Chapitre 2 : Une adresse arrachée

Harry entra dans le bureau du directeur de Poudlard après avoir frappé un coup bref et sec contre la porte ronde et finement ouvragée derrière laquelle se terrait le vieil homme. Il n'avait croisé personne dans le château, il est vrai aussi que c'était les vacances et que finalement ça arrangeait drôlement bien ses affaires.

Sa patience était à bout ça ne pouvait plus durer ainsi. Il allait perdre son sang froid, ça il en était certain. Non mais aussi pourquoi le sénile aux robes farfelues ne lui disait jamais rien ! S'énerva le Gryffondor. Il voulait des réponses et aujourd'hui ! Il ne supportera pas un autre refus et tant pis si sa magie faisait des siennes, ça sera bien fait pour l'amateur de bonbons acidulés au petit regard pétillant qui n'allait pas le rester longtemps d'ailleurs.

Harry n'en pouvait plus des cachotteries que l'ont faisait derrière son dos, surtout qu'en ce moment il était à cran. De plus ce n'était pas vraiment le jour de lui chercher des poux sur la tête, et si ça continuait comme ça il allait assurément devenir insupportable et faire de la vie d'Albus un enfer, même si jusqu'à maintenant il n'avait pas nécessairement été un ange auprès du vieil homme.

Le directeur de Poudlard debout près de son phœnix dut sentir la colère de l'homme qui entra car son visage d'habitude jovial reflétait de la contrariété. Il arrêta de grattouiller la gorge de son oiseau et alla s'asseoir à son bureau en poussant un imperceptible soupir de lassitude. Harry n'allait jamais capituler, il le savait très bien.

Dumbledore décida, mais sans conviction, qu'il allait encore essayer d'argumenter mais il n'était pas sûr d'y arriver cette fois. Pas devant l'air résolu de l'homme qui était là debout devant lui et qui arborait un air déterminé et calculateur. Il avait bien changé le petit Harry !

Le jeune auror qui le regardait avec un visage incontestablement très décidé et d'après ce qu'il pouvait en sentir en le voyant aussi buté, il savait qu'il ne repartirait pas sans sa réponse. Dumbledore soupira une fois de plus, que les jeunes sont têtus quand ils ont une idée en tête !

-Pour la dernière fois, Albus, attaqua justement ledit jeune homme au regard vert virant sur le noir sans même le saluer. Allez-vous me dire où se trouve Snape ? Je vous préviens, je ne partirais pas d'ici tant que je n'aurais pas cette information !

-Harry, souffla le vieux mage qui commençait à être à bout d'argument depuis des mois voir des années qu'Harry le harcelait. Nous en avons discuté au moins cent-trente fois déjà, je ne peux pas te donner ce renseignement.

-Pourquoi pas ? Rugit le survivant en crachant les mots.

-Severus est devenu incontrôlable, je te l'ai déjà dit !

-Oui, et vous avez refusé de me dire pourquoi si je me souviens bien, et là je veux savoir ! Ajouta le jeune homme en marchant de long en large dans ce bureau qu'il connaissait si bien pour y être venu de nombreuses fois.

-Harry... soupira le vieil homme las.

-Pas cette fois Albus, vous ne m'aurez pas avec votre cinéma à deux galions, alors arrêtez tout de suite de me faire culpabiliser sur votre soi-disant vieillesse et autres niaiseries du genre. Je sais que vous êtes en pleine santé, je paris même que vous pétez la forme !

-Assieds-toi et arrête d'user mon parquet, râla Dumbledore furieux d'avoir été démasqué, lui qui se croyait bon comédien. Pourquoi reviens-tu ici pour me demander la même chose qu'il y à deux semaines ! Tout serait plus facile si tu ne cherchais pas cet homme désespérément.

-Dites-moi où il est, revint à la charge Harry.

-Pourquoi veux-tu tellement le savoir ? Vous n'avez jamais été les meilleurs amis du monde, alors pourquoi ?

