22.1 - PERLE

PERLE

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Il y a urgence !

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Jeudi 29-11-18 | Appartement de Perle au 4 rue Dancourt, 75018 Paris

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Renzo me tend mon casque et ce geste répond à ma question. Je ne savais pas si je montais dans la berline avec tous les autres ou bien si je partais avec mon voisin. Il a tranché en me le proposant sans émettre un mot. Juste une invitation muette accompagnée d'un regard appuyé et noir.

Avant de quitter les lieux, je l'ai vu en discussion avec Monsieur Capresi. Celle-ci était plutôt animée et je pense savoir qui pouvait être le sujet principal. Les iris glaciaux de Renzo ont fini de me conforter sur mon intuition. Mon patron a dû lui parler de son père. Sujet extrêmement sensible que Monsieur Capresi ne devait pas connaître, je suppose.

Je monte derrière Renzo sous le regard énervé, cette fois-ci de Victor, qui, mâchoires serrées, n'apprécie pas que je me colle à ce qu'il juge comme son concurrent. Sauf qu'il n'a toujours pas compris qu'il n'est plus dans la course. Je me rapproche au maximum du corps tendu de Renzo et resserre mes bras autour de sa taille, je passe même une main sous son blouson. Je profite de la situation, tout comme l'a fait Renzo tout à l'heure, en le laissant grogner ainsi que mon ex.

Ce qui me fait doucement rire.

Manon m'accorde un clin d'œil et lève son pouce en l'air, tandis que j'aperçois le léger sourire soulagé de Salomé. Monsieur Capresi les presse pour monter dans la voiture. Il tient à profiter de la proximité des lieux pour visiter mon appartement et constater si son investissement en valait le coup.

Renzo démarre sur les chapeaux de roues en réalisant un bruit d'enfer. Je suppose qu'il veut faire encore plus enrager Victor. Mais je pense aussi qu'il a besoin de défouler toute la négativité qu'il ressent après cet après-midi intense.

À peine arrivé devant l'immeuble. Il stoppe la moto, en descend et me tend la main afin que j'en fasse autant. Nous retirons nos casques tout aussi rapidement. Je remue la tête et secoue mes cheveux en y passant mes doigts dedans pour tenter de les discipliner un minimum tandis que Renzo tape le code d'entrée. Sans jamais me lâcher, il nous dirige vers l'ascenseur qui se trouve libre. Il s'y engouffre en m'invitant à en faire de même. Renzo tire les deux vantaux de la grille qui grince toujours autant puis ferme la porte en bois en partie vitrée de la cabine. Il tape sur le chiffre quatre avant de se retourner.

Ce quart de seconde, où rien ne se passe, où le temps est suspendu, accélère pourtant tout ce qui se trouve autour de nous. Nos respirations bloquées reprennent leurs fonctions vitales, nos pupilles brillantes d'envie s'envoûtent.

Il fond littéralement sur moi, me plaque contre la paroi avec son corps tendu. Son regard est si intense qu'il brûle la moindre parcelle de ma peau.

— Je n'ai pas le temps de te faire jouir, encore moins de te baiser, mais il m'est impossible de te laisser avec ce connard sans que tu portes mon odeur.

— Renzo...

Sa main me ceinture, l'autre capture ma nuque tandis qu'il me comprime pour imprimer chaque parcelle de son être dans le mien. Mon voisin si diablement sexy m'arrache un râle. Je peine à respirer normalement et pourtant je me sens excitée par ses gestes et ses mots. Il me domine, m'imprime son plaisir, envahit mon être.

Il prend son temps, alors que nous en manquons cruellement.

L'ascenseur va bientôt se stopper et je n'en ai pas eu assez. Pas assez de caresses, de souffles, de baisers, je veux plus de cet homme aux pupilles aussi bleues qu'un lagon. De ce mec si sauvage et ténébreux.

— Ne me laisse pas ainsi...

