Chapitre 16 : Albus avoue
-Que se passe-t-il ? Demanda Harry Potter en accourant vers Draco et Zackarius.
-J'ai trouvé un incube blessé Harry, pas de quoi paniquer. Je le transporte à l'infirmerie, répondit Draco. Vous pouvez retourner vous coucher je n'ai pas besoin de vous, Zackarius m'accompagne.
-Draco, comment peux-tu être sûr qu'il n'est pas dangereux ? L'apostropha son père. Je te rappelle que la prudence est de rigueur et que c'est comme ça que j'ai maintenu ce lieu paisible et complètement sûr jusqu'à maintenant ! Nous devons nous méfier de tout et de tous.
-Il est gravement blessé Père, comment voulez-vous qu'il soit un danger pour nous, il ne tient même pas sur ses jambes, regardez-le !
-D'accord, capitula le Serpentard plus âgé. Mais je veux que tu le surveilles de près, je sais que nous sommes là pour les aider, mais tu comprendras qu'en ce moment nous devons êtres vigilants. S'il se passe quoique que soit appelle-moi sur le champ ! Et je ne tolérerais aucune désobéissance, tu es averti Draco.
-Il ne se passera rien, et puis Zack reste près de moi, le cas échéant il agira en conséquence, s'énerva le jeune veela.
-Dans ce cas je retourne me coucher, dit-il en faisant demi-tour et en lançant un regard au drake. Et si vous avez un problème vous savez où me trouver.
L'homme opina, de toute façon il ne laissera pas Draco seul avec l'incube, ceux-ci étaient trop imprévisibles dans leur caractère. La nature des démons était versatile et surtout ils étaient méfiants envers les sorciers, mais finalement pouvait-on les en blâmer !
-Nous aussi nous retournons nous coucher, approuva le maître des potions. Viens Harry, et Draco appelle-moi, n'hésite pas si tu as besoin de mon aide !
-Oui Severus, merci mais cela ne sera pas nécessaire, je pense que je m'en sortirais tout seul.
Harry ricana quand Severus le tira par la main. Il faut dire aussi qu'ils avaient été interrompus pendant un moment important, et certainement le maître des potions voulait poursuivre leurs ébats passionnés.
Le Gryffondor gémit bruyamment aussitôt que la porte fut refermée derrière eux, un veela excité le plaqua contre ladite porte et dévora sa bouche comme un homme affamé. Son corps retrouva les courbes de son jeune amant et il s'en délecta.
Snape ôta la chemise de son compagnon déjà ouverte et impatient il mordilla ses tétons qui durcirent immédiatement sous les dents coquines. Le veela continua sa torture jusqu'à ce qu'ils deviennent rouges et qu'Harry crie grâce dans un râle qui résonna merveilleusement aux oreilles du professeur, ce qui immanquablement embrasa son sexe volumineux.
Le Serpentard aux yeux d'onyx sentit son pantalon se tendre, sa virilité proéminente buta contre son aine. L'homme, d'une main, déboutonna son vêtement et sortit sa verge brûlante pour la presser contre celle de son partenaire encore habillé au grand désespoir de Severus.
-Tu es diabolique, susurra Harry en subissant un autre baiser dévastateur. Tu me rends fou !
-Tu n'as pas à te plaindre, répondit l'homme en lâchant sa bouche et en le déshabillant d'un sort. C'est bien toi qui en redemandais tout à l'heure ! Retourne-toi, ordonna-t-il avec empressement sans attendre une réponse. Et décontracte-toi.
-Pourquoi ? Qu'est-ce que tu vas faire ? Interrogea Harry en plaçant ses deux mains contre la porte après s'être retourné.
-Tu as chaud, Harry ?
-À quoi tu joues, Sev ?
-À rien, je demandais juste ! Ricana le professeur.
L'homme, d'un puissant coup de rein, entra complètement son membre dans l'intimité de son amant qui en cria de douleur et d'extase. Severus attrapa les hanches d'Harry et le tira vers lui en soufflant de plaisir. Bordel ! Il se sentait bien là dans la chaleur de son compagnon, entre ses fesses accueillantes, son sexe palpitait à l'intérieur, ses bourses se contractaient déjà pourtant il se retint et ferma les yeux fortement.
Harry avait un souffle erratique, il fallait qu'il bouge son bassin ça devenait vital pour lui de sentir le membre de Severus lui labourer les reins. Le jeune sorcier voulait sentir l'homme pétrir ses hanches et ses fesses en lui donnant de grands coups de verge. Il la sentait, imposante et dure en lui, il rouspéta, il protesta virulemment obligeant Severus à bouger enfin.
