Chapitre 1 : Harry Potter, auror

-Bordel de Salazar ! La chasse aux mangemorts ! Non mais vraiment qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour aider les autres, rugit Harry Potter en avançant entre les arbres hauts, écartant de son passage ronces et branches mortes qui le gênaient.

L'œil aux aguets et l'adrénaline qui montait par couche successive dans son corps et qui le faisait se sentir indestructible et sûr de lui, rendait le jeune homme bien décidé à finir sa journée par une autre capture de mangemorts. Ceux-ci le baladaient un peu partout mais il finissait toujours par les prendre dans ses filets comme de vulgaires proies.

L'auror Potter, un magnifique homme de vingt-et-un ans qui accusait un mètre quatre-vingt, au corps svelte et souple. D'où l'on devinait sous sa chemise noire des muscles bien dessinés, un ventre plat, une taille fine mais sans trop, rouspétait parce qu'il était encore de sortie par cette chaleur infernale.

Un homme superbe, tout simplement superbe, pensaient les gens qui le croisaient dans les rues de Pré-au-lard ou à Londres quand il s'y rendait. Ses yeux verts derrière ses lunettes rondes attiraient le regard, ses cheveux qu'il avait coupé étaient moins en broussailles même s'il restait par-ci par-là quelques épis qu'il ne pouvait aplatir, pas faute d'essayer pourtant.

Il n'en restait pas moins un homme séduisant au possible et qui pourtant ne se souciait nullement de son apparence pour le plus grand désespoir de ses amis Ron et Blaise. Il faut dire qu'en ce moment c'était le cadet de ses soucis, il était encore une fois dans une situation que les autres auraient qualifié de téméraire pour ne pas dire dangereuse.

Harry pointa sa baguette devant lui et en marchant lentement épiait le moindre bruit. Bon d'accord dans une forêt pas facile avec tout ce qui y traînait ! En attendant avec trois assassins qui ne se trouvaient pas loin devant lui il n'avait pas le temps de s'ennuyer. Heureusement qu'il était plutôt doué de sa baguette, il faut dire aussi que son combat contre Voldemort avait été rude et qu'il avait fallu user de sortilèges particuliers que Snape avait eu la patience et surtout l'obstination de lui enseigner pendant sa dernière année d'école à Poudlard.

L'auror sourit perfidement puis s'arrêta, machinalement il relâcha ses doigts sur sa baguette, il devait lui donner de la liberté, plus facile pour lancer des sorts, ceux-ci partiraient plus vite et seraient plus efficaces. Quelque chose que Snape lui avait appris pendant les cours particuliers et qui lui avaient grandement servi par la suite.

Le survivant huma les hommes, il sentit leurs peurs, ils étaient là devant et ils étaient trois. Trois lâches qu'il allait se faire un plaisir de livrer au ministère et au ministre Rufus Scrimgeour plus particulièrement, il fallait bien lui mettre quelque chose sous la dent à celui-là ! Sans compter que son acolyte et chef des aurors, Justus Gaylor, voulait des résultats lui aussi. Il portait vraiment mal son prénom cet homme-là, il n'y avait pas pire ordure au monde que cet auror à la solde du ministre.

Le jeune homme s'avança et parvint dans une petite clairière assez grande quand-même pour s'y tenir à quatre assez éloignés les uns des autres. Il faisait chaud et sa chemise lui collait à la peau malgré la légère fraîcheur des arbres. Il les aperçut qui l'attendaient de front, ils avaient décidé de l'attaquer à trois pour ne lui laisser aucune chance.

Des inconscients fatalement ! Harry reconnut Avery Junior, Amycius Carrow et Crabbe senior.

-À votre place, messieurs, je n'essaierais même pas, leur dit-il voulant éviter un bain de sang, chose qu'il n'aimait pas généralement et même qu'il exécrait par-dessus tout malgré sa puissance magique.

-Tu as peur Potter ? se targua Crabbe qui ne réfléchissait jamais avant de parler comme à son habitude. Tu ne te sens pas le courage de nous vaincre ?

-Là n'est pas la question Crabbe, le tout est de savoir si vous tenez à votre vie.

-On y tient justement Potter ! Ricana le mangemort imposant par son poids mais pas par son intelligence. C'est pour ça que nous mettons toutes les chances de notre côté, nous sommes trois et tu es seul, qu'est-ce que tu crois qui va arriver à ton avis ?

