Partie I chapitre 5 De l'approche au détachement.

C'était avant que Louise n'emenagea au manoir, car les grands parents d'Herbert étaient très strict, quand à avoir la possibilité de garder de jeunes enfants chez eux.

D'ailleurs le salaire des employés leur permettaient amplement, de pouvoir engager une nourrice qui s'occuperait de leur enfant, jusqu'à qu'il ait l'âge minimum de douze ans. Ce qui fut le cas pour Louise quand elle arriva.

Disons qu'ils avaient toléré les pleurs et les cris de leur petit fils lorsqu'il grandit, et cela leurs avaient suffit. Mais ils n'étaient pas contre l'idée de les supporter, si ce sont ceux de leurs arrières petits enfants, filles ou garçons.

Ce jour arriva pour le plus grand bonheur de ses parents, qui furent séparés d'elle aux périodes scolaires, car pendant les vacances ils retournaient vivre chez eux avec leur fille chérie.

Ce fut le moment des présentations de cette famille, et à faire face à l'animosité, entre les grands parents pour des raisons personnelles.

Donc Richard le grand père d'Herbert avait demandé la main, à Morgane la grand mère de Louise, qui était la compagne de son ami d'enfance Joseph. Celui-ci n'apprécia pas qu'il tourne autour de celle qu'il aime, ce qui brisa leur amitié.

Ils devirent concurent refusant de continuer à travailler ensemble, pour faire prospérer l'autre. Jusqu'à ce que le grand père de Louise fasse faillite, et qu'il doive revendre son entreprise au grand père d'Herbert qui s'était marié par intérêt, avec Aston la fille du patron d'une grande succursale, ce qui lui a attribué le monopole du marché.

Depuis la famille Fortin travaillent pour eux, devant rembourser leur dette, et son grand père Joseph n'a jamais réussi à pardonner son vieil ami Richard, qui lui promit de ne pas toucher à son épouse Morgane, car peu de temps après il fut père.

Bref, Louise ayant atteint ses douze ans pouvait enfin emménager chez eux, un chauffeur partit la récupérer, en ce temps son grand père avait cette place.

Il voulait lui faire visiter la maison, puis elle arriva devant un large escalier en marbre blanc, où se trouvait une porte double, et un tas d'employer en comité d'accueil.

N'étant pas encore en âge de travailler, leur famille la faisait aller à l'école du village. Car c'était primordiale que même les employés sachent lire et écrire, parler comme il faut.

On lui présenta chaque personne, et en voyant ses parents, l'enfant courrut jusqu'à leurs bras, tellement elle était contente de les revoir. Cette fois-ci, ils seront à nouveau réunit.

Les premières personne squi lui furent présentées, étaient les propriétaires du manoir, c'est-à-dire le comte Richard et la comtesse Aston.

Ensuite ils lui montrèrent les tuteurs légales de l'héritier, Alexandra la mère puis fille du comte-comtesse, Hugo le père puis leur fils qui était étudiant, il avait un sourire éclatant.

Tout comme les autres il allait lui serrer la main, quand Louise s'écria avec sa mère Julianne, en lui tirant sur sa manche, pour qu'elle penche à sa hauteur. Sa voix était si vive qu'il put comprendre ce qu'elle disait.

_ Maman, maman, tu ne m'avais pas dit qu'il y avait ici un prince. Que vais-je faire, je ne suis pas très présentable. Si j'avais su j'aurai mis mes jolis rubans dans mes cheveux.

Le jeune homme fut amusé par ce que la demoiselle venait de dire à sa mère. En s'approchant d'elle et avant de parler, il lui fit une révérence.

_ Serait-ce un ange qui fut convié à notre assemblée. Elle me semble s'être égarée par mégarde, pour nous éblouir de sa beauté.

Il lui tendit sa main, celle-ci pensait qu'il voulait juste la serrer comme les autres avant lui. Mais il lui fit un baise-main à la place. Louise rougit, il ajouta ceci.

_ Me feriez vous l'honneur de me donner votre nom damoiselle?

_ Je m'appelle Louise, elle hésite, enfin Louise Fortin. Et vous?

_ Enchanté de vius rencontrer damoiselle Louise. Je me présente je suis messire Herbert Limonail, pour vous servir et aussi vous ravir.

