Chapitre 87 : H O S P I TA L

Alix s'installa en tailleurs sur son lit, et regarda Élias se mettre en pyjama. Depuis la discussion avec les parents du bleu, ils ne s'étaient pas décroché un mot. Cependant, Alix était au moins soulagé sur un point, Élias n'avait pas une seule fois évoqué l'idée de rentrer chez lui. C'était loin d'être habituel, mais le bleu concédait volontiers à Élias le fait de ne pas vouloir y faire face pour le moment.

« Mon chat ? »

Le blond se tourna vers Alix, interrogatif.

« Viens-là, je voudrais qu'on parle. »

Il tapota la place sur le lit juste devant lui pour l'inviter à s'asseoir. Depuis la veille, ils n'avaient fait qu'éviter toute conversation. Du moins toute conversation sérieuse.

Et maintenant que le moment se présentait, Alix ne savait pas par où commencer. Ces dernières heures lui paraissaient totalement irréelles, et il savait que ça ne faisait que commencer, tout allait devenir beaucoup plus dur, surtout pour Élias. Quelque soit le choix qu'il ferait, celui de dénoncer son père ou non, Élias allait devoir faire face à pas mal de choses.

« Bon, c'est peut-être un peu bateau comme phrase, mais je veux que tu saches que quoi que tu décides, tu pourras toujours compter sur moi. Et sur mes parents aussi. Ça ils te l'ont déjà dit ce matin, mais tu peux rester autant que tu le veux ici. Il y a vraiment aucun problème. »

Il releva les yeux pour croiser le regard d'Elias et ajouta :

« Et puis j'aime beaucoup quand tu dors avec moi. Je me sens aimé, et utile. Et je sais que tout cela n'est absolument pas à propos de moi, je le sais. Mais si j'ai un tout petit peu ma place dans cette histoire, je veux que ce soit auprès de toi. Parce que... je... il s'en pourrait que j'ai comme un petit crush sur toi ? »

C'était pire qu'un euphémisme, un raccourci inhumain, mais en substance, il venait enfin de lui avouer qu'il l'aimait. Mais c'était bien loin de lui enlever un poids, bien au contraire. C'était peut-être même totalement stupide de sa part d'avouer ça maintenant, parce qu'Élias avait d'autre chose à penser que s'embarrasser avec ses sentiments au moment présent. Alors il embraya tout de suite sur le sujet d'importance :

« Tu as réfléchi à ce que tu voulais faire ? Je me disais que si jamais tu étais encore incertain, peut-être qu'on pourrait en parler, ça pourrait t'aider à y voir plus clair. »

Élias prit une grande inspiration, exactement comme il le faisait quand il s'apprêtait à prononcer un discours en tant que délégué. Il compartimentait, faisait comme si toute cette histoire n'était qu'une simple formalité, quelque chose qu'il devait régler en tant que président du conseil des élèves. Un simple litige entre deux de ses camarades, une histoire de laquelle il ne faisait pas partie, comme s'il n'en était que simple médiateur.

« Je crois pas qu'aller dénoncer mon père soit d'une quelconque utilité. Il... il a des relations, tout un tas de relations, et je l'ai déjà vu... C'est juste... pas une bonne idée. Tout ce que je veux, c'est pouvoir me défaire de son emprise, et vivre ma vie comme je l'entends, ou au moins juste ne pas crever de peur chaque soir quand je rentre. Et surtout, par dessus tout, je ne veux pas qu'il m'envoie à l'armée. »

« L'armée ? »

Alix fronça les sourcils. Qu'est-ce que c'était que cette histoire encore ?

« Ouais. D'après mon père, la solution miracle me concernant serait de m'enrôler à l'armée. De la discipline et de la force virile... »

« Wow, stop, stop. Ce que pense ton père, je m'en fous pas mal. Et son obsession de la virilité, ce culte patriarcal en devient carrément obscène. Si tu ne veux pas aller à l'armée, tu n'iras pas, c'est aussi simple que ça. »

Élias détourna la tête, parce qu'il ne voulait pas qu'Alix lise dans ses yeux l'incertitude. La vérité, c'est qu'il n'y croyait pas du tout.

