Chapitre 54 - Cachotteries

PDV Melvin
Samedi 19 Janvier 2013
12h15

Comme mon père me l'a gentiment demandé, je suis monté à l'étage pour aller chercher Noam. On est donc maintenant tous les quatre à table, autour du grand plat de salade composée que nos parents respectifs ont préparé.

- Alors Noam, la chambre te plait? Demande mon père.

- Oui, elle est bien.

- Surtout s'il te manque quelque chose, tu le dis.

- D'accord.

- Mon poussin, tu sais, tu peux cesser d'être timide, Melvin et William sont très gentils. Je sais que ça te fait pas plaisir d'avoir déménagé mais tu verras, on sera bien ici.

- Oui...peut-être. Arrête de m'appeler comme ça.

- Si tu veux, cet après-midi, on va faire un tour tous les deux, je te montrerais les coins sympa. Dis-je

- T'as sûrement des trucs à faire avec tes potes ou ton mec. Je veux pas empiéter sur tes projets.

- Je vois mon copain ce soir, mais pour le reste de la journée, je suis libre.

- De toute façon, j'ai rien de mieux à faire alors...

- Cool bien on fera ça.

Il a l'air plus ou moins emballé par ma proposition, mais bon, il a accepté, c'est déjà bien.

- Ça vous ennuie pas au moins, si on va faire un tour? Demandais-je à mon père et Iris.

- Bien sur que non, au contraire, c'est super que vous appreniez à vous connaitre. Nous on ira se promener de notre côté en amoureux. Répond mon paternel

- Par contre, j'ai pour habitude de dire à Noam de ne pas rentré plus tard que 18h. M'informe sa mère.

- On sera rentré.

- Ma mère me prend encore pour un bébé. Soupire-t-il

- C'est normal, c'est ta mère, les parents-poule penseront toujours qu'on est leur petit bout. Mon père me considérera toujours comme son petit mec.

- Tout a fait, mon pti homme, intervient celui-ci tendant le bras pour m'ébouriffer la tignasse

- Moi, le mien, il en a rien a foutre de moi...

- Moi, c'est ma mère. Elle me hait. Mais ta mère est très gentille, sympa et mon père est un super papa. Il te fera vite oublier les déceptions que tu as eu avec ton propre père.

- Si tu le dis.

*****
Vu que Noam n'avait pas trop l'air disposé à parler, j'ai décidé de le laisser tranquille et le repas s'est terminé sur une discussion presque uniquement entre adultes. Mon père regarde Iris avec des yeux amoureux et un sourire gigantesque, c'est trop mignon. Je suis tellement heureux de le voir comme ça. Maintenant que je vais mieux, il s'autorise enfin à penser à lui, et y'a rien qui me ferait plus plaisir. Après toute ses souffrances, le bonheur fini par arriver dans nos vies, autant pour lui que pour moi. Maintenant il ne nous reste plus qu'a le garder. Je ne pense pas que ce sera trop difficile, mon couple est au beau fixe, celui de mon père aussi, il ne me reste plus qu'à créé une relation sympa avec mon nouveau " frère ". D'ailleurs je vais essayer de commencer tout de suite, car à présent que la table est débarrassé, on va pouvoir aller se promener dans la ville et ses alentours.

Quittant la maison, on file dans le garage, pour prendre les vélos. Je lui prête le mien, et prends celui de mon père. Déjà il accepte de me suivre, c'est une bonne chose. En tous cas, heureusement qu'on a pris une veste, le vent est frais aujourd'hui. Après de nombreux coup de pédales, et bien dix minutes de route effectué on arrive devant mon lycée et son collège aussi.

- Voilà, bah c'est ici que tu vas faire ta rentrée après- demain, tu verras, c'est assez sympa. Dans l'ensemble, les profs sont pas trop chiants mis à part certain, mais ça c'est comme partout.

- Ok.

Je l'entraîne ensuite derrière celui-ci:

- Là, c'est les terrains de basket, ils sont accessible tous le temps. Les établissements scolaires s'en servent mais c'est avant tout à la ville. J'aime beaucoup cet endroit. C'est ici que j'ai recommencé à avoir des contacts avec les autres. Y'a eu une période ou je communiquait plus avec grand monde. Enfin seulement avec mon père.

- Il m'a expliqué ce qui t'est arrivé, c'est triste.

- Ça à été très dur, mais je suis tombé sur un garçon génial qui a su me redonner le sourire et maintenant je suis à nouveau heureux. 

- Moi j'ai encore jamais eu de relation amoureuse.

- C'est ce que j'ai cru comprendre quand on à parlé tout à l'heure mais ça viendra. J'y connais pas grand chose en fille, mais ce qu'elle veulent surtout je pense, c'est un mec qui soit mature, et tu m'a l'air d'avoir cette qualité.

- Pourquoi t'es gentil avec moi?

- Pourquoi je serais méchant ?

- Depuis qu'on s'est rencontré, je suis sec avec toi...

- T'es en colère d'avoir déménagé, d'avoir laissé tes amis, je peux le comprendre.

- J'ai qu'un ami là-bas, Loris. Je suis pas le genre de mec populaire qui traine avec une bande. Ça me fait un peu chier de plus pouvoir le voir tous les jours, j'ai peur de me retrouver seul.

- Tu seras pas seul, Mattheo, le frère de mon copain et un mec super sympa, il est du genre solitaire aussi, pourtant il est très gentil. Il te laissera pas seul, t'en fait pas.

- Merci, ça me rassure. J'espère que ça l'embête pas trop d'avoir le petit nouveau dans les pattes.

