Hey ! Je suis contente d'enfin reposter un chapitre, j'espère que malgré ma pause qui s'est un peu éternisée vous serez toujours au rendez-vous. Juste avant de vous laisser à la lecture, j'aimerais quand même éclaircir quelques points, un en particulier : l'orthographe. Je suis consciente que certains des derniers chapitres étaient plus relâchés et contenaient un certain nombre de fautes. Je pourrais vous dire que c'est à cause de la synchronisation entre téléphone/ordi/tablette ou encore à cause du manque de temps, mais je ne pense pas devoir d'explications à qui que ce soit. J'ai déjà parlé de ça sur instagram il y a peu, désolé pour ceux qui subiront donc ce message en double, c'est pas forcément des plus agréable (ou même intéressant) à lire, mais j'ai besoin de le dire. J'ai jamais rien eut contre le fait qu'on me corrige mes fautes, je trouve même cela attentionné la plupart du temps, mais que l'on me reproche le fait qu'il y ait des fautes, de manière systématique, finalement proche du harcèlement, ça me met un peu hors de moi. Il faut bien comprendre que ce que je poste est du contenu gratuit, que je prends sur mon temps libre, et même au-delà pour publier les histoires présentes sur mon profil, alors non, ça n'a pas vocation à atteindre la perfection, mais seulement à me vider d'un trop plein et aussi de vous divertir. Quand je poste le premier jet d'une histoire, il arrive que je poste des chapitres non corrigés (je suis d'accord que c'est arrivé très souvent ces derniers temps, mais le dire une fois suffit, me le dire à chaque chapitre ou en message privé n'a pas d'intérêt autre que me démoraliser) c'est ma manière de fonctionner, j'écris toute l'histoire, puis je la laisse reposer un peu, le temps de l'oublier, de me défaire des personnages, avant d'entamer une relecture/réécriture que je fais d'un bout à l'autre sous word et ne poste ici qu'une fois achevée. Alors si vous voulez un contenu impeccable (ce que je comprends totalement, je ne fais pas une critique aux personnes qui veulent lire une histoire sans fautes) il vous suffit d'attendre patiemment que la réécriture soit achevée et publiée, et oui, c'est quelque chose qui prend du temps, peut-être plus encore que la rédaction d'un premier jet, parce qu'au bout de 3, 4, 10 fois à relire le même chapitre il finit par nous sortir par les yeux, les personnages aussi nous horripilent ect... d'où l'intérêt de ne pas engager la correction juste après l'écriture.

Voilà je ne sais pas si mon message est vraiment passé comme je le voulais, je ne veux pas que ça ait l'air prétentieux, je ne m'adresse pas à tout le monde, seulement ceux qui se permettent des réflexions déplacées et incessantes. Ceux-là même qui ont fait que ma pause qui devait être de deux semaines a en réalité duré un moins tellement le fait daller sur wattpad était devenu anxiogène pour moi alors que ce devrait être tout l'inverse. Après, je ne vise personne en particulier, je ne suis pas là pour régler des comptes, ni pour me battre avec qui que ce soit, juste faire passer un message.
Sur ce, bonne lecture, je vais aller répondre aux commentaires sur le chapitre précédent ♡
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« Tu comptes aller lui parler ? »

Alix sursauta en entendant la voix de Prune à côté de lui.

« Hein ? Quoi ? »

« Élias. Tu comptes aller le voir ? »

Le garçon rougit en remarquant qu'une fois de plus il s'était perdu dans la contemplation du blond à l'autre bout du réfectoire. Et dire que ça ne faisait qu'une matinée qu'ils étaient de retour en classe. Et si la plus part des élèves étaient préoccupées par l'idée du bac à la fin de l'année, Alix, lui, ne pouvait que penser à la manière étrange dont la distance c'était imposée entre Élias et lui. Cette nouvelle année promettait d'être bien longue.

« Bien sûr que non. Pourquoi je ferais cela ? »

Il essaya de prendre un air le plus nonchalant possible en disant cela.

« Parce que tu le dévores du regard depuis ce matin. Et que tu ne peux pas continuer à l'éviter juste parce qu'il sort avec Nuccya . »

« C'est lui qui m'a ignoré toute la fin des vacances. C'est de sa faute. »

« Tu ne trouves pas que c'est un peu facile ? Tu l'as dit toi même, il n'y a pas que cela. Tu vois bien qu'il n'est pas dans son assiette. »

Alix glissa de nouveau un regard vers le blond.