Alors qu'il avait le visage penché sur le côté, Alix remarqua une marque rouge juste sur son oreille. Il fronça les sourcils et s'approcha. D'une main, il empêcha Élias de reculer ou de se tourner, attrapant fermement son menton. De l'autre, il repassa quelques mèches de ses cheveux courts derrière son oreille et il effleura son lobe. Il y avait une croûte et une légère inflammation.

« Il s'est passé quoi ? »

« Disons que mon père n'a pas vraiment apprécié l'idée des boucles d'oreilles. »

« Attends, il te l'a arraché ? »

Même avec ce qu'il savait, Alix était incrédule.

« Presque. J'ai fini par l'enlever parce que c'était trop douloureux. »

« Et tu as vu un médecin ? Ça pourrait s'infecter. »

« J'ai mis une compresse d'eau salée pour désinfecter. »

« Debout. »

« Quoi ? »

« Debout. On va chez le médecin. »

« Mais Alix, il est 22h. »

« Très bien, on va a l'hôpital alors. »

« Alix, c'est pas nécessaire. Vraiment. »

Le bleu ne l'écouta pas et commença à se rhabiller. Quittant son short de pyjama pour enfiler un jogging et un pull.

« Tiens, mets ça. »

Il lança un pull également à Élias.

« Alix... »

« Discute pas. Si ça se trouve il te faut des points de suture. »

Il lui prit la main et descendit les escaliers. Une fois en bas, il passa son manteau, chaussa ses chaussures et prit son sac banane avec ses clefs, ses papiers et son téléphone à l'intérieur et ouvrit la porte d'entrée.

Ils eurent la chance d'avoir un bus tout de suite et ils descendirent juste devant l'hôpital. Élias, dont Alix n'avait toujours pas lâché la main, se demandait bien ce qu'ils faisaient là. C'était ridicule.

Ils entrèrent dans le hall et Alix se chargea d'expliquer la raison de leur venue, prétextant qu'il s'agissait d'un accident, qu'ils avaient simplement chahuté. Il se chargeait du mensonge pour qu'Elias n'ait pas à l'assumer. Il voyait bien que le blond était complètement mal à l'aise.

« C'est pas vraiment une urgence. Aurait pu attendre demain que le cabinet de votre médecin traitant réouvre, non ? » Interrogea la femme à l'accueil, avec une certaine lassitude dans la voix.

« J'en sais rien. J'suis pas médecin moi. C'est justement pour ça qu'on est venus. » Objecta le bleu. « Et maintenant qu'on est là, on peut au moins en voir un, de médecin ? »

« Allez vous asseoir en salle d'attente. Je vous appellerai. »

C'était une soirée plutôt calme alors ils furent rapidement reçus. Un infirmier observa la paie, la désinfecta et les rassura. Ça allait très probablement se refermer tout seul et il n'y avait pas d'infection. Si jamais toutefois la cicatrisation ne se faisait pas bien, il serait toujours temps avec une petite opération de rattraper le tout. Il leur expliqua également les soins pour éviter que ça s'infecte et ils purent repartir. En remontant le long couloir en sens inverse, ils tombèrent nez à nez avec Nuccya.

Elle sembla tout aussi surprise de les croiser et marqua un temps d'arrêt, deux cafés de la machine libre-service dans les mains. Bien loin de son habituelle mise en plis avec un maquillage parfait et des vêtements à la pointe des dernières modes, elle portait un chignon défait et un sweat informe, quand à son maquillage, il était tout bonnement inexistant.

Élias baissa les yeux, il se sentait mal de se retrouver en face d'elle. Il savait qu'il l'avait fait souffrir. Et même si elle aussi avait fait des erreurs par la suite, il n'en restait pas moins qu'à la base, c'était lui qui avait merdé. Sans ça, ils auraient pu être amis. Vraiment amis, sans mensonges, sans pseudo couple bidon, sans tromperie.

