Chapitre 8 : Scrimgeour agit

Blaise repartit vers la petite maison en sifflotant, il allait profiter de sa journée puisqu'on était dimanche. C'est-à-dire sieste, dîner, encore sieste et le soir avec Ron probablement qu'ils iraient faire un petit tour à Londres avant de rentrer sur le petit matin pour juste prendre une douche et repartir travailler.

Une bonne journée somme toute ! Sourit l'auror aux yeux marrons qui pétillaient d'avance. Enfin si Ron ne revenait pas avec une mauvaise nouvelle et qu'il ait trouvé quelqu'un enfermé dans les geôles d'Azkaban, auquel cas il faudrait en référer à Lucius et à son ami Jaylis et mettre au point une autre évasion mystérieuse.

Blaise Zabini, accessoirement petit ami de Ron Weasley, était heureux et fier de faire parti des Live Free. Il n'en revenait pas encore de tout le travail qu'ils avaient accompli avec Harry, Lucius, et Ron.

De retour chez le lycan, Lucius lâcha son fils, et accompagné de Lupin alla dans la chambre où se trouvaient Harry et Severus. Le maître des potions subissait le rejet avec courage mais il fut quand même soulagé de voir Lucius arriver et plus encore quand il lui tendit une potion qui allait aider le loup à partir sans dommage pour lui.

Son mal de tête avait empiré, il avait l'impression qu'un étau le pressait fortement, c'était absolument affreux. Son teint pâle le faisait ressembler à un fantôme, ses yeux noirs ressortaient encore plus fort et ses mains tremblantes, qu'Harry essayait de réchauffer désespérément, ressemblaient à deux blocs de glace.

-Tu vas dormir en principe Severus, la plupart du temps ce sera sommeil et phases de réveil douloureux, j'en suis désolé mais je ne peux pas faire mieux, lui expliqua le blond. Harry sera là pour te soutenir, d'ici quelques jours tout sera rentré dans l'ordre, il faut t'armer de patience mais je crois que quelques jours de plus ne changeront rien à ton attente, n'est-ce pas ?

L'homme alité but la potion et se rallongea épuisé. Ses entrailles se tordaient affreusement et son mal de tête n'avait pas baissé d'intensité, il se sentait comme dans un brouillard cotonneux. La fin de son calvaire approchait pourtant, et bientôt il allait pouvoir revivre normalement, combien de fois avait-il attendu ce jour sans trop y croire !

Severus se dit qu'il pouvait bien supporter encore cette épreuve et puis à voir la tête de son compagnon qui s'inquiétait pour lui et qui souffrait en silence de le voir ainsi le faisait se sentir encore plus mal, il fallait que cela cesse. Il fallait qu'ils soient enfin heureux tous les deux et pour ça en finir avec ce loup et ensuite s'occuper du ministre qui continuait à foutre son bordel et là vraiment il en avait marre. Il allait falloir mettre un terme aux agissements de cet homme responsable de beaucoup de malheur.

La semaine passa lentement pour Harry et Severus, les premiers jours du traitement furent extrêmement pénibles à supporter. Les maux de tête ne disparurent pas de suite et les sautes d'humeurs non plus d'ailleurs. Enfin bref ! Entre les hauts et les bas ça avait été éprouvant et difficile pour les deux hommes.

Lucius était depuis longtemps reparti en France et il avait emmené Draco qui n'avait pas rechigné à l'accompagner, et on en devine la cause. L'homme blond avait été ravi que Draco accepte, il avait envie de passer du temps avec son fils et ce n'était pas en étant séparés qu'ils allaient refaire connaissance. Quatre ans sans se voir avait déjà été un peu trop long à son goût et son fils avait tant changé.

Remus approuva, il en fut même content pour les deux hommes et surtout pour Draco qu'il appréciait énormément. Le lycan avait découvert un garçon autre que l'image que le Serpentard donnait de lui. L'image d'un gamin capricieux et terriblement fier et qui ne semblait s'occuper que de sa petite personne. En faite il n'en n'était rien.