« N'importe quoi. Il a passé toute la matinée à sourire niaisement. »

« Alix, tu es moins bête que ça. Va le voir. »

« Je croyais que tu pensais que c'était juste un connard et que je méritais mieux ? »

« Je le pense toujours. Mais disons que j'en ai marre de te voir te morfondre. Alors comme tu ne comptes pas l'oublier, bah prends les choses en main et va lui parler. »

Alix baissa les yeux sur son plateau, poussant son morceau de brocolis du bout de sa fourchette.

Comme il trouva rien pour la contredire, il préféra changer de sujet :

« Iel est où Lior ? »

Il avait eut la mauvaise surprise de découvrir qu'il n'était pas dans la même classe que Prune et Lior le matin même alors qu'ils s'étaient retrouvées -si tant est que l'on puisse dire qu'ils se soient quittés durant les vacances- pour consulter les listes, ça lui avait un peu sapé le moral.

« Je sais pas trop. Iel s'est blessé en sport ce matin. Iel doit encore être à l'infirmerie. »

Alix leva un sourcil dubitatif, et Prune comprit.

« Non. Iel s'est vraiment fait mal. C'est pas juste pour prendre de l'avance ce sur notre pari, je le sais, c'est moi qui l'ai accompagné jusqu'à l'infirmerie. D'ailleurs l'infirmier n'était même pas là... »

« Vous me désespérez avec votre pari, vous vous rendez compte à quel point c'est stupide quand même ? Je pensais que vous auriez oublié cette histoire après l'été. »

« Tu veux rire, il ne nous a fallu qu'un regard vers lui pour crusher à nouveau. Tu comprendrais toi aussi si tout ce que tu avais en tête n'était pas que Élias. »

Alix leva les yeux au ciel avant de retirer l'opercule de sa crème désert.

« Que veux tu que je fasse Prune. Sérieusement, je sais que je peux être un peu trop déterminé parfois, mais pas au point de briser des couples... »

« Parce que tu y crois toi, à leur mascarade ? S'ils sont réellement amoureux, je jure de me raser entièrement les cheveux. Et tu sais comme je tiens à mes cheveux, j'ai eut beaucoup trop de mal à regagner de la longueur après ma période garçon manqué il y a deux ans. »

Oui. Il savait. Parce qu'ils avaient passé une soirée à parler que de cela quand un jour pendant les vacances, alors qu'il pleuvait, et qu'ils ne pouvaient aller dehors, ils avaient trouvé des vielles photos de la jeune fille qui portait une coupe à la garçonne. Alix avait toujours détesté cette expression, quoi de plus stupide, comme si une femme ne pouvait pas porter les cheveux courts ou qu'un homme n'avait le droit d'arborer une coupe longue... Toujours était il qu'il voulait bien croire Prune quand elle mettait ses cheveux en jeu.

« Et moi je me tatoue un paresseux sur la fesse droite si jamais cette journée de malheur vient à finir par une note positive. »

Alix et Prune se tournèrent vers Lior qui venait de poser son plateau à côté d'eux.

« Bah quoi ? » Demanda-t-iel alors qu'ils le dévisageaient tous les deux.

« Rien. Je trouve qu'un paresseux sur la fesse t'irait à merveille Louloute. » Rit Prune. « Ça va mieux ? »

« Ouais. Une des surveillantes m'a fait un bandage. Du moins je suppose que c'est censé y ressembler... »

Iel leva son bras pour montrer son poignet entouré sommairement d'une bande blanche.

« De quoi vous parliez ? »

« De la dépression de notre cher Alix qui se refuse à aller parler à Élias. »

« A sa place, moi non plus je ne voudrais plus lui parler. »

« Sauf qu'on ne peut pas le laisser tout seul et sans amis dans sa classe. Toi et moi, on est ensemble, mais regardes-moi ce pauvre chaton, tout seul abandonné à lui-même. »

« Là, tu exagères Prunette. Même si vous êtes les meilleurs, j'ai aussi d'autres amis. Je ne suis ni seul ni abandonné. »

« Je dis ça pour ton bien... »

Après le repas, ils avaient rejoins leurs cours respectifs, Prune et Lior en Mathématiques alors qu'Alix allait en philosophie -s'il devait être heureux d'une chose dans le fait de ne plus être dans leur classe, c'était celle de plus plus devoir supporter leur affreux professeur de mathématiques, une année avec lui lui avait suffit-.

Le bleu s'assit à l'un des pupitres, sortant son téléphone le temps que le professeur se décide à arriver.

Il tomba de nouveau sur une publication de Nuccya. C'était une photo d'Aïssah qui s'esclaffait face au soleil, et en légende ''La plus belle des roses🌹''.

Le bleu détailla la photo un instant, avant de recevoir une notification.

Byz.D a accepté votre demande d'abonnement.