Depuis leur rupture -si tant est que cela puisse être qualifié ainsi- et la photo qu'elle avait posté, ils ne s'étaient pas reparlé. Pas tant parce qu'ils ne le voulaient pas mais surtout parce qu'Aïssah veillait à ce que ce ne soit pas le cas. Elle avait empêché Élias d'aller s'expliquer le jour où Nuccya l'avait quitté puis elle avait gardé son amie éloignée du blond car elle ne voulait pas qu'il recommence à lui mentir et lui faire du mal.

« Salut. »

Contre toute attente c'était Alix qui venait de prendre la parole. Il avait compris que détester Nuccya ne changerait pas ce qui avait pu se passer.

La jeune fille esquissa un sourire, pas très assuré. C'était étrange de la voir comme ça. Elle savait qu'elle n'aurait sûrement pas d'autre occasion, alors elle demanda à Élias :

« Je pourrai te parler ? » Elle glissa un regard vers Alix, un regard doux, et ajouta : « Seuls à seuls. »

Comprenant le message, le bleu se mit instantanément sur la défensive.

« Et qui nous dit que c'est pas pour faire un nouveau coup de pute ? »

Il avait peut-être intégré que la détester ne servait à rien, mais ça ne voulait pas pour autant dire qu'il lui faisait confiance. Loin de là. Elle lui envoya un regard lasse.

« Alix, vraiment j'ai l'énergie pour qu'on se dispute ce soir. Alors Élias, si tu n'as pas l'intention de m'accorder ne serait-ce qu'une minute seuls, j'ai juste à vous souhaiter une bonne soirée et tant pis. »

Elle avait en effet l'air exténuée. Et elle avait perdu de sa superbe, comme si ne pas porter ses vêtements parfaits l'empêchait toute entière d'assurer sa stature de femme parfaite également. Quelque part c'était un peu le cas, elle s'était toujours servit de son apparence comme d'un rempart, un bouclier, parce que toujours on avait essayé lui faire croire qu'être jolie, qu'être une femme était une faiblesse.

Élias glissa une main sur le bras d'Alix et le bleu comprit immédiatement. Élias comptait l'écouter. Parce que le blond était comme ça, il ne refusait jamais une seconde chance. Alix eut tout le mal du monde à les laisser s'éloigner sans les suivre. D'une parce que sa curiosité maladive le poussait à vouloir savoir ce qu'ils allaient se dire. De deux parce qu'il se figurait qu'il devait à tout prix être aux côtés d'Elias pour le soutenir. C'était un peu présomptueux de sa part, il en avait conscience.

Arrivés devant la machine à café, Nuccya posa les deux gobelets qu'elle tenait sur une petite console, et se tourna vers le garçon.

« T'es venu pour quoi toi ? »

La discussion de formalité était toujours plus simple pour commencer.

D'un doigt, il désigna son oreille et expliqua :

« Accident de boucle d'oreille. »

« Ouch, ça doit pas faire du bien. Au passage, je trouve que ça te va bien. Enfin pour l'oreille survivante. » Rit-elle.

Instinctivement il porta une main à la boucle qu'il lui restait.

« Merci. »

Il y eut un petit moment de blanc avant qu'il ne reprenne :

« Et toi, pourquoi tu es là ? »

« Ma mère est médecin ici. Et de temps à autres, je viens pour faire du bénévolat. Avec les enfants surtout. »

C'était étrange de l'imaginer donner de sa personne sans rien attendre en retour, elle qui avait la réputation d'une fine calculatrice, ne faisant jamais rien sans en prévoir les retombées, mais Élias avait appris à voir au delà, à mieux la connaître. Même si son couple n'avait pas été réel, son intérêt pour la jeune fille n'avait jamais été un mensonge. Et c'était quelque chose qu'il avait bêtement ruiné.