Je gémis, je le supplie et je ne suis même pas honteuse de réagir de la sorte. Je quémande du plaisir comme il a su m'en donner à plusieurs reprises. Je veux ma dose de Renzo. Il est en train de me rendre accro. Je n'aurais jamais cru que j'accepterais un tel accord. Juste du sexe pour du sexe

— J'ai besoin de te sentir en moi.

— Perle... Vois à quel point j'ai envie de toi.

Sa main attrape la mienne et la pose sur cette bosse, qui s'impose sous la toile de son jean. Il me laisse le caresser, alors que ses doigts se faufilent entre nos deux corps soudés. Sa paume en coupelle sur mon intimité, Renzo me branle par-dessus le cuir de mon pantalon. Je vois ses traits se crisper, ses sourcils se froncer. Il ne me lâche pas du regard. Je suis hypnotisée par tout le désir qu'il me transmet. Ses lèvres bougent. Mais j'ai l'impression d'être entourée de coton qui insonorise tout autour de moi. Il glisse dans mon cou pour mieux me sentir. Il me respire puis me murmure :

— Ton parfum me rend fou. Ta peau sucrée devient salée au fur et à mesure que le désir grimpe entre nous. Pourquoi me tortures-tu ainsi ?

— Je te veux.

Ses lèvres se posent enfin sur les miennes. Ce baiser n'a rien de doux. Renzo me dévore, me nargue avec sa langue conquérante. Il s'applique, comme il me l'a dit, à effacer toutes traces de mon ex. Et il y arrive très bien. C'est un tourbillon de sensations qui me fait tourner la tête.

Renzo est partout.

Il me marque de son empreinte. Je respire Renzo, je ressens Renzo, je vis Renzo.

Et pourtant, aussi intense que ça soit entre nous, je sais que tout ceci est éphémère. Que dès que la montée sera terminée, chacun retrouvera son appartement.

La cabine se stoppe.

Le petit mouvement sec m'apporte un léger haut de cœur. À part que ça soit l'emprise de sa bouche sur la mienne qui fait chavirer mon muscle cardiaque.

— À plus tard voisine.

Renzo se décroche de mon corps et sort de l'ascenseur en marche arrière sans me quitter des yeux. Je tente de redonner vie à mes membres et leur intime de se remettre en route. Je ne veux pas lui donner la satisfaction de croire qu'il m'a vampirisée. Sous son magnifique sourire espiègle, je me force à bouger. Une fois sur le palier, on entend l'ascenseur redescendre sans doute appeler par mes invités.

Chacun se dirige vers sa porte et jette un regard à l'autre. J'ouvre et entre, légèrement déçue qu'il n'ait pas profité des quelques minutes que la descente et la remontée de la cabine pouvaient encore nous accorder. Je me résous à passer à autre chose quand je sens son torse se coller dans mon dos. Mon sourire s'étire un peu plus. Sa main se crispe sur ma gorge, qu'il attire en arrière pour mieux me dévorer la bouche. Il me maintient contre le battant en bois massif. Il me presse toujours plus, ne m'offrant que peu d'ampleur pour respirer.

Et j'adore ça.

Sa brutalité. Sa façon de me maintenir. De prendre impérieusement ce dont il a envie. De me susurrer à l'oreille tout ce qu'il me ferait si nous étions que tous les deux.

— Tu ne perds rien pour attendre.

— Renzo... Continue.

— Je compte bien te baiser ici la prochaine fois que nous serons seuls. Mais en attendant, je peux te rendre folle juste en caressant tes seins alourdis par le désir. Tes tétons pointent tellement qui vont transpercer tes dessous si sexy, ma chère voisine.

— Oh oui...

— Branle-moi.

— Renzo, on n'a pas le temps.

— Obéis, insiste-t-il à mon oreille d'une voix tellement basse que je me demande si je n'ai pas rêvé son ordre.