-Albus, ne vous faites pas plus idiot que vous ne l'êtes, par Merlin ! Vous savez bien pourquoi et répondez à ma question !

-Je ne peux pas, je lui ai promis.

-À Snape ?

-Oui à Severus, il m'a dit que si je te disais où il se trouvait, il reviendrait et qu'après son passage Poudlard ressemblerait à une ruine. Tu sais comment est Severus, toujours à employer les grands mots quand il se sent pris au piège.

-Vous savez qu'il ne fera jamais une chose pareille ! Poudlard est trop précieuse pour lui, il aime cette école même s'il ne l'avouera jamais.

-Bien sûr que je le sais, je sais qu'il aime cet endroit et que ce ne sont que des mots tout ça. Mais une promesse...

-On s'en fout des promesses elles ne sont là que pour les idiots ! Pourquoi ne veut-il pas me voir ? Toujours à cause de cette vieille rancune envers mon père et les maraudeurs ?

-Non malheureusement, mais j'aurais préféré vois-tu.

-Alors quoi ? Parlez Albus, ou Poudlard c'est moi qui vais la mettre en ruine et je n'aurais pas les scrupules de Snape je vous préviens. Je suis à bout de patience et si vous vous entêtez je ne réponds plus de rien !

-Quelqu'un veille sur lui, Harry, respecte sa volonté sinon tu en souffriras toi aussi et personne ne voudra de ça.

-Albus, pour la dernière fois dites-moi où se trouve Snape ! Ordonna le jeune sorcier de vingt-et-un ans. Je vais prendre des mesures qui ne vont pas vous plaire.

-Je ne peux rien te dire ! Tenta une dernière fois le vieil homme qui sentait Harry bien décidé à mettre sa menace à exécution.

Le jeune auror respira bruyamment et marmonna entre ses dents quelques mots en fourchelang, là le vieux fou allait réfléchir au sérieux de la situation, pensa-t-il désolé d'en arriver là. Mais il le poussait dans ses derniers retranchements, il ne repartira pas sans le renseignement qu'il était venu chercher, il le lui fallait absolument quitte à être déraisonnable.

Quelques secondes plus tard, le directeur de l'école sentit le château trembler sur ses fondations, son visage pâlit et ses doigts se crispèrent sur le rebord de son bureau.

-Tu es devenu puissant fils, très puissant, ajouta Dumbledore en perdant sa bonhomie naturelle.

-J'arrêterais tout une fois que j'aurais un nom ou une adresse, Albus. Et je sais qu'il n'y a personne dans le château, nous sommes en pleine période de vacances d'été donc aucun risque qu'il y ait un élève.

-Tu as tout prévu n'est-ce pas ? Alors tu es vraiment décidé à le retrouver malgré mes avertissements ?

-Ça fait des années que je vous le dis, alors bien sûr que je veux le retrouver !

-D'accord, mais sois bien certain de ton choix Harry, parce qu'après il sera trop tard pour faire marche arrière.

-J'attends ! Demanda le jeune homme impérieux.

Le directeur de l'école de sorcellerie se leva et contourna son bureau pour se placer face à cet homme grand et imposant qu'était devenu Harry Potter.

-Il y a deux personnes impliquées là dedans, deux personnes que tu connais bien, je veux qu'en aucun cas tu ne t'en prennes à eux, lui dit calmement et sérieusement le vieil homme. Ces deux hommes ont promis de le soutenir et de l'aider du mieux qu'ils le pourraient. Il n'y avait qu'eux pour lui venir en aide, si jamais tu t'en prends à eux, tu auras à faire à moi Harry. N'oublies pas qu'ils ont fait ça pour son bien et surtout à sa demande, je dirais même que Severus les a implorés et pourtant ce n'est pas dans ses habitudes, tu peux me croire.

-Que lui est-il arrivé ? Vous ne me l'avez jamais dit !

