Il y avait des cadavres partout, pourtant elle n'était pas dégoûtée ou quoi que ce soit. Ce n'était pas la première fois qu'elle tuait, mais jamais un aussi grand nombre de personne en une seule heure. Elle entendit la porte du manoir claquer, mais elle, n'eu pas le temps de se retourner pour voir de qui il s'agissait qu'une balle lui traversa la tête. Elle sentit qu'on la surélevait, puis elle tomba dans un faux sommeil. Juste après avoir entendu Jack hurler son nom.

Madness se réveilla difficilement, ses membres engourdis et sa tête qui lui faisait atrocement mal n'aidaient pas. Elle était attachée à une table verticale, ses poignets et chevilles entravées par des attaches d'acier. Elle se trouvait dans une pièce étrangement familière. Des meubles d'acier polis, des ordinateurs dans le fond de la salle, le sol et les murs carrelés de blanc..... les yeux de la tueuse s'écarquillèrent quand elle reconnu la pièce principale du laboratoire de sa mère.
La jeune femme n'eu pas le temps de s'interroger que quelqu'un franchis la porte coulissante. Il s'agissait d'une femme dans la vingtaine, possédant de courts cheveux blancs aux reflets bleutés, une grande mèche noire pendait au milieu de sa frange désordonnée. Elle n'était pas inconnue à Mad mais elle ne savait pas d'où.
La femme s'approcha d'elle et l'observa minutieusement, ses yeux bleus et vident semblaient lire en elle comme dans un livre ouvert. La tueuse aperçut son nom sur une plaque accrochée à sa veste blanche : elle s'appelait Démios.
Démios : Ça faisait longtemps Madness.
Mad : Comment tu me connais !? Qui es tu !?
Démios : ......... Tu nous as oublié on dirait.
Mad : Qui ça "vous" !?
Démios : ............ Ta famille.
Mad : Ma famille...... ma seule famille c'est Mentys, Vél, Elrick et mes amis !
Démios : Ils font aussi parti de la famille. Contrairement aux monstres qui t'on fait tomber dans un piège.
Mad : Pardon !?
Démios : Ne les crois pas Mad. Ils sont fourbes. Ils te mentent, surtout le clown là, Jack.
Mad : ....... Jack est mon meilleur ami. Alors va te faire foutre connasse.
Démios : Si tu ne me crois pas ce n'est pas mon problème. Sais juste une chose. Ta seule famille vit au manoir en haut de la falaise. Là-bas tu trouvera les réponses à ton existence.
Mad : Je m'en passerais. Ma seule famille comme tu dis, je t'en ai déjà énoncé les noms. Et je ne pense pas avoir mentionné une Démios dans le lot.
Démios : C'est ton choix.
La jeune tueuse se sentit partir de nouveau, comme si son esprit était aspiré dans le néant.

Madness ré-ouvrit les yeux pour faire face à un énorme mal de crâne et au nez pointu de Jack qui commençait à lui entailler la joue. Son ami s'était endormit à côté d'elle, le visage assez proche, il lui serrait la main très fort mais elle ne sentait pas la douleur. Elle se recula un peu pour éviter que sa joue ne finisse percée par un cône rayé noir et blanc. Il ne manquerait plus que ça.
Sa tête lui faisait toujours mal, mais c'était supportable. La jeune femme se rendit compte que sa douleur était superficielle car son corps était naturellement sous morphine : elle ne sentait même pas l'emprise de Jack sur son bras. Elle observa son entourage et comprit vite qu'elle était dans la chambre du clown, du moins celle qu'il utilisait quand il était au manoir : les murs comme les draps du lit étaient rayés des mêmes couleurs que l'être monochrome, les meubles étaient tous noirs sans exceptions, et sur quelques étagères trônait des sachets de bonbons multicolores ou des "souvenirs" pour le moins glauques.
   Comme elle se sentait faible pour la première fois, la tueuse ferme les yeux et tenta de se rendormir. Elle n'y arriva pas. Soupirant et fixant le plafond, elle attendit, elle attendit sans savoir ce qu'elle voulait voir apparaître. Peut-être des réponses, après tout pourquoi Slenderv l'avait-il lancer contre cette armée de creepyhunter sans raisons ? Pour tester sa force ? Pour voir si elle était capable de se défendre ? Pour voir si elle allait les trahir pour avoir la vie sauve ? Elle soupira, ces questions allaient finir par lui donner la migraine.
En ayant marre de rester allongée et se sentant mieux, elle se redressa en position assise, réveillant Jack sans le vouloir. Il mit un temps à réagir, mais lui sauta au coup pour lui faire un énorme câlin. Ça la fit rire, et elle lui rendit son étreinte de bon coeur. Le clown lui expliqua qu'il avait été mort d'inquiétude pendant les deux derniers jours où elle était restée inconsciente. Quand la jeune femme demanda qui lui avait tiré dessus, il eu un sourire sombre et lâcha un simple " Je m'en suis occupé...". Elle se retint de lui faire remarquer que "qui" et "ce qui lui est arrivé" n'était pas la même chose, elle ne voulait pas risquer un froid avec lui sachant qu'il était très susceptible.
Ils descendirent dans la cuisine où ils trouvèrent Slenderman......... en train de cuisiner avec un tablier rose à fleur. Madness en avait déjà vu sur des fanart mais.......
   Le clown s'assit à table et fit signe à son amie de venir à côté de lui, ce qu'elle fit. Avec eux il y avait Jason the toy maker, Ben et Sally, Jeff qui semblait avoir eu une mauvaise nuit, Nathan the Nobody et Dr.Smiley. La jeune femme n'avait pas trop faim, mais son clown la força à avaler une demie douzaine de pancake, trois verre de lait et une pomme : elle était sur le point de vomir. Elle dut aller s'allonger sur un canapé.
Jason vint la trouver, il lui tendit un chat en peluche. Son chat en peluche. Elle le saisit rapidement et remarqua qu'il avait été rapiécé et que le petit collier en cuir, bien que de la même couleur, était neuf. Elle regarda le fabricant comme si elle allait l'étrangler. Il mit ses mains devant lui en mode "je suis innocent" et lui expliqua.
Jason : Sally à fouillée dans tes affaires, et il y avait ce chat en peluche tout déchiré et abîmé.... mon esprit de fabricant n'a pas put résister à le réparer.... mais j'ai utilisé les mêmes matériaux que les originaux. Promis.
Mad : Et le collier ? T'en à fait quoi ?
Jason : * petit rire * Tu as de la chance, j'ai faillit le jeter, puis j'ai vu l'inscription dedans. Merci à ma manie de tout observer comme un voyeur quand il s'agit de jouet.
  Il lui tendit le lacet de cuir rouge avec le petit grelot fendu qu'elle lui arracha presque des mains. Elle passa ses doigts sur la petite inscription gravée dans le revers.