-À mon avis, fit semblant de réfléchir le Gryffondor tout en restant sur ses gardes, ce qui énerva prodigieusement les autres. Et bien je pense que, ou je vous attache comme des saucissons et je vous livre au ministre, ou au pire ou au mieux c'est selon vous, je vous tue.

-Toujours aussi présomptueux, monsieur Potter, s'agaça Avery en le menaçant de sa baguette, l'œil mauvais et calculateur.

-Vous devriez y penser, n'oubliez pas les autres qui comme vous ont cru pouvoir m'abattre et qui sont morts. Tiens, comme Malfoy par exemple ! Et je ne cite que celui-là car la liste serait trop longue messieurs, mais je suis sûr que vous en savez quelque chose ! Se vanta Harry alors qu'il n'en était rien et que le blond se portait comme un charme dans un endroit qu'il avait secrètement trouvé et aménagé avec ses deux complices Ron et Blaise.

-Un jour vous paierez, Potter ! Un jour votre chance tournera et peut-être ce sera aujourd'hui, cria le troisième larron qui devenait rouge de colère de voir Harry si tranquille devant eux comme s'il ne les craignait pas, comme s'ils étaient vraiment insignifiants.

-Bon je n'ai pas que ça à faire, messieurs, décidez-vous ! Les exhorta le Gryffondor impatient. Là je vous signale qu'on perd du temps et franchement j'ai mieux à faire que de m'occuper de quelques mangemorts sur le retour qui ne sont plus bons à rien.

L'impudence du garçon puis son sans-gêne et sa désinvolture firent que les mangemorts se jetèrent sur lui comme un seul homme tant la provocation du jeune sorcier était flagrante. Ils étaient carrément enragés ne réfléchissant plus avec précaution au problème Potter, ils se perdaient eux même dans leur aveuglement à se venger du survivant.

Ça marche à tous les coups, pensa Harry en voyant les autres perdre patience et foncer têtes baissées comme des taureaux furieux vers lui.

Là il n'avait plus qu'à lancer son sortilège de sa baguette qui allait les envelopper dans une toile épaisse et de sa main il pouvait les désarmer et faire en sorte de les faire taire pour ne pas entendre les injures qui allaient fuser à son encontre comme à chaque fois qu'il attrapait des fugitifs. Son dictionnaire d'insultes grandissait de jour en jour et à ce rythme-là il les connaîtra tous avant la fin de l'année.

Aucun de ces idiots n'avait pensé à lui demander comment il se faisait qu'il les avait trouvés aussi facilement. Bah ! De toute façon il ne leur aurait pas répondu alors à quoi bon !

Harry rangea sa baguette d'un geste négligeant dans la poche de son pantalon après que les mangemorts se soient retrouvés ficelés comme des saucissons, juste comme il l'avait prévu. Puis il refit demi-tour et repartit vers ses amis qu'il avait laissé plus loin et qui s'occupaient de mettre la main sur les deux autres fuyards

Il trouva Ron et Blaise assis bien tranquillement sur un tronc d'arbre discutant agréablement comme s'ils se trouvaient autour d'une table en train de siroter une bonne tasse de thé comme des vieilles demoiselles bavardes.

-Ben c'est ça les gars, prenez vos aises ! Les taquina-t-il en souriant tout en jetant un œil aux deux prisonniers couchés à leurs pieds qui ruminaient sous leurs baillons et qui roulaient des yeux fous de colère.

-Déjà fini Harry ? Demanda le rouquin aux yeux bleus en se levant.

-Oui, je les ai laissé là-bas, on enverra une équipe de nettoyage une fois qu'on sera au quartier des aurors et plus vite rentré plus vite fini, j'ai encore mon rapport à écrire et je rentre chez moi, je suis fourbu.

-Pauvre chochotte Potter ! On va te plaindre, rigola Blaise en se levant lui aussi du tronc tout en donnant un coup de pied à un mangemort qui le regardait méchamment.

-Tu peux rire, Blaise, dit Harry en leur faisant signe qu'ils devaient transplaner pour repartir dans leur bureau. Mais je suis levé depuis les aurores moi !