-Tu le verras par toi-même, mais comme je te l'ai dit tout à l'heure tu ne pourras pas revenir en arrière. Une fois que tu seras là-bas tu ne pourras pas revenir simplement et te dire que tu n'y retourneras plus, si tu fais ça tu signeras son arrêt de mort. Tu as compris ?

-Dites-moi simplement où il est, adjura le Gryffondor en cessant de faire trembler le château juste en agitant sa main sous le regard soulagé du directeur de l'école de sorcellerie.

-Severus vit dans le meute du professeur Lupin, asséna le vieil homme.

-Chez Remus ? Le Remus qui travaillait ici ? Le Remus qui vit caché et dont je reçois une nouvelle de temps en temps ! Ce Remus-là ? Finit par hurler Harry très en colère. Un Remus qui ne répond pas à mes messages à chaque fois que je lui parle de Snape, et moi pauvre imbécile que je suis, je croyais que c'était parce qu'il avait encore de la rancune envers lui, mais non ! Monsieur Remus était gêné, rigola méchamment le Survivant. Monsieur Remus c'est bien foutu de moi, oui !

-Il a fait ce qu'on lui a demandé et je te signale qu'il fallait du courage pour ça, plus d'une fois il a failli aller te voir et tout te raconter ce pauvre homme.

-Pourquoi ne l'a-t-il pas fait dans ce cas ?

-Nous l'en avons dissuadé.

-Et qui est le deuxième homme qui s'occupe de Severus ? Quoique là je pense en avoir une idée assez précise.

-Tu verras sur place, mais je te préviens encore une fois Harry, ce que tu vas voir n'est pas du tout ce que tu imagines.

-Je me ferais une opinion par moi-même si vous le permettez Albus, clama Harry avec courroux.

-Sois prudent !

-Je le suis toujours, professeur, je le suis toujours ! Dit-il en sortant du bureau sous les yeux d'un homme vraiment fatigué.

Fatigué mais néanmoins curieux de connaître la réaction d'un certain maître de potions qui ne devait certainement pas s'attendre à une telle visite. Enfin s'il était conscient et pas tourmenté par ses deux natures.

Mais après tout le Gryffondor avait pris sa décision et il était un adulte maintenant, voilà déjà quatre ans qu'il le tarabustait pour retrouver la trace de Severus, il n'aurait pas tenu un round de plus, ce n'était plus de son âge ces jeux-là. Se cacher pour l'éviter, mentir effrontément, fermer Poudlard pour ne pas le voir ou faire dire qu'il était parti pour la journée. Que de tracas ces deux hommes lui causaient.

Trop épuisant de discuter avec le Sauveur du monde sorcier, il avait vraiment changé le petit Harry Potter, de timide il était devenu audacieux et déterminé. Il exprimait tout haut ses colères sans craindre les autres, très persévérant avec ça ! En fait plus rien ne l'effrayait.

Ses yeux lançaient des éclairs si ont le fixait trop longtemps lui ou sa cicatrice, la gazette du sorcier avait depuis belle lurette cesser de distiller son venin sur lui après qu'il soit allé voir le directeur du journal. Nul ne sut ce qui c'était passé ce jour-là dans le bureau mais l'homme de lettre en était sortit pétrifié et Harry en repartit heureux.

Albus Dumbledore pensait, en se rasseyant, qu'Harry allait au devant de grandes désillusions. Ils avaient mis Severus à l'abri de lui-même et du ministère mais surtout à l'abri d'Harry à la propre demande du professeur Snape. Il était peut-être temps que le jeune homme se rende compte de ce que le maître de potions était devenu, mais à ce moment-là il sera trop tard.

Les deux hommes seront liés irréversiblement, rien ni personne ne pourra les séparer aussitôt que Severus sentira l'odeur du jeune sorcier aux yeux verts.

L'auror Potter parvint aux grilles de Poudlard et retransplana d'abord chez lui dans son manoir qu'il avait acheté avec l'argent que le ministère lui avait alloué pour le meurtre de Voldemort. Les autres disaient sauvetage lui pensait assassinat pur et simple.

