Partie I chapitre 1 Repos en voiture.

La lumière du jour envahissait l'habitacle, où tous les deux durent passer leur nuit. La neige au sol réfléchissait avec force l'éclat du soleil s'y reflétant. Il lui paraissait éblouissant juste après s'être réveillé. Herbert ne dormait plus à présent, observant l'intérieur de la voiture à la place. Il préféra attendre que Louise qui était dans ses bras, se réveille pour enfin bouger.

Il profita de cet instant afin de regarder son visage endormit, et il fut surpris de constater que lors de son sommeil, elle avait accroché un bras autour de son cou tout en se blotissant contre lui.

Son coeur palpitant à cette vision, Herbert aurait voulu dégager quelques mèches qui étaient tombées sur son visage, qui la génèraient une fois ses yeux ouvert.

Louise semblait si bien, sa tête était calée contre son épaule. Il ne put empêcher de sourire attendrie par cette facette d'elle. La jeune femme semblait tellement plus honnête, dans sa position quasi-foetale ses jambes repliés vers elle, l'autre main avait attrapé un bout de son tricot au niveau de son torse. Par contre, il ignorait comment elle réussit à atterir entre ses jambes dans une telle position. Il faut dire qu'il y avait une belle source de chaleur, provenant de sa partie basse, et qu'elle éprouva quelques difficultés à ne pas grelotter la veille.

Depuis cette nuit, il lui fut difficile d'envisagé Louise telle une enfant, comme il prit l'habitude de le faire par le passé, et s'arranchant les foudres de cellle-ci. Même si certains éléments de la veille s'y prêtaient, un peu plus il l'aurait embrassé.

La jeune femme lui parut si vulnérable en la sentant tremblante, quand il la prit dans ses bras pendant qu'elle avait froid. Et elle lui permit de se rapprocher, pour conserver suffisamment de chaleur grace au duvet les recouvrant.

Herbert voulut toucher ses lèvres afin d'observer sa réaction, jouant ainsi avec le feu. Effleurerait-elle ses doigts de sa bouche leur prodiguant telle une onde de choc, jusqu'au moindre terminaison nerveuse? C'était improbable! En tout cas, il la voyait surtout tenter de le mordre, car Louise se réveillerait en mode furie.

Pas un instant, elle prendra la peine de se dire, que c'est un geste affectueux entre adultes souhaitant se rapprocher, dans sa façon de voir les choses. Puis autant la laisser se reposer, pour que son réveil la rende de meilleure humeur. La poitrine de l'homme se souleva lentement pour ne pas la déranger.



Puis Igor qui ne savait pas qu'il devait rester discret, les appela depuis l'extérieur, et cela eut l'effet d'une bombe à retardement.

Louise ressentit un déséquilibre alors qu'elle chercha à se relever, ne comprenant pas encore la position dans laquelle elle était. Elle se frotta les yeux comme à l'accoutumée.

Puis il lui avait semblé qu'on la portait dans son rêve, étant enveloppée comme dans sa couette, dans lequel la jeune femme pensait s'être roulée en boule.

Elle regarda qui était près d'elle ayant les yeux mi-clos, et elle se rappela de leur soirée. Louise préféra lui laisser croire qu'elle dormait. Cet homme l'avait fait s'asseoir sur ses jambes, oh bon sang! Tout son être s'agitait de l'avoir brèvement autorisé ce geste.

La jeune femme se tenait dans ses bras. Comment devait-elle réagir pour ne pas paraître telle une parfaite idiote? Celle-ci étira ses bras de tout sont long, détendant ses muscles engourdit, et mine de rien elle se laissa basculer en arrière, remontant ses fesses pour se détacher de sa position.

_ De quel droit as-tu osé profiter que je dorme pour poser tes sales pattes sur moi? Louise le regardait d'un air circonspect les yeux grand ouvert, elle lui aboyait à moitié dessus.

L'homme prit le temps de réfléchir à son accusation gratuite.

_ De la même façon que tu avais un bras accroché à mon cou, dit-il d'un ton moqueur. Estimes-toi heureuse que je ne lève pas mes mains sur les jeunes demoiselles inconsciente. Figea-t-il dans un rictus.

_ Que viens-tu de dire? Je n'ai en aucun cas accroché mon bras autour de ton cou! D'où sors-tu cette mièvrerie? Prenant un air offusqué.

_ Haha, et même que tu retenais mon pull juste ici, pas loin de mon ventre, et que j'ai du esssuyer un filet de bave. C'était plus fort que lui, il fallait qu'il la provoque.

