29- Pittsburgh
Pdv Jacques
Je donne un coup de pied dans mon bureau et crie de rage pendant que mes gardes sursautent. Nous touchions presque au but, mais malheureusement elle est tombé dans le piège de cette petite insolente et maintenant, son corps est abandonné et décomposé près de cette usine. Je ne sais plus quoi faire et je sais que dans deux jours exactement, elle sera ici, à Pittsburgh. Exaspérer, je m'assois en réfléchissant à un autre plan. J'ai deux jours pour programmé une attaque et tout mettre en place sinon je risque de gros ennuis.
J'appelle un de mes gardes d'un signe de la main et attends qu'il s'approche puis dicte la consigne.
- Je veux que vous préveniez tous les ingénieurs que je veux les voir dans dix minutes en salle C23 et que Blake doit impérativement venir. Et pas de retard, est-ce que c'est bien clair ?!!
Le garde me regarde avec étonnement avant de quitter mon bureau. Je soupire avant de prendre le dossier qui est dans le tiroir, à ma gauche et le sort puis le dépose juste devant moi puis de regarder le titre et de l'ouvrir.
J'ai du boulot...
Pdv Ellana
Assis sur la canapé, je regarde avec mes amis, la carte que j'ai put emporter depuis le début de cette aventure, combien de kilomètres nous allons parcourir pour arriver jusqu'à Pittsburgh. J'ai calculé la distance et cela m'a donné 291 km en deux jours. Le problème n'était pas là, mais plutôt le fait que nous devions marcher pour éviter de nous faire repérer et surtout faire attention au infectés. Je dépose ma dernière flèche et regarde mes amis qui n'ont pas d'idées avant de dire.
- Puisque nous sommes obligés de partir à pied, au temps y aller cet après-midi, on doit être prêt à partir à 14h.
- Qui s'occupe de quoi ? Demande Ludovic.
- Zelda s'occupera des armes et munitions, Valentin des flèches ainsi que de la nourriture, Aurélie s'occupera de trouver des pièces de rechanges et des surin et moi avec Ludovic on se chargera de prendre des vêtements pour nous tous.
Tout le monde hoche de la tête tandis que je plie la carte et que le reste monte à l'étage se préparer. Ludovic reste à côté de moi sans rien dire, et attends que je lui parle. Je soupire puis lui demande.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Je t'attends..
- J'ai l'impression que tu te sens pas bien..
- J'ai pas réussi à dormir hier soir...
- Et..pourquoi ?
- De simples cauchemars.
Il monte dès que je me relève. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête mais je m'inquiète quand même pour lui même si je n'ai pas encore parler à propos de nous. Passant une main sur mon visage, je grimace dut à la douleur et lève la tête puis de décide de rejoindre Ludovic dans la dernière chambre. On parlera de nous plus tard.
Tout le monde est prêt, il ne reste plus que Val qui a trouvé des tonnes de balles et qui depuis dix bonnes minutes, les mets dans son sac. Lorsqu'il nous rejoins, je rigole face à son comportement et commence à marcher avec mes cousines tandis que les garçons restent derrière nous. Je regarde une dernière fois la maison avant de souffler de soulagement de la quitter et souris à Aurélie. Cette ville nous a apporté que de mauvaises choses et des problèmes, surtout cette fille qui croyait que je ne savais pas qui elle était réellement. Je pensais pas qu'elle allait nous rejoindre ce jour-là lorsque je l'ai vu, l'après-midi avec ces deux gardes. Je ne pensais pas qu'elle allait utiliser du chantage contre Ludovic pour m'avoir. Et maintenant, c'est elle qui a perdu et maintenant c'est au tour de Jacques de perdre.
J'espère que ma mère est en vie sinon, il risque de passer un sale quart d'heure avec moi.
- Ellana, je pense que tu as assez réfléchi pour le reste de la journée, réplique Aurélie.
Je sursaute légèrement avant de tourner la tête vers elle et de lui sourire puis de regarde mon chemin en disant.
- C'est dans mes habitudes, tu ne peux rien y faire.
- Mais oublie juste pendant deux jours que tu vas affronter celui qui depuis le début te mène la vie dure et qui a tuer ton père, dit Aurélie.
- Je sais...
- Elle n'a pas tord, un peu de repos, ne tuera personne, réplique Zelda.
- Alors ? Demande Zelda.
- Quoi ?
- Tu n'as rien à dire ? Continue Aurélie.
- Je vois de quoi vous voulez parler, mais on n'a rien dit, pas un seul mot lorsque nous étions en train de nous préparer et je sais toujours pas si je dois le pardonner ou pas.
