Tristan se réveilla en sursaut alors que quelqu'un tambourinait à la porte de sa chambre. Il se leva, toujours en caleçon et complètement decoiffé. Il s'apprêtait à tourner la poignée, lorsque la porte s'ouvrit d'un seul coup manquant de renverser le jeune homme, qui venait de faire un saut en arrière afin de l'éviter. Heureusement que ses reflexes était vraiment bien développés!

Une très jolie jeune femme aux cheveux blond très clairs coupé au carré, aux yeux verts-marrons, au visage fin et aux formes bien développées, entra comme une furie dans la chambre de Tristan et lui sauta au cou.

- Joyeux anniversaire mon chou ! Tu as déjà 15 ans, j'arrive pas à y croire ! J'ai l'impression que c'était hier qu'on s'est rencontré et pourtant s'était il y a déjà plus de 4 ans, tu te rends compte comme le temps passe vite ? Je suis sur que dans moins de temps qu'il ne faudra pour le dire, on sera déjà entrain de fêter ton quatre-vingt ième aniversaire !

Tritan soupira et éloigna la jeune femme de ses bras.

- Myla, je sais que tu avait hâte de me souhaiter un bon anniv', mais je déteste qu'on me réveille le matin surtout en jouant du tambour sur ma porte, et le pire c'est que tu le sais très bien ! Donc, tu permets, je vais retourner me coucher. On fêtera mon anniversaire plus tard si tu le veux bien.

Alors que Tristan se dirigeait vers son lit pour s'y réinstaller confortablement et pourquoi pas dormir une petite heure ou deux de plus, myla se plaça juste devant lui et le fixa d'un air réprobateur.

- Il est hors de question que tu te recouches, ce n'est pas parcequ' on est samedi que ça veut dire que tu peux te négliger et te lever tard surtout le jour de ton anniversaire ! Et regardes moi ta tête ! On dirait un ours qui n' est pas sortit de sa caverne depuis deux ans. Sans parler de l' état de tes cheveux, je veux bien que tu les laisses pousser, mais franchement tu pourrais en prendre soin, non ? Aller, débout, va te doucher et te refaire une beauté, on va se promener dans la forêt.

À la dernière phrase de Myla, l'envie de se recoucher de Tristan s'était totalement évaporée, si il y avait bien une chose que Tristan adorait, s'était sans aucun doute la nature, les animaux et les plantes. Et si on lui proposait une balade en forêt il ne pouvait jamais refuser. Chose que Myla savait très bien.

Il se résigna donc à aller prendre une douche et à se préparer pour partir en forêt. Quant à Myla, elle partit se préparer de son côté dans sa chambre, toute heureuse d'avoir pu faire décoller Tristan de son lit.

Une fois les deux amis prêts, ils partirent en direction de la forêt en faisant attention à ne pas se faire repérer par les gérants de l'orphelinat. Ils passèrent par une fenêtre à environ deux/trois mètres du sol qu'ils avaient l'habitude d'emprunter. En passant par là ils étaient sûr de ne pas se faire attraper par les adultes qui étaient de surveillance.

Enfin dehors, Tristan se mit à courir comme un fou vers la forêt : cette dernière lui avait tellement manqué. Ses longs cheveux noirs dansaient lentement derrière lui et sa meilleure amie ne put s'empêcher de penser que Tristan ressemblait énormément à une fille, si ce n'était son manque de poitrine et sa forme d'épaules carré. Seulement, cette dernière savait qu' elle ne devait en aucun cas en faire la remarque à son ami sauf si elle voulait risquer une crise de nerfs de la part de Tristan qui détestait être comparé à une fille.

Pendant qu' elle refléchissait, Myla se rendit compte qu' elle était à la traine et fit de son mieux pour rattraper son meilleur ami. Elle détestait le sport et n' avait donc aucune endurance faute d' entrainement. Contrairement à elle, Tristan avait énormément de facultés en sport et finissait toujours premier peu importe la discipline.

Myla finit par sortir de ses songes, et alors qu' elle relevait la tête afin de crier à Tristan de l'attendre, ce dernier s'écroula au sol et ne bougea plus. Myla, prise de panique accéléra sa course effrénée tout en criant le prénom de son meilleur ami et arriva le plus rapidement possible au niveau de Tristan, toujours immobile dans l'herbe verte. Il avait les yeux ouverts, mais semblait sans vie.