Partie I chapitre 7 Le dilemme d'Herbert
Herbert se dit qu'il avait plusieurs années à rattraper avec Louise à combler l'écart de ce fossé. De la même façon qu'il procéda, lorsqu'ils s'étaient retrouvés seul dans la voiture.
Il entendit qu'une fête foraine s'installait en ville, et il se rappela qu'adolescente Louise aurait bien aimé s'y rendre. Ne l'étant plus, il s'assurera qu'elle souhaiterait y aller. Il n'eut pas souvenir que ses parents eurent le temps de la ramener la-bas.
Le programme du week-end était prévu pour un tête-à-tête. Le but était qu'ils arrivèrent à discuter en étant le moins interrompu.
Afin de la détendre, ils s'amuseront sur les stands, puis il engagera la discussion avec elle si elle lui permet. Il partit à sa recherche demandant au personnel s'ils l'avaient aperçu.
Quelqu'un lui dit qu'elle venait tout juste de quitter l'escalier principale, se rendant dans la grande cour centrale. Il se dépêcha d'y aller pour la rattraper, et saisit l'occasion de savoir ce qu'elle faisait le dimanche.
À peine passé l'arche, Louise fit demi-tour s'apercevant qu'il lui manquait une babiole.
_ Louise, aurais-tu quelques minutes à me consacrer, il faut que je te parles, suis-moi on va dans mon bureau.
Elle le suivit sans demander son reste, et attendant d'arriver à destination pour discuter. Il ouvrit la porte du bureau dans un style rustique, proposant d'un geste de la main de rentrer, et la porte se referma derrière lui.
_ Je t'en prie assied-toi.
_ Tu sais que j'ai du travail à faire, donc je te laisse pas plus de dix minutes pour dialoguer.
_ J'en viens au fait, est-ce que cela te dirais d'aller à la fête foraine, ce dimanche tous les deux?
_ Tu es sérieux? Je n'en crois pas mes oreilles. Saute de joie. Depuis le temps que j'en parles avec mes parents, tu me proposes qu'on y aille. Bien sûre que je veux y aller! Bon sang encore trois jours d'attente, je n'en reviens pas! Maintenant que faire, j'aurais des difficultés à m'endormir et à me concentrer!
Louise était contente et cela lui rappela le début de leur relation, quand ils chahutaient dans les couloirs. Ce n'était pas l'unique raison, les quelques années l'avait rendu plus magnifique qu'il ne l'était.
_ Dans ce cas, j'irai surveiller ton travail. Aujourd'hui je n'ai pas de déplacement à l'extérieur. Mes parents m'ont confié la gestion du personnel. Et pour dormir je pourrais te chanter une berceuse, comme lors de tes premières nuit ici! Ça te tente?
_ Tu peux venir me surveiller ça me rassurera, mais pour la chanson au soir. On ne peut pas rester dans la même pièce le soir, je te rappel.
_ Je peux lui dire que tu es prête à accepter le mariage arrangé, et qu'elle n'a plus besoin de me rechercher une candidate. Et l'affaire sera résolue. Qui veut dire que sur le tas, elle prononcera nos fiançailles. D'ici quelques mois, le temps d'effectuer les préparatifs notre mariage, il la taquinait.
_ Cesse tes plaisanteries! J'ai failli faire une attaque... Donc tu chanteras derrière ma porte, et tu attends que je me mettes à bailler.
_ Oui mais je ne suis pas certain de t'entendre, donc tu la laisseras entre-ouverte restant derrière celle-ci, et je chanterai à loisir jusqu'à que tes mirettes se ferment, puis tirerais sur la poignée sans faire de bruit.
Elle prit un chiffon pour le corriger, il se protégea derrière la chaise.
_ Il faut que j'y aille, à dimanche!
_ Oui et on profitera pour parler!
Herbert aperçut un sourire se dessiner sur ses lèvres, montrant qu'elle avait entendu ce qu'il avait dit.