"I'll stay with you forever Elisa.  L."

Jason : Tu y tiens beaucoup ?
Mad : Ouiape.
Jason : * faux air soulagé * J'ai éviter d'avoir à rédiger mon testament.
Mad : Je ne te le fais pas dire...
Jeff : De quoi vous parlez ?
Le jeune homme eu un regard étrange en voyant la tueuse avec la peluche. Il rigola avec un rictus narquois sur les lèvres.
Jeff : Oooh, la petite Mad à encore besoin d'un doudou ?~
Mad : Et le petit Jeff à tellement peur qu'il dort avec un couteau ~ ? Aller fout moi la paix. Au fait, merci Jason. C'est sympas de me l'avoir réparé.
Jason : De rien.
Elle se leva, le chat toujours dans les bras et alla s'assoir près de Ben qui jouait à Call Of Duty. Après un tout petit moment à le regarder jouer, il finit par lui passer le joy stick.
Mad : ......... Tu m'autorises à hacker certain réglages du jeu ?
Ben : Quoi ? Tu veux mettre en difficulté minimale ?
Mad : Ben non, mettre en mode "réel". C'est plus pratique pour moi. Et plus amusant.
Ben : Heuuuu..... ok, vas y......
La jeune femme se saisit de la manette et entra dans les réglages. En quelques seconde elle se trouvait dans le codage et changeait, rajoutait, enlevait des données. Lorsqu'elle revint au menu, un nouveau niveau de difficulté était apparu.
Elle s'assit en tailleur, lança une partie avec ce niveau et se concentra. Pendant qu'elle piratait, certain des habitants du manoir s'étaient approchés, les plus intéressés étaient surement Ben, Jeff, Nathan et Toby, qui avaient l'habitude de jouer à ce jeu.
À peine la partie lancée, Madness fit courir son avatar à l'abris et fit bien, une mine explosa sous les pieds d'un de ses "camarades" numérique. Elle ne restait jamais au même endroit plus de quelques secondes, se dissimulant, grimpant sur les toits, utilisant les conduits d'aération ou les égouts. Elle se positionnait de manière stratégique, tirait sur les ennemis sur de longues distances, ne ratait jamais sa cible. L'avatar avait cependant besoin de boire et de ce reposer. Quand cela arrivait, la tueuse trouvait un coin acculé, désert où elle pouvait reprendre des forces sans craindre trop d'attaques.
La partie durait depuis une bonne heure, quand l'écran se brouilla, signe que Slenderman était juste à côté. Mad posa la manette sur le canapé et attendit que le "big boss" explique ce qu'il voulait. Ce dernier lui fit signe de s'approcher, ce qu'elle fit. La créature longiligne émit alors un sifflement sonore qui vrilla les tympans à plus d'un, mais la jeune femme avait bouchée ses oreilles par réflexe : elle l'avait sentit venir.
  En quelques minutes, un grand nombre de creepypasta fut rassemblé dans le salon. La tueuse aperçue Jim dans un coin, il lui souriait. Slender se racla la gorge puis, d'une voix forte, il expliqua la raison de cette "réunion" improvisée.
Slender : Je vous présente Madness, une nouvelle creepypasta faisant maintenant partie de la famille. Pour ceux qui vivent en ville quand ils sont en missions, vous la connaissez peut-être mieux sous le nom de "M." ( un murmure parcourut l'assemblée ). Si vous êtes curieux comme d'habitude, je pense que les questions ne vont plus tarder à tomber. Alors ?
    Une bonne dizaine de mains se levèrent. Madness se demandait vraiment quel genre de trucs allaient lui tomber dessus.