Et quand Severus le fit, Harry se sentit perdu dans le plaisir. L'homme le pilonnait intensément, ses coups étaient vifs et profonds, ses bourses tapaient à l'arrière de ses cuisses et c'était tout simplement parfait. L'assaut dura un bon moment, ils en étaient venus où plus rien n'existait à part le sexe de Severus qui entrait et qui sortait de plus en plus vite.
Les deux hommes vinrent ensembles, ils lâchèrent leurs semences en criant et en se tendant sous les déferlantes de bien-être qui les envahirent. Ils reprirent leurs souffles l'un contre l'autre, Severus respirant contre le cou du Gryffondor alors que celui-ci lui tournait toujours le dos et que le maître des potions était toujours en lui.
-Ouah ! Murmura Harry. C'était....
-Fatiguant, morveux, répliqua Snape en se retirant doucement. Et maintenant si tu n'y vois pas d'inconvénient je vais regagner mon lit.
-Quoi ! Tu comptes dormir là ?
-Qui t'a dit que j'allais dormir, je parlais de confort moi !
-Donc tu n'es pas contre une autre petite séance de sexe effréné ?
-Je suis tout à toi gamin, sourit le maître des potions en refermant la porte de leur chambre derrière eux.
Pendant ce temps Draco s'affairait dans l'infirmerie, la créature bleue souffrait énormément et il perdait de plus en plus de sang. Le Serpentard se rendit vers l'armoire qui contenait toutes les potions et en sortit une de couleur incertaine qu'il fit boire immédiatement au blessé allongé sur le lit.
Celui-ci ne protesta pas, il n'en avait plus la force. L'incube aurait dû se débattre et les attaquer, sa nature ombrageuse aurait dû l'exhorter à fuir. Cependant il ne le fit pas, il ne ressentait nulle méchanceté dans les gestes du blond, de plus il sentait qu'il était comme lui, pas un simple sorcier mais un être magique qui lui aussi était traqué et devait fuir les aurors et les mangemorts.
Draco retira les vêtements de l'être à la peau bleu pâle, et à l'aide d'eau chaude et d'une éponge il nettoya soigneusement les plaies avant d'y appliquer un baume cicatrisant qui allait permettre en même temps d'arrêter les saignements. La créature souffla un peu d'air, il paraissait plus tranquille tout à coup comme si la douleur était moins dense et qu'il lui faisait confiance soudain, sans arrière pensée.
Le jeune homme put ainsi soigner tout à loisir le malheureux blessé, il passa près de deux heures à le remettre en état. Les plaies finalement étaient plus nombreuses que prévues et la morphologie spéciale des incubes fit qu'il dut user de potions et de baumes particuliers. Heureusement qu'il avait réussi à faire quelques potions pour des cas comme celui-ci.
-Les incubes sont des anges déchus par la luxure, développa Draco à Zack qui lui demanda des explications. Ce sont des démons mâles qui aiment à débaucher hommes ou femmes, leurs sexualités est très débordantes, d'ailleurs tu as vu comme il est pourvu. Le drake opina.
-Raison de plus pour que tu ne restes pas seul avec lui.
-Je crois pourtant que celui-ci n'est pas aussi dépravé que ces congénères, je le sens dans son cœur. Celui-ci cherche son âme sœur ou son double si tu préfères. En principe ce sont des êtres solitaires, tu savais qu'il pouvait changer de formes ? Ils peuvent se transformer en ce qu'ils veulent, même en démon sanguinaire. C'est pour ça que les sorciers les évitent, ils ne sont pas aimés du fait de leur puissance et de leur espèce un peu spéciale.
-Non, je ne savais pas. Tout ce que je sais c'est qu'en ce moment il est magnifique de cette couleur, bleu, avec ses longs cheveux clairs. Cet homme est une tentation à lui tout seul, et ses yeux quand ils sont ouverts, sublimes ! Crois-tu que c'est sa forme originelle ainsi que sa teinte naturelle ?
-Oui certainement, je crois qu'il va enchanter un certain vampire que je connais bien.
-Qui, ton ami Jaylis ? Oui je crois que tu raison, sourit Zack.
-Oh oui ! Il va tomber sous le charme enjôleur de cet incube superbe. Tu sais que les vampires recherchent toujours la perfection, et cet homme allongé sous nos yeux incarne la perfection à lui tout seul.