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À la fête foraine, il y avait toutes sortes de stand, tir au de ballon, machine à attrape objet, auto tamponneuse, la grande roue, un grand huit, des barbes à papa, nourritures, le lancer d'anneau etc.
Il y avait tant d'endroit que Louise voulait aller à la fois, elle était partagée par les attractions, puis elle ne pensa pas à demander à ses parents de venir avec eux, les laissant à deux.
Il y avait même une piste pour permettre au gens de danser au rythme de la musique, des sons entraînants, comme celle qui donnent envie de se rapprocher.
Il souhaitait qu'elle se rappelle de cette journée avec lui, et qu'elle vienne lui demander, quand sera la prochaine fois. En peu de temps, ils seront dans le meilleur des cas, plus proche qu'ils ne l'avaient été, n'ayant plus de raison qui l'empêchera de la courtiser telle une prétendante.
Herbert se rendit compte qu'elle l'idéalisait à l'homme parfait. Hors il était imparfait, et devait trouver un moyen pour qu'elle le réalise. Si Louise ne restait pas sur ses gardes avec lui, il finirait par se relâcher avec elle, et lui dépeindre ses sentiments sans retenus.
Pour ne pas se perdre Louise se tenait à son bras, faisant ralentir ses grands pas, et permettant de regarder tout ce qui se trouvait autour d'elle.
Il avait aussi un spectacle de clown au chapiteau centrale de cette foire. Louise tapa dans ses mains, dès qu'elle aperçut un jeune qui se tenait sur des échasses, ce qui lui permit de passer au dessus d'eux.
Herbert la prit dans ses bras pour la protéger, en cas de chute de l'artiste dont l'équilibre était bancal. Un inconscient de son action, étant élève en apprentissage. La demoiselle bredouilla quelques mots, puis un faible merci, surprise de son geste ne réalisant pas le danger du moment.
L'homme en haut de forme avec un costume noir élégant, arriva juste derrière le clown-apprenti, et le disputa, pour qu'il prononce sur le champ des excuses.
En dédommagement, il leur offrit des places pour venir assister à leurs spectacles, et tient qu'ils leur fassent honneur de leurs présences. Herbert répondit qu'ils essayeront, mais qu'ils ne pouvaient pas encore le confirmer.
Le coeur de Louise rata un battement, quand les yeux d'Herbert croisèrent les siens, après le départ du magicien. Il l'aida à se redresser, et proposa qu'ils jettent un oeil au spectacle, avant qu'il ne fasse nuit. Mais il voulait s'essayer au jeu d'adresse, qui lui faisait des appel de phare depuis un certain temps.
Louise s'aperçut qu'il ne perdit rien de son âme bon enfant, et qu'il n'était pas qu'un bourru de travail, en dehors de celle-ci et encore heureux.
Elle appréciait son lâcher-prise, et sûrement auront-ils l'occasion de redevenir plus proche, elle se mettait à l'espérer.
Quoiqu'il lui faudra prendre son temps, car elle sentait son organe qui pulsait très vite, rien qu'être à côté de lui sans le toucher et songeant à la veille.
Il occupait ses pensées, lui demandant un effort surhumain de concentration, quand à son exploit au lancer de balle au niveau de petites boites de conserves alignés tout à l'arrière.
Il y en avait six en tout, dès le troisième tombé un petit lot parmis les articles cachés dans son sac, c'était en général des mini-figurines.
Le suivant était exposé juste au sol sur une bâche plastique des peluches. Celui d'après était un objet artisanal" qu'il fallait remonter d'un mécanisme accroché au mur.
À la fin l'artisan remettait une carte de sa boutique, qu'il ouvrait en ville en jour de semaine, car leur stand n'était disponible qu'au week-end, ou jours de congés des travailleurs qui venaient en famille.
L'objectif était moins simple qu'on ne le pensait, il désigna les petites bouteilles plastiques, qu'il devait viser en premier, étant plus légère.