Ma main se glisse dans mon dos et descend vers sa virilité comprimée contre mes fesses. Mes doigts entrent en contact direct avec sa peau.

— Surprise.

— Tu es à poil ?

— Non, j'ai juste ouvert mon jean pour que tu ailles tout de suite à l'essentiel. La cabine entame sa remontée. Dans deux minutes, ils seront là.

— On n'aura jamais le temps.

— À toi de voir si tu veux qu'ils nous trouvent ainsi.

— Renzo, c'est impossible...

— Moi, ça ne me dérange pas qu'ils nous prennent sur le fait.

— Moi ! Si !

— Regarde à quel point ça t'excite. Tu es tellement mouillée. Écarte un peu plus les jambes.

— Hum...

— C'est bon, hein.

— Oui...

— On y est presque. Ils ne leur restent plus qu'un étage...

Je m'active autant que je peux sur son manche pour qu'il atteigne la jouissance. Je veux lui prouver que je peux relever le défi. Je sens les picotements qui annoncent la mienne. Ma respiration est erratique ainsi que la sienne. Il accélère ses va-et-vient sur mon plaisir et au moment où il le pince je gémis dans sa main, qui se plaque sur ma bouche tandis que la sienne laisse échapper un grognement primitif dans mon cou.

On la fait.

Il me relâche et je tremble de son absence.

— À tout à l'heure voisine.

J'ai juste le temps de refermer mon pantalon. De réajuster mon haut avant que mon ex ouvre les grilles de l'ascenseur. Son regard balaye la scène, passant de Renzo à moi. Ce dernier appuyé comme si de rien était contre le chambranle de sa porte. Tandis que je peine encore à retrouver mon souffle. Manon le suit de près et le bouscule même pour passer alors qu'il me jette un regard terriblement noir.

Manon crochète mon bras. Elle m'entraîne à l'intérieur tout en chuchotant.

— J'espère que ça en valait le coup.

— C'était grandiose.

— Je veux que tu me racontes tout quand on sera toutes les deux. Maintenant, reprends-toi et efface ce sourire niais de sur ton visage. Tu pues bien assez l'orgasme comme ça. File vite à la salle de bains. Je m'occupe d'eux.

— Merci, ma bichette, tu es la meilleure.

Je la laisse jouer à la maîtresse de maison pendant que je me passe un peu d'eau sur le visage. Je jette un œil à mon reflet et je comprends ce qu'a voulu dire ma meilleure amie. Mon sourire est radieux, mes pupilles pétillent et je me sens aussi légère qu'une plume. Je tapote mon visage d'une serviette, coiffe mes cheveux avant de les relever en un chignon fou.

Je sors mon téléphone de la poche alors que celui-ci vient de sonner. Je m'empresse de le déverrouiller et de le lire.

Renzo : Tu te sens mieux ?

Perle : Oui ? Et toi ?

Renzo : Alors on continue...

Perle : De quoi parles-tu ?

Renzo : Va rejoindre tes invités, tu verras bien.

Perle : Arrête de jouer !

Renzo : Au contraire, on ne fait que commencer...

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➥ Perle monte à moto avec Renzo pour faire râler Victor. Elle en profite pour chauffer son voisin et lui rendre la pareille. Elle s'en tire pas trop mal avec ces deux mâles alpha, non ?

➥ L'ascenseur accueille leur frustration et Renzo veut à tout prix la marquer de son odeur. C'est abusé de sa part ou vous le comprenez ?

➥ Ils ont pris de gros risques en allant jusqu'au bout de leurs envies malgré l'arrivée des invités de Perle, non ?

➥ D'après vous pourquoi Renzo lui demande-t-il de rejoindre ses invités ?

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📍 Dans le prochain chapitre de PERLE :

😂 Mon nouveau parfum a l'air de ne pas lui plaire !

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🥰 Bonne journée, mes #Sexys #Love, gros bisous 💋

💗 Kty.Edcall.Autrice 💙



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