Draco était quelqu'un de gentil et doux, il était compatissant et s'occupait volontiers des loups-garous blessés. Il prenait aussi souvent en charge les enfants seuls et leur apprenait mille choses intéressantes qui se trouvaient dans les bois quand il se mettait en quêtes de plantes pour ses potions. Le jeune homme avait ainsi préparé pendant son temps libre un nombre impressionnant de fioles et de baumes aux multiples couleurs et aux divers parfums.

Remus sourit en pensant à tous les petits flacons de potion tue-loup, de pimentine, de potion antidouleur, des baumes pour soigner les plaies, de veritaserum, et du poussos. Enfin bref il n'allait pas toutes les énumérer la liste serait trop longue, mais c'était pour dire qu'il n'avait pas paressé, il avait participé activement à la vie du camp sans qu'on le lui demande et avait veillé sur son parrain nuit et jour au début de leur séjour forcé.

Draco avait même pris sous son aile un jeune de la meute qui était attiré par les concoctions extraordinaires qu'il faisait. Celui-ci venait souvent dans le laboratoire et le regardait, fasciné. Draco, petit à petit, lui enseigna l'art des potions comme aurait dit Severus Snape. Le jeune blond avait réussi, son disciple était maintenant devenu incollable sur la cueillette des plantes et des fleurs, il avait un flair surprenant pour les ingrédients très rares et la meute ne manquerait plus de rien dorénavant.

Tous reprirent leur travail et Severus allait de mieux en mieux, ses maux de tête disparurent, son corps froid se réchauffa, sa magie un peu fragile se stabilisa. Le veela se sentait libéré d'un grand poids et la première fois qu'il ressortit de sa chambre, aussitôt qu'il put tenir sur ses jambes, il respira un grand bol d'air sous le sourire d'un Harry Potter heureux mais qui accusait quand même quelques cernes noires.

S'occuper d'un veela malade était très éprouvant mais si par-dessus le marché il s'agissait d'un Snape alors là c'était un exploit ! L'homme était vraiment insupportable quand il s'y mettait mais qu'y avait-il d'étonnant là-dedans !

Jamais le Gryffondor n'avait vu un malade aussi exigeant, Severus réclamait à tout propos un verre d'eau ou un peu d'air qu'Harry s'empressait de lui donner. Au bout d'un moment l'homme lui faisait ouvrir les volets en grand se plaignant de la pénombre qui le gênait, puis cinq minutes plus tard il les lui faisait refermer en arguant que le jeune homme mettait une mauvaise foi évidente à les fermer ou à les ouvrir convenablement. Comme s'il y avait une façon convenable d'ouvrir ou de fermer des volets ! Non mais je te jure aussi !

Combien de fois l'auror s'était-il demandé pourquoi la potion de Lucius ne faisait pas dormir plus que ça le veela ? Peut-être parce qu'il souffrait trop, lui répondit une petite voix. Oui c'est vrai que le mal s'imprimait sur son visage il ne pouvait le nier, Severus endurait la douleur avec fatalité, c'était évident.

Dans ces moments-là Harry devait redoubler d'attention envers lui, le rassurer et le serrer contre lui pour lui dire tout son amour, le veela avait besoin d'être rassuré.

Là ce matin dehors, l'homme s'étira devant lui, sa chemise largement ouverte l'attira comme un aimant, une semaine à le regarder et sans en profiter encore, il lui en a fallu des nerfs d'acier ! Harry ne pouvait détacher ses yeux du torse sublime, il était sûr que Severus le faisait exprès, quelle audace !

-Je sais à quoi tu penses, susurra le professeur avec une lueur de malice dans le regard.

-Ah oui ? Sursauta Harry qui ne l'avait pas vu s'approcher aussi près. Et à quoi je pense à ton avis ?

-Tu as envie d'un bon petit-déjeuner là, je me trompe ?

-Il y a de ça oui, admit Harry en laissant ses idées perverses de côté pour le moment. Mais Remus dort encore, on est samedi tu sais et je ne veux pas le réveiller en faisant du bruit dans la maison, ajouta le jeune auror.

-Alors qu'est-ce que tu proposes ? Demanda le veela qui sourit sournoisement en se rendant compte qu'Harry n'avait pas saisi sa remarque. Une petite promenade dans la forêt pour nous ouvrir l'appétit ?

