Calme sous pression

Vendredi 15 Mars 10h30

- Pas simple, commenta la brigadière après la longue discussion avec le Major. On a beau retourner ça sous tous les angles, il n'y a pas de piste.

- Hum hum, acquiesça le lieutenant. Les employés avaient l'air de l'apprécier, les quelques petites animosités ici ou là n'ont probablement pas pu provoquer cette tragédie. Tous les employés disposent d'un solide alibi de différentes manières. Entre celui qui se trouvait en cellule de dégrisement et ceux présents en boite de nuit pour un anniversaire... J'ai l'impression que l'on a oublié quelqu'un.

- Qui ?

- Je ne sais pas. C'est une impression. J'espère qu'Halloween aura quelque chose à nous mettre sous la dent.

- Célestin ? Fit un Gendarme en entrant dans la pièce.

- Bonjour Mon capitaine, déclara l'intéressé en se levant.

De manière automatique, la brigadière se leva et se positionna en position de repos. Le gradé effectua un « coup de bouc » militaire avec les deux enquêteurs avant de leurs serrer la main.

- Alors Célestin, est-ce que cette affaire avance ? Le commandant attend beaucoup de vous.

- Ça avance Mon Capitaine, mais pour le moment, je n'ai rien qui puisse inculper quelqu'un en particulier.

- La police croit de plus en plus à la culpabilité de la bonne ou du fiancé. Ils cherchent actuellement dans toutes les bijouteries de Nice quel est l'orfèvre qui aurait créé la bague. Quatre unités se baladent avec des photos dans toute la ville et les banlieues adjacentes. Ils veulent absolument faire le lien avec lui.

- De ce que je sais, je doute qu'ils y arrivent.

- Ha. Donc pour toi, aucun des deux n'est coupable, demanda le supérieur.

- Je ne sais pas. Mais cette bague est une œuvre d'art. Si déjà les boutiques de luxe ne savent pas d'où elle vient, ça risque de fortement se compliquer... Et je préfère laisser cette piste aux policiers, je regarde s'ils ne sont pas passés à côté de quelque chose.

- Hum... Bon, je vais certainement répéter quelque chose que tu sais déjà, mais... Attrape cette ''Dénomination d'Aziz''.

- Je m'y emploie Mon capitaine.

- Bon, ok, je vous laisse. Bon courage à tous les deux.

- Merci, répondirent-ils peu après l'un après l'autre.

Le gradé à peine parti, Aishan demanda à Célestin :

- Qu'est-ce que c'est que ces 'Dénominations d'Aziz' auxquelles tout le monde fait référence ?

- Ha, je me demandais quand est-ce que tu allais poser la question... Répondit-il en avec un petit sourire sur le visage. Prends ta veste, tu vas comprendre.


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