Chapitre 108 /!\
J'ai condensé les chapitres du lemon pour qu'il n'y en ai pas quatre ou cinq à la suite. Du coup ce chapitre est deux fois plus long que d'habitude... X)
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Rasséréné et malgré encore quelques doutes, Jimin relâcha ses muscles jusque là crispés. Il ferma les yeux et tendit ses lèvres charnues à Hoseok qui vint les embrasser avidement. L'herbe chatouillait légèrement le petit hybride qui trouvait néanmoins qu'un petit matelas de nature au bord d'un cours d'eau presque silencieux n'était pas un endroit désagréable pour perdre sa virginité.
Au souvenir des orgasmes que Hoseok lui avait déjà donnés, Jimin sentait lentement l'excitation monter en lui. Il pouvait avoir confiance en son compagnon, ce dernier serait d'une tendresse sans faille avec lui, il en était de plus en plus convaincu.
Lentement, la bouche du jeune garçon descendit sur la mâchoire de son cadet qui se laissa faire en mêlant ses doigts à ses cheveux bruns. Les baisers tracèrent toute la longueur de son cou et se stoppèrent à la jointure de son épaule, sur sa clavicule droite. Hoseok lui caressait la taille et goûtait délicatement sa peau, gestes qui émurent profondément l'âme sensible de Jimin : il se sentait si bien, si aimé.
Le fait que Hoseok prenne à ce point compte de ses sentiments, de ses craintes, ça le touchait. C'était probablement l'heure qui le rendait plus émotif, mais le fait était qu'il sentait son cœur battre de bonheur dans sa cage thoracique et que tout ce qu'il voulait c'était se laisser faire, laisser Hoseok lui faire découvrir à quel point il l'aimait. Il voulait ressentir ce plaisir infini de ne faire qu'un avec lui, pour lui aussi, à son tour, lui montrer à quel point il lui faisait confiance. Il lui laissait le total contrôle de son corps.
En douceur, Hoseok glissa les mains sous sa tunique pour la lui retirer. Jimin se laissa faire et ses mains reprirent leur place dans la chevelure brune de son amant au plus vite. Il aimait bien faire ça et ça lui donnait un point d'ancrage à la réalité. Les yeux clos, il rejeta la tête en arrière lorsque Hoseok vint lui butiner les côtes, bisoutant son torse de long en large tout en évitant soigneusement ses petit bouts de chair rosés. Jimin sentait son souffle sur sa peau, c'était agréable...
Il dut retenir un cri puissant lorsque Hoseok s'attaqua à l'un de ses tétons, c'était une sensation étrange, vraiment étrange, mais étonnamment plaisante. Il gémit un « hyung » piteux qui fit sourire son amant. Ce dernier, voyant son état d'excitation qui augmentait peu à peu, attrapa entre ses doigts son téton abandonné tout en suçotant l'autre avec avidité. Par un réflexe qu'il ne contrôlait pas, Jimin se cambrait et, raffermissant sa prise dans les cheveux de Hoseok, il l'obligeait à rester contre son torse.
L'apothicaire donc ne se gêna pas pour accentuer cette agréable petite torture : il se mit à mordiller sa chair sensible, quant à l'autre téton il le pinça et le fit rouler entre son pouce et son index. Un cri à mi chemin entre la douleur et le plaisir échappa au petit hybride qui, sans s'en rendre compte, raffermit sa prise au point qu'il lui tira les cheveux – sans cependant que ce ne soit trop douloureux pour l'apothicaire qui, au contraire, trouvait cette petite souffrance jubilatoire.
Et alors qu'il passait la langue sur ce même endroit sensible, Hoseok sentit Jimin le lâcher : le jeune hybride s'accrochait désormais à l'herbe sous lui, cambré pour profiter de ces sensations exaltantes dont il ignorait presque tout.
« Tu es vraiment beau, souffla Hoseok en se reculant.
- Toi aussi. Dis, tu voudrais pas retirer ta tunique ? haleta doucement Jimin.
- Je sais pas, se moqua l'apothicaire en posant l'index sur la ligne des abdominaux de son amant afin de la retracer.
- Allez... »
La moue enfantine qu'il utilisa pour l'amadouer lui permit d'obtenir gain de cause : Hoseok retira son haut, dévoilant sa musculature fine dont Jimin était déjà fou. Il n'eut cependant pas le temps de caresser son corps puisque déjà l'apothicaire revenait grignoter son torse, descendant lentement jusque sur son ventre puis son bas-ventre qu'il mordilla. Une légère bosse déformait déjà les braies du jeune garçon ; Hoseok les lui baissa jusqu'au bas des hanches avant de baisoter ces dernières quelques instants.