- Il était une victime !! rajoute Zelda.
- Merci mais je le sais.. Je m'inquiète quand même pour lui même si je n'ai pas réussi à lui parler et je voudrais mettre les choses au clair avec lui ce soir.
- Bonne idée ! Crie Aurélie.
- Maintenant laissez moi tranquille bande de fouineuse !!
- Tu nous connais depuis le berceau et tu sais comment nous sommes donc...dit Zelda.
- Je sais...dis-je en souriant.
Ces filles sont vraiment incroyable et importante dans ma vie, sans elle je ne suis rien. Je me rappelle encore de la première fois, lorsque je suis venu chez ma tante pour dîner chez eux, je ne savais pas que j'allais avoir des cousines pareils mais jamais, au grand jamais, je ne les échangerai. Elles sont capables de vous faire sourire en moins de deux minutes et vous soutiennent quelque soit le projet et surtout sont toujours là pour vous remonter le moral. Je passe mes bras autour de leur épaules et les rapprochent avant de crier haut et fort notre devise.
- Rien n'est facile mais tout est possible !!!
Oui je les gardes pour moi ces deux-là...
Le soir, nous marchons côte à côte, surveillant les arrières des uns et des autres, afin de ne pas avoir de surprises. Je me doutais bien que deux jours serait énormes mais il fallait à tout pris arriver à Pittsburgh, le plus vite possible, car laisser ma mère entre les mains de cet homme me donnait la chair de poule.Je ne sais pas pour mon frère et je ne veux pas non plus croire qu'il est mort. Nous sommes sur la route qui mène à Pittsburgh et à chaque fois que nous croisons une voiture, nous essayons de nous cacher. La plupart des voitures qui sont passé, sont des voitures militaires appartenant à Jacques. J'ai dut garder mon calme et mon sang froid, pour éviter de faire une embuscade afin d'arriver plus vite là-bas. Je soupire une énième fois, fatigué par le trajet et décide de m'asseoir sur un rocher, le temps de reprendre mon souffle.
Ludovic me suit du regard, mais ne fais rien, tandis que les autres font la même chose que moi. Mes cheveux sont éparpillés dans tous les sens et j'ai chaud dans ce pull. Mon cœur tambourine et ne demande qu'une seule chose, un peu de repos et de l'air. Je range mieux mes cheveux puis parle.
- Je pense qu'on va arrêter de marcher, on voit presque plus rien et j'ai l'impression que ma lampe va me lâcher.
- Pareil pour moi, réplique Ludovic.
Je ne le regarde pas, mais sens son regard sur moi.
- Il y a une maison là-bas, vous avez encore la force de marcher ? Demande Valentin.
Tout le monde tourne la tête vers lui pendant qu'il sourit et montre du doigt l'endroit. Je me lève et bouge de quelques mètres pour voir la maison et sourit puis rajoute.
- On n'y va !
Le groupe me suit par derrière tandis que je marche rapidement vers la batisse. De loin, on a l'impression que c'est vielle maison, mais pas vraiment car au fur et à mesure que nous avançons, je remarque qu'elle est pas si détruite que ça dut au temps. Lorsque nous sommes devant la porte, je sors mon arme, suivit des autres, et de l'autre main, garde ma lampe allumé, fixé devant moi et d'un geste de la tête, annonce à Valentin d'ouvrir la porte. Il avance et respire puis pose sa main et tourne le poignet avant de pousser la porte. Le déclic entendu, tout le monde évite de faire de bruit. Valentin pousse la porte et vise la lampe vers le couloir principal, pour regarder si il n'y a pas d'infectés et rentre en premier dans le couloir. Je le suis quelques minutes après, suivie de Ludovic qui me chuchote à l'oreille.
- Fais attention à toi..