-Bonne idée oui, je crois savoir qu'il y a un lac en bordure du bois, c'est Remus qui m'en a parlé hier justement, on va voir ?

-Si nous y sommes tranquilles alors allons-y, ça me fera du bien de marcher un peu je suis encore ankylosé avec cette semaine alité.

Les deux hommes partirent et cheminèrent lentement une bonne heure à travers bois respirant les mousses et les parfums environnant. Les cris des oiseaux de bon matin étaient joyeux, Harry les voyait se disputer un morceau de brindille, un grain de sureau ou encore une framboise sauvage. Le coin était calme et apaisant, le jeune homme prit la main de son homme dans la sienne et entrecroisa leurs doigts en soupirant de bonheur.

-Je suis un idiot n'est-ce pas ? Demanda subitement le maître des potions en resserrant sa prise sur les doigts d'Harry.

-Pourquoi ? Parce que tu te promènes avec moi main dans la main ?

-Mais non, stupide Gryffondor ! De t'avoir écarté de ma vie. Je pensais que seul tu t'en sortirais mieux, je n'aurais pas dû te sous-estimer, j'aurais dû te laisser une place plus importante... Je voulais te protéger malgré toi.

-Tu as eu tort de faire ça c'est vrai, j'en ai souffert de ton refus Severus. J'ai remué ciel et terre pour te retrouver, tu demanderas à Albus, le pauvre ! Je crois qu'il ne me regardera plus jamais avec bienveillance maintenant que j'ai failli démolir son cher Poudlard, et que j'ai forcé la porte de son bureau à la moindre occasion pour lui faire cracher le morceau.

-J'imagine sa tête d'ici, incrédule non !

-En même temps s'il avait répondu à mes questions de suite je ne l'aurais pas menacé, mais il avait poussé ma patience à bout, ce vieux bonbon collant.

Severus sourit sous le nom tandis qu'Harry s'arrêtait pour regarder le lac qui se tenait devant eux. Un endroit paradisiaque, il n'y avait pas d'autres mots. Un endroit inondé de soleil dans un îlot de verdure luxuriante aux mille couleurs. L'étendue d'eau n'était pas si petite que ça, bon un peu plus petite que celle de Poudlard mais quand même, celui-ci avait une circonférence raisonnable.

Le lac était paisible, même pas une petite ridule sur la surface, Harry se baissa et y trempa un doigt, très bonne l'eau, idéale pour y faire trempette. Surtout avec cette chaleur qui s'annonçait prometteuse pour un début de journée.

-Une petite baignade ça te dit, Severus ?

-Tu crois que tu vas me faire rentrer dans l'eau froide ! Le taquina le professeur qui savait pertinemment que l'eau n'était pas froide du tout.

-Allons ! Elle n'est pas gelée, et puis ta chemise est déjà à moitié retirée ou alors aurais-tu peur de te mouiller ! Et puis si tu as froid, avec moi pour te réchauffer ensuite, qu'est-ce que tu risques ?

-Dis morveux ! Je te signale que c'est moi qui dois prendre soin de toi et pas le contraire.

-Donc tu dois t'occuper de moi si je suis bien ton raisonnement, afin qu'il ne m'arrive rien, n'est-ce pas ? Ajouta le perfide Gryffondor un rien Serpentard en commençant à se déshabiller avec lenteur faisant glisser sa chemise sur son torse doré. Parce que tu es mon veela tu dois veiller au moindre de mes désirs, pas vrai ?

-Harry tu vas avoir des problèmes mon amour, clama le veela d'une voix rauque en voyant le torse se dévoiler devant ses yeux gourmands.

-Quels genres de problèmes ? Le provoqua le jeune sorcier en jetant son vêtement sur l'herbe tendre.

-Tu es en train de m'aguicher là et si tu vas trop loin je ne réponds plus de mes actes et je te prends là par terre et tu crieras je te le promets. Tu vas souffrir, morveux !

-Des promesses, amour de ma vie. Que des promesses, rigola le brun en ôtant son pantalon et son caleçon qu'il jeta au loin eux aussi d'un négligeant coup de pied.

