Chapitre 8 - La fin de son existence

Le don dont m'avait fait part ma bonne étoile était en réalité ce qui allait précipiter ma descente aux enfers puisqu'il s'agissait du tournevis lâché par cet homme un peu plus tôt. 

Et alors que je décidais de faire parler ma haine un torrent de sang provenant du cou de l'homme s'abattait sur mon visage tandis que cet individu tentera en vain d'obstruer de l'une de ses mains le trou dont j'étais à l'origine en rampant en direction de sa voiture mais après quelques mètres son corps inerte tombera tandis que ce liquide dont il était propriétaire recolorera l'herbe.

Traumatisée par ce qui venait de se passer j'étais bien restée quelques dizaines de minutes les yeux rivés sur son corps tout en repensant à ce que je venais de faire. Moi qui n'avait jusque-là jamais osée ôter la vie du plus petit des êtres je venais d'assassiner un homme.

La maladie n'avait pas l'air d'être assez, je me retrouvais maintenant avec un potentiel procès sur le dos pour les quelques années qu'il me reste à vivre. Je ne devais pas rester ici, ce meurtre ne devait pas remonter jusqu'à moi.

Je ne pouvais pas faire appel à la police et espérer que l'acte de légitime défense me sauve, cela prendrait trop de temps et peinerait bien trop les personnes que j'aime alors que moi tout ce que je souhaite c'est mourir.

J'avais alors décidée de ne me pas me rendre, de faire comme si rien de tout cela ne s'était produit. Le sang qui s'était écoulée sur mon visage disparaîtra grâce à l'eau du lac tout comme ce tournevis que je jetais au fond de ce dernier.

Je retourna alors au sein de ma voiture qui avait maintenant le toit troué et une fenêtre brisé mais je démarrais alors comme si de rien n'était rabattant la capote du véhicule et quittant cet endroit en étant changée à tout jamais.


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