Avant de tourner à droite, pour examiner la pièce, qui ressemble à un salon. Je ne le quitte pas des yeux et le regarde pendant un moment, avant de mettre de côtés mes émotions et d'avancer dans la deuxième pièce qui se trouve être la salle à manger. Le parquet est froid et grince à chaque fois qu'on pose un pied devant l'autre. J'étudie la pièce de fond en comble, de droite à gauche et en déduit que personne ne vit ici. Je m'approche d'un meuble et regarde de plus près, des photos des propriétaires. Quand je pense, qu'ils sont morts à cause de ce virus. Un sourire triste au lèvres, je quitte la salle à manger et suit les jumelles à l'étage. Je préfère ne plus les laisser seules, car la dernière fois que nous les avons laisser à l'étage, elles ont été ligotés et cacher dans des meubles. J'arrive enfin et soupire d'exaspération en voyant les cinq chambres en face de moi. Le couloir est moins sombre que celle du rez de chaussés et donc moins flippant. Je regarde devant moi et fouille la première chambre à ma droite, puis fais la même chose pour la deuxième chambre. Lorsque j'allais quitter la pièce pour voir la troisième, je sens la présence de quelqu'un derrière moi. Un frisson parcourt tout mon corps. Je ne réagis pas, mais décide de me préparer à tirer et lorsque je me retourne, je me retrouve face à Ludovic. Je soupire de soulagement avant de ranger mon arme, sous les yeux de cet abruti. Oui, il en est un. Il pouvait au moins prévenir de sa présence, cela m'aurait empêcher d'avoir peur et surtout de paniquer pour un rien.
- Je ne savais pas que j'étais un infecté, dit-il avec ironie.
- Encore heureux, marmonnais-je à moi-même.
- Tu as fini d'inspecter cette chambre ? Demande-t-il en rangeant lui aussi son arme.
- Oui j'ai fini..
- Tu sais..à propos de Leila...
- C'est fini avec cette histoire alors pourquoi parler d'elle ?
- Je voulais commencer la conversation par ça pour parler d'autre chose, ajoute-t-il en me fixant.
Les mains sur les hanches, j'attends qu'il continue.
- Parler de nous...déclare-t-il toujours en me fixant.
J'ouvre la bouche pour parler mais aucun mot ne sort. Je ferme ma bouche et joue avec mes doigts, signe de nervosité, je ne pensais pas qu'il allait me parler, mais plutôt le contraire. Toute la matinée, il n'a rien dit mais m'a surveiller du regard et maintenant, il vient me voir. Je souris intérieurement et m'empresse de répondre.
- Moi aussi, je voulais te parler..mais je ne savais pas quand te le dire, alors j'ai mis de côté pour aujourd'hui.
- Et maintenant ? Demande-t-il en s'approchant de moi.
- Eh bien...murmurais-je en reculant.
Il continue d'avancer et moi le contraire, jusqu'à ce que je heurte le mur derrière moi et qu'il soit très proche. Les yeux dans les yeux, nous nous fixons, sans rajouter un mot.
- Dis moi ce que tu penses, rajoute-t-il en caressant ma joue.
Ma respiration s'accélère, je ferme les yeux pour profiter de ces douces caresses, et le laisse faire. Il pose son front sur le mien et me chuchote en continuant de me caresser et réplique.
- Je t'aime...je suis désolé de t'avoir infligé tout ceci mais ce n'était pas dans mon intention. Je voulais épargner ta mère et mon oncle et si..il fallait recommencer, je le ferais..
- Je le sais..
Il recule et s'exclame.
- Alors dis moi !! Dis moi que tu ne me laissera pas seul, dis moi que tu crois toujours en moi, que tu me pardonnes...
Que tu m'aimes, chuchote-t-il de nouveau.
Je soupire et le regarde dans les yeux avant de répliquer.
- Non, je ne te laissera pas partir, jamais. Parce que je t'aime..
Je le prends dans mes bras et pleure. Je pleure parce que j'ai crue réellement que j'allais le perdre. Lui qui m'a donné le sourire, qui m'a aidé quand j'en avais besoin et surtout qui m'a protégé à chaque fois que nous étions dans une embuscade ou autre. Jamais je le laisserai partir parce que c'est mon âme sœur, mon homme, ma moitié.
Deux jours plus tard...
Je m'arrête devant le panneau vert ou il est inscrit Pittsburgh et sourit, contente d'être arriver à destination. Un main se pose sur mon épaule. Je ne regarde pas à qui elle appartient car je connais le propriétaire. Ludovic m'enlace par la suite et me chuchote à l'oreille, on est enfin chez nous. Oui, enfin chez nous.
Je me retourne pour regarder ou sont les autres et les voient qui rigolent et qui s'approche de nous avant de crier de joie, détruisant mes tympans par la suite. Je bouche mes oreilles pendant un court instant puis les enlèves et d'un signe de la main, les demande de continuer. Pittsburgh me voici !!