Il sortit dans la manche de sa veste une rose blanche qu'il lui tendit.

Louise fut époustouflée qu'il y ait pu avoir dans sa manche une rose, dont les épines étaient restées intactes. Elle l'applaudit tout en se montrant enthousiaste, et elle avait les yeux brillants.

La rose était enveloppée dans son plastique, dans l'une des manches qui fut suffisamment large, pour accueillir deux bras de sa taille.

_ Tu as vu maman, c'est incroyable ce qu'il vient de faire.

_ Oui ma chérie, je crois que nous avons un prince magicien en face de nous.

Le père de Louise, Léandre observait sans rien dire, il ne fit qu'un léger signe de tête vers le jeune homme.

La comtesse Limonail Aston applaudit aussi son petit fils, puis elle lui fit une remarque pertinente.

_ Mon petit fils est un charmeur, j'espère que vous n'en prendrait pas ombrage, monsieur et madame Fortin. Il me semble qu'il vient de conquérir votre jeune fille dès son arrivée. Puis elle s'adresse à Herbert," jeune homme! Vous me feriez l'honneur de ne pas faire une impasse sur cette enfant, elle est à peine mûre pour vos dessins. Je tiens à vous rappeler qu'elle n'a que douze ans, et que vous avez vingt ans. Mais si dans quelques années cela devient votre souhait, nous en rediscuterons lors d'un banquet. Veuillez m'excuser de m'être emporter devant votre fille, il me faut me retirer dans mes appartements."

_ Madame la comtesse, il sera fait selon vos prédictions, et je n'aurai que plus de peine, que de vous décevoir. Permettez-moi cependant de veiller sur son bien-être, et lui faire visiter ce qui deviendra sa référence.

_ Soite, faites au mieux, très cher! Emmerveillez-moi de vos prouesses. Et surtout bienvenue au manoir damoiselle Louise, dit Aston.

Il se tourna vers Louise afin de lui proposer son bras.

_ Si tu me le permets je deviendrai ton guide à partir d'aujourd'hui. Dans un sourire, il se penche à sa hauteur afin de parler à voix basse, et elle lui rend son sourire, et elle parle haut et fort pour être entendu de tous.

_ J'en serai fort honorée d'apparaitre à ton bras, même si cela n'est qu'une visite!

Les adultes les observaient s'éloigner joyeusement.

Puis les échos resonnaient dans les grand couloirs intérieurs, de pas s'éloignant.

Sous le regard désapprobateur du grand-père Joseph.

Herbert lui expliqua les tâches de chaque métiers des employés, en finissant par ceux qui était tout en haut de l'échelle.

Louise serait la seule à être la plus jeune, et certaines des servantes avaient tout juste dix huit ans.

Puis avant de passer le grand escalier recouvert de velour, Louise lui dit toute fière ce qui suit.

_ Moi quand je serai plus grande, je me marierai avec toi, tu verras que tu ne pourras plus te passer de moi. Car je serai aussi belle qu'une princesse, et que tu ne pourras pas détacher ton regard du mien, dit-elle d'un ton sûre d'elle. "Et d'ailleurs tu devrais commencer par prendre l'habitude de me porter, pour que j'arrive en haut de cet escalier."

C'était une enfant pleine de vie, et qui n'avait peur de rien, en tout cas pas de ce qu'elle pense sur le moment. Et cela eut le don d'amuser Herbert, qui pensa d'elle telle une petite soeur à choyer.

_ À vos ordres, princesse Louise.

Cela amusa l'étudiant plus qu'il ne voulut le reconnaître. Il pencha son corps en lui demandant d'entourer ses bras à son cou, puis il la souleva tel quel étant très légère, ses pieds n'arrivaient pas au sol.

Il maintint au moins ses mains derrière ses omoplates, fléchissant ses jambes pour garder un espace entre eux.

Enfin ils etaient arrivés en haut, il lui montra la partie Ouest où sont installés les membres de Limonail, et la partie Est celle que sa famille réserva au Fortin, qui veut dire qu'elle aurait sa chambre ici, ainsi que le personnel d'un certain âge.

Herbert lui proposa de choisir la pièce, dans laquelle la demoiselle se sentait le mieux.

Les portes étant restées ouvertes, elle fut attirée par celle qui dégageait naturellement le plus de lumière.

