05 | RENZO
∞ RENZO ∞
Le pouvoir de la serviette !
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Dimanche 25-11-18 | Appartement de Renzo au 4 rue Dancourt, 75018 Paris
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Pourquoi a-t-il fallu que ma voisine soit aussi sexy ?
Je prends sur moi depuis notre rencontre et la voilà qui sort de sa douche recouverte d'une pauvre serviette blanche, qui arrive tout juste à cacher son buste et se termine juste en haut de ses cuisses. Ses jambes longilignes laissées nues me captivent et j'éprouve tout le mal du monde à la lâcher du regard.
Pour ne rien arranger, le tissu-éponge se dénoue sous son rire et commence à glisser dangereusement sur sa poitrine. Perle expose la naissance de ses deux charmants vallons encore humides dont quelques gouttes coulant de ses cheveux serpentent entre eux deux pour gagner son abdomen et terminer dans son nombril.
Ma langue se perd sur mes lèvres en pensant recueillir ses orphelines liquides dans ce creux intime.
Mon corps exécute un pas irréfléchi vers elle, mais la belle prend ses jambes à son cou. Perle file dans sa chambre avant que j'ai pu rattraper sa serviette qui dans la précipitation n'arrive à cacher que ce qu'elle peut du côté pile de sa propriétaire.
Elle est divine...
Je dois urgemment m'offrir une distraction. Je pose mon regard dans la pièce lumineuse en redécouvrant la surface spacieuse en l'absence des imposants meubles en bois sombres de mes anciens voisins. La seule diversion à ma portée, c'est de m'occuper l'esprit avec le tri des nombreux cartons répartis dans le grand espace de vie. Je termine de les dispatcher pour qu'ils retrouvent les trois piles que Perle a commencé à constituer.
Perle...
Un prénom court, doux et sensuel à la fois comme ma bouche aime à le prononcer en le laissant rouler sur ma langue. La silhouette de cette belle brune continue de danser devant mes yeux. Elle est non seulement sexy, mais très attirante, pulpeuse et tatouée. Je dois absolument penser à autre chose pour faire diminuer mon envie d'elle.
Pourtant, il me suffit d'effleurer de la main la surface en cuir de son canapé blanc, de laisser mon esprit dériver pour que mon imagination s'emballe. Des scènes s'invitent dans ma bobine de film mentale, elles défilent puis se mettent en place et se succèdent, jusqu'à distinguer ma belle voisine allongée dessus. Nue, abandonnée et désirable, la serviette ne cachant plus son côté face.
« La serviette pend de chaque côté des courbes affriolantes de cette pulpeuse brune exposant sans retenue sa poitrine généreuse, dont les mamelons fiers se dressent telle une offrande. »
Je rouvre les yeux pour arrêter le déroulement de ce flash. Mais c'est peine perdue visiblement, quand sur le suivant, je la perçois lascive.
« La brune attend le bon vouloir de son amant qui lui indique ce qu'il espère d'elle :
— Caresse-toi.
Du regard, elle le défie, mais sa main s'exécute. Il aime son abandon. Le spectacle est à la hauteur de ses envies. Elle se donne du plaisir sans jamais lâcher son attention sur les iris flamboyants de désir de son charmant compagnon. Son autre main cajole sa poitrine gorgée de volupté. Ses doigts pincent son téton turgescent. Le brusque un peu même. »
Je dois arrêter ces images, qui alimentent de plus en plus mes pensées et tendent mon corps de façon significative. Je retire mes mains de sur le canapé, mais ça ne sert à rien. Visiblement, le mode pause s'est fait la malle et l'action reprend de plus belle.
« Son amant se délecte du spectacle et continue de l'exciter en lui parlant :
— C'est ça, montre-moi ce qui te donne envie de jouir.
Il ne perd rien de son lâcher-prise. De la façon dont elle répond à son besoin, tout en ondulant des hanches en se cabrant par moments. Sa jambe gauche s'écarte un peu plus de sa jumelle tandis que son pied se pose sur le haut du canapé pour lui offrir une meilleure perspective sur son intimité palpitante. Le rythme cardiaque de son amant s'accélère, sa respiration devient de plus en plus erratique lorsque le majeur de la belle brune plonge dans sa moiteur. Ne tenant plus, il s'approche lentement de cette tentation.
— Stop ! lui intime-t-elle. Retire ton jean et ton caleçon...
— Tout ce que tu veux, ma poupée.