- Mais non, il est content, il est assez timide, donc il traine avec personne même si depuis peu, il s'est fait une amie Tina. Il sera très heureux d'avoir un pote mec.

- T'es vraiment sympa comme gars.

- Tu t'attendais à ce que je sois un con?

- Non. Mais j'appréhendais notre rencontre, c'est pas tout les jours qu'on se retrouve avec un nouveau grand frère.

- Je suis content que tu sois là Noam. Moi aussi, je suis un peu flippé, j'ai jamais eu à être grand-frère, je vais devoir te montrer le bon exemple maintenant.

- T'inquiète je suis du genre très sérieux naturellement. T'auras pas à me fliquer.

- Bon, tu me suis, je vais te montrer le parc ou je vais souvent avec mes potes?

- Ouais, mais après on rentre, je me les gèle.

- C'est vrai qu'il fait froid aujourd'hui. T'en fais pas, c'est à deux rue d'ici. On y sera vite. Je te montrerais la mer aussi et puis on rentrera.

- Ça marche.

*********

16h00

Ça y est, je lui ai tout montré et on s'est arrêté dans un café, histoire de se réchauffer autour d'un chocolat chaud et d'une bonne part de tarte aux pommes. Puis le temps commençant à se gâter, on a décidé de prendre le chemin du retour.

***
Un quart d'heure plus tard, nous rangeons les vélos dans le garage. Les parents sont en train d'installer les premières affaire d'Iris et de Noam dans la maison. Le reste des cartons arrivera plus tard par camion. Tandis que Nono, part à la douche, moi je me rends à notre chambre pour terminer mes devoirs.

Je suis en train de réaliser un exercice de français, quand je me sens observé. Je relève la tête m'attendant à voir Noam, mais non, c'est mon chéri que je découvre à l'embrasure de ma porte, tout sourire.

- Ça fait longtemps que tu es là?

- Une petite minute, t'es si mignon quand t'es studieux, j'ai pas pu d'empêcher de t'observer, en attendant un peu pour me manifester.

- Je t'ai pas du tout entendu entrer.

- C'est normal, ton père m'a vu arriver alors il m'a ouvert et m'a dit que tu étais dans ta chambre. Après t'étais sûrement tellement concentré que tu m'as pas entendu venir.

- Oui, mais la je t'avoue que je suis plus du tout concentré. Lui répondais-je me levant et marchant jusqu'à lui.

Mes mains viennent se poser sur ses hanches et je l'accueille avec un doux bisous.

- Alors avec ton frangin, comment ça va?

- Mieux. Il s'est bien détendu cet après-midi. On a plus facilement discuté.

- C'est cool. Tu me le présente ?

- Oui mais pour le moment, il est sous la douche.

-  Ah, d'accord. Bien on va l'attendre alors.

- Pour se retrouver tout les deux, ça va être de plus en plus compliqué, dis-je l'entrainant sur mon lit après avoir viré mes affaires de francais sur mon sac au sol.

- T'en fais pas, on trouvera bien une solution.

- Oui, parce que je vais avoir beaucoup de mal à me passer de tes câlins, et des nuits dans tes bras. Ça me manque déjà...

- Ah moi aussi.

- Faudrait vraiment qu'on ai un endroit rien que pour nous.
- T'en fais pas, on trouvera.

- En attendant, vu qu'on est tous seul, on peut peut-être profiter de petits bisous.

- C'est une excellente idée, viens par-là dit-il me tirant par mon pull

Je viens m'asseoir sur lui entourant mes jambes autour de sa taille, tandis que ses bras s'enroulent autour de moi, me tenant contre lui. Je me dépose sur ses lèvres a de nombreuses reprises, me régalant de ces petits baisers, quand on est interrompu par un raclement de gorge.

- Euh...Noam,... comme tu l'aura deviné, voici mon copain Soan dis-je descendant rapidement de mon chéri.

- Salut, je suis le nouveau frère de Melvin.

- Content de te connaitre. Tu verras, c'est un mec super Mel. Bon je dis ça parce que je suis amoureux mais sinon, c'est quand même un gars adorable.

- Il m'en a l'air, oui.

- Après-demain, tu rencontrera mon frangin et t'inquiète pas, il te dira tout ce qu'il faut savoir au niveau collège. Les gens à éviter, et puis il t'aidera a te remettre à jour au niveau des cours.

- Ok, c'est gentil. Bon je vais vous laisser entre vous.

- Non reste, désolé si on t'as mis mal a l'aise. C'est ta chambre maintenant. De toute façon, faut que je lâche mon mec, j'ai des devoirs à terminer. Dis-je

- Oui mais c'est que, je voudrais retrouver mon ordi portable dans les cartons. Je veux faire un skype avec Loris.

- Ah OK, je t'aurais bien prêter le mien mais mon appli déconne grave.

- Pas grave.

Il sort de la chambre et mon chéri me dit:

- Je fais si peur que ça, il avait l'air flippé.

- C'est juste qu'il est super timide. Mais ça s'améliore, au début, il faisait des phrases de trois mots.

- Il semble très sympa comme gamin, je suis sur qu'il s'entendra avec Matt.

- Moi aussi, puis aux intercours, s'il le souhaite, je le rejoindrai avec Mia.

-Mon dieu, j'allais oublier! Faut que je te raconte un truc!

- Je t'écoute..

- Je l'ai vu ! Mia! Avec un mec...Et si tu veux savoir, ils avaient l'air plutôt proche...

- Maaa, la cachottière! Elle m'a rien dit ! Raconte! Je veux tout savoir.

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