Les trois hommes se mirent côte à côte et disparurent subitement pour réapparaître dans une salle du quartier des aurors. Le Gryffondor rejoignit son propre bureau et laissa Ron et Blaise partir aux douches pour ensuite se rendre chez eux, après tout il était déjà vingt heures passés et voilà au moins deux bonnes heures qu'ils auraient dû être rentrés chez eux. Sans compter que le soir ils avaient souvent du travail supplémentaire, un travail que le ministère ne devait surtout pas avoir vent sinon ils étaient fichus.

Harry s'assit lourdement sur son fauteuil et sortit sans entrain un parchemin et une plume de son tiroir qu'il posa sur son bureau. Puis dans un sursaut il se souvint qu'il devait envoyer sur place les nettoyeurs enlever les corps bien ligotés des mangemorts, des hommes auxquels il n'avait laisser aucune chance de s'en sortir, ils avaient choisi leur voix ils en paieraient les conséquences.

Il y avait des exceptions bien sûr comme Lucius qui était un veela et qui avait été enrôlé de force dans l'armée de Voldemort comme tant d'autres alors qu'ils étaient encore jeunes, embrigadés par un père ou un parent sans scrupule. Il ne fallait pas croire qu'il agissait à la légère il savait très bien ce qu'il faisait. Ses enquêtes au sujet des mangemorts affirmés étaient complètes et il savait qui l'était vraiment ou pas.

La bouteille de whisky arriva jusqu'à la table et remplit seule le verre jusqu'à ras bord puis lévita tranquillement jusqu'à la main du jeune sorcier sans en renverser une goutte. L'auror le but, reposa le verre et se mit à écrire son rapport en occultant le fait qu'il avait été averti par des lutins des bois que des mangemorts s'amusaient à tuer en se servant d'eux comme cibles vivantes, juste pour passer le temps.

Avec la connerie du ministère et de Gaylor en ce moment il ne préférait pas prendre de risque, Scrimgeour pourrait bien avoir l'idée saugrenue de tenir les lutins des bois pour responsables et l'autre en profiter pour les exterminer. C'était à se demander si une araignée n'était pas parvenue jusqu'à leur cervelle pour le leur grignoter petit à petit tant leurs idées devenaient de plus en plus bizarres à ces deux-là.

Pourquoi le ministre voulait éradiquer les autres races ? Finalement il ressemblait à Voldemort ! Ses idéaux étaient les mêmes mais là il avait l'aval du chef des aurors et de ses concitoyens. Encore que là à bien y réfléchir il en doutait un peu, les gens avaient peur pour la plupart et n'osaient donner leurs opinions, même la gazette s'était tue après la disparition de plusieurs de ses journalistes et les gens commençaient à frôler les murs le soir et à murmurer entre eux des choses que le ministre n'aimerait pas entendre.

Harry finit d'écrire dans un souffle d'énervement puis envoya son parchemin par le chemin des airs et se leva pour rejoindre la salle de transplanage et repartir chez lui avant qu'on ne l'interpelle pour discuter, il n'en n'avait pas envie ce soir. Ce soir était le jour où Snape avait disparu il y avait déjà quatre ans de cela maintenant.

Il avait tout mis en œuvre pour le retrouver pourtant à chaque fois il revenait bredouille, il en avait parcouru du chemin en balai et fait des enquêtes sans aucun succès.

C'est à croire qu'on lui mettait des bâtons dans les roues et il savait qui faisait ça et ça le rendait fou de colère de savoir qu'Albus gardait ses secrets avec implacabilité. Pas moyen de lui soutirer une quelconque information à ce vieux bonhomme, mais il n'avait pas dit son dernier mot. Ah ça non ! Cette fois-ci il allait parler de gré ou de force. Le vieil homme voulait jouer et bien lui aussi il était fort à ce jeu-là.

Le Gryffondor revint chez lui dans un manoir qu'il avait acheté dès le début de ses études d'auror pas très loin de Pré-au-lard et se rendit directement dans sa salle de bain. Il se déshabilla rapidement monta dans le bac à douche et ouvrit les robinets à fond pour sentir enfin l'eau couler sur son dos endolori et ses membres fourbus.

Le jeune homme partit dans ses songes et se rappela qu'un soir de juin pendant sa dernière année de cours à Poudlard, la veille des vacances, il était allé voir le maître des potions. Il avait pris son courage à deux mains et avait décidé de lui avouer ses sentiments cette nuit-là avant qu'ils ne se perdent de vue. Dernière chance, avait-il pensé.