Mais Herbert fit le contraire du conseil du bonhomme pour six balles à son actif. Il visa à chaque fois en plein dans le milles, pourtant la dernière boite était presque tout au fond, mais il tira de toute ses forces imitant le tir d'un joueur de baseball.
Il fit pareil avec les deux autres qui firent un vol plané se déformant en tombant. Le moustachu Mano n'en revenait pas, et les autres furent plus simples, qu'il proposa à Louise de les lancer.
Elle voulut décliner, mais il se plaça juste derrière elle, les rapprochant dangereusement. La demoiselle pouvait sentir son souffle chaud sur elle. Herbert guida la trajectoire de son bras, lui montrant quelle pression exercer, pour atteindre la cible à coup sûr, et il expliqua la direction que celui-ci devait emprunter.
Elle la lança en fermant les yeux, craignant qu'elle ait échoué, puis elle entendit le bruit de plastique heurter le sol. Elle les rouvrit sous les applaudissement de Mano avec sa moustache épaisse.
_ Bravo, si vous continuer vous aurez aussi le droit au deuxième lot. Une peluche de votre choix, même si vos dernières balles ne touchent pas la cible. Au cas qu'elle les touche, vous participerez au troisième lot, qui n'a d'intérêt pour les gentil-homme comme cette montre à gousset, voir une canne à pêche de très bonne qualité. Donc je pourrais vous faire un prix dans ma boutique, sur divers accessoires tels les hameçons, appâts pour plaire à votre bien-aimé.
Louise prit une teinte écrevisses, quand Mano insinua qu'Herbert était son homme, après tout les gens venaient ici en famille ou en amoureux.
Elle fut si empressée d'y aller, qu'elle ne réfléchit pas à ce que les marchands penseraient d'eux. Cela lui parut étrange, et elle se demanda si elle arriverait un jour à s'y faire.
_ Ma chère Louise, lance-nous la prochaine balle sur la cible, j'aimerai tant avoir cette canne à pêche d'exception. Demain quand nous irons nous promener au bord du lac.
Il déposa ses deux mains sur chacune de ses épaules, et tout en lui disant cela, sa joue toucha la sienne, Elle se contint de ne pas hurler devant l'inconnu, prise de main moite.
_ Mademoiselle, allez-y. Il y a des gens qui attendent, et qui vont s'impatienter. Vous n'avez rien à perdre. Il lui dit cela pour la rassurer.
Louise lança la balle se rapelant de la trajectoire puis la force, et vu qu'elle ne cherchait pas qu'Herbert se rapproche d'elle. Elle ne voulait pas qu'il lui fasse voir comment s'y prendre.
Elle voulait absolument lui offrir un cadeau pour le remercier de l'avoir ramener là, où elle réclama à ses parents de l'emmener, après qu'elle apporta un bon bulletin scolaire. Ils étaient si occupés, et ils ne s'étaient pas aperçus, qu'elle y tenait vraiment.
C'était bien celui qu'elle connut adolescente, qui se tenait près d'elle, tant attentionné mais aussi tellement plus tactile, qu'il lui faudra apprendre à s'y habituer.
La bouteille plastique tomba, étant plus légère qu'une conserve. Il sonna le glas pour faire une annonce.
_ Mesdames et messieurs, votre attention s'il vous plait. Ces jeunes tourtereaux ont participé l'un et l'autre chacun leur tour. Et d'ici peu, si la demoiselle atteint la dernière cible, ils pourront gagner les trois lots. Écoutez bien, l'annoncant au micro, ils pourront repartir avec le cadeau choisit lors du dernier lot quoiqu'il en soit. Donc venez nombreux y jouer à deux, il n'est pas nécessaire d'être un couple! Vos deux enfants madame peuvent le faire ensemble, vous et votre mari aussi. Le deuxième lot est une peluche, aucun de vos enfants ne sera jaloux, si vous arrivez jusque là. Et le premier lot est très facile, visez les bouteilles en plastique.