Caché dans le jardin du magasin de Josiane, j'attends que les garçons enlèvent les planches qui sont resté accrochés sur la porte depuis plusieurs années. Je sais qu'ils vont prendre beaucoup de temps alors je décide de partir dans la rue. Sauf que c'était une mauvaise idée. Je me cache sous un buisson pendant qu'un garde passe en surveillant la rue. Je souffle de soulagement en voyant qu'il est déjà loin et regarde l'avenue, remarquant qu'elle est pleine à craqué de gardes. Jacques s'est préparé à ma venu à ce que je vois, mais moi aussi j'ai plus d'un tour dans mon sac et je sais comment les éviter. Je reviens sur mes pas et sourit en voyant que la voie est libre. Nous allumons nos lampes torches et avançons dans le couloir qui mène à l'arrière du magasin. L'odeur qui y règne est vraiment dérangeante. Je mets mon écharpe et continue de fouiller l'endroit. Tout est poussiéreux, vieux et les meubles datent. Des draps blancs recouvrent les canapés qui sont disposés près de l'entrée et des bocaux de bonbons complètement pourris. J'inspecte un peu partout puis part dans la cuisine, chercher la trappe quand j'entends des bruits derrière moi. Je me fige puis me retourne lentement voit quelqu'un en sortir. La personne allume sa lampe torche et vise vers moi avant de prononcer mon prénom.
- Ellana ?
Choc pour moi..
Je ne pensais pas la revoir malgré tout, moi qui croyais que je l'avais perdu alors qu'en fait, non. Elle me sourit et me tend ses bras. Je me précipite vers elle et l'enlace le plus fort possible et profite de ce câlin. Les autres me rejoignent dans la cuisine et font de même sauf Ludovic qui ne l'a connaît pas. Je recule puis fais les présentations avant que Josiane nous demande de la suivre dans la cave.
Une fois à l'intérieur, je m'assois sur le canapé suivie des autres et me met à l'aise. Enfin un peu de calme et de tranquillité, au moins je sais que je ne suis pas entouré d'infectés ou de chausseurs qui veulent ma peau. Josiane part dans une autre pièce et en revient avec des boissons et de quoi manger puis le dépose sur la table et s'installe près de moi. Elle fais un signe de la main pour qu'on puisse manger et je suis la première à me servir. Josiane est la meilleure amie de ma mère et ma deuxième mère lorsque celle-ci n'était pas là. Elle a toujours été là pour notre famille et je l'a remercierai jamais assez d'avoir empêcher les gardes de faire une dernière ronde dans la maison, sinon je serai morte depuis longtemps. Elle nous fixe pour garder en mémoire ce moment, comme si c'était la dernière fois qu'elle nous voyait.
Elle décide de parler pour en savoir davantage sur ma venue ici, elle sait pourquoi je viens la voir.
- Ellana Smith, je sais que si tu es venu ici c'est pour te préparer à l'attaque de Jacques, n'est-ce pas ?
- Oui, c'est le cas.
- Ça ne va pas être du gâteau jeune fille.
- Pourquoi ça ? Demandais-je en fronçant les sourcils.
Elle sort un dossier et le dépose devant moi. Je lis le titre et mon cœur arrête de battre durant une seconde avant de reprendre son rythme habituelle. Je n'arrive pas à y croire. Il va utiliser le projet ultime contre moi, le projet qui est censé nous aider en cas d'attaque des infectés ou autres, mais pas contre moi. Il est hors de question qu'il crée cette machine destructrice sur ces habitants !! C'est un monstre !! Je prend le dossier en main et fouille chaque feuille et remarque un changement sur certaine chose. Il l'a amélioré et en plus il compte faire un test demain à une école, mais il est complètement dérangée !! Je balance le dossier sur la table après l'avoir lu et me lève puis rage avant de demander.
- Il est en train de le faire n'est ce pas ?
Elle hoche de la tête tandis que je lâche un juron. C'est le projet de papa que j'ai sous les yeux et il va l'utiliser contre moi !! Ce projet est le projet en cas de dernier recours et il veut l'utiliser contre moi !! Je me fais la promesse de le tuer de mes propres mains car il va trop loin.
- Il va le terminer quand ? Demande Aurélie, étonné.
- Dans deux jours, réponds Josiane en soupirant.
- Il faudra partir alors, dis-je en saisissant le dossier et en le mettant dans mon sac.
- Attendez demain, pour l'instant, reposez-vous, dit Josiane.
- Elle n'a pas tord Ellana réplique Val.
Un hochement de tête et je part dans une chambre près de cette pièce pour me reposer et mettre les idées au claire et surtout concocter un plan pour cette histoire. Ludovic me suit sachant que j'aurais besoin de lui pour me calmer et éviter de casser quelque chose. Il me connaît bien celui là.
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