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Il avait pris un risque, il le savait très bien surtout qu'il était deux heures du matin et que l'autre allait vociférer avant de l'avoir entendu et que probablement il allait encore l'insulter et le renvoyer avant de l'avoir écouté. Même pendant les cours particuliers l'homme restait égal à lui-même, impossible et insultant.

Les mains moites, Harry était dans les cachots à la porte du bureau du ténébreux professeur de potions. Anxieux et nerveux il tapa et entra quand l'homme cria ou plutôt aboya de l'autre côté d'un ton absolument pas engageant. C'aurait été un première année il se serait enfui en courant et se serait caché au fond de son lit pour ne plus croiser le terrible professeur de potions.

-Potter ! Grogna l'homme en ouvrant la porte. Pourquoi je ne suis pas étonné, lui avait-il dit en le toisant de ses magnifiques yeux noirs quand Harry pénétra dans le bureau. Qu'est-ce que vous faites là ? J'espère que vous avez une bonne raison de venir me déranger !

-Je voudrais vous parler professeur, accordez-moi cinq minutes ce ne sera pas long.

L'homme souffla, il aurait voulu éviter cette confrontation qui allait le rendre encore plus mal qu'il n'était déjà. Il devait renvoyer Harry sur le champ quitte à être désagréable comme d'habitude. Et puis il était sûr que le gamin venait ici juste pour le narguer une dernière fois avant de disparaître.

-Vous devriez être dans votre dortoir et plus précisément dans votre lit en train de dormir, Potter ! Alors retournez-y, vous ne voudriez pas faire perdre des points à votre maison le dernier soir je suppose, le menaça Snape.

-Non, mais je veux vous parler, monsieur.

-À cette heure de la nuit ! Oh ! Mais il est vrai, ajouta l'homme narquois. Que monsieur Potter n'en fait toujours qu'à sa tête, monsieur Potter vient déranger les gens à deux heures du matin sans état d'âme et sans se demander si ça ne gêne pas les autres.

-Harry, monsieur, répliqua le Gryffondor irrité que Snape l'appelle toujours Potter en crachant dédaigneusement.

-Quoi !

-Je m'appelle Harry, avait-il répété en se disant que l'homme allait l'écharper.

-Je le sais ça, Potter, dit-il en insistant bien sur le nom.

-Alors pourquoi vous ne le dites pas ?

-Parce que vous êtes mon élève et que je suis votre professeur, mais là n'est pas la question je crois. Dites-moi de quoi vous vouliez me parler qu'on en finisse au plus vite je n'ai pas que ça à faire.

Harry avait pensé sur le coup que ce n'était peut-être pas une bonne idée et puis flûte après tout ! Il n'était pas venu jusque-là pour rien, il devait le lui dire, après il sera trop tard il le savait. Le jeune sorcier avait regardé le professeur qui avait froncé les sourcils et il s'était dit que ça, vraiment, ce n'était pas bon signe pour lui. Bon tant pis je me lance et advienne que pourra, c'était-il dit avec un regain de témérité en avançant d'un pas.

-Je suis venu vous parler de mes sentiments envers vous, avait-il lâché dans un souffle sans quitter son regard pénétrant.

-Je connais vos sentiments envers moi, Potter, avait répondu l'homme avec hargne et colère se retenant de lui claquer une autre remarque acerbe bien sentie.

-Vous savez ! S'exclama-t-il. Comment pouvait-il savoir ça ! Alors que personne n'était au courant, Se demanda le garçon surpris.

-Bien sûr, ne me prenez pas pour un idiot, je connais votre haine votre mépris et votre dégoût à mon encontre.

Alors là surprise totale ! Il pensait réellement que je le haïssais, moi !

-Je crois plutôt que c'est vous qui me méprisez monsieur. Et vous avez bien su m'en faire profiter pendant sept ans. Mais de toute façon je ne parlais pas de ces sentiments-là.

L'homme était resté perplexe puis, de nouveau, froncement de sourcils. L'idée faisait son chemin et j'attendais une réaction qui ne tarda pas.

-Dehors, Potter ! Foutez le camp d'ici !

Bon là c'était pas gagné d'avance c'était sûr il fallait s'y attendre, avec Snape hein ! En attendant je ne bougeais pas de place, mes pieds étaient collés au sol comme du plomb.