Il fronça les sourcils, il n'avait demandé à suivre personne récemment. Il alla sur le compte en question et écarquilla les yeux en comprenant qu'il ne s'agissait pas de quelqu'un qu'il avait demandé à suivre, mais du fantasme de son ami.e Lior, leur infirmier. Il lâcha un petit rire en constatant qu'il avait fallu deux mois et demi à ce dernier pour accepter sa demande d'abonnement, et il écrivit directement un message à Lior.

« Réserve ta séance chez le tatoueur, j'ai une bonne nouvelle pour toi. »

Et il accompagna le message par une capture d'écran du profil de l'infirmier.

Alix sourit en se disant que si ses propres affaires de cœur étaient trop chaotiques, il pourrait toujours aider les autres à régler les leurs, ce serait son lot de consolation. Il avait toujours été meilleur à régler les problèmes des autres, ça lui permettait de mettre les siens de côté et c'était pas plus mal. Restait plus qu'à savoir si aider Lior au détriment de Prune sur cette affaire était vraiment acceptable.

À la fin de la journée, Élias laissa Nuccya l'entraîner dans un café branché du centre-ville. Ils devaient travailler sur un projet de groupe avec Aïssah. Nuccya commanda des muffins et sortit ses affaires. Elle était appliquée et Élias appréciait cela. Il aimait son esprit rationnel, qui allait à l'essentiel. Ils se mirent rapidement au travail mais Élias avait l'esprit ailleurs et il voyait bien que cela faisait tiquer Aïssah à chaque fois que Nuccya devait lui reposer deux fois les mêmes questions. Quand il se leva pour aller aux toilettes, la jeune métisse se tourna vers son amie :

« T'as pas l'impression qu'il te snobe, là ? »

« Qui Élias ? Non, il doit simplement avoir d'autres choses en tête. »

« Avant lui, jamais tu n'aurais laissé qui que ce soit agir comme ça avec toi sans le recarder. »

« T'abuse Aïssah. »

« Non. Je te connais et je te mets en garde parce que je veux pas que tu perdes qui tu es pour un garçon. Tu ne dois pas changer pour un couple, je voix pas pourquoi tu serais la seule à faire des sacrifices. »

« Je ne fais pas de sacrifices, seulement quelques concessions. Bien sûr quand je dois me répéter, ça m'énerve, mais le fait que j'apprenne à le faire sans râler est plutôt une bonne chose. Ma relation me fait grandir, lisser mes défauts, c'est pas seulement changer. »

« Appelles ça comme tu veux, des sacrifices, des concessions, mais t'as jamais été du genre à te faire marcher sur les pieds, je sais pas pourquoi tu commence maintenant. »

« Tu ne m'as pas écouté... »

« Si, c'est juste que ça m'énerve. Bref tu sais quoi, je vais rentrer chez moi, là je suis fatiguée et je veux pas qu'on se dispute. Je ferais ma partie et je te l'enverrais par mail ce soir. »

Elle ramassa ses affaires et quitta les lieux.

Quand Élias revint à la table, il s'étonna a peine du départ de la jeune fille.

« Tu es sûr que ça va ? T'as vraiment l'air ailleurs. » Lui demanda sa petite-amie.

Dieu que c'était étrange de l'appeler ainsi...

« Oui. Tout va bien. »

« T'es certain ? Si tu veux tu peux rentrer chez toi, te reposer. On finira un autre jour, de toute façon Aïssah nous a déjà lâché. »

Même s'il n'avait pas la moindre envie d'être ici avec elle, il préférait mille fois cela à l'idée de rentrer chez lui.

« On pourrait pas plutôt aller faire un tour en ville ? »

« Du lèche-vitrine tu veux dire ? »

« Par exemple. »

« Avec plaisir ! »

Nuccya pétillait. Il était évident qu'elle voyait cela comme un rendez-vous entre amoureux et Élias s'en voulait de faire cela seulement pour éviter son père. Parce que s'il y réfléchissait sérieusement, sans se mentir pour avoir l'air politiquement correct, il se rendait compte qu'il ne ressentait pas le moindre besoin de rendre la jeune fille heureuse, il n'avait pas envie de lui faire plaisir. Pourtant ça aurait dû être le cas. Quand on est en couple, surtout dans les premiers mois, rendre l'autre heureux, lui faire des petits cadeaux, des petites attentions, ça devient presque une priorité. C'est sûrement à ce moment qu'il comprit que quoi qu'il fasse, il ne tomberait pas amoureux de Nuccya. Il aurait beau essayer de s'en persuader de toutes les façons possibles, il savait déjà que c'était perdu d'avance.

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[EDIT (20/10/21) : Version révisée, ajout scène finale.]