« Bon, pour rentrer dans le vif du sujet, parce que je t'ai pas fait venir pour citer les banalités d'usage, je voudrais m'excuser. C'était irréfléchi de poster cette photo. D'ailleurs, pour ce que ça vaut, je l'ai supprimé. J'étais en colère, terriblement en colère. Et pas seulement contre toi, contre moi principalement, contre mon père aussi... J'étais trahie, tu avais baffoué tout ce qu'il me restait d'honneur, cet c'est quelque chose que j'ai pas pu supporter. Tu m'as renvoyé face à d'anciens démons que je croyais enfouis, et quelque part, te faire du mal c'était comme nier une fois de plus leur existence, cachant tout ça sous une question de réputation... »

Elle fit une pause, et voyant qu'Élias ne semblait pas déterminé à ajouter quoi que ce soit, elle continua, ce coup-ci avec un léger ton de reproches, parce que faire ses excuses lui coûtait, et qu'elle ne pouvait décemment pas passer sous silence les tords qu'avait eut Élias. Lui aussi lui devait des excuses.

« Tu sais Élias, je crois que j'étais vraiment amoureuse de toi. Pour une fois, je voulais croire que je pouvais accorder ma confiance et mes sentiments presque aveuglément. On avait promis de ne pas se mentir, pas comme nos parents. J'ai cru que ce serait différent, que même si on venait du même monde, on ferait pas comme les autres. J'ai passé ma vie a voir les manigances de mes parents, les coups de putes, les fourberies. À les voir se servir les uns des autres, se servir de moi, pour arriver à leurs fins. Et bêtement... bêtement j'ai pensé que le fait qu'on ait connu les mêmes frasques, la même solitude, le même sentiment d'impuissance, ça nous avait rendu proches. Qu'on pouvait compter l'un sur l'autre. Mais de toute évidence je me suis trompée. T'es exactement comme tous les autres. Je t'ai dit à quel point j'ai souffert du fait de savoir que mes parents se trompaient mutuellement. Et toi, toi tu oses me faire ça, te servir de moi pour cacher ton homosexualité ? Je sais pas à quelle époque tu vis, mais tout le monde se fout de ton orientation sexuelle, on ne va pas te foutre en taule pour ça alors assume un peu. Il y a eut des époques bien pires et les gens avaient quand même le cran d'assumer qui ils étaient et qui ils aimaient, fait preuve d'un peu de courage au moins une fois dans ta vie putain ! Et puis sérieux, si tu m'avais dit que t'étais gay, j'aurais compris, on se serait séparés et c'est tout, je ne suis pas non plus une sorcière qui t'aurai obligé à rester en couple ! »

Ses yeux étaient brillants de larmes contenues. Élias allait lui répondre, mais elle ne lui en laissa pas l'occasion.

« Je suis désolée. J'ai pas envie qu'on se dispute une fois encore à propos de ça. Je voulais te parler pour m'excuser. Maintenant que c'est fait, je suis pas sûre de vouloir encore qu'on ait quoi que ce soit en commun. Je crois que le mieux serait qu'on redevienne des inconnus. »

C'était comme un coup de massue pour Élias, mais dans le fond, rien que le fait qu'elle lui présente des excuses était inespéré. Elle était plutôt du genre à détester ardemment par fierté et à nier aveuglément tous ses tords.

« Tu as raison. J'ai agis comme un con. Mais je ne me suis pas servit de toi pour cacher mon homosexualité. Ça c'est qu'une demie vérité. Et je crois que j'en ai assez des non-dits et des mi-mensonges entre nous. Alors même si on redevient de simples camarades de classe sans rien en commun, je crois que la moindre des choses que je te dois, c'est la vérité. Nue et sans détours. Je cherche pas à me faire pardonner, ça je sais que c'est plutôt peine perdue... Si je t'ai utilisée, » C'était dur de s'entendre le formuler à voix haute, plus qu'il n'aurait pu en avoir conscience. « c'est parce que c'était le seul moyen de contenter mon père. Parce qu'il me fout la trouille, que c'est un homme violent, et j'ai cru qu'en ayant une relation qui lui ferait plaisir, il serait peut-être fière. Et peut-être même que j'aurais un peu plus de libertés. Au fond, je voulais juste une vie d'ado normal. Je voulais pouvoir sortir, avoir des amis, m'amuser. Mais je n'ai fait que jouer avec le feu, et crois moi, tu n'es pas la seule que j'ai brûlé au passage. Tout à commencé à déraper et j'étais bien trop empêtré dans tous les mensonges. Mon père n'en a été que plus mécontent, donc plus violent. Avant tout ça... » Il prit une grande inspiration. « il n'avait presque jamais levé la main sur moi. Et puis c'est devenu quotidien. J'avais personne à qui en parler, et j'en avais honte. Jusqu'à ce qu'Alix finisse par tout découvrir. »