Zack et le Serpentard veillèrent sur la créature tout le reste de la nuit, ce n'est que sur le matin qu'ils se décidèrent à le laisser entre les mains du jeune vampire qui avait décidé de les aider à soigner les blessés le temps qu'il se sente lui-même en pleine forme. Jaylis avait mis de côté sa rancœur pour les êtres vivants le temps que les choses reviennent à la normale.
Cela avait été dur pour lui de faire ce sacrifice, ce n'était pas dans sa nature d'être gentil, un peu comme l'incube d'ailleurs. C'est pour ça qu'il avait bien volontiers proposé ses services, il fallait se serrer les coudes, se dresser tous ensembles devant les imbéciles qui les croyaient inférieurs à eux.
Le jeune homme dont les yeux étranges avaient révélé sa vraie nature, avait été torturé par des aurors pour qu'il dénonce son clan. Bien sûr aucun mot n'avait franchi ses lèvres. Pourtant ces hommes n'avaient retenu ni leurs coups ni leurs maléfices, il l'avait laissé des jours enfermé dans une cellule jusqu'à ce qu'il perde la raison, assailli par sa soif de sang.
Quand le groupuscule d'Harry était venu le sortir de cet enfer il avait été content que l'un d'entre eux lui ait lancé un sort de stupéfix, sinon il les aurait décimé tous jusqu'aux derniers. Sa soif était si grande à ce moment qu'il ne pensait qu'à boire, sa proie n'aurait eue aucune chance face à lui et à sa fureur de remplir ses veines d'un liquide pourpre salvateur.
Après des jours de soin et plusieurs fioles de sang il s'était régénéré assez vite, mais il avait refusé de quitter le village de Lucius et de Harry. Il ne voulait pas retourner dans un clan. Il voulait rester là pour les aider et parfois il remplissait des missions dangereuses qu'il réussissait à merveilles, surtout la nuit là où ses aptitudes étaient vraiment prises en compte. Après tout il était un être de la nuit, il ne craignait pas le soleil mais disons qu'il était plus à l'aise dans les ténèbres.
C'est lui qui avait fait se rencontrer Darell et le survivant pour mettre à l'abri des gens comme lui, c'est lui qui rendait compte des déplacements du chef des aurors la nuit quand il rencontrait des personnages suspects. C'est lui qui faisait parfois évader, avec Ron et Blaise, d'autres vampires retenus prisonniers à Azkaban.
Là aujourd'hui, ayant été blessé de nouveau, le temps de reprendre des forces et comme l'inactivité lui pesait, il avait décidé de s'occuper de l'infirmerie. Le jeune veela, Draco Malfoy, était quelqu'un de bien qui n'avait aucun préjugé contre les vampires. Ils s'entendaient parfaitement tous les deux et son compagnon ne le regardait pas comme une horreur de la nature, quoique lui-même étant un drake il comprenait. Il se sentait bien dans cet endroit.
Les autres créatures dans le village faisaient de même, bien sûr il n'était pas facile pour eux de sortir, ici ils se sentaient en sécurité. Pas qu'ils avaient peur du ministre ou des aurors, ils avaient l'habitude de la haine et de la douleur, mais ici ils pouvaient rendre des services entre eux et s'entraider.
Avec les harpies et les goules Jaylis avait de l'entraide, ces femmes terribles lui donnaient un coup de main quand il en avait besoin. Elles n'avaient pas été vraiment ravies au début mais il avait su leur faire entendre raison et elles avaient accepté de faire passer des messages par-ci par-là. Elles s'étaient même prises au jeu et maintenant elles parcouraient le pays cherchant, avec son aide, des âmes égarées ou blessées.
Sur le matin Draco et Zack laissèrent donc l'incube aux mains de Jaylis et retournèrent chez Lucius. Le vampire avait été surpris et ses yeux avaient brillés d'un éclat particulier en voyant l'homme endormi. Le jeune homme au regard singulier, un mélange de rouge et de pourpre, et aux cheveux mi-courts d'un beau brun irisé regarda son patient et un sourire ravi étira ses lèvres.
Jaylis était beau, très beau même. Ses longues jambes vêtues d'un pantalon noir, et son corps d'une chemise de la même couleur le rendait mystérieux. Il n'était pas très grand mais il émanait de lui quelque chose de majestueux et de fort. Il inspirait le respect et la peur aussi. Pourtant là il sourit avec douceur de voir le corps magnifique de l'incube inconscient reposé entre les draps.
