Ceci est un tome 2 d'une fanfiction que j'ai lu et que j'ai fort apprécié ! Le vrai contenu appartient à ClarisseBaijot.
Supportez l'oeuvre original !
P.s : Il est recommandé d'avoir lu le tome 1 de l'histoire avant. OUI LISEZ LE ! Ne pleurait pas après si vous ne comprenez rien ,car aucune lamentation ne fera vibrer ma corde sensible !

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Aaaah ! Je comprends pas moi ! J'étais si sage, si naïve, si exemplaire, si gentille, si pure, si innocent, si tout quoi!  Comment j'ai fait pour en une fraction de seconde devenir Satan et souiller cette belle image qui était la mienne !

Bref ! Je vous explique. J'étais en cours de mathématiques (les maths, les maths TOUJOURS les maths!) à faire semblant de comprendre et écouter les compliments incessants que la prof pouvait faire sur Pythagore pour avoir inventé un théorème aussi ingénieux. J'avais presque envie de lui suggérer d'écrire une lettre et la serrer bien contre elle à sa mort. Comme ça, dans le monde des morts, elle lui expliquera à quel point elle l'admire. Mais je me retiens histoire d'éviter  les problèmes. Sans trop savoir ce que je faisais, je jette un coup d'oeil à l'intérieur de mon sac et aperçois la boîte bizarre que j'ai vu hier sur l'étagère du magasin. Je l'avais pris avec moi pour la donner à Frédérique pour qu'il puise le confimrer que cette boite était bel et bien étrange pour lâcher des hurlements. Ou si, au contraire, j'étais devenue complètement parano. Bon j'avoue, je devrais arrêter de trop regarder des films...

Mais quelque chose de crucial me vient à l'esprit. Frédérique et moi, sommes pas dans la même classe. Quand mon cours de maths sera finit, il sera déjà rentré chez lui. Alors je ne pourrais pas lui donner la boîte. Aaah ! Quelle idiote je suis !

-Madame ? Demandais, je avec politesse et timidité tout en levant le bras.

-Oui, Artèmis. Dit-elle avec sa voix de mamie.

-Je peux aller aux toilettes ?

Elle me regarde dans le blanc des yeux tout en arquant un sourcil. Quelques filles de mirent à éclater de rire. Elles ont quoi ? C'est ma question qui les fait marrer comme ça?

-Oui. Si vous voulez.

-Ah. Merci.

Je prends mon sac et sors de la classe le plus rapidement possible pour ne pas qu'elle m'attrape et me lâche un truc du style :"et que comptes tu faire du sac ?"

Fière de moi et de mon coup, je commence à descendre à vitesse V les escaliers vers le rez de chaussé, là où se trouve le couloir des casiers pour y poser la boîte dans le casier de mon ami. Ah ! Qu'est ce que je m'aime !

Je m'arrête devant son casier et ouvre mon sac pour en sortir la boîte. Elle est comme neuf ! Je continue de l'admirer comme si c'était un bijoux rare et précieux mais une sorte de fantôme ou spectre bizarre fait son apparition en hurlant !

Je hurle de peur devant cette chose et fait un bond en arrière. Malheureusement, je suis la fille la plus maladroite du monde ! Je me prends mon sac (qui était tombé par terre) dans le pied et tombe en arrière et avant de tomber, ma main frappe violemment et involontairement le bouton de l'alarme incendie.

Oh non ! Mince ! Mince ! Mince ! Mince ! L'alarme commence déjà à retentir dans toute l'école ! Un troupeau d'élève sort des classes en hurlant et en se dirigeant vers la sortie. Je met la boîte dans mon sac et les suit pour éviter tout soupçon.

Dans la cour, je vois quelques élèves de ma classe sortir et la prof fonce vers moi en hurlant : Artèmis ! Tu es là!

Je me contente de sourire nerveusement.

-Va rejoindre tes camarades.

Je rejoins mes camarades. Ou plutôt, Lucifer qui rit en éclat en me voyant.

-On dirait que t'avais prédit qu'il allait y avoir un incendie !

-Euh... et... comment?

-Bah ! Réfléchis ! T'avais pris ton sac ! Et dès que tu es sortie, il y a eu l'alarme incendie ! On dirait que tu l'avais prédit ! Je sais que tu es bizarre mais là... tu me laisse assez perplexe !

Et elle éclata de rire de plus bel. Si seulement la principale n'avait pas été présente pendant notre mini dialogue. Au moins, j'aurais pas eu de problème. Elle me lance un regard assassin et déclare de sa voix qui a le dont de me glacer le sang.

-C'est toi qui a activé l'alarme, hein ?

J'acquiese d'un petit hochement de tête. À quoi bon mentir ? Elle aurait regardé les caméras de surveillances.

-Dans mon bureau. Tout de suite.

Elle hurle de toute des forces :

-C'est une erreur ! Retournez tous en classe !

Tout les élèves présents dans la cour rentrèrent et je me retrouve seule avec elle dans le froid.

-Aller. Viens.

Et c'est ainsi que je me suis retrouvée dans la salle d'attente à côté du bureau de la principale, en attendant qu'elle vienne.

Comment je vais faire, moi ? Lui dire qu'un spectre est apparut et que sous l'effet de la peur, je suis tombée en appuyant sur le bouton d'alarme incendie accidentellement. Elle me croira jamais ! Et mes parents alors ? Aaah ! Je vais passer un sale quart d'heure d'ici peu !

Vous vous souvenez quand j'ai dit que je m'aimais.  Et bien vous savez quoi ? Pas tant que ça finalement...

On non, la principale arrive.