements de plans surtout à la dernière minute.
Mais à quoi ai-je pensé en proposant à Perle de me suivre au club ?
Pris par l'euphorie du contexte, je n'ai pas réfléchi et encore moins analysé la situation. Je n'ai pas su gérer ce trop-plein de dopamine, qui a envahi mon corps et surtout mon esprit quand Perle a accepté que notre relation évolue. Elle veut m'accompagner du côté de cette sexualité, que jusqu'à maintenant je ne parviens à assouvir qu'avec les nanas du club L'Extase. J'ai déjà essayé avec certaines femmes que je croise lors de nos virées en boîte de nuit. Mais c'est plus délicat à proposer et puis ça ne me permet pas d'aller au bout du scénario que je mets en place pour atteindre le degré de plaisir que je désire.
Alors, entrevoir la possibilité d'entretenir ce genre de relation avec Perle m'a enflammé.
Un peu trop peut-être.
J'envisageais déjà de partager mes fantasmes avec elle et sur le moment, me servir d'Isadora pour en réaliser l'un d'entre eux, m'a paru une bonne idée.
Je nous voyais dans le salon privé du club, installé lascivement sur le canapé en velours grenat. Nos membres entrelacés pour donner libre cours à nos caresses sensuelles afin de faire monter notre désir face à cet échange libertin entre Isadora et sa partenaire.
Le choix de la maîtresse des lieux se serait porté sur une escort que je connaissais pour avoir passé des moments savoureux en sa compagnie lors de soirées. Lalie, une belle rouquine à la peau laiteuse recouverte de taches de rousseur, possède des formes généreuses qu'elle ne craint pas de mettre en avant.
J'aurais lancé des regards en coin sur le profil de mon amante pour déterminer ses réactions face à l'abandon, dont aurait fait preuve le duo. Émoustillés par le spectacle, nous aurions laissé libre cours à nos pulsions. Perle aurait abandonné ses dernières réticences à vivre pleinement l'instant présent. Ma belle brune se serait levée pour se positionner face à moi, jambes écartées. Elle m'aurait regardé m'astiquer avant de me chevaucher afin d'obtenir cette jouissance tant recherchée sans se soucier de la présence de nos tentatrices.
Prenant à son compte ce rôle d'exhibitionniste.
Pendant que les deux femmes se seraient accordé du plaisir, nous en aurions fait de même dans une fusion de nos corps peu de fois atteinte. Tout comme pour moi, cette autre facette de la sexualité l'aurait excitée tout en la révélant...
Enfin, ça, c'est le scénario que mon esprit venait de créer en toute vitesse. Mais j'ai rapidement déchanté en découvrant la réaction de Perle. Il me servira toujours pour mon bouquin.
Sur le coup, j'ai été déçu que sa décision à peine prise de me suivre dans cet univers, elle en revienne. Mais la voir partir avec son amie sans me laisser le temps de m'expliquer a réactivé ce besoin primitif que j'ai d'être irrémédiablement avec elle.
Je n'apprécie pas plus que ça, ce que Perle me fait ressentir. Ce qu'elle m'oblige à déterrer, à montrer. Mais je me sens vivant à nouveau. Alors oui, je risque de me brûler les ailes, de devoir faire des concessions. Et la question est de savoir si elle en vaut le coup ou si je laisse tomber avant même que l'on commence quoi que ce soit ?
Mes jambes dévalent les escaliers avant que je termine de me poser toutes les interrogations qui s'imposent pourtant. Je voulais taire mon impulsivité. Prendre le temps de réfléchir à la situation. Mais voilà, ma raison s'est fait la malle et je sais que je suis dans le vrai dès que mon regard plonge dans celui de Perle.
C'est une évidence.
Je veux que ma partenaire, ce soit elle. Maintenant, il ne faut pas que je déconne. Je dois trouver les bons mots...
« Laisse parler ton cœur »
Elle est marrante, ma conscience... Pourtant, quand je saisis les mains de Perle pour l'entraîner sur le côté de l'entrée pour éviter que son ex nous voie. Je ne peux pas faire autrement que de lui parler avec sincérité. Et malgré mon hésitation, lui avouer ce que je ressens à l'air de lui plaire. Je respire d'aise quand Perle approuve. Je réprime mon envie de l'embrasser, ce qui la surprend. Je le suis tout autant qu'elle, quand je dépose juste un baiser sur le bout de son nez.