Le marchant ne perdait pas d'argent, même en sachant que les objets avaient des défauts, les rendant moins esthétique pour être vendu en boutique, car son apprenti et fils Xylon les avait fait.
Il arrivait à acheter avec le gain à piècette, de quoi permettre à Xylon de s'entrainer encore et encore, jusqu'à pouvoir reprendre leur échoppe familiale.
Un beau jour, il se mariera et fera pareil avec son fils ou sa fille, avec un grand-père pour eux très présent, lors de leur apprentissage.
Louise doutait d'y arriver, sa main tremblait, même en ne perdant rien, elle voulait se montrer à la hauteur de son aîné. Il fallait qu'elle y arrive, pour elle et pour lui. Puis la peluche toute duveteuse lui faisait envie.
Malgré que Xylon lui dit qu'il verra avec son père, pour qu'elle puisse récupérer une mini peluche en lot de consolation. Ce qu'il ne faisait quand il trouvait la femme vraiment ravissante, et ce n'était pas souvent le cas.
Son père Mano se contentait de donner une petite figurine, représentant un garçon tenant un tambour en uniforme. Pour donner un aperçu de la qualité des matériaux utiliser pour les fabriquer.
Herbert tint par la taille Louise, afin que son corps ne se désaxe pas, et lui demanda d'inspirer et expirer profondément, tout en faisant le vide, puis il lui chuchota à l'oreille.
_ Si tu ne te calmes pas, je vais t'embrasser en public, devant tout le monde ici-même. Et tu sais que j'en suis capable, surtout après t'avoir averti.
Louise suivit son conseil scrupuleusement, il fallait absolument qu'elle se calme. Un baiser en public alors qu'il n'était pas son amoureux, il était hors de question!
Contre toute attente, il parcourit son bras avec sa main, là où elle tenait la dernière balle, elle se sentit toute chose dans son ventre. Il tendit son bras dans la bonne direction, et lui donna le signal.
"Tu peux y arriver Louise, vas-y fait-le".
La balle alla à la rencontre de la bouteille, quand elle la lâcha, lui donnant un mouvement d'élan. L'objet fut percuté en puissance manquant de s'écraser.
Tous la felicitèrent, et Xylon leur lança des confettis, et proposa de le suivre, pour choisir les récompenses qu'ils souhaitaient.
Pour la figurine, il montra la pièce qui lui sembla la mieux réussi, tout en les laissant jeter un coup d'oeil sur le stock en réserve.
C'était une petite fille perchée sur sa balançoire dans un petit rectangle de bois vernis, après qu'il l'avait peinte de pigments.
Seulement une partie ressortait tel les bras et les jambes, l'autre partie scindée dans le bois était gravée en relief, d'un détail raffiné et travaillé apportant du réalisme.
Il dit que son père peint à la nuit tombée, alors que lui dessinait en général. Sa mère Loucièla sculptait dans des blocs d'argiles, et c'est ce qui le decida d'essayer le rondin de bois, sous l'oeil expert de sa mère.
Xylon s'excusa de leur parler de sa vie, mais Louise lui dit que celle-ci était enrichissante, qu'on pourrait probablement écrire un livre à travers les générations.
L'apprenti lui dit qu'il n'y avait pas pensé, et qu'il pourrait s'y mettre le soir, quand il aura du temps de libre. Et il parlera du projet à ses parents, qui l'encourageaient à toutes activités artistiques.
Louise lui remit un petit carton, avec leur coordonnée professionnelle, en disant à Herbert qu'il serait intéressant, de valoriser une petite structure comme la leur. S'ils avaient plus de moyens, ils pourraient élargir leur rang d'artisan qui ne manque pas d'idée novatrice, à diverses entreprises.
