Thème: Romance
Phrase de début: "Il aura fallu qu'il me brise."
Phrase de fin: "Mon cœur se trouve à présent en miette sur le sol."
Mots à utiliser impérativement: "Larme"; "Âme"; "Porte"

Tw: Sucide

Il aura fallu qu'il me brise.
Il m'avait pourtant aidé à tout reconstruire. Tout ce que le précédent avait lui aussi laissé. S'était-t-il lassé? Pourquoi elle et pas moi? Tout cela ne voulai donc rien dire pour lui?
Ces questions rôdent en moi depuis exactement quatres jours, trois heures et 29 minutes.
La seule chose qui pourrait me guérir serai ses lèvres sur les miennes. Goûter de nouveau son baume à lèvre parfum noisette affreusement addictif et son odeur de violette lorsque je me lovais dans ses bras.
Mais tout cela était fini.
Je ne représentais plus rien pour lui qu'un lointain souvenir. Tout étais donc un simple camouflage pour pouvoir mieux cacher sa relation avec elle. Tout étais insignifiant, même cette nuit passé dans les couloirs de la bibliothèque de l'internat en cachette ou il m'avais plaqué sur un mur et embrassé si... différemment de d'habitude , il m'avais attrapé par la taille puis posé sur le rebord de la fenêtre. Il avait enlevé ma veste et moi la sienne. Il m'avait embrassé avec tant de passion que j'ai vraiment pensé que... ce sentiment que je ressentais était partagé...
J'y ai cru oh oui! J'ai pensé qu'un jour mon fils l'appellerai papa.
Mais j'ai eu tord. Il l'aimai à elle, pas à moi. C'est ce que j'ai compris, trop tard malheuresement..
Aujourd'hui mes larmes coulent et mon âme s'envole et il a détruit ma vie.
La porte de ma chambre d'internat s'ouvrit brutalement. C'était elle.
La fille.
C'était celle qui m'avait mise dans cet état. Avant même de la laisser parler, mon point a atterrit dans sa mâchoire sans que j'ai le temps de réfléchir à ce que j'allais dire. Elle fut choqué, et, un instant, elle se toucha simplement l'endroit où je l'avais frappé, la bouche grande ouverte de surprise. Puis elle me rendit mon coup. Je l'ai attrapé par sa chemise en satin rose pâle et je lui arracha son joli haut en priant pour qu'il coûte extrêmement cher. Elle me traita de salope en me fesant un croche pied, mais je ne suis pas tombé. Je me suis agrippé au bord de la fenêtre ouverte de mon appartement et on se battit encore comme ça un moment avant qu'un nouvel élan de folie jaillisse de mon esprit. Après tout mon plus grand souhait était de mourir non? Et de la faire payer cher, très cher. Alors je murmura
"Je ne suis absolument pas désolé pour ce qui va arriver..."
Et je piqua un sprint sur elle comme jamais je n'avais couru. Elle n'eut pas le temps de bouger. Je la pris par les épaules et je nous ai jeté toute les deux par la fenêtre. Nous étions au troisième étage. Elle ne bougeait plus. Pour ma part je finirai bientôt comme elle. J'ai fermé les paupières. Et mon cœur se trouve à présent en miette sur le sol.