Il allait envoyer un parchemin au bureau des aurors pour les avertir qu'il prenait un congé de trente jours, après tout le chef lui devait bien ça. Il avait arrêté plus de mangemorts que tous les autres réunis et n'avait jamais pris un seul jour de congé en plus de deux ans.

Harry plaça sa baguette dans la poche arrière de son jean, alla dans sa chambre pour enfiler une chemise blanche, et en se regardant dans le miroir au dessus de sa commode il vit son regard brillant comme jamais il ne l'avait été depuis des années. Depuis qu'il avait rendu visite au professeur une certaine nuit à Poudlard en fait !

Il allait le revoir et là ses doutes s'envoleraient, il savait qu'il aimait cet homme à en crever, il n'y en n'aura jamais un autre dans sa vie alors quoiqu'il soit devenu il assumera. Il s'en foutait de ce que les autres pouvaient bien dire il ne le laissera pas tomber, jamais.

Harry sortit de son manoir et en ferma les portes solidement. Il ne savait pas exactement ce qu'il allait trouver là-bas dans la meute de Remus. Il savait où elle se trouvait puisque le loup lui en avait parlé quand il était encore élève à Poudlard. Bien avant que Severus ne disparaisse, il ne s'y était jamais rendu pourtant. Trop de travail, trop de responsabilité, trop de complot autour de lui surtout.

Tout ce qu'il savait de cet endroit était qu'il était situé dans une forêt du côté du sud de l'écosse à un peu plus d'une centaine de kilomètre de là. D'après ce que lui avait raconté le loup-garou ils vivaient tous dans un village qu'ils avaient construit eux-mêmes avec la matière première qui les entourait, et s'il se souvenait bien à l'époque il y avait déjà une trentaine d'habitations. Ils devaient être beaucoup plus nombreux aujourd'hui.

Harry savait aussi que Remus s'y était fait construire sa propre maison, il s'y sentait chez lui, disait-il souvent dans ses missives. Et probablement que c'était là que se trouvaient Snape et Malfoy, Harry se demanda comment le professeur Lupin pouvait les mettre à l'abri les nuits de pleine lune ?

Bah ! Il avait dû trouver une solution ! N'empêche, la tête de Malfoy parmi les loups, il aurait bien aimé voir ça ! Voir le pompeux petit prétentieux avoir peur devait être jouissif, dommage qu'il ait loupé ce spectacle ça devait valoir le coup !

Harry ferma les yeux quelques secondes puis les rouvrit, son cœur battit subitement la chamade. Il était près du but, il allait enfin avoir les réponses aux questions qu'il s'était tant de fois posées. Il allait savoir pourquoi le maître de potions l'avait fui il y a quatre ans suivit de Draco Malfoy, il restait tellement de zones d'ombres dans cette fuite et pourquoi vouloir l'éviter à tout prix ? Il voulait savoir.

Quand même, il ne pouvait s'empêcher de se demander si Snape n'était pas tout simplement parti parce qu'il lui avait avoué ses sentiments ? Non, impossible qu'il le haïsse à ce point-là ! On ne s'enferme pas dans une meute entourée de lycans dangereux pour échapper à un gamin empressé et maladroit.

Aujourd'hui il n'était plus ce gamin et s'il en avait à nouveau la possibilité il le lui dirait clairement dans les yeux sans se faire rejeter, bien face à face. Pas d'échappatoire possible pour l'homme de ses pensées au caractère acariâtre mais magnifique à ses yeux.

Comment était-il tombé amoureux de lui ? Un soir tout simplement alors qu'il se promenait au bord du lac il avait vu sa silhouette s'avancer vers lui, l'homme ignorait qu'il était là. Harry était resté tapi dans son coin allongé sur le sol sous sa cape alors que le maître de potions vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise de même couleur fumait tranquillement une cigarette en regardant au loin, il semblait rêver, comme si quelque chose le tracassait.

