34- Gagner
J'essaie de m'approcher, mais c'est presque impossible car des gardes de Jacques essayaient de me tirer dessus. C'est dur d'essayer d'éviter des balles et surtout des bombes. Oui des bombes ! Ils ont réussi à créer des mini bombes capable de détruire une dizaine de mètre en quelques secondes et si j'en crois mes yeux, ils ont en plusieurs. Marc n'est pas réellement loin de moi, juste que nous sommes séparés par des voitures et des camions. Valentin me fait signe que je dois passer maintenant pendant qu'il occupe les gardes. J'exécute son plan et évite les balles au maximum avant de me cacher derrière un véhicule. Je reprends mes esprits et mon souffle puis recharge mon arme avant de compter à rebours puis lève la tête et vise les genoux des hommes de Jacques. Je ne sais pas ce que manigance Ellana en ce moment, mais j'espère qu'elle arrive à tenir le coup.
Pdv Ellana
Les bruits de dehors me font comprendre que je devais aider mes amis. La tablette qu'utilisait le technicien de Jacques allait me permettre d'éteindre cette puce. Je me relève avec un peu de difficulté et marche lentement vers cette tablette. L'écran est juste brisé, mais il fonctionne encore et comme je ne peux plus l'utiliser, je dois le brancher avec un ordinateur pour pouvoir déconnecter cette puce. Je prend l'appareil et quitte la salle avant de chercher dans ma mémoire, ou se situe la salle de contrôle. Je sais qu'il stocke des anciens ordinateurs ainsi que des nouveaux et je pourrais enfin utiliser l'un d'entre eux pour pouvoir les aider. Je traverse des dizaines de couloirs, en boitant dut à ma blessure. Je cherche les salles en ouvrant un par un les portes de cet étage sans résultat. Je ne trouve pas la salle de contrôle et je n'ai aucun moyen de contacter les jumeaux, chose qui me met en rogne. Je ne sais plus quoi faire et je commence à perdre espoir et pourtant ce n'est pas dans mes habitudes. J'ai pourtant eu le plan de cet hôpital, mais étrangement je ne me souviens pas de ce détail. Je souffle avant de décider de descendre dans le hall. Il a sûrement aménagé l'une des salles dans le hall afin qu'on ne pensait pas qu'il soit là. Je préfère garder cette idée en tête. Je descends les marches des escaliers lentement et arrive enfin au hall. Le hall est rempli de personne blessé ou de mort, recouvert d'un drap blanc. Triste, j'essaie d'oublier la mort de ma mère pendant quelques instant et continue mes recherches. Je pars vers l'arrière de l'hôpital ou plusieurs salles sont non-utilisés. Normalement, oui mais je ne suis pas sur de ce que j'avance. Je regarde derrière moi si une personne m'a remarqué mais apparemment non. Je regarde de nouveau devant moi et souffle avant d'ouvrir un par un, les portes jusqu'à trouver la salle de contrôle. Ravie, je rentre rapidement et ferme la porte puis commence à observer autour de moi. Je me demande comment il a put réussir à avoir autant d'énergie alors que nous sommes dans une génération ou l'électricité est assez difficile à trouver et à récupérer. Bref, je m'assois et cherche le câble avant de brancher l'ordinateur puis commençais à chercher l'application qui permettait à cette puce des les contrôler.
Pdv Ludovic
J'ai réussi à récupérer l'arme sauf qu'il y a trop de personnes qui commence à m'attaquer. Il y a trop de personne innocentes dans les parages et je ne pense pas que je vais pouvoir tenir plus longtemps. Mais pourquoi nous n'avons toujours pas annuler la puce ?
Je ne comprends pas ce que fout Ellana mais elle doit le faire au plus vite.
Valentin est dans la même galère que moi. Épuisé et fatigué mais toujours prêt à défendre. J'ai l'impression de me retrouver dans un de ces séries policières en train d'essayer de protéger des gens.
Je relève la tête mais je me baisse immédiatement. J'ai faillit y passer.
Je regarde autour de moi.
Trop de victimes.
Beaucoup de personnes sont mortes dans cette guerre. Tout ça à cause de Jacques, de ses idées farfelues. Des familles sont en deuil maintenant, mais pour le moment, il faut survivre. Encore.
Je me relève de nouveau et tire sur un homme au niveau de la jamais. Je n'ai pas l'intention de le tuer mais de le blesser.
Il était prêt à attaquer une femme et je l'ai empêché. Une chose de faite. Je sors de ma cachette et traverse la place pour m'approcher des civils encore dans les parages. Je les hurle de quitter les lieux le plus rapidement possible avant de prendre l'arme d'un de nos hommes. Je vérifie le chargeur, le range et essaye d'éloigner les civils de l'hôpital. Rassuré qu'il y ait moins de personnes qu'avant, je m'autorise une petite pose sauf que l'un d'entre eux, m'envoies un coup au visage sans que j'aperçois sa présence. Je me fais propulsée un peu plus loin et grimace dut à la douleur. Il n'est pas allée de main morte. J'essaie de me relever pour m'attaquer mais il me devancer me donne un coup au ventre. Je tombe à la renverse. Il est assez rapide pour quelqu'un qui est manipulé par une puce électronique. Mais il ne peut pas anticiper mes coups. Je m'éloigne et prend appuie à une voiture pour me mettre debout. La douleur est insupportable et je ne pense pas tenir assez longtemps. Je relève la tête et remarque qu'il se déplace lentement. Tant mieux pour moi.