Non, mais t'es sérieux mec ?
Perle est en train de chambouler tout ce qui a constitué ma vie sur ces dernières années. Et même si je ne comprends pas tout ce qui se passe, je sais juste que je respire mieux quand elle est à côté de moi.
Je stoppe la moto devant ce cabaret si mondialement connu. La rue grouille de gens et la file de personnes qui désirent entrer est déjà assez conséquente. Appuyé contre la selle, je me grille une clope en attendant que la berline arrive.
Même pas deux minutes après, elle se gare non loin de moi et je peux observer descendre tous les occupants. Seulement mon regard ne voit qu'elle. Tout à l'heure dans l'obscurité de notre palier ou dans l'entrée de l'immeuble, je n'ai pas pris le temps de la détailler, bien trop accaparé par d'autres enjeux.
Le Big Boss lui propose son bras et en fait de même avec Manon. Ce mec est un gentleman. On ne peut pas en dire autant de son futur beau-fils. Il marche aux côtés de sa fiancée sans même la prendre par la main. Il ne quitte pas du regard le trio qui est devant lui, et, même si je ne peux pas voir précisément ses yeux, je sais pertinemment qui il fixe.
Malgré l'antipathie que je ressens pour ce mec, et le mot est faible, je peux comprendre qu'il ait du mal à laisser Perle tranquille. Quand tu as goûté à une telle femme, les autres te paraissent fades.
— Arrête de la mater, mec ! Tu baves.
— Salut, Gianni.
— Ça va ?
— Comme tu peux le voir, tout baigne.
— Isadora m'a appelé. Tu souhaites en parler ?
— Perle veut essayer.
— Vrai ? Alors pourquoi fais-tu la gueule ?
— Je ne la fais pas, je casse juste celle de son Boss mentalement.
— Ok ! Je comprends mieux. Mais tu ne m'as pas dit que c'était son ex ?
— Si, mais il ne veut pas l'intégrer. Alors que, la blonde à côté de lui, c'est sa fiancée et l'homme devant, c'est son futur beau-père.
— Ah ouais, le mec abuse là !
— Et malgré la présence de ces deux personnes, il louche sur le cul de Perle.
— Tu vas devoir lui montrer que c'est ta chasse gardée maintenant. À part que tu comptes la partager...
Je me redresse en fulminant et sans suspendre la surveillance sur le connard, j'annonce en insistant sur mes mots, en martelant de mon index le torse de mon pote.
— Pas question ! Tu m'entends ? Avec personne. Pas même avec toi...
— Je l'avais compris, t'inquiète. Je voulais juste tester à quel point tu es mordu.
— T'en as encore beaucoup des conneries pareilles ?
— Autant que de variétés de pizzas sur ma carte !
Ce con me fait rire et je vois dans son regard qu'il n'est pas peu fier d'y être arrivé.
— Donc la petite blonde est casée, la brune est à toi. Il me reste la rouquine. Tu m'en parles ?
— C'est Manon. La meilleure amie de Perle, alors tu ne déconnes pas avec elle.
— Non, mais tu me prends pour qui ? Je suis un vrai gentleman, contrairement à toi.
— Un conseil ! Fais gaffe à tes couilles tout de même !
— Pourquoi parles-tu de mes précieuses ?
Ce con vient de placer ses mains devant son service trois-pièces comme pour se protéger.
— Arrête de faire ton Mickaël Jackson ! C'est juste qu'elle a un sacré caractère et du répondant !
— Hum... Ça me plaît, je la vois déjà me mordre la queue et...
— Ta gueule Gianni. Et garde-la bien sage au fond de ton caleçon.
— Pfff, t'es pas marrant ! Tu devrais faire un tour aux chiottes avec Perle pour qu'elle te détende.
En parlant de la belle brune, elle me sourit et me fait signe de la main de les rejoindre. Je la regarde sans bouger. Je me rallume même une clope. Elle a beau me plaire énormément, je ne suis pas un clébard. Perle croit quoi ? Qu'elle peut me siffler pour que je rapplique la queue entre les jambes en jappant avant de me frotter contre ses cuisses !
— Mec, c'est bon ! Arrête de faire, ton macho !