_ Si j'avais bavé je m'en serai rendu compte tout de suite après mon réveil! Espèce de plouc à la noix! Elle venait de se trahir à cette révélation, qu'elle fut levée plus tôt que ce qu'elle chercha à faire croire.

Herbert avait du comprendre car d'autres réplique cinglante ne sortirent plus. Ceci angoissa la jeune femme en prétextant qu'il lui fallait prendre l'air. Il voulut l'empêcher quand celle-ci lui fusilla du regard, la porte entrebaillée.

_ Louise pourquoi ne restes-tu pas? Hier a été un moment où nous nous soucions peu des apparences. Tout est pareil aujourd'hui, à part que tu cherches à remettre cette distance entre nous. J'aimerai que tu prennes le temps d'y réfléchir, je te laisse un an pour me dire ce que tu décides. Après cette date, et que tu me dis que je continue à t'insupporter. Je n'insisterai pas, tu auras l'espace dont tu as besoin. J'interviendrai en ton nom vis-à-vis de ma famille, en leur expliquant que notre différence d'âge me rappelle qu'à mes vingt ans je t'ai connu adolescente, et qu'il m'est difficile de te voir autrement qu'une petite soeur. Il marqua un arrêt car ce qu'il venait de dire lui coûtait beaucoup. Quand c'est ce que je veux, je sais être très convainquant, et personne ne cherchera à me contredire. Si seulement ça peut te permettre d'être toi-même, sans avoir besoin de te cacher.

Louise s'était arrêtée et prit le temps de l'écouter attentivement. Elle se demanda si c'était ce qu'elle voulait pour agir ainsi avec lui. Mais elle ne savait pas, car elle n'avait pas une fois accepté, à lui accorder du crédit à ce qu'il lui disait.

Oui c'était vrai que cela la faisait s'emporter, car au fond d'elle, elle aurait peut-être préféré d'autres paroles, par exemple, ce que l'on dit à la femme avec qui on veut passer sa vie. Non, en fait elle se sentait en plein délire, elle avait du commencé à s'habituer à son odeur, ça devait en être la cause et celà lui fit perdre la tête.

Ils n'avaient encore jamais prit le temps d'un vrai dialogue depuis des années, et la jeune femme dut reconnaître qu'il ne l'avais pas mangé toute crû. Elle voulut formuler une parole, mais sa voix n'émis aucun son. Herbert voyait qu'elle remuait ses lèvres dans le vide sans parvenir à prononcer une phrase.

_ Vous restez sans voix, je pourrai même leur souffler un mot, afin que vous puissiez prendre votre indépendance. En vous libérant de cette obligation, qui lient chaque membre de votre famille à vous seul. Il en va de notre honneur, de s'assurer que vous trouviez un logement et travail décent. Vous aurez encore le droit de voir votre famille évidemment, et une part de la dette sera effacée. Après ceci nous pourrons tourner une page sur ce jour, que vous préférez ne plus vous rappeler. Je serai à nouveau maître de mon avenir pour tout vous dire, feignant l'amusement alors qu'il sentit une vive douleur dans sa poitrine. Et de choisir avec qui je souhaite faire ma vie, plutôt que ce soit mes grand parents qui me dictent que telle femme serait faite pour moi. Les mariages arrangés ne sont pas des choses commode, il y a toujours quelqu'un qui en souffre. Quand l'autre décide après plusieurs années que c'est fini, surtout quand les enfants ne viennent pas. Sa voix d'étrangla à cette pensée. Car quand il y en avait, on essaye de se convaincre que les choses vont bien, pour s'assurer de leur bonheur jusqu'à que ses enfants soient majeur. Puis un jour la décision est prise et vient la séparation.

_ Je suis désolée de découvrir que vous étiez aussi affecté que moi par la situation, je ne m'en étais pas rendue compte. J'ai cru pendant tout ce temps, que cela vous amusait, et vous vouliez vous moquer de moi. Si j'avais su, je me serais montrée moins sévère à votre égard. Pour vous dire la vérité, la communication n'était pas notre fort, Louise prit une grande inspiration. Que puis-je faire pour vous permettre d'être moins tendancieux avec moi?

_ Déjà apprenons à nous tutoyer, nous sommes deux adultes, et plus une adolescente et un adulte. La différence ce fera ressentir dans notre dialogue, et avec le temps nous pourrions peut-être devenir des amis, à qui il n'est pas difficile d'avoir un dialogue sur toutes sortes de sujets. Lui dit Herbert pour la rassurer.

_ Des amis dit-elle incrédule, c'est ce que vous voulez que nous soyons, et pas un instant vous aviez songé à autre chose? Elle prit un air étonnée.