« C'est tellement bon, souffla Jimin, t'arrête pas. »
Oh ça non, il ne comptait pas s'arrêter, surtout pas maintenant que Jimin commençait à être excité.
Ainsi ses baisers descendirent doucement jusqu'à se poser sur sa bosse. Jimin gémit, arracha les brins d'herbe qu'il serrait jusque là entre ses poings. Heureux de cet effet, Hoseok recommença, baisota encore et encore son membre à travers ses braies, et tandis qu'une de ses mains glissait sur le torse du jeune garçon, l'autre se plaça sur son sexe par-dessus le tissu. Il bougea légèrement, tirant un soupir faible à Jimin qui donnait d'inconscients petits coups de bassin à mesure que Hoseok faisait mouvoir sa main sur lui. Il prenait sa verge malgré ses braies et y donnait quelques coups de poignets délicieux.
Jimin avait naturellement écarté les jambes et Hoseok s'était placé entre afin de pouvoir s'occuper un peu mieux de son membre. Par ailleurs, lorsqu'il constata que l'érection de son amant commençait à prendre de l'ampleur, il recula et attrapa les bords de son bas.
Très lentement, afin que Jimin puisse lui demander de s'arrêter à tout moment, Hoseok lui retira ses braies pour le laisser complètement nu. Le petit hybride n'était plus maître de lui-même : ses yeux avaient changé, ils n'exprimaient plus qu'un immense désir et une fois complètement offert, il rouvrit les cuisses pour inciter son aîné à revenir s'occuper de son sexe déjà tendu.
Hoseok ne se fit pas prier plus longtemps : il se replaça entre les jambes de Jimin et, posant les mains sur cette peau laiteuse, il abandonna un petit bisou sur son gland rougi de désir. Le geste tira un léger gémissement au jeune hybride qui avait les yeux clos. Il faisait confiance à son amant, il le lui prouvait ainsi : les yeux fermés, il attendait qu'il lui fasse goûter à l'amour dans tout ce que cette notion avait de plus charnel. Bien décidé à profiter, il était désormais prêt à se laisser aller, sans le moindre doute ni la moindre crainte.
Hoseok embrassa toute la longueur du sexe de son cadet qui, toujours étendu dans l'herbe du vallon, avait attrapé une nouvelle poignée d'herbe qu'il s'occupait de maltraiter encore. Sa peau était si fine, les sensations si exacerbées ; il bouillonnait d'envie, brûlait de désir et était consumé par l'amour.
En bref, il avait chaud.
L'apothicaire posa les mains à l'intérieur de ses cuisses afin de le pousser à les écarter plus encore. Jimin s'exécuta immédiatement et les caresses qu'appliqua alors Hoseok sur cette partie sensible de ses jambes auraient pu le faire gémir, néanmoins, après lui avoir enfilé un préservatif qu'il avait toujours avec lui, ce fut la bouche de Hoseok qui happa son gland et une partie de sa verge qui lui tira un geignement étouffé. La bouche entrouverte, ses paupières papillonnaient sous l'effet du plaisir : décidément, il ne se lasserait jamais de la bouche de son Hoseok. C'était chaud, humide, et en plus de ça, sa langue qui jouait habilement faisait grimper le plaisir à une vitesse phénoménale.
Jimin commençait à se tordre doucement, ondulant surtout du bassin afin de pénétrer plus en profondeur la bouche qui le goûtait. Hoseok, toujours occupé à lui caresser les cuisses et à les pincer légèrement, avait débuté sur sa verge des mouvements languissants qui satisfaisaient pleinement Jimin. Complètement perdu dans les affres de la passion, ce dernier se laissait totalement aller sans ne plus réfléchir à quoi que ce soit. Qu'est-ce que c'était bon...
Hoseok, ravi de le voir ainsi soumis au plaisir, mordilla avec infiniment de douceur son sexe, geste qui tira un nouveau couinement de contentement à son amant qui donna un coup brutal dans sa gorge. Peu habitué, l'aîné se recula par réflexe et toussota quelques instants sous le regard circonspect de Jimin qui, sentant l'air frais de l'automne sur sa verge, se demandait ce qui s'était passé.
« Ton sexe il est pas tout petit, dit Hoseok en réponse à sa question silencieuse, je peux pas tout avaler...
- Désolé, j'ai pas...