L'étudiant eut un oeil appréciateur, reconnaissant qu'elle avait bon goût en la matière, et que cela révélait beaucoup sur sa personnalité.


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L'année suivantes pendant la fête du printemps, un an était déjà passé, et c'était la période du grand nettoyage de la demeure.

Ils eurent tous l'autorisation de se promener dans la cour intérieure, là où séchait leurs vêtements après avoir été lavés et rincés. La lingère étandait le linge de maison en plein air.

Donc ils étaient en début de journée, et l'arrosoir mécanique se mit en marche brusquement, car une domestique ouvrit l'arrivée d'eau, en demandant à Louise de se placer devant.

La nouvelle recrue venait d'avoir dix huit ans il y a peu. Elle était connue pour ses moeurs légères avec les autres servantes, qui avaient passé des moments intimes dans ses bras.

Melba trouvait que la demoiselle avait déjà bien du charme, qu'elle lui joua un tour à sa façon.

Le jet d'eau éclaboussa Louise de façon uniforme, mouillant entièrement son vêtement fin et clair, et bariolant le rester de sa robe, permettant d'entrevoir en partie la couleur de sa petite culotte fantaisie.

Herbert qui s'était laissé adosser au mur pour faire une pause, avait entendu les éclats de rires joyeux de la demoiselle.

Il jeta un coup d'oeil, alors que celle-ci courait dans sa direction, pour se protéger des chatouilles de la servantes, qui la menaçait de lui en faire malgré ses protestations.

Au moment où ses yeux se posèrent sur sa silhouette, il y vit clairement des sortes de renflement visible au niveau de la poitrine. Ceux là pointait et dansait en de petit mouvement, pendant sa course effrénée, elle avait treize ans.

Quand Herbert réalisa qu'il fut focalisé dessus plusieurs secondes, il eut honte de son comportement. Il arrêta aussitôt leur jeu qui n'avait eu comme but, de lui exposé ses seins à l'air.

Il donna l'ordre à celle qui s'affairait à ramasser les draps secs, de lui envoyer un drap vers lui, pour recouvrir tout le corps de Louise, sans reposer ses yeux dessus.

La fille pensa qu'il voulait seulement qu'elle se sèche, et il lui attrapa la main d'un air furieux, pour la ramener à l'intérieur.

Louise voulut savoir pourquoi il agissait brusquement, il lui répondit qu'il le lui expliquerait plus tard.

Herbert traversa le couloir à la hâte, devant les ramener à la laverie, puis il lui fit part qu'il devait discuter d'une affaire sérieuse avec sa mère, et que celle-ci lui rapporterait de quoi il en retourne.

_ Veuillez madame Fortin excuser ma subite intrusion. J'aimerai m'entretenir avec vous d'une affaire importante. Il en va de soit que vous n'en êtes aucunement responsable, n'ayant eut la possibilité d'avoir toujours votre fille auprès de vous, qui fut obligé dès son très jeune âge à se débrouiller par elle-même. Néanmoins, il me faut vous dire ceci, Louise arrive à un âge, où il lui devient nécessaire de porter des sous-vêtements plus complet. J'ai pris sur le fait une employée avoir un regard qui en disait long sur ses intentions. Donc faites le nécessaire, afin qu'on ne lui reproche pas d'atteinte à la pudeur. Vous voyez son corps se transforme, et je ne suis pas sûre qu'elle comprenne le sens des jeux adultes. Il se dresse la gorge. "Compte tenue des règles de conduite établit par la comtesse, je compte sur vous pour lui fournir le nécessaire cet après-midi au magasin. Vous êtes en repos pour la journée. Il est de mon devoir de m'assurer que le personnel n'ait aucun débordement. Je m'en vais de ce pas régler cet incident. Puis-je vous suggérer d'apporter à votre fille les explications protocolaires. Au revoir madame."

Julianne répondit par un signe de tête entendu, et Herbert incline son buste avant de sortir, puis il s'en va laissant la porte entre-ouverte.

_ Louise j'ai expliqué à ta mère tout ce qu'il y a à savoir sur cette affaire. Et je lui laisse s'occuper de te dire, de quoi il y retourne avec ses propres mots. Il me faut régler une situation urgente, tu comprends? Tu peux y aller, elle t'attends et surtout pas de bêtise.

