PDV Soan
Samedi 19 Janvier 2013
17h30

- Et bien, je m'étais stoppé à un feu rouge, et je l'ai vu avec un garçon.

- Et alors, ils faisaient quoi?

- Il s'amusait à lui chatouiller les hanches et elle riait en essayant de lui échapper. On aurait dit un vrai petit couple d'amoureux.

- Je suis content pour elle! Mais elle m'a rien dit...j'aurais cru qu'elle m'en aurait parlé.

- Bien peut-être que c'est pas fait et qu'ils en sont encore à se taquiner.

- Ok et c'est tout ?

- Non. Le mec en question, c'est...roulement de tambour...Gabriel!

Melvin pousse un petit cri d'enthousiasme des plus aigus et je lui lance instantanément

- Ouh le cri de fillette!

- Mais je t'emmerde dit-il sur un ton ironique en me balancant un oreiller.

Je l'intercepte sans problème, et le lui renvoi en pleine tête. Il tente de le renvoyer à son tour, mais il n'en a pas le temps. J'attrape ses poignets et l'allonge la tête sur l'autre coussin. Je me débarrasse de celui qu'il tient en main et l'envoi valser au pied du lit, avant de m'installer sur sa taille. Mes mains tenant les siennes aux côtés de son visage et mon bassin sur lui, il ne peut plus vraiment bouger.

- Et maintenant tu fais quoi?

- Rien...j'aime quand t'es sur moi. Je ne vois aucune raison de vouloir te repousser.

Je souris, me penche et lui donne un doux bisou, avant de vouloir me reculer. Mais enfouissant ses doigts dans mes cheveux, attaché en chignon, mon petit prince me retient a ses lèvres. Je me laisse faire répondant au baiser, ma langue regagnant la sienne, et on s'embrasse jusqu'à ce que l'air nous manque. A contre coeur, essouflé, je quitte sa bouche, et glisse dans sa nuque, en petits bisous. Je sais que je devrais arrêter, qu'à tout moment, Noam, pourrait rentrer, que William et Iris sont dans les parages, mais je suis irrésistiblement attiré par sa peau sucré. M'approchant de son oreille, je murmure, à celle-ci, d'une voix plus rauque qu'a l'ordinaire :

- J'ai tellement envie de te déshabiller...de poser mes lèvres sur tout ton corps...

- Soan...

- Faut que tu m'arrête... ça fait deux semaines... j'ai trop envie de toi...on pourrait se faire prendre...arrête-moi avant que mes mains ne se fasses plus baladeuses...dis-je alors que je me suis faufilé sous son pull et t-shirt.

- Le problème...c'est que j'ai pas envie de  t'arreter...j'aime tes baiser dans mon cou...et sentir tes mains parcourir ma peau...j'en frémis....

- Si je reste contre toi...je vais perdre le contrôle de mon corps...soupirais dans un baiser qui descend sur sa pomme d'Adam

- C'est plus sage de stopper...en effet...je commence à sentir la chaleur se propager...

- J'ai envie de toi, pti prince...

- Moi aussi...

Me faisant violence, je retire mes mains qui caressaient son torse et éloigne ma bouche de son cou. Je descend de sa taille et sors du lit, avant que nos bas-ventre se réveillent et que ça se voit.

- Faut vraiment qu'on se trouve un coin rien que pour nous...me dit-il se levant à son tour.

- Oui...ça urge. Pourquoi ce sourire?

- Parce que je me disais que par rapport au tout début de nos relations intime, t'es plus du tout timide...me répond-il me passant devant, la main sur la poignée de sa porte de chambre.

- C'est fini ce Soan là... maintenant j'hesiterais pas une seconde pour te dire...que je suis fou de tes petites fesses bien moulé dans ce jean et que cette vue pourrait me rendre fou, si on descend pas tout de suite avec les autres.

Un sourire gigantesque s'étire sur son visage et il vient me donner un petit bisou avant d'ouvrir la porte.

- Allons-y sinon je vais te remettre dans mon lit.

Je souris et me décide à le suivre. On retrouve tous le monde au niveau inférieur. Noam au salon sur son ordinateur, Iris plongée dans un livre de recette tandis que William esquisse un nouveau dessin.

- Tu reste manger avec nous Soan, ce soir ? Me demande Will

- Ça aurait été avec plaisir mais j'ai promis à Lily et Matt, de les emmener manger chinois et de finir par une soirée à la patinoire. La petite adore ça, elle oscille entre la gymnastique rythmique ou patinage artistique pour sa future carrière.

- Ah et bien, ça sera peut-être une future championne olympique.

- Elle sera ce qu'elle veut, j'ai encore le temps, elle n'a que 9 ans.

- Oh mais tu sais ça grandit très vite. J'ai l'impression que mon fiston n'était qu'il y a peu de temps encore un petit garçon, et là, il à récemment fêté ses 17 ans.