Tout en continuant ses allers-retours, elle ne perd rien de l'effeuillage sensuel qui se déroule sous ses yeux lourds de désir.
Ses dents mordent sa lèvre inférieure en attendant que son amant s'active. Son regard ne lâche pas sa vigueur. Ils s'arrondissent comme des billes et sa bouche forme un O parfait en la découvrant. Surprise, elle a suspendu ses va-et-vient. Il la laisse le détailler, car elle doit se demander si elle va pouvoir l'accueillir en entier.
— Et oui ma poupée, j'ai un sacré joystick. Impressionnée ?
— Plutôt... Masturbe-toi.
— Tu veux qu'on se branle en même temps ?
— Oui...
Ses joues rouges excitent un peu plus son amant. Elle se relève et vient s'asseoir au bord de la méridienne. De son index, elle mime un geste pour qu'il s'approche d'elle. Les jambes écartées, elle attend qu'il se positionne entre elles. Elle l'encourage à le faire en baladant sa langue sur ses lèvres ourlées. Elle incarne la tentation à son stade le plus pur.
— Tu me veux ?
— Hum... J'ai terriblement envie de te goûter.
L'aveu de la brune le satisfait et il réduit l'espace en une foulée. La main de son amant arrête sa masturbation et relâche sa queue pour qu'elle en dispose à sa guise. Les doigts de sa nouvelle conquête longent la veine qui palpite d'envie, tâtent ses attributs puis remontent vers le sommet. Elle étale le liquide séminal sur la surface lisse de son gland avant que le bout de sa langue s'amuse avec son frein. Elle fait monter la pression et il adore ça... »
Une volée d'injures provenant de la chambre me sort de mes pensées érotiques. Putain, il y a longtemps que je n'étais pas parti aussi loin. La belle Italienne pourrait-elle me redonner l'inspiration ? L'envie d'écrire ? J'ai des fourmillements dans les doigts, mon esprit est reparti au triple galop et mon érection est douloureuse. Je vérifie que j'ai bien noté ce que mon imagination vient de me balancer sur l'application de traitement de texte de mon téléphone. La scène se trouve bien là avec l'action qui s'est jouée dans ce salon. Je tapote le canapé comme pour le remercier de sa participation. Je sens que le couple de mon nouveau roman ne va pas se plaindre de l'arrivée de la voisine.
Travis et Yolanda vont peut-être parvenir à se construire une histoire tout compte fait...
Qu'est-ce qui lui arrive pour jurer de la sorte et en français en plus ? Là, ma nouvelle voisine n'a eu aucune hésitation sur le choix de ses mots, me fais-je la réflexion tout en souriant. Je me saisis de deux cartons notés « chambre » et je vais la rejoindre. Je frappe tout de même à la porte. Pourtant l'envie de l'entrebâiller sans faire de bruit pour la trouver en fâcheuse posture me titille, mais je me retiens. Ce n'est pas le moment de la mettre encore plus en rogne ni d'afficher mon côté voyeuriste.
— Je t'apporte deux cartons, ça pourrait résoudre ton problème ? lui clamé-je derrière la porte.
Les mots qu'elle débite sont un savoureux mélange de français/italien/anglais et je m'en délecte. Mon esprit aussi est à la fête en l'imaginant sans avoir trouvé un moyen de recouvrir son corps. Ou bien pourrait-elle porter juste un ensemble de lingerie sexy à souhait ou bien se draper simplement d'un déshabillé en soie rouge ?
Ne tenant plus, je pousse la porte. Tandis que Perle termine de nouer la ceinture de son peignoir. Ce n'est pas possible que la réalité colle aussi bien avec mon imagination. Ou alors est-ce la scène de mon roman qui continue de m'apparaître ? La rendant à ce point réelle que ma nouvelle voisine pourrait incarner le premier rôle de mon histoire ?
Je secoue la tête, ferme les yeux avant de la détailler entièrement. Elle est en tout point identique à mon scénario. Perle doit sentir l'insistance de mon regard, car elle resserre autant qu'elle le peut les pans de son kimono. Rouge, bien sûr. Même la couleur est conforme à ma pensée. C'en est vraiment troublant, déroutant.
Comment les deux scènes peuvent-elles à ce point se chevaucher ?
Mec, tu es sérieux ? Chevaucher ? Choisis mieux tes mots, sinon tu vas finir par fusionner pour de vrai entre la fiction et le réel.