La demoiselle le regarda incrédule, lui qui prenait habituellement le temps d'expliquer les choses, il lui avait demandé de récupérer la réponse avec sa mère.

En fait, elle n'était pas assez bien pour sa personne, afin qu'il lui en fasse part lui-même. Cela l'attrista, puis elle fut interrompue dans sa reflection quand sa mère l'interpella.

_ Louise, peux-tu venir me voir, il me faut discuter de changement essentiel à ton mode de vie.

La fille y alla en frottant ses pieds au sol, et faisant la tête, puis son expression changea, dès qu'elle aperçut le regard de sa mère se voulant implacable.

_ Y-a-t-il quelque chose que j'ai faite de mal?

Elle prit une moue boudeuse, se demandant vraiment si elle avait fait une bêtise pour que Herbert mentionne ce mot.

_ Tout d'abord Louise, ferme la porte derrière toi, et viens t'asseoir que je vérifie quelque chose.

Sa mère attrapa le drap pour le soulever un peu, lui permettant d'apercevoir l'affirmation du jeune homme.

Puis elle prit une serviette, et une tenue propre lui demandant de se changer derrière la palissade. Louise s'executa puis sa mère enroula ses cheveux dans la serviette.

_ De quoi s'agit-il maman? Pourquoi tout le monde semble fâcher, après que j'ai joué dans l'eau?

_ Tu n'y es pas ma chérie. Nous sommes juste inquiet qu'il t'arrive quelque chose, qui échappe à notre contrôle. As-tu bien mis le t-shirt, que j'ai mis avec tes affaires de rechange?

_ Je l'ai mis mais je trouve qu'il me gêne dans mes mouvement, il fait chaud actuellement donc j'étais mieux sans. Et je me sens plus à l'étroit depuis quelques jours.

Sa mère eut un soupir de soulagement, elle n'avait pas envisager que sa fille en plus de grandir, avait eu le début de ces attributs féminins qui se développaient.

_ Il faut que tu saches que ton corps se prépare, à devenir celui d'une femme. Et ce processus prend quelques années avant d'arriver, à ce que tu ressemblera étant adulte. J'ai ma journée et l'ont m'a proposé que nous partons faire les boutiques ensemble. Je me prendrai quelques toilettes, tu pourras m'aider à choisir. Nous irons aussi te chercher ce qu'il faut pour ta poitrine. C'est ce qui te donnes l'impression d'être à l'étroit. Tu verras qu'il y a de joli brassière, et des soutien-gorges assortis aux culottes. Elle la rassura.

_ Un soutien quoi, dit Louise qui eu des difficultés à se le représenter en tête.

_ Un maintient pour la poitrine. Laisse-moi te faire voir le mien. Il cache très bien la couleur de la peau, car il est opaque. C'est des étoffes de ce genre que nous prendrons pour toi. Nous devons suivre le règlement, et l'ont doit aux heures de travail porter une tenue correcte. Pour les sorties, il est possible de s'apprêter de fantaisie. Mais tes attributs féminins en publique ne doivent être vu, que par toi-même quand tu es seule.

Louise comprit qu'elle n'avait pas le choix, et ce que sa mère lui a toujours dit était pour son bien. Elle avait confiance en ses paroles, qui n'avait pour but de la protéger.


********

De l'autre côté Herbert pressait le pas vers le ratelier des servantes, où il interpella la pêcheresse Melba occupée à batifoller, et apporter ses soins à l'une de ses collègues.

Son amante mit sa main devant sa bouche, en voyant que le jeune homme était rentré dans la pièces. Elle repoussa Melba et se rhabilla en hate, pour continuer ses tâches à l'autre bout du couloir.

Avant que Melba tente de la rattraper, Herbert lui ordonna de le suivre dans son bureau.

_ Melba Plancher, je me vois dans l'obligation de vous rappeler, que vous avez commis un impair dans la cour intérieur. C'est pour cela que je vous convoque, afin de vous proposer un poste en dehors de chez nous. Il s'agit d'un métier de secrétaire dans un cabinet, j'ai noté que vous avez un bon sens du contact avec vos interlocuteurs, que votre travail est impeccable. Je les ai appelé avant de venir vous voir, et ils sont d'accord pour vous former d'après vos qualités. Si vous n'avez pas de question vous pouvez disposer. Ils vous offrirons aussi un logement décent en plus de votre paie, vous partirez d'ici dès ce soir.