L'auror recula dans l'eau sans quitter du regard son veela qui se décida à le rejoindre sans perdre une minute de plus, surtout en ayant vu la virilité de son compagnon fièrement dressée et dont le gland rougi avait besoin de soin particulier. Harry s'enfonça dans l'eau qui rafraîchit son corps, il était heureux, il se sentait si bien et le sourire qu'il exhiba montra sa fortune d'être là avec l'homme qu'il aimait par-dessus tout.

Snape, nu et diablement excitant et excité, ce que ne manqua pas de remarquer le survivant avec un demi-sourire en coin, plongea et rejoignit son amant dont il dévora la bouche. Snape fouilla, suça, et mordit, en le tenant étroitement contre lui afin qu'il ne lui échappe pas, ce qui n'était pas du tout, mais alors pas du tout dans les intentions du jeune auror ravi de la fougue du veela.

Les deux hommes avaient besoin de ça pour se redécouvrir. Harry avait ce besoin de sentir le corps de l'homme contre le sien, sa peau douce et ses mains caressantes. Il l'aimait tellement, il avait une telle envie de lui que parfois son coeur en aurait éclaté de tant de pression.

Snape glissa ses mains polissonnes sur les fesses du jeune sorcier et le tira vers lui jusqu'à sentir son sexe dur s'imprimer sur son propre sexe. L'effet fut fulgurant pour Harry qui poussa un cri de plaisir tandis que l'homme plus âgé gémit comme il ne l'avait jamais fait de sa vie. Un désir puissant leur traversa les reins et se répandit dans leurs bas-ventres, les deux hommes haletèrent bouche contre couche avalant le souffle de l'autre.

-Je t'aime Harry, murmura Snape en caressant les lèvres de son amant.

-Alors prouve-le-moi autant de fois que tu voudras, mon amour !

-Tu es sûr de tenir la cadence ?

-Quand tu me fais l'amour je peux tenir toutes les cadences que tu veux, et à ta place je ne me mettrais pas au défis, tu perdrais Severus.

-Hum et vantard avec ça ! Et si tu te retournais pour commencer, que je puisse te prendre avec ardeur et te faire voir que je ne suis pas encore incapable de te satisfaire.

-Quoi, là dans l'eau ?

-C'est toi, qui je le rappelle, m'a incité à rentrer dans cette eau et pour l'instant je n'ai nullement l'intention d'en sortir.

-Mais il y a deux secondes tu ne voulais pas me rejoindre et maintenant tu ne veux plus sortir, dis-moi, tes changements d'humeur ont bien cessés avec la potion, hein ?

Harry n'argumenta plus quand Severus pour le punir de son insolence lui pinça les tétons et le mit dos à lui.

-Je vais te prendre avec force alors accroche-toi, susurra le maître des potions contre son oreille avant de poser une main sur son dos et de le faire baisser en insérant un de ses doigts sans attendre qu'il soit complètement courbé. Je veux rattraper le temps perdu, chuchota le professeur. Ton odeur était la seule chose qu'il me restait de toi, je la retrouve aujourd'hui et je ne veux plus la quitter.

Harry ferma les yeux, il sentit le doigt le fouiller, ses jambes en tremblèrent déjà et son sexe suintait sous l'eau il en était sûr. L'homme retira son doigt, il percevait le désir pressant de son compagnon, il était submergé par son envie de lui et par la force de son amour. Sans perdre plus de temps il écarta ses fesses et le pénétra en le tenant par les hanches.

-Putain ! Ça fait mal mais c'est si bon, gémit le jeune homme en mordillant ses lèvres.

Ouais, c'était si bon de se sentir envahir par une virilité aussi imposante que celle de Severus. L'homme le déchira et rien que de savoir qu'il était tout entier à l'intérieur de lui, Harry sut qu'il pourrait venir sans se toucher, rien qu'aux sensations ressenties par son corps.

Snape entra et sortit, les coups étaient puissants et à chaque fois qu'il revenait, Harry l'exhortait à recommencer encore plus vite et encore plus fort. L'effet ne se fit pas attendre, quand Severus empoigna le membre de son amant il n'eut pas longtemps à le caresser qu'il laissa répandre un liquide blanc sous l'eau, et que lui-même se tendit et à grands coups de reins se déversa entre les fesses de son compagnon, l'inondant en profondeur de sa semence.