Jaylis pris un fauteuil et s'installa avec grâce, il allait attendre patiemment que l'homme superbe sous ses yeux se réveille.
Draco et Zack, quand à eux, furent surpris quand ils virent Albus Dumbledore et Remus Lupin transplaner dans la cour du hameau, juste devant leurs yeux ébahis.
-Professeur Dumbledore, Remus ! S'exclama Draco inquiet. Que se passe-t-il ?
-Je ne sais pas, avoua le loup-garou, Albus a, paraît-il, des révélations à nous faire et m'a demandé de l'accompagner ici.
-De quels genres ? Interrogea le Serpentard en sachant que Dumbledore cachait toujours les trucs les plus importants.
-Pas ici, Draco, rentrons d'abord et attendons que tout le monde soit là.
-Alors suivez-moi, je vais prévenir mon père que vous êtes là.
-Ce ne sera pas la peine fils, je suis levé, les interrompit Lucius qui avait laissé Connors épuisé dans leur lit. Entrez messieurs, Harry et Severus ne vont pas tarder je les ai prévenu de votre arrivée, Ron et Blaise arrivent aussi.
Quand tout le monde fut assis, une tasse de thé dans la main, ils se tournèrent vers le vieil homme à la barbe blanche qui se sentait un peu mal à l'aise devant tous ces regards suspicieux.
-Messieurs, commença-t-il en reposant sa tasse sur la large table. Tout d'abord je veux que vous gardiez votre calme devant ce que je vais vous révéler.
-Ça promet ! Râla Severus Snape. Qu'avez-vous encore fait, Albus ? S'indigna l'homme.
-Laisse-le parler, Severus, si nous devons lui tordre le cou nous le ferons après ses explications.
Remus Lupin sourit en entendant la répartie de Lucius. C'est vrai que parfois le vieil homme était agaçant, à tel point que parfois on avait envie de lui donner des baffes.
-À la dernière réunion que nous avons eue j'ai sciemment oublié de vous donner un renseignement capital. Je sais que je suis impardonnable sur ce coup-là, avoua Albus contrit. Je n'ai pas d'excuse...
-Quel est ce renseignement ? Le coupa Remus qui souffla de dépit.
-Scrimgeour retient un homme prisonnier au ministère et....
-Impossible, s'écria Ron. Nous l'aurions su si ça avait été le cas, nous nous tenons, Blaise et moi, au courant de toutes les entrées et toutes les sorties de prisonniers. Personne n'a pu passer sans que nous le sachions ! Même Jaylis n'a pas détecté la moindre trace d'un autre prisonnier la dernière fois où nous y sommes allés.
-Il a raison, dit Blaise. Il n'y a personne.
-Et si le captif n'avait jamais quitté le ministère ! Et si depuis des années il était resté là, soupira Dumbledore. Et si quelqu'un l'avait sorti d'un endroit pour le mettre dans un autre.
-Qu'est-ce que vous voulez dire, rugit Harry Potter en se levant. Qu'un homme a été prisonnier tout ce temps au ministère et que vous n'avez rien fait pour le sortir de là ?
-Non Harry, ce n'est pas aussi simple !
-Alors expliquez-vous ! Attaqua Severus qui commençait à être sérieusement énervé alors que son compagnon frémissait de colère près de lui.
-Harry, Remus, d'après vous quel est cet homme qui a pu rester au ministère depuis des années sans que l'on sache s'il était vraiment mort ou encore en vie ?
-Sirius, souffla le loup-garou en fixant Harry dans les yeux. Sirius est le seul de ma connaissance à être dans ce cas.
-Albus, voulez-vous dire que Sirius Black est vivant et qu'actuellement il se trouve prisonnier du ministre ? Gronda Snape tout en posant sa main sur Harry pour lui dire de se calmer.
-Je le crains, avoua le directeur de Poudlard. Je n'ai aucune certitude seulement des présomptions, vous comprenez pourquoi je ne pouvais pas vous en parler avant !
-Pourquoi en parler maintenant dans ce cas ? Interrogea Zack qui ne connaissait nullement Sirius mais qui voyait parfaitement les émotions que l'homme suscitait.
-J'ai la certitude absolue qu'il s'agit de Sirius Black, les derniers mots du ministre la dernière fois que je suis allé le voir ne font plus aucun doute. Scrimgeour m'a clairement laissé entendre qu'il avait un atout majeur dans sa manche, il veut utiliser Sirius pour obliger Harry à se rendre.