Herbert n'avait aucune envie de prolonger l'entretien, la porte du bureau fut fermée, afin que ses mots ne s'ebruitent pas dans les couloirs.

La jeune femme avaient remit ses vêtements en ordre, pendant qu'elle marchait la rendant présentable, elle les avaient mis à la perfection.

Suite à son dialogue, Melba quitta la pièce sans prononçer un mot.

Elle pensa qu'elle devrait en parler à la comtesse, et qu'elle serait en mesure de révoquer sa décision.

En son fort intérieur, elle ne pouvait l'admettre, car son travail était remarquable.

Melba partit en direction grand couloir qui ramenait aux appartements de la comtesse et du comte.

Elle demanda une audience d'urgence, en rapportant qu'elle n'avait rien fait, qui justifie qu'on la mette à la porte.

Cette attitude était injuste envers elle, Melba était de loin la meilleure employée, malgré ses distractions.

La comtesse sonna la cloche, afin que son courtier fasse venir son petit fils, lui faisant part discrètement de sa requête.

Melba prit un air las, gardant sa tête baissée. Puis elle aperçut Herbert qui entra dans la pièce à grande enjambées, tout en regardant dans les yeux de la comtesse.

_ Veillez vous lever! Il m'a été informé que vous avez jugé abruptement mademoiselle Plancher sur son poste. Hors il m'a été rapportée, qu'elle s'adapte très vite à celui-ci.

_ Madame la comtesse, je ne lui reproche aucunement la qualité de son travail. En vue des circonstances, je lui ai proposé un logement gratuit, et un travail qui accepte de la former, tout en la payant pour ses services. Je n'ai fait qu'appliquer ce que vous m'avez appris.

_ Comment osez-vous insinuer cela. J'aime travailler pour vous, et mon métier est ma vie. Vous voulez me l'arracher des mains, ne l'écoutez pas.

Melba savait qu'il devrait se plier, à la décision de la comtesse.

_ Je reformule ma question. En quoi nous faut-il nous séparer d'un tel élément?

_ N'avez-vous pas entendu les bruits de couloir concernant ses moeurs légères?

_ Oui, mais venez-en aux faits!

_ Madame la comtesse, il n'accepte pas qu'on puisse se rapprocher de sa protéger. Vous savez nous sommes de très bonne amie!

Melba fut incertaine quant aux arguments à énoncer en leurs présences.

_ Veillez sortir ma jeune enfant, je vais régler cela plus vite qu'il n'en faut! Retournez à vos tâches, je vous prie. Sa voix était calme voir apaisante.

Melba sortit réfléchissant qu'elle avait abattu toutes ses cartes, et le ton de la comtesse la rassura.

_ Dîtes-moi messire, quelles règles au protocole vient-elle d'enfreindre? Pour qu'on me fasse intervenir dans cette décision, devenant l'ex chef du personnel.

_ Je l'ai prise car son regard sur Louise, n'est pas celui que l'on pose sur une enfant. Mais plutôt sur une femme que l'on veut étreindre. Elle lui a mouillée ses vêtements, à l'arrosoir pour mieux se rincer l'oeil. Dois-je continuer ou est-ce suffisant!?

Son regard était contrit, Herbert savait qu'il aurait été capable de gifler Melba pour son acte. La comtesse partagea un sentiment violent, se contenant du mieux qu'elle put.

_ Vous pouvez disposer, cette partie me revient de droit, et elle restera indiscutable sous mon toit.

Herbert sortit la laissant dans sa réflexion, et il savait qu'elle apporterait le meilleur jugement.

_ Convoquez toutes les servantes, et autres petits personnels de l'entretien. J'ai une annonce de grande importance à leur faire. Il est temps de leur désigner une responsable d'équipe.

Toutes s'alignèrent en deux rangs, dont Melba pointa son nez fièrement, pensant être promue chef.

Un tel statut facilite l'accès auprès de la comtesse, hors on lui avait reprocher sa conduite.

_ Je souhaites annoncer à toutes, que je crée un nouveau poste au sein de votre équipe. Veuillez toutes vous lever.