Le visage de la jeune fille s'était décomposé au fil de son récit. Une fois de plus, la vie lui montrait qu'en-dessous de la surface, sous les apparences, tout pouvait être un vrai merdier. Élias en avait vraisemblablement plus encore souffert qu'elle. Quoique. Elle traînait son lot de casseroles qu'elle n'était pas autorisée à dévoiler. Au final, elle était peut-être encore plus proche du blond que ce qui semblait au premier regard. Et le fait qu'il lui avoue tout cela était incroyablement courageux de sa part. Nuccya comprenait mieux que quiconque cette injonction à se montrer sous un jour parfait, en toute situation, parce que comme le blond, c'était ce qui lui avait été inculqué depuis son plus jeune âge. La pression familiale. Voilà ce qui les faisait souffrir tous les deux, encore plus que les simples petites crasses qu'ils avaient pu se faire l'un, l'autre. Nuccya comprenait cette angoisse de n'avoir personne à qui se confier, quand tout ce que sa famille, les gens sur lesquels on pourrait toujours devoir compter, tiennent en plus haute estime leur image que leurs enfants et leurs problèmes.

« Te dire que je te pardonne serait mentir. Et comme tu l'as dit, on s'est déjà trop mentis. Mais en tout cas je peux te dire que je comprends. Je comprends que tu aies pu agir comme tu l'as fait, je comprends également que tu aies cru ne pas avoir d'autre choix, parce que tu étais perdu. Et je suis désolée que tu ne m'en aies pas parlé plus tôt, parce que j'aurais pu... J'aurais pu t'aider, ou du moins te soutenir. J'espère que tu trouveras les bonnes personnes pour t'aider à te sortir de tout ça. Que tu n'auras pas peur de faire les démarches nécessaires. Et si tu as besoin d'un avocat, tu peux toujours contacter celui dont je t'ai donné le numéro il y a quelques temps. Tu peux lui dire que tu viens de ma part si ça peut aider. Je te souhaite vraiment de t'en sortir. Au revoir Élias. »

Elle lui déposa un baiser sur la joue, et tourna les talons, récupérant ses deux cafés sûrement refroidis. Élias n'essaya pas de la retenir. Il respectait sa décision de prendre ses distances. D'ailleurs, pour lui aussi ce serait peut-être une bonne chose. Il était déjà soulagé d'avoir pu lui parler, et s'excuser. Pour une fois, avouer les sévices que lui faisait subir son père ne lui avait pas paru aussi dur. Et il comprit que ce serait quelque part de moins en moins le cas. Plus il affronterait les choses et moins elles seraient dures à regarder en face et plus il reprendrait confiance en lui. Ça le conforta dans l'idée qu'il se faisait depuis quelques temps : il devrait se battre pour lui, car sinon personne ne le ferait. Et plus il raconterait son histoire et moins il aurait de mal à le faire. S'en sortir était peut-être finalement une option envisageable. Sur ces pensées réconfortantes, il partit rejoindre Alix.

-

J'espère que ce chapitre de reprise vous a plu, il fait plus de 3 000 mots, de même que les prochains. Je vous retrouve demain pour la suite ! N'oubliez pas de voter et de laisser vos avis en commentaire, j'ai hâte de vous lire haha ☀️

Avec amour et dévotion,

ParadoxalementParadoxale.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top