Je suis tellement dérouté par la situation que j'ai besoin de m'éloigner de la source de mes pensées érotiques. Sans dire un mot, je dépose les cartons et sors de la pièce sans lui adresser un nouveau regard.
Bien trop troublé par ce qui vient de se passer, je file sur le toit-terrasse.
J'ai besoin de respirer, de remplir mes poumons et mon esprit d'un air nouveau. Je me laisse tomber sur la chaise en fer et prends ma tête entre mes mains. C'est quoi, ce bordel ? Je dégaine mon téléphone et ouvre mon application d'écriture. La note que j'ai créée dans le salon apparaît et je me replonge dans le récit mettant en scène ma nouvelle voisine.
Une scène comme j'aime les écrire, les décrire pour leur donner vie afin de les rendre réalistes au possible pour que chaque lectrice, lecteur puissent s'identifier à mes personnages.
J'entends l'escalier métallique émettre les petits bruits caractéristiques à chaque marche montée. Je n'ai pas besoin de tourner la tête dans sa direction, je sais que c'est elle. Déjà, son parfum m'apporte une bonne indication et puis, en dehors de moi, personne ne vient sur la terrasse que j'ai aménagée. Cet espace est devenu mon havre de paix et d'écriture. Une zone que je vais devoir partager visiblement quand je la trouve rayonnante en admirant la vue. Il faut dire qu'elle est magnifique.
Tu parles toujours de la vue là ? me tance mon esprit.
Je n'ai pas besoin de choisir entre le lieu et cette belle femme, qui se tient devant moi. Apparemment, elle a trouvé son bonheur dans les cartons que je lui ai déposés. Perle porte un simple jean brut et une tunique blanche négligemment glissée par endroits sous la ceinture de son pantalon et des escarpins d'un rose fluo. Mon téléphone toujours en main, je change d'application et ouvre celle de mon appareil photo.
En quelques clics, je viens d'immortaliser ce moment. Preuve que je ne rêve pas et qu'elle se trouve bien sur le toit avec moi. Je m'approche d'elle, m'appuie au garde-fou avant de me perdre dans la vue de Paris qui s'offre devant nous. C'est le même émerveillement chaque fois. Je m'allume une clope et la lui propose.
— Tu fumes ?
Elle regarde la tige que je lui tends et un sourire s'étend sur ses lèvres ourlées. J'ai une folle envie d'y goûter. De déposer ma bouche sur la sienne pour voir si notre échange serait tout aussi intense que je l'ai fantasmé tout à l'heure dans son salon. Elle s'en saisit, tire une latte et me la rend comme si l'on partageait un pétard.
— Tu aurais préféré un joint peut-être ?
— Hum... Ouais.
Je pensais la mettre mal à l'aise et voir ses joues rouges revenir ou ses iris verts tachetés d'éclats de noisettes se braquer contre moi. Mais rien de tout ça. Elle est sérieuse apparemment même si son sourire ne la quitte pas. Elle est vraiment belle. Lumineuse.
Fais chier.
No Zob in... Ta gueule, je balance mentalement à mon esprit. Je sais que je ne dois pas franchir la ligne rouge.
Je sors mon paquet et en retire un cône sous le regard approbateur de la brune. Quand je l'ai roulé ce matin, je ne pensais pas que je le partagerais avec ma voisine super sexy. Je retourne m'asseoir et elle me suit pour s'associer cette fumette improvisée. Elle dépose mon plateau garni des sandwichs que j'ai préparés plus tôt et c'est ainsi que nous partageons notre premier moment de détente.
Inoubliable...
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➥ Renzo se balade entre écrit de son roman et réalité. On dirait bien que l'arrivée de sa voisine a débloqué notre auteur ?
➥ La scène écrite par Renzo colle tellement à ce qu'il se passe dans la chambre de Perle qu'il fuit sur le toit-terrasse. A-t-il halluciné ?
➥ Le rooftop a été aménagé par Renzo. Mais il va devoir le partager avec sa voisine. Ça va être chaud ? Tendu ? Invivable ?
➥ Perle ne refuse pas le joint que lui propose Renzo. Il est surpris. Et vous ?
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📍 Dimanche, on pourra lire le chapitre de PERLE :
✨ Lorenzo, l'écrivain de mes fantasmes...
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🥰 Bonne journée, mes Sexys Love, gros bisous 💋
🌸 Kty.Edcall.Author 💙
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