- Et moi j'ai l'impression que Noam courrait en couche-culotte hier et maintenant il rentre dans l'adolescence. Ça pousse vite.

- Ce qui m'inquiète surtout, c'est quand elle commencera à fréquenter des garçons.

- Oh-la-la, je sens déjà le frère-poule hyper protecteur prêt à fliquer sa petite soeur. Dit Melvin

- Mais non, juste un peu. Bon j'y vais cette fois-ci, bonne soirée à tous les quatre.

- Bonne soirée à vous trois aussi.

- Et ne te casse rien, je tiens à te retrouver en pleine forme mon chéri.

- Je ferais attention promis. Dis-je lui faisant un bisou. Puis tu sais bien...ajoutais-je baissant la voix...que je risquerai pas de me blesser..., je tiens à être en forme...pour notre futur câlin.

- Je vais réfléchir à une solution pour que celui-ci arrive très vite.

- Idem. Et arrête d'être aussi craquant, j'ai beaucoup trop de mal à me contrôler après. Lui dis-je alors qu'il me raccompagne à la sortie.

- Parle pour toi, t'es beau et sexy, comme c'est pas permis...

- J'adore quand tu dis ça.

- Qui n'aime pas recevoir des compliments. Dis-moi tu serais libre demain aprem avec ta famille ?

- Hum sans problème, pourquoi ?

- On pourrait se retrouver au parc avec les potes, et je viendrai avec Noam. Comme ça, il connaitra ton frère avant sa rentrée, ça le rassurera, et nous deux, on pourra mener l'enquête sur " Miriel".

- Je suis pas du genre, accroc au potin, mais j'avoue que je suis curieux de savoir ce qu'il y a entre eux.

- Moi aussi. C'est sur, t'es pas accroc au potin toi, plutôt au popotin.

- Seulement au tien. Allez à demain.

- À demain.

Je lui donne un dernier bisou et fini par filer à ma voiture. J'ai qu'une hâte, le retrouver demain. Il a raison, je suis accroc à son petit cul mais aussi et surtout à lui.

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Le lendemain 14h30
Dimanche 20 janvier 2013
PDV Melvin

Finalement, vu la température hivernale, nous avons décidé de nous regrouper chez Mia, plutôt qu'au parc. On est dans la partie sous-sol, là ou elle taquine le punching-ball. On est tous les 8 assis dans des canapés. Arnaud sur les genoux de Félix, juste à côté, Gabriel, Puis Soan et moi, dans ses bras et sur le deuxième canapé, Mattheo, Noam et Mia. On grignote quelques sucreries et autre boisson gazéifié au coca ou a l'orange, tout en discutant, de tout et de rien, jusqu'à que je rentre à petit pas dans le vif du sujet.

- Alors Gaby, tu en es ou, niveau petite copine? T'as une fille en vue dan ton lycée?

- Oui, une jolie blonde, avec de grands yeux bleu. Éloïse.

- Oh..cool, tu nous la présentera.

- Tu verrais ta tête Melvin.

- Quoi, qu'est-ce qu'elle à?

- T'es devenu blasé d'un coup, c'était génial. Bon et si tu me posais la vraie question, celle qui te brûle les lèvres ?

- Hein de quoi tu parles?

- Je sais que Soan nous a vu, je l'ai aperçu aussi. Et je me doute qu'il te l'a dit.

- Ah oh....

- T'as vu qui? Interroge Arnaud à l'attention de mon copain

- J'ai vu Gabriel en compagnie d'une jolie brune...et on se demande avec Mel, s'il se passe quelque chose entre-eux.

- J'en étais sûr ! Alors Melvin, pose la ta question, grand curieux! Lance Gabriel

- Est-ce que vous êtes ensemble?

- Et bien à vrai dire...on a juste échangé un baiser...

- Ouiiiiiii!!! M'extasiais-je trop content.

Soan émet un coup de sifflet enthousiaste camouflant quelque peu les paroles de Gaby.

- Comme je disais, on à échangé un baiser, mais je ne sais pas si elle est d'accord pour dire qu'on est un couple. On a pas eu le temps d'en rediscuter, c'était un moment très rapide...et c'est moi qui l'ait embrassé donc je sais pas trop ce qu'elle en pen...

- Je...suis...d'accord, interrompt une voix douce et timide

- Vraiment? Demande Gabriel, un sourire rayonnant étirant ses lèvres

- Oui...je...veux...être...ta...copine, dit-elle rougissante

- Nan ! Vous deux, vous êtes ensemble ! Mais c'est trop génial ! s'exclame Arnaud tout aussi content que moi

- Doucement Pooky, t'as failli me donner un coup de tête, sage. Lui recommande Félix

- Désolé Minou.