_ Qu'ai-je dis? On se tutoie, si tu le souhaites ce sera quand on aura des discussions en dehors, de la présence des membres de nos familles, mais il faut commencer dès maintenant. Insista-t-il.

_ Vous êtes... enfin tu es impitoyable quand tu t'y mets. Tout en se mettant à rire. Je ne sais pas si j'arriverai à m'y faire mais j'essayerai, promit la jeune femme.

L'homme pencha le haut de son corps au dessus des jambes de Louise, pour refermer la porte qu'elle avait laissé ouverte.

"Donc ce qu'elle cherche avant tout c'est un ami qui sera là pour l'écouter. Une chance que je ne l'ai pas embrassé même si c'était très tentant, quand j'ai senti qu'elle était sur le point de se lever, et vouloir la surprendre agréablement. Elle m'aurait probablement marteler de coup de poing. Eh oui! En générale Louise n'y allait pas de main morte, sachant faire preuve d'une certaine violence, lorsqu'on venait trop se rapprocher d'elle. Enfin la plupart des types qui s'y sont essayés.

À-t-elle eu une très mauvaise expérience avec un mec en qui elle avait confiance? Je peux me tromper, mais j'en doute. Elle a besoin qu'on prenne le temps de se connaître pour se laisser aller. Et dire que j'allais lui faire savoir, qu'elle me faisait beaucoup d'effet. Et ainsi lui demander si elle accepterait qu'on se mette ensemble. Ça aurait été trop direct, et je serais aller droit dans le mur..."

La jeune femme fut surprise de voir qu'Herbert était dans ses songes, cela ne lui ressemblait pas qu'elle se permit de l'interrompre dans sa méditation, en tentant de le faire sursauter.


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Louise prépara la position de son corps s'asseyant sur ses genoux, puis très lentement elle se rapprocha tout en bondissant sur lui. "Bouh!" Elle tomba sur lui sans réussir à le faire bouger, mais le couvrant dans la diagonale. Ce n'était pas que ça n'avait pas marché, il fut surpris, mais par réflexe ses bras l'enveloppèrent, et son corps bascula en avant pour les faire allonger, se retrouvant juste au dessus d'elle.

Les yeux de Louise se fermèrent sans savoir pourquoi, probablement parce que le visage d'Herbert était si proche du sien, qu'elle n'arriva pas à soutenir son regard d'aussi près, et que ses joues se colorèrent en rouge.

Herbert tituba dégageant des mèches de son visage, qui lui obstruait sa vision. La tête de Louise suivit le mouvement de sa main, savourant ce contact, et s'attendant qu'il lui accorde toute son attention. Elle était bien malgré qu'elle ait provoqué cette situation, sans deviner que cela se tournerait ainsi.

Ils partageaient un même souffle, un même rythme, elle se doutait que dans ce genre de situation tout arrive assez vite, fixant sa bouche les yeux mi-clos, prévoyant que celle-ci s'approche de la sienne.

Puis rien ne se produisit, il détourna son visage, en prenant appuye sur sa jambe et ses bras pour se relever. Louise n'y comprenait plus grand chose, elle qui pensait que dans ces moment là, un homme n'hésiterait pas à l'embrasser. À ce point de vulnérabilité, et il n'avait même pas tenter de l'emporter dans un élan de passion.

"Monsieur avait décidé qu'il n'en avait pas envie, et que ça ne l'intéressait pas plus que ça!" Il ne perdait rien pour attendre, piqué au vif. Parce que vous vous doutez bien, elle aurait aimé qu'il le fasse.

Une fois qu'il fut relevé, Herbert lui proposa son aide, mais la jeune femme refusa en prétextant qu'elle n'en avait pas besoin, ne s'étant pas fait mal en tombant sur la banquette.

L'homme soupira face à sa réaction, et en vue de ce qu'il lui avait dit plus tôt, il devait se montrer tel un gentleman, s'il veut lui permettre de s'ouvrir à quelqu'un un jour. Elle semblait s'être fermée à toute communication, en croisant ses bras sous sa poitrine, et observant le paysage à l'extérieur.

_ Louise vous êtes fâchée? Je le vois bien. Aurai-je fait quelque chose que je n'aurai pas du faire? Si nous voulons y arriver, il ne faut pas commencer par nous cacher des choses, qui nous mettent de mauvaise humeur. Dit-il inquiet.

_ Il n'y a rien Herbert, dit-elle d'un ton implacable. Puis ne devons nous pas nous tutoyer? Si vous changez en cours de route, je risque de retourner à mes anciennes habitudes! Elle décida d'éviter le sujet.