Les deux hommes reprirent leur souffle et sortirent du lac pour se coucher au soleil sur l'herbe douce. Severus s'appuya contre un tronc et Harry s'allongea entre ses jambes la tête sur son torse et les bras de son amour autour de lui. Le maître des potions embrassa ses cheveux dans un sourire et tous deux s'endormirent dans la tranquillité de ce petit coin de paradis.

C'est ainsi que les trouva Remus, endormis dans le plus simple appareil comme des amants heureux, il n'avait rien d'un voyeur mais le tableau que les deux hommes renvoyait était magnifique, il ne se lassait pas de les regarder.

Remus repensa aux jours heureux où il vivait avec Sirius, il lui manquait tellement que parfois s'en était encore douloureux. Comment avait-il pu le laisser seul et tomber derrière ce voile ! Voilà ou l'avait conduit son impétuosité, toujours foncer sans réfléchir, pourtant il ne pouvait pas lui en vouloir, Sirius était comme ça, ça faisait parti de son charme et Merlin savait qu'il en avait ce maudit Black !

Sirius, son amour, avait disparu bien trop tôt, maintenant il devrait vivre seul avec ses regrets, jamais il ne pourrait le remplacer par un autre, c'était impossible. Le seul amour de sa vie avait disparu et jamais il ne s'en remettrait, alors aimer quelqu'un d'autre à quoi ça lui servirait s'il ne pouvait pas l'oublier lui !

Remus Lupin détourna le regard un peu honteux des deux hommes toujours couchés et enlacés. Il les enviait quelque part, ils s'étaient retrouvés et quelques jours de bonheur ne leur feraient pas de mal car il était sûr que quelque chose se préparait, il le sentait comme un mauvais présage. Le ministre, cet espèce de sombre crétin, préparait un coup tordu comme lui seul en avait le secret.

Le loup ne s'était pas trompé, Scrimgeour avait une idée des plus tordue derrière la tête. Une idée qui allait mettre le monde magique en émoi et le rendre encore plus impopulaire qu'il ne l'était déjà. Mais ce n'était pas tout, l'homme avait un atout dans sa manche et personne ne savait de quoi il s'agissait, le secret avait été bien gardé. Le seul qui en avait une petite idée était Albus Dumbledore et s'il n'avait rien dit jusque là c'est que justement il craignait pour la vie de l'atout.

Scrimgeour n'était pas fou, il savait qu'Harry Potter allait le trahir un jour, il le soupçonnait même d'être le chef des Live Free mais sans preuves il ne pouvait rien faire, la communauté sorcière aurait tôt fait de se rebeller malgré ses menaces de leur rendre la vie plus difficile qu'elle ne l'était déjà.

Rufus Scrimgeour rêvait de mettre Harry à Azkaban, qu'on entende plus parler de lui. Un Potter aux oubliettes quoi de mieux pour qu'il puisse enfin éradiquer les hybrides sans le survivant dans les pattes ! L'homme savait qu'il marchait sur des oeufs, on ne touche pas au héros, enfin pas de face, mais en douce il pouvait faire tout ce qu'il voulait.

Le ministre voyait bien que quelque chose se tramait derrière son dos. Alors il avait eu l'idée de garder au secret une personne chère au coeur du Gryffondor, une personne qu'il était allé chercher dans un endroit bien particulier, un endroit bien difficile d'accès qui se trouvait au ministère.

L'homme vicieux et rusé, allant au delà de ses limites, avait même usé d'une magie interdite pour récupérer ce qu'il avait mis au secret au fin fond du ministère. Et en aucun cas il n'hésitera à le sortir en cas de mutinerie pour tenir entre ses mains le sort du foutu héros Potter.

Une monnaie d'échange, en quelque sorte, qui lui serait bien utile le jour où le survivant se rebellera ouvertement contre lui et ses idéaux. Le ministre jubilait de penser à la tête que fera le Gryffondor, à sa joie ou à sa tristesse de le voir vivant mais en mauvais état, lui qui pensait l'avoir perdu à tout jamais.

Pendant ce temps, deux hommes profitaient de leur dernier instant de tranquillité. Les choses sérieuses allaient bientôt commencer.

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