Xylon se frotta les yeux reconnaissant la photo d'Herbert, qu'il vit dans un journal local, faisant le rapprochement avec le nom de famille de Louise.
Il regarda honteux la demoiselle, ne sachant plus où se placer, puis qu'il risquait gros à s'approcher d'elle.
Il mit fin à la conversation leur faisant une courbette, et prétextant que Mano attendait son retour. Xylon avait les cheveux couleur charbon en bataille, et portant des bretelles à son pantalon rapiecé, et bien trop grand pour lui en tour de taille. Il ferma sa veste pour sauver les apparences, et lui donner une allure plus classe.
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Un tour au manège mécanique, où il fallait une personne qui pédale pour que ça roule. Et un autre au milieu pour faire fonctionner le mécanisme, de monte de descente.
Herbert la fit s'asseoir sur une monture haute, et avant même d'avoir le temps de dire quelque chose, il grimpa juste derrière. Louise maintenait la barre juste devant elle. Elle eut un élan de panique, il était bien trop près d'elle, et elle ne savait pas si elle arriverait à le tolérer.
_ Princesse Louise, souhaitez-vous que je vous fasse monter dans votre carosse à la place?
Il tenait sa main sans la serrer, traduisant qu'elle avait le vertige. Il y avait longtemps qu'il ne l'avait pas appelé ainsi, et en cette période elle avait aspiré qu'il devienne un jour son époux. Pendant ce temps Herbert attendait sa réponse, et s'apprêtait à descendre.
_ Attends Herbert, tu peux rester. Il y a assez de place pour deux, je vais m'avancer pour te laisser de l'espace.
Louise se rapprocha presque à rabord de la barre, et vu que la monture de bois faisait des bonds d'un mètre en marche, et redescendait complètement touchant presque le sol, sa robe allait s'amailler à la barre.
_ Attention!
Sans réfléchir, il la souleva pour la poser sur ses jambes, attrapant au passage les pans de sa robe évasée.
" Tu accumules les gaffes, tête de linotte. Heureusement que j'ai de bon réflexe."
Louise ne put retenir ses larmes avec sa crise d'angoisse. Elle aurait pu avoir un grave accident, juste parce qu'elle tenta d'éviter son contact, alors qu'il se montra correcte avec elle.
Elle réfléchit à ce qu'elle pourrait lui dire, et contre toute attente, elle enfouit son visage dans son cou, étranglant sa peur qui lui vrillait les triples.
Ce n'était pas important, ce qu'il penserait de ce geste. De son laisser-aller, qu'elle n'eut pas pendant plusieurs années. Louise sentit qu'il fut le seul, à pouvoir apaiser ses larmes. Et qu'en osant cela plus tôt, elle n'aurait pas autant souffert de sa fausse relation, qu'elle eut à ses seize ans.
Parce qu'Herbert voulait respecter ce silence, et qu'enfin elle prenne conscience, qu'il était là pour l'aider à panser ses blessures. Il l'entoura de ses bras, lui faisant ressentir, qu'il fera tout pour la protéger, déposant un baiser dans ses cheveux.
Le manège s'arrêta, et les deux employés verifièrent que tout allait bien.
_ Mademoiselle, vous allez bien?
_ Je crois qu'elle a eu la plus grosse frayeur de sa vie, mais ça devrait aller maintenant, elle me semble plus détendu.
_ Permettez-nous de vous aider à descendre, nous avons un marche-pied, vous pourrez la porter dans vos bras comme ça.
_ C'est très gentil à vous, votre attention me touche merci.
Son collègue courra pour attraper l'un des marches-pied, qui se trouvait juste en dessous du manège, et il se dépêcha de le placer sous les pieds d'Herbert.
"Je vous remercie, messieurs. Auriez-vous une idée de comment arranger ce problème technique?"