Il n'est pas vraiment loin de moi mais pas assez proche pour pouvoir m'attaquer. Je fouille un peu partout, à la recherche d'un bouclier ou d'une arme mais sans espoir. Je regarde dans mon pantalon si mon couteau est dans ma poche mis je remarque avec surprise qu'il est dans la main de mon agresseur. Étonné, j'essaie de trouver un bouclier pr me défendre. Je regarde partout mais rien. Il se rapproche de plus en plus de moi et j'essaye d'avoir pour moi un bouclier mais rien du tout. L'agresseur lève la main, prêt à me poignarder. Il ne sait pas ce qu'il fait, il est manipulé. Il n'a pas souhaité le faire, tuer des personnes. Je ferme les yeux,me disant que c'est la dernière fois que je participe à ce genre de combats. Les secondes passent, et j'entends des pas qui se rapprochent. Je sens le mouvement de la main puis plus rien. Un bruit me fait ouvrir les yeux
Rassuré, je souffle de soulagement avant de regarder autour de moi. Les centaines d'hommes sont éveillés et s'interrogent du regard. Mes amis s'empressent d'éloigner toutes les armes à leur portés avant de demander si ils vont bien. L'homme en face de moi, observe autour de lui avant de me regarder. Il ne sait pas ce qu'il s'est à passé. Il n'a aucun souvenir et tant mieux. Sinon il allait s'en vouloir pendant un long moment et ça pourrait s'empirer. Il aurait put avoir des regrets et je sais ce que c'est d'avoir à regretter.
L'homme recule de quelques pas avant que deux hommes viennent à sa rencontre et le demande de les suivre. Jacques a perdu et pour de bon cette fois.
Pdv Ellana
Je souffle de soulagement en voyant les caméras de surveillance montraient la place devant l'hôpital. Nous avons réussi à les sauver. Ils sont peut-être blessé mais vivants, c'est le principal. Un sourire apparaît sur mes lèvres pendant un court instant avant que l'image de ma mère me revienne en mémoire. Elle est morte et je n'y peux rien, mais je promets de protéger cette ville quoiqu'il arrive. Parce que maintenant, c'est mon devoir de les aider. Jacques les a manipulé, ne les a pas aidés mais moi je vais le faire et leur donner un semblant de vie normal.
Je me lève et commence à marcher vers le sortie lorsque j'entends la voix de cette fille. Elle est vivante.
- Jacques.. Jacques..?!
- Il est mort !
- Ellana..
Je ne lui laisse pas le temps de répliquer que j'éteins la radio. Je ne veux plus entendre aucun mot de sa part.
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Un peu plus tard, je rejoins les autres, souriante. Ravie de savoir qu'ils sont encore vivants. Je les prends dans mes bras un par un.
Je suis soulagés que tout ça soit enfin terminé. J'ai vengé mon père, c'est l'essentiel. La dernière personne qui n'était pas avec nous était Ludovic. Depuis la dernière fois, je n'ai pas eu la chance de lui parler. Et nous étions en froid dut à une dispute assez stupide à mon goût. Il arrive avec Josiane qui me sourit lorsqu'elle s'aperçoit de ma présence et me prend immédiatement dans ses bras. La famille est enfin réunis.
Aurélie remarque que je ne suis pas si ravie que ça et me demande.
- Ta mère est où ?
Tout le monde me regarde, intrigué. J'ouvre la bouche pour leur répondre mais aucun mot ne sort. Je soupire puis regarde Ludovic qui comprend rapidement et me prend dans ses bras. J'éclate en sanglots tandis que tout le monde baisse la tête. Ma mère est morte et elle a rejoins mon père. Ma seule famille c'est eux et mon frère.
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Dans la soirée, nous étions de retour à la maison de mon enfance. Tout le monde était au salon en train de discuter mais moi j'avais envie de rester un peu seule. Les évènements de ce matin n'ont pas été pour la plupart joyeux. Ça fait partie de la vie.
Je souris lorsque je sens sa présence derrière moi. Il n'aime pas me voir dans cet état. Et c'est vraiment un homme adorable avec moi. Je fais un signe de la main pour qu'il me rejoigne et c'est ce qu'il fait par la suite. Il s'assoit à côté de moi et regarde devant lui avant de briser le silence.
- Désolé de ne pas t'avoir crue depuis..le début.
Je ne dis rien, attendant la suite.
- J'espère que tu comprendras que j'ai peur de te perdre.. tu ne m'as jamais abandonné et moi comme un con..je te ne croyais pas quand tu disais que tu n'avais pas de mauvaise intention.
Je prends sa main et lui dit.
- À l'avenir on se dit tout, aucun secret..
- Aucun secret, dit-il en prenant mon visage en coupe et en m'embrassant.
Je souris et me dit que j'ai de la chance de l'avoir dans ma vie. Que toutes ces personnes qui ont eu confiance en moi, n'ont jamais abandonné et ont toujours crue en moi. Et maintenant, c'est mon tour d'avoir confiance en eux. C'est mon tour de leur prouver que je ne les abandonnerait pas. Hors de questions.
Je m'appelle Ellana Smith et ma devise est : Rien n'est facile mais tout est possible.
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