Le jeune homme ne l'avait jamais vu habillé autrement qu'avec ses robes austères et ce qu'il avait découvert ce soir-là l'avait époustouflé. Il avait admiré les formes minces et puissantes sous la chemise, les jambes longues sous le pantalon noir et les cheveux détachés qui retombaient sur ses épaules. Tout simplement magnifique, il n'y avait pas d'autres mots pour le désigner.

Harry avait retenu son souffle et était resté bien à l'abri sous sa cape. Il se repaissait de l'homme, il en avait gravé chaque courbe dans sa mémoire et avait tenté de respirer son parfum, de retenir son odeur pour pouvoir s'endormir avec et ne pas oublier ce qu'il était sous sa carapace avant de le revoir abject avec lui pendant les cours de potions.

L'homme avait aspiré sur sa cigarette en plissant un peu les yeux, il respirait la virilité, le mâle unique et magnifié. Harry regarda un reste de fumée sortir d'entre ses lèvres et pensa subitement qu'il aurait aimé être cette petite buée,  qu'ainsi il aurait goûté la langue de Snape de la sienne et se serait fondu contre lui mélangeant leurs parfums dans un tendre baiser.

Le Gryffondor avait gémi sur le sol au bord du lac, un indélicat réflexe de sa virilité fit quelle se durcie inexorablement et que des pointes de désirs avaient traversé ses reins devenus brûlants.

Il avait mordu ses lèvres alors que son gland gonflé frottait contre son pantalon, il l'avait senti suinter et en aurait maudit tous les démons de la terre. Non mais vraiment ! C'était pas le moment d'avoir une érection avec Snape à côté de lui, et si l'homme le découvrait ? Alors là il était bon pour récurer tous les chaudrons de Poudlard et à la brosse à dents !

Snape toujours stoïque avait fait disparaître le reste de son petit vice dans un claquement de doigt et après avoir regardé vers la cape d'invisibilité, était reparti lentement vers le château sous le soupir discret d'un certain Gryffondor très échauffé sexuellement qui s'était cru découvert pendant quelques secondes.

L'homme n'était pas idiot, il savait très bien que Potter était là mais ça il le garda pour lui. Son odeur était tellement présente qu'elle avait imprégné tout son corps, difficile de l'ignorer dans ce cas-là. Snape avait frémi de le savoir là, il avait été attiré par lui, il avait besoin de le savoir là et de s'en approcher. Il pouvait se contenir mais ça devenait de plus en plus ardu, même avec les potions, le morveux le rendait fou.

Harry se rappela que ce soir-là après le départ de Snape il avait ouvert sa braguette et il s'était laissé aller aux agréments de la chair et que deux secondes plus tard il murmurait le nom de l'homme en se tendant de plaisir.

C'est à partir de ce jour qu'il le vit autrement, c'est à partir de ce jour qu'il apprit à le connaître et chaque jour qui passait il ne l'en aima que davantage, même si l'homme n'avait nullement changé envers lui et qu'il restait toujours infâme et moqueur.

Harry devenu plus sage depuis ce jour avait cesser de lui répondre et de le regarder effrontément. Il ne l'insultait même plus pendant les cours et si l'homme trouva ça étrange se demandant si Potter était au courant qu'il n'ignorait pas sa présence au bord du lac ou s'il avait découvert son petit secret, il n'en fit jamais part mais resta égal à lui-même pour que le jeune homme s'éloigne de lui. Harry n'était pas prêt, plus tard oui quand le monde sorcier un peu fou reviendrai à la normal alors là il pourra lui dire.

D'innombrables questions restaient en suspends. Les deux hommes s'interrogèrent en vain, l'un de ce qu'Harry savait de sa condition et l'autre du pourquoi Snape avait deux facettes. Hélas, des événements fâcheux arrivèrent et les obligèrent à séparer leur route pourtant déjà toute tracée.

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