-Je suis amoureux de vous, avais-je murmuré sans vraiment croire que je venais de lui dire ça. Je sais que ça peut vous paraître loufoque mais c'est vrai, je n'invente rien et ce n'est pas un piège non plus.

-Potter, je crois vraiment que vous êtes ma punition dans ce bas monde, je veux que vous sortiez de ce bureau et que vous n'y remettiez jamais les pieds.

-Pourquoi ?

-Il y a des événements qui font que les gens changent, avait-il répondu en se radoucissant. Même si vous avez éliminé Voldemort il reste du danger dans le monde magique.

-Les mangemorts qui ont réussi à prendre la fuite ! Je sais oui et alors ?

-Il n'y a pas qu'eux, il y a des choses que vous ne pourriez pas comprendre, vous n'êtes pas prêt à vous engager pleinement une fois de plus, on vous en a déjà demandé tellement. Oubliez-moi Potter, demain matin j'aurais quitté Poudlard pour des raisons que je ne vous dirais pas et qui ne vous regarde pas.

-Ne faites pas ça !

-Harry, gronda Snape qui abaissa ses barrières quelques secondes. Des événements vont avoir lieu, demain matin nous serons partis j'y suis obligé, on m'y oblige !

-Nous !

-Quelqu'un vient avec moi mais ce n'est pas ce que vous croyez.... par Salazar ! S'agaça le professeur en jetant un livre sur son bureau d'un geste d'énervement en voyant le visage du morveux pâlir atrocement.

-Comment je peux en être sûr moi que ce n'est pas ce que je crois...je vous laisse, professeur, avait-il ajouté soudain avec tristesse en voyant qu'il n'arriverait à rien en face de cet homme buté. Je crois que j'ai assez abusé de votre temps, bonsoir monsieur.

-Il n'est rien pour moi qu'un filleul auquel je tiens malgré tout, vous comprenez ? Je ne peux le laisser là il serait en danger lui aussi, se justifia l'homme.

-J'ai compris, murmura le jeune Gryffondor en sentant le démon de la jalousie lui dévorer l'intérieur du ventre, je suis désolé, dit-il en mordillant sa lèvre et en faisant demi-tour. Je ne vous ennuierais plus.

L'homme avait fondu sur lui et l'avait tiré en arrière pour le mettre contre lui. Il ne voulait pas faire ça mais il le fallait pour calmer son démon intérieur.

-Potter, des fois vous êtes vraiment impossible vous savez ça ! J'essaie de vous écarter de mes problèmes, n'en n'avez-vous pas eu assez avec Voldemort ? Essayez de vivre un peu pour vous, vous avez toute votre jeunesse pour ça, évitez les ennuis et vivez que diable !

-Impossible vous le savez bien, monsieur.

-Pourquoi êtes-vous aussi entêté, vous a-t-on déjà dit que vous étiez pénible !

-On me l'a déjà dit oui, répondit le jeune sorcier en respirant avidement l'odeur de l'homme qui se trouvait sous son nez et en posant ses mains sur le torse qu'il devinait puissant.

Harry avait gémit quand il avait senti une main relever son menton et une bouche prendre ses lèvres avec envie et un corps se presser contre le sien. Il n'avait pas perdu de temps et avait répondu ardemment au baiser avant que l'homme ne le lâche et le fasse partir avant de commettre une irréparable erreur.

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Un baiser fugace mais empreint de tant de sensations et de passions qu'Harry n'avait jamais pu l'oublier, il savait que c'était lui qu'il voulait, lui et pas un autre et il était quasiment certain qu'il en était de même pour Snape et que l'homme lui avait caché des choses importantes.

Le jeune sorcier revint au présent toujours sous sa douche et secoua sa tête pour enlever les souvenirs qu'il se remémorait souvent. Demain matin il allait tenter une dernière et ultime fois de faire parler Albus et là le vieux rabougri décati avait intérêt à cracher le morceau sinon il pourrait bien survenir un malheur, et Voldemort à côté ce serait du pipi de chat et Albus avait intérêt à rester accroché à ses robes, foi de Potter !

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Salut, alors cette fiction contient 21 chapitres en tout et je posterais environ 1 fois par semaine, des fois plus, probablement pas moins mais un imprévu est vite arrivé donc c'est possible qu'il y ai des semaines ou je ne poste pas, c'est tout ce que j'avais à dire donc euh... à la prochaine 🤓

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