Son petit-ami râle parce qu'il n'aime pas les surnoms qui se rapportes au chat, mais l'intéressé n'y fait pas intention plus passionné, par l'histoire de Gaby et Mia. Il scande haut et fort, en continue :

- Le bisou ! Le bisou !Le bisou!

- Ok....Ok...c'est...bon. Dit la jeune fille se levant de sa place de canapé pour venir dans les bras de son désormais petit- copain.

Il enlace ses bras autour de sa taille et elle fait de même autour de son cou, avant de venir lui faire un petit bisou.

- Oh vous êtes trop mignon! Je suis vraiment trop content, mon Gaby avec ma Mia, c'est trop bien.

- T'avais..raison..Melvin.Gabriel...est...un...garçon...adorable. J'ai...appris...à le...connaître...ces...dernières... semaines...et..j'en...suis...tombé... amoureuse.

- Il te rendra heureuse, je le sais, il te respectera, c'est loin d'être un salaud comme Alexis.

- C'est un bâtard ce mec. Lâche Gaby

- Un sale con, confirme Soan.

- Bon et sinon, si vous êtes ensemble, c'est que vous avez passé du temps rien que tous les deux, dans notre dos? Demandais-je

- Oui. En fait, pour être franc, je l'ai trouvé vraiment très belle la première fois que je l'ai vu, mais voilà, j'étais en couple et amoureux donc on est devenu ami. Après mon ex m'a jeté, je m'en suis remis, mais Mia sortait avec l'autre connard, donc encore une fois, c'était pas possible. Puis quand, j'ai appris leur séparation, je suis allé voir Mia pour comprendre et la consoler, sans arrière pensée et c'est là qu'elle m'a expliqué pourquoi elle avait rompu. De là, on a commencé à parler, longtemps. Elle s'est confiée à moi. C'était comme facile entre nous, on parlait de tout, sans tabou, vraiment pas gêné, l'un envers l'autre. On était vraiment à l'aise ensemble.

- Alors...suite..à..ce..jour-là..on..s'est... revu. Encore.. et.. encore, ...sans...parler..de...rencard..ou quoi...que...ce...soit. Juste.. des... moments...ensemble. Puis...c'est... hier...après...que...Soan...nous ait...vu. Gabriel... m'a embrassé..devant...la..porte...de...ma...maison.

- Je lui dit qu'elle était belle, et que je l'aimais, que c'était pas grave si c'était pas réciproque, mais que je voulais qu'elle le sache. On s'est quitté comme ça, vu que son père rentrait du boulot et que j'étais grave intimidé.

- Donc depuis hier, tu attends une réaction suite à ton baiser ? Dis-je

- Oui et non. Elle m'a envoyé un texto pour me dire qu'elle m'aimait aussi, mais qu'il fallait que je m'attende à supporter des propos désagréable suite à notre couple mixte. Apparemment, un couple ou l'un est noir, l'autre est blanc, c'est encore parfois mal accepté.

- Ça craint...soupirais-je

- Carrément. Suite à ça, je lui ai dit, que je saurais y faire face et elle m'a dit, qu'on se retrouverai aujourd'hui, pour parler d'un possible "nous"

- Après.. sa...déclaration...j'étais... toute...chamboulée. J'étais...devenu..hyper...timide...avec...lui..même..par...texto, alors...j'ai...dit...qu'on...en...parlerait...aujourd'hui.

- Mais comme Melvin est un petit curieux, on a pas vraiment discuté et j'ai demandé devant tout le monde, en quelque sorte, officiellement si oui ou non, ma dulcinée était d'accord pour sortir avec moi, et comme vous l'avez vu, c'est oui.

- Donc...Gaby...et...moi,...on est officiel..lement...en...couple!

- C'est trop super! Maintenant, on va pouvoir se faire des sorties en couple, lancais-je tout content

- Excusez-moi de casser, ce bon moment des plus joyeux, mais ou sont Noam et Mattheo ?  Intervient Soan.

Aussitôt, on se lèvent tous les deux pour partir à la recherches des garçons. On les retrouvent vite. Ils ont juste emprunter la porte du sous-sol pour regagner le garage. Assis sur des pneu usagés, ils semblent être dans une conversation très animé.

- C'est la première fois que je le vois aussi enthousiaste et souriant depuis le décès de nos parents. Je suis heureux de le voir comme ça, tu peux pas savoir à quel point. Je sens qu'enfin, tout est définitivement derrière lui. Il va pouvoir redevenir le Mattheo d'avant.

À en voir le sourire de mon copain et la petite larme qui coule sur sa joue que j'essuie d'un baiser, j'en devine qu'il pense comme moi. Une belle amitié est en train de naitre entre nos petits frères. Le malheur semble nous avoir délaissé et je m'en porte très bien, on a déjà tellement souffert. Une vie en rose, ça fait du bien.