_ Oui tutoyons-nous. Cela ne répond pas à ma question, je te sens irriter, et il est difficile de redresser une barrière qui se baisse. Je m'excuse pour mon geste, qui a du te paraître déplacer. Je crois avoir encore été sur l'épisode de la veille au soir. Je ne sais pas ce qui m'a prit. Dit-il confus.

_ Je suis celle qui doit m'excuser. Ça ne serait pas arrivé si je ne t'avais pas bondit dessus, en tentant de te faire peur. C'était imprévisible et comme tu le vois personne n'est blessé. Attends laisse-moi voir si je t'ai griffé par mégarde. Tournes la tête dans la lumière, bouges tes bras, aucune douleur apparente nulle part? Prenant une mine mi-figue, mi-raisin.

_ Louise je vais très bien, il n'y a qu'une chose qu'il faudra que je m'occupe une fois seul, mais tu ne pourras rien pour moi. Donc si tu vas bien me voilà soulager. Ses épaules se détendirent enfin à sa réponse.

La jeune femme en croyait à peine ses oreilles, venait-il de lui dire à l'instant qu'il devait satisfaire un besoin primate ? Ou ses écoutilles lui faisaient défaut, et que le vent fut responsable de sa déformation.

_ Je vais prévenir le chauffeur que nous avons fini de discuter, ainsi que nous pourrons reprendre la route pour rentrer au manoir, dit Louise.

_ Attends je m'en occupe, et je vais éclaircir la situation. Il ne faudrait pas qu'il dise à ma famille, qu'ils peuvent espérer te faire rentrer dans notre lignée, alors qu'on n'est pas ensemble. Reprit Herbert d'un ton sérieux.

_ D'accord, je reste dans la voiture. En as-tu pour longtemps? Demanda t-elle avant qu'il ne sorte.

_ Non ça ne sera pas long, il est juste à quelques pas de nous à déblayer les arbustes de la neige ainsi que le toit de la voiture.



Herbert qui était maintenant dehors dit au chauffeur qu'il devait s'assurer de ne pas informer comment la soirée s'était finie. Où leurs familles se feraient des idées les concernant. Il lui dit la seule chose nécessaire, qui fut que leur rapport était moins tendu, depuis qu'ils prirent le temps de discuter ensemble.

Igor fut content pour eux car il voyait bien qu'Herbert souffrait de cette distance, qui s'était creusée entre eux. Et que cela affectait autant l'humeur de la demoiselle au quotidien. Il lui assura de rester muet comme une carpe, personne n'en saura rien si tel était sa décision.

_ Igor puis-je vous prendre à part vers les buissons pour discuter.

_ Oui monsieur, vous avez toute mon attention!

_ Je souhaiterai vous demandez de ne pas reporter cette nuit à mes grands parents, car ils iraient enjoliver l'événement plus qu'il n'en faut. Je viens d'obtenir un maigre miracle avec mademoiselle Fortin, et j'aimerai si possible que cela continue dans cette voie. Cependant il ne faudrait pas qu'elle se sente piéger, car quelqu'un ébruiterai des rumeurs nous concernant. Vous voyez où je veux en venir?

_ Oui monsieur, il n'y a rien eut d'inconvenable entre vous et elle cette nuit, nous avons été reçu ensemble par le dépanneur. Donc si vous me le permettez nous pouvons nous remettre en route. Il faisait preuve d'une attitude très professionnelle.

_ Merci Igor, je savais que vous étiez efficace, maintenant je n'en doute plus!

_ Vous me faite honneur, monsieur.

Il retourna dans la voiture s'asseoir près de Louise, qui gardait le duvet sur ses jambes et ses mains posées par dessus. Herbert lui dit qu'ils faisaient demi-tour pour rentrer, et elle acquiesca de la tête.

_ Mes parents vont probablement s'inquièter de mon absence ce matin, nous n'avons eu aucun moyen de les prévenir. Dit-elle peu rassurée.

_ Mademoiselle, je suis certain qu'ils savent que vous étez en sécurité, vous le verrez en rentrant. Indiqua le chauffeur.

Louise passa son temps à surveiller ce qu'offrait un paysage tout maculé de blanc, réfléchissant la lumière dans des teintes dont on ne profitait que peu.

Herbert suiva son exemple en tentant de devinez là, où ses yeux s'arrêtaient et ceci sans prononcer le moindre mots pendant tout le trajet.


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C'était le chapitre 1, j'espère qu'il vous plaira et que cela vous ira que je publierai quand je trouverai un temps pour le faire.

Je vous remercie pour votre compréhension.

À la prochaine. :)

(Ps : j'adore la voix de Taylor avec Zayn ensemble, puis aussi l'accord de la musique)


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