- C'est rien, le coupa-t-il avec un regard bienveillant, je sais que dans le feu de l'action on agit par instinct. Surtout toi...
- Viens m'embrasser, s'il te plaît. »
Souriant, Hoseok obéit et vint chercher les lèvres appétissantes de son adorable cadet. Le baiser se prolongea, s'éternisa et s'approfondit finalement. Leur langue trouva celle de l'autre, la taquina, et toutes deux se lièrent amoureusement. Ils ne craignaient plus de se montrer voraces et bien vite Hoseok retourna à son activité première : il alla grignoter le corps de son délicieux amant, à commencer bien sûr par ses cuisses pâles qui se dessinaient élégamment à la lueur de la lanterne posée près d'eux.
Sur sa peau d'albâtre, il laissa quelques suçons violacés qui les excitèrent tous deux et, constatant que son sexe se faisait serré dans ses braies, Hoseok laissa une dernière fois traîner sa langue sur la cuisse puis la verge de son amant avant de retirer son bas pour être à égalité avec lui. Jimin parcourut son corps enfin dévoilé du regard, un regard gourmand et prédateur, un regard absolument enivrant ; un regard amoureux.
Le sexe de Hoseok était dressé mais il manquait encore de vigueur. Jimin néanmoins fut capable de la lui apporter lorsqu'il attrapa ses propres braies et en sortit un petit paquet de la poche, qu'il tendit à Hoseok.
« Hyung, dit-il, Taetae m'a dit de te donner ça quand... enfin...
- Un préservatif ? lâcha Hoseok en reconnaissant l'emballage de ceux qu'il vendait dans sa propre boutique. Il est sérieux ? »
Jimin haussa les épaules ; il ne savait même pas ni ce que c'était ni à quoi ça servait, tout ce que Taehyung avait accepté de lui dire, c'était qu'il devait le donner à Hoseok lorsqu'ils seraient sur le point de coucher ensemble.
L'apothicaire quant à lui était désespéré : certes, il avait toujours un préservatif sur lui – réflexe qu'il avait adopté dès les débuts de sa relation avec Taehyung –, et certes, heureusement que son apprenti avait été là, sinon il ne savait pas vraiment comment il aurait fait, mais... c'était quelque chose de privé, bon sang ! Et comment avait-il pu deviner qu'ils allaient faire l'amour alors que ni Jimin ni Hoseok n'étaient au courant ?
C'était presque malsain...
Hoseok néanmoins attrapa la petite protection que lui tendait Jimin, pour se rendre ensuite compte qu'il y en avait deux. Il avait réellement tout prévu, là ça devenait effrayant...
Avec un nouveau soupir, l'aîné alla embrasser son cadet qui ne comprenait toujours rien à la situation ; il comprendrait rapidement, de toute façon. À l'aveugle et sans lâcher les lèvres de son amour, Hoseok déchira le premier paquet et plaça la protection sur son index qu'il vint placer entre leurs lèvres.
« Lèche, Jimin, lèche mon doigt et embrasse-moi. »
Un sourire lascif sur le visage, l'hybride accepta d'un signe de tête et alla mêler sa langue à celle de Hoseok, contre son doigt protégé. Une fois correctement lubrifié, Hoseok l'amena à son antre autour de laquelle il fit quelques petits mouvements qui tirèrent des soupirs rauques au plus jeune.
« Écarte bien les jambes, mon amour, et surtout détends-toi, pense simplement au plaisir que tu vas recevoir. Si tu as mal, tu me le dis et on ralentit, et si ça te fait toujours mal on arrête, d'accord ?
- Hum... oui, compris... »
Hoseok sourit et pressa son doigt contre l'anneau de chair réticent de son amant. Jimin poussa un long soupir de bien-être et se détendit alors, permettant à l'index de rentrer sans grande difficulté. Il sentit un très léger tiraillement quelques secondes durant mais il s'apaisa si rapidement qu'il en vint même à douter l'avoir ressenti. Et puis le doigt qui s'agitait lentement en lui lui faisait un effet absolument incroyable.
C'était une sensation très particulière de ressentir quelque chose... là. Pourtant, Jimin percevait ça comme une forme absolue de confiance qu'il accordait à Hoseok. Il se livrait à lui, complètement. Il soupirait de plaisir, entamait lui-même des mouvements sur ses phalanges... C'était un plaisir tout nouveau et pourtant déjà si divin, un plaisir qui ne ravissait pas seulement ses sens mais aussi son cœur : il était à lui, tout à lui, corps et âme.
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