_ Il nous faudrait bien une gaine recouvrant le câblage, car il agrippe tout ce qui passe sur son passage. Vous êtes les premiers à qui celà arrive. Nous avons oublié de vous prévenir, de ne pas aller trop prêt de la barre, et vous semblez un magnifique couple, qu'il nous parut évident, qu'elle se blotirait dans vos bras, pour avoir moins froid.
_ Je contacterai mes fournisseurs, qui verront avec vous ce qu'il faut, pour mettre au norme votre manège. Vous voyez elle vient de vivre une journée, qu'elle a toujours voulu faire, depuis qu'elle est une enfant. Je lui ai fait la surprise.
Ils en croyaient à peine leurs oreilles, qu'il se démèna autant pour faire plaisir à une femme, n'ayant aucun sens du romantisme.
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Si cela la rend heureuse, il pouvait bien l'aider à réaliser ce qu'il lui était possible d'accomplir, sans faire de mal à autrui. Elle avait fini par s'endormir, cela signifiait bientôt leur départ, mais ils devaient rentrer sous le chapiteau, pour le spectacle de magie, et tour que des dompteurs réalisaient avec leurs animaux, ainsi que des accrobaties.
_ Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, nous avons le privilège de vous présenter le magicien Freygid qui est en viste dans notre ville après mainte demande. Il effectuera plusieurs tour dont une disparition, et bien d'autre encore.
Les gens applaudissaient haut et fort, et Louise émerga de sa torpeur.
_ Où sommes-nous Herbert?
_ Dans le chapiteau très chère, vous me semblez fatiguée, nous allons voir le clou du spectacle.
_ Oh mais c'est l'homme en haut de forme.
_ Oui c'est le magicien Freygid, qui va nous préparer l'un de ces tours, je crois qu'il a besoin de beaucoup de concentration pour le faire.
_ Donc cessons de parler, il doit avoir les oreilles sensibles et nous entendre.
C'était adorable pour lui comme réaction, ils ne parlaient pas très fort, sauf s'ils parlaient au micro. Il acheta des sandwich, du jeune homme se trouvant au stand alimentaire, et se déplaçant ici espérant qu'on les lui achetait.
Quand le magicien leva la tête pour regarder la foule, il observa celle qui captiva son intérêt. Puis il lui fit un signe solennelle, qu'elle répondit en bougeant sa main.
Herbert ne pouvait concéder, que Louise acceptait de s'ouvrir à un autre que lui, alors qu'elle le connaissait à peine. Qui lui dit qu'il ne la jetera pas tel un vieux mouchoir, quand il se sera lassé d'elle?
Pour passer un message limpide, il passa son bras autour de son épaule, et le fusilla du regard. Le jeune homme retourna vaquer à ses occupations suite à celà.
Le spectacle finit sous un tonnerre d'applaudissements, Louise se releva du banc tout en s'écriant, "bravo!" Herbert lui dit qu'il était temps de rentrer, il avait contacté Igor pour venir les chercher, avant qu'il ne fasse trop nuit.
Le chauffeur ouvrit la porte, le jeune homme Sid eu tout juste le temps de lui dire, qu'il finissait ses études à plusieurs kilomètres, et ce spectacle n'était qu'une passion parmis tant d'autres. Il espèrait qu'un jour leurs chemins se recroiseront. Déposant discrètement une carte dans sa main.
Pour que Louise sache que leur relation tend à celle de deux amants, Herbert se doit de le faire comprendre par ses réactions et gestes plus tactiles, et poser ses lèvres aux endroits stratégiques. ;)
Qui est ce cher Sid?
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Ce n'est pas voulu de l'écrire aujourd'hui, il a prit plus de jours que les autres chapitres.
En plein écrit de mon autre ouvrage, j'ai mis quelque peu de côté l'histoire de Louise et Herbert.
Je suis entrain de réfléchir à l'ordre des chapitres, mais étant donné que pour chacun d'eux la chronologie ne se suivent pas. Donc je fais un effort de concentration pour être comprise au mieux.
À dans plusieur jours et merci à tous de passer me lire. :)
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