-Une monnaie d'échange ! Jamais de la vie, hurla le maître des potions, qu'il aille se faire foutre !
Le professeur Lupin se leva, son visage était fermé et ses poings serrés montraient sa fureur. Il en voulait terriblement au vieil homme de lui avoir caché ça. Il n'était pas près de lui pardonner cette trahison, car pour lui il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait d'une trahison envers l'amour de sa vie.
Harry se leva lui aussi et se plaça près de Remus Lupin.
-Où crois-tu aller ? Vociféra Snape en regardant son compagnon et Lupin.
-Où crois-tu que je vais ! Gronda Harry en lui laçant un regard noir. Il n'est pas question que Sirius reste une seconde de plus là-bas, je te signale que tu ne m'arrêteras pas, Severus.
-C'est un piège ! Est-ce que ta cervelle de griffon a enregistré ça !
-Ne me prends pas pour un idiot, bien sûr que je le sais !
-Messieurs, voulut continuer Albus Dumbledore.
-Oh vous ça va hein ! Vous causerez plus tard quand on vous le demandera, s'énerva Lucius Malfoy. Et le mieux que vous puissiez faire c'est de nous dire où Black se trouve actuellement ?
-Dans les cachots du ministère.
-Nous les avons tous fait, je vous jure qu'il n'y a plus personne !
-Monsieur Zabini je vous crois, le rassura Albus. Mais saviez-vous qu'il y a des entrées secrètes au fond des sous-sols ? Des entrées que seules quelques personnes connaissent, comme l'auror Gaylor et Scrimgeour ! Des entrées et des portes protégées par des sorts et des pièges ?
-Celui là si je le retrouve devant moi il risque de ne pas s'en remettre !
-Harry, je pense qu'il ne sert à rien de se précipiter, si nous voulons avoir une chance de le retrouver vivant il faut d'abord que Connors prenne la place de Scrimgeour, alors ensuite nous pourrons aller chercher Sirius Black.
-Je sais, Severus, mais ça me fait mal de le savoir là.
-Lupin ! Demanda le maître des potions en voyant le loup devenir de plus en plus furieux.
-Deux jours, je ne vous donne pas plus, ensuite je vais le chercher, cracha Lupin en sortant de la maison pour retransplaner au plus vite chez lui. L'homme n'était pas sûr de se contenir, il pouvait perdre son sang froid et s'en prendre virulemment au directeur de Poudlard et le mettre en pièce et il n'aura aucun scrupule d'agir comme ça.
Harry le suivit aussitôt, le loup n'allait pas bien et il ne voulait pas le laisser seul.
Le jeune homme trouva Remus dans sa chambre, l'homme, assis sur le lit, se détourna pudiquement alors qu'il essuyait une larme qui coulait sur sa joue.
-Rem !
-Désolé.
-Ne le sois pas, tu es bouleversé quoi de plus normal !
-Il est vivant tu comprends ! Sirius est vivant, souffla le maraudeur encore une fois.
-Nous allons le revoir, tu ne dois pas en douter, sourit Harry en se rapprochant du loup et en passant un bras autour de ses épaules en s'asseyant près de lui. Nous allons le revoir Remus, et je suis heureux de ça.
-Tu crois que nous allons réussir à le sortir de là ?
-Oui, pas toi ? Tu ne crois pas qu'il va nous échapper, hein ! Je te signale que quand je suis déterminé rien ne me résiste. Et Sirius a intérêt à tenir le coup jusqu'à ce que nous arrivions sinon il entendra parler de moi, tu peux me croire !
-Nous irons ensemble, n'est-ce pas Harry ?
-Oui Rem, tous les deux, quoique je ne suis pas sûr que Severus nous lâche sur ce coup-là, rigola le Gryffondor.
-Non, il viendra aussi, je ne crois pas qu'il veuille que tu partes seul avec moi.
Les deux hommes sourirent et se serrèrent un peu plus l'un contre l'autre. De penser à Sirius Black, à l'amant et au parrain, les rendit heureux et malheureux en même temps. Comment allaient-ils le retrouver ? Comment l'animagus réagira-t-il quand il les verra ? Que de questions qui traversaient leurs esprits.
En tout cas une chose était sûre, Scrimgeour n'allait pas s'en sortir avec un simple oubliette, non pas question de laisser cet homme impuni, il allait payer et chèrement encore !
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