Point de vue de Tristan :

Alors que nous passions la porte du restaurant après avoir dégusté quelques délicieuses spécialités Zaliaphiennes, Niall et Pin nous on invité à les suivre.

- Nous devons aller rendre visite à l'Alpha suprême sur ordre du notre pour certaines raisons. Vous aussi n' est ce pas ?

Franchement je ne sais pas trop quoi faire actuellement. Les suivre et risquer de nous faire découvrir prématurément par l' Alpha ? Éviter de s'y rendre et dans ce cas attiser l' attention de Niall et Pin ? Je tourne la tête pensant trouver la réponse à mon dilemme peinte sur le visage de ma meilleure amie, mais cette dernière à l' air aussi voir plus perdue que moi. Finalement je tranche.

- Allons-y ! J' ai bien envie de savoir à quoi peut ressembler un Alpha suprême.

Niall me regarde comme si j'avais dis quelque chose qu'il ne fallait pas. En même temps je suis en ce moment même un être humain à part entière alors c' est normal que je joue les innocents. Je ne suis pas sensé savoir qu'il n'y a plus aucun Alpha suprême dans le monde surnaturel depuis maintenant plus de 15 ans. Myla me toise du regard un moment, sûrement déstabilisée par mon initiative et, à mon avis, pas convaincue qu'il s' agisse de la meilleur option. Elle finit tout de même par abdiquer et nous commençons à nous diriger vers l'immense et seul immeuble de la cité. Pour nous y rendre, Niall et Pin nous proposent de prendre le train qui passe dans les airs sur les rails volant au-dessus de nos tête. Myla et moi nous regardons simultanément, une étincelle d'excitation brillant au fond de nos pupilles dilatées d'impatience et un sourire satisfait étirant les coins de nos lèvres.

C' est ainsi qu'on se retrouve très vite en haut d' un escalier géant en colimaçon qui nous amène environ 50 mètres au dessus des maisons. Les marches tout comme la passerelle qui nous supporte sont en verre ce qui nous permet de voir en dessous de nos pied. Autant vous dire qu'il ne vaut mieux pas tenté l'expérience si l'on souffre d'une peur incontrôlable des hauteurs. Nous attendons le train tout en contemplant la cité Zaliaphy qui est réellement magnifique surtout lorsqu'on l' observe en hauteur. Je me rend d' ailleurs compte que comparé à ce qu'on pourrait croire quand on se trouve au sol, cette dernière est emplie de végétation. Les parc sont même plus nombreux que les maisons et les rues sont en dalles alternées ce qui permet à la nature de s'imposer un peu partout dans la ville puisque même les maisons ont, pour la plus part, des murs végétaux. C' est l' image même du paradis pour moi : une ville entièrement saine et absolument pas polluée où nature, animaux, espèces surnaturelles, technologie et architecture vivent en harmonie totale.

Soudain un ronronnement métallique léger attire mon attention et je tourne la tête pour voir surgir au loin, à toute vitesse, un long train entièrement blanc. Ce train est tellement rapide que j'ai du mal à le suivre du regard. Alors qu'il arrive bientôt à notre niveau, le train ne ralentit pas, et si dans un premier temps j' ai l'impression qu'il va nous passer sous le nez, il se stoppe net d' un coup, sans un bruit. L'habitacle de métal se compose de seulement deux wagons et il est relativement fin.

On se dirige tous les quatre vers les portes coulissantes tandis que les différents passagers en sortent. Je crois rêver quand je franchis enfin l' encadrement. Le wagon, qui de l' extérieur ne faisait pas plus de 3 mètres de largeur et 20 de longueur, vient de s' étendre en une gigantesque pièce d' au moins 50 mètres sur 100. Sûrement grâce aux sorcière ! En tout cas, c' est tout simplement incroyable. Un sol et des murs en fer blanc au milieu des quels se trouvent des centaines de sièges bleus ciel en forme de grosses boules creusées et un gigantesque bar qui longe le mur du fond sur presque toute sa longueur. On pourrait presque se croire dans une sorte de pub si les grandes fenêtres, étalées sur la totalité des murs, ne nous dévoilaient pas le ciel bleu parsemé de quelques nuages blancs qui défilent à toute allure devant nos yeux ébahis. La décoration quant à elle, fait on ne peut plus futuriste.

Le voyage jusqu'au gratte ciel dure moins de cinq minutes preuve de la vitesse hallucinante à laquelle on se déplace. Alors que notre arrêt se dessine à l' horizon, je me cramponne fermement à mon siège, immédiatement suivit par Myla, m'attendant à recevoir un choc brusque lors de l'arrêt du transport. Je suis pourtant agréablement surpris lorsque je me rend compte que nous sommes déjà arrivé et qu'absolument rien ne s'est fait ressentir, quoiqu'un léger tremblement. Nous descendons donc, Myla et moi, ravi de notre voyage et tout sourire. Quant à Niall et Pin, ils ont l' air complètement habitué à ce genre de trajet et je les ai même surpris à pouffer en nous voyant nous accrocher à nos sièges telles des moules à leur rocher.