— Je lui montre juste avec qui elle veut s'engager. Perle m'accepte comme je suis. Sinon elle peut retourner auprès de son ex.
Perle, à quelques mètres de moi, ne lâche pas mon regard. Elle l'intensifie même et croise les bras sur sa poitrine.
— Ben, ça promet, se marre mon meilleur ami. Vous êtes aussi têtus, l'un que l'autre.
Gianni a raison. Perle a décidé d'adopter la même posture que moi. Mais quelle chieuse ! Elle profite de sa position pour me tenir tête. Elle sait que je ne peux pas la contraindre. Et j'en regrette presque de lui avoir dit que je ne cherchais pas une relation Dominant/soumise. Car dans ce cas-là, il m'aurait suffi de claquer des doigts pour la retrouver à mes pieds.
Mais voilà, si j'ai arrêté de me rendre dans les clubs privés réservés aux dominants, c'est en partie parce que je n'approuve pas la façon dont ces femmes sont traitées. Elles sont consentantes et acceptent ce traitement, mais, moi, il me dérange. Si j'ai envie d'une chienne, je passe à la SPA...
De mon talon, j'écrase avec rage le mégot de ma cigarette. Et pour une fois, je m'en tape de savoir si je pollue la planète en le laissant ainsi finir son existence sur le trottoir. Manon parle à Perle tout comme Gianni le fait avec moi. Elle doit tenter de la raisonner. Et je sais que c'est peine perdue quand je lis la détermination qui anime ses prunelles noisette.
Manon se dirige vers nous et Gianni siffle entre ses dents.
— Elle est très belle. Allez, mec, fais un effort, j'ai vraiment envie de passer une bonne soirée.
— Moi aussi, je veux qu'elle soit bonne, ajoute la rousse. Alors range ta panoplie de bad boy. Et rejoignez-nous.
— Manon, c'est ça ?
— Oui, et, toi, c'est Gianni. Enchantée.
— Moi de même.
Ils se font des courbettes. Tandis que Perle et moi, attirés par nos regards. Par l'intensité que l'on s'emploie à y mettre. Nous nous dirigeons l'un vers l'autre. Arrivés à mi-chemin, nous nous arrêtons à quelques centimètres de nos corps respectifs, sans rien dire dans un premier temps. Laissant juste mon torse frôler sa poitrine. Acceptant la nonchalance de nos bras restant le long de nos bustes tant que nos doigts peuvent se toucher maladroitement. Autorisant nos respirations de s'accélérer, de se saccader avant que nos souffles se percutent et se mélangent.
Je ne sais pas lequel a souri à l'autre en premier. À part que nous l'ayons fait en même temps. Quoi qu'il en soit, nos lèvres se rejoignent et, là, je m'en fous de connaître les détails de sur qui a cédé à l'autre. Tout ce que je ressens dépasse allègrement ce petit jeu de supériorité. Mes bras se resserrent autour de sa taille. Et si je m'écoutais, je la soulèverais du sol pour jeter son corps par-dessus mon épaule pour la transporter jusqu'à la moto. Avant de la chevaucher pour se rendre dans une chambre d'hôtel où personne ne nous retrouverait.
Mais au lieu de ça, Perle se saisit de ma main. Elle entrelace nos doigts en affichant une moue badine avant d'avancer aux côtés de Manon et de Gianni qui entrent dans le cabaret tout en riant de nous sans aucun doute.
Le seul à ne pas apprécier le moment, je vous le donne en mille.
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➥ Renzo se passe le film de son fantasme avec Perle. Ça avait l'air plutôt chaud ?
➥ Gianni rejoint Renzo et apparemment Manon est à son goût ! Ça va coller entre ces deux-là ?
➥ Victor malgré la présence de sa fiancée et de son futur beau-père reluque les fesses de Perle. Quel ignoble goujat, ce mec ! Non ?
➥ Renzo et Perle ne peuvent pas s'empêcher d'être attirés l'un par l'autre. Ils ne se cachent même plus. Comment Victor va-t-il réagir ?
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📍Demain, on lira le chapitre de PERLE :
🎭 Heureusement qu'il était là !
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🥰 Bonne soirée, mes #Sexys #Love, gros bisous 💋
💗 Kty.Edcall.Autrice 💙
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