La comtesse fit des louanges de quelques employées dont Julianne.

Melba reconnue qu'elle n'avait pas été cité. Sans doute pour la ménager, vis-à-vis de ses collègues, qui se montreraient jalouses de ce nouveau statut.

Melba releva fièrement sa tête, dans l'attente de l'annonce. La comtesse braqua son regard sur elle.

_ Veuillez applaudir votre chef, à qui vous devriez lui rendre des compte à l'avenir sur vos taches accomplient. Julianne Fortin, approchez-vous que je vous épingle cette insigne sur votre veste. Et prenez exemple sur son model, si vous espérez un jour être nommé par elle comme sa remplaçante.

Chacune l'acclamèrent sauf une, qui interrompit la joyeuse assemblée.

_ Pourquoi nommez-vous madame Fortin? Je croyais être celle qui a le plus de mérite. Il doit y avoir une erreur, ce n'est pas possible!

Elle la désignant du doigt, stressée.

_ Vous l'êtiez effectivement ma chère. Cependant je n'accepte pas les écarts de conduite blasphématoire! Vous n'êtes qu'une jeune opportuniste! Oui vous m'avez toutes très bien entendu. Cette jeune femme parce que c'était tolérée, et je peux continuer à le tolérer, que chacunes batifollent avec une de ces collègues.

Il eut des sons horrifiés dans la salle, toutes la fixèrent furieuse, qu'elles n'aient pas été la seule pour Melba.

_ Mais ce n'est pas tout, du fait d'être la plus jeune, cela ne lui a pas suffit. Elle essaya de poser ses mains sur une enfant innocente. Mais elle fut interrompue à temps par mon petit fils, qui pour arranger les choses, et qu'elle ne se retrouve pas sans rien en quittant le manoir. Je cite, il lui proposa de travailler dans un cabinet, qui acceptait de la former à un métier tout en la payant. Ils l'auraient logés gratuitement dans un appartement qui lui aurait appartenu.

Elle repris son souffle, sa tête bouillonnait.

_ Pour un tel acte, je ne lui aurais pas donné autant de crédit! D'où l'on reconnait que votre ancien chef est fort généreux avec son prochain. Sachez-le mesdemoiselles, que je ne le suis pas. Reprenant son calme. "Et mon verdict à cette mascarade, c'est qu'elle trouvera une place dans un couvent de Sainte Joséphine. Afin d'expier tout ses pêchés au sein de ces murs. Qu'on me l'emmène hors de ma vue. Et virez-moi ces affaires de chez moi illico-presto!"

Les gardes l'attrapèrent chacun un bras. Melba se débattit comme elle put, les pieds dans le vide.

_ Madame la comtesse, je vous prie de m'écouter, tout mais pas ça, je vous en conjure.

Des larmes de remord roulaient sur ses joues, elle s'en voulait d'avoir autant profiter de ses jeunes collègues.

Melba se tait trop choquée en quittant la pièce.

Quand elle vit Herbert qui passait par là, qui se demandait pourquoi plus personne n'était dans les couloirs.

Il aperçut le regard ridé de sa grand-mère, qui lui fit comprendre, qu'il lui faudrait apprendre à se montrer d'un main de fer, pour une chose aussi horrible soit-elle.

Et Melba en détresse tenta de rattraper son bras pour lui dire ceci.

_ Elle ne peut pas m'envoyer au couvent, juste pour un regard sur Louise. Je vous jure que je lui aurais rien fait. Ils me couperont court les cheveux sous la soutane, m'enlaidiront en m'amaigrissant. Ne les laisser pas faire, je vous en conjure.

Il la fit relâcher son bras sans ménagement.

_ C'est impossible, la comtesse à fait son choix, je ne peux plus rien pour vous!

Elle eut l'effet escompté car toutes se regardèrent en chien de faïence, et elles se sentirent obliger de prévenir les nouvelles arrivées. Si elles enfreignent les règles de la comtesse, elles savaient ce qui les attendaient.

Et c'est sur ces règles que Louise grandit, un mouvement implacable, qui la durcit de l'intérieur.



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Normalement, j'ai apporté des réponses concernant la relation entre Louise et Herbert.

Enfin, si certains éléments ne sont pas clair, n'hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires.


(U can't touch this!)

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