Introduction

Sans attendre qu'on lui demande, Louise sortit de la voiture pour voir l'état des blessures de l'animal, qui fut heurté par la voiture. Elle se pencha pour voir que son corps était passé sous la roue, le sang coulait et celui-ci ne respirait plus, la pauvre bête ne méritait pas ce sort. 

Elle l'attrapa par les pattes avant, et le tira jusqu'à le ramener sur le bas côté, en dehors de la route. Louise savait qu'elle aurait dû s'écouter, et ne pas sortir par ce temps de neige, mais Herbert avait insisté en lui disant que ça lui changerait les idées. 

Après avoir accomplit sa tâche, Louise retourna à l'intérieur de la voiture, où il y faisait plus chaud. Elle était de meilleure humeur. 

Elle voulait montrer qu'elle était capable de prendre des décisions par elle-même, contrairement à ce que Herbert pouvait penser.

Le chauffeur Igor leur dit que la voiture était tombée en panne, après qu'il ait essayé mainte fois d'allumer le démarreur. Étant donné qu'il n'avait qu'une paire de raquette, il irait chercher une dépanneuse tout seul. Il leur demanda de bien garder les portes fermées, tout en leur passant un duvet, qui se trouvait dans le coffre. 

_ Ne vous inquiétez pas messire et mademoiselle, je reviens aussi vite que possible, il sortit après avoir récupéré une lampe de poche dans la boîte à gant.

Herbert voulait faire retouner leur situation tendue à la normale, pour arranger les choses. Ce qui était sûre, Louise n'apréciait pas sa présence, comme elle fut forcée de le tolérer depuis son adolescence. 

Lors du trajet, ils étaient assis l'un à côté de l'autre. C'était en revenant de sa sortie, qu'elle mit une distance apparente, et il accepta l'écart qu'elle leur avait imposée.

Pour une raison qui lui était inconnue, et lui faire la conversation, l'homme demanda à Louise de présenter ses mains, en prétextant pouvoir y lire son avenir. Mais en était-il vraiment capable?


Louise qui était confuse lui tendit une main, ne sachant pas ce qu'il allait faire, elle tâtonnait maladroitement les mains de l'homme voyant à peine la forme de celle-ci, puis elle précisa d'y aller doucement. 

Tout d'abord, il en souligna quelques lignes avec son doigt, faisant semblant de réfléchir, cela la chatouillait qu'elle les retira aussitôt. 

Herbert s'excusa lui disant qu'il ferait plus attention, et il lui demanda de présenter son autre main. Il complimenta leur état, en palpant la paume jusqu'au bout des doigts. 

Il voulut savoir si sa main n'était pas à l'étroit, et Louise lui fit comprendre d'un message muet, en décrivant des gouttelettes qui tombait sur sa main avec l'autre main qui n'était pas prise, que ce coup-ci ça allait. Elle ressentit la chaleur de ses mains enveloppant la sienne, et la douceur qui s'en dégageait.

_ Cela m'a l'air très intéressant, lui annonça-t- il de sa haute voix. Il se doutait qu'elle se serait montrée curieuse, et il eut l'effet escompté.

Ils se rapprochèrent à nouveau sans faire attention, l'atmosphère était au beau fixe. Louise tendit ses deux mains au dessus de celles d'Herbert, pour voir s'il allait les comparer. Elle regarda le visage de l'homme serein, un léger sourire se dessinait sur ses lèvres teintés de rose.

La jeune femme lui sourit à son tour, et elle rougit ne sachant plus où se mettre. Louise regarda autour d'elle, et elle sentit les mains de l'homme se fermer sur les siennes, pour capturer son attention.

Ce n'était pas désagréable, bien au contraire, la chaleur commençait à monter en elle. Herbert libéra une main qui toucha le bras de Louise, se posant sur sa taille, puis  passant derrière son dos. Celle-ci se raidit à son contact, Herbert attira la jeune femme vers lui, jusqu'à son torse, et il pencha sa tête près de l'oreille de Louise.

_ Est-ce si désagréable d'être près de moi, lui dit-il.

Elle hocha la tête horizontalement, tout en inspirant profondément, son coeur battant. De là où elle était, la jeune femme pouvait sentir son parfum. Elle tenta de calmer son souffle, en prenant le temps de respirer.

_ Tu peux lâcher ma main si tu le souhaites, et quand tu te sentiras gêner, tu pourras esquiver mon étreinte de tes bras, lui fit-il remarquer.

Ses paroles lui donna quelques frissons, que Louise tenta de contenir comme elle pouvait.

_ Il se trouve qu'il ne fait pas très chaud à l'intérieur, comme pour justifier son tremblement, maintenant que la voiture est en arrêt. Il fera moins froid en étant l'un à côté de l'autre, dit-elle en le regardant à peine. 

_ Dans ce cas, cela vous ira si je vous entoure de mes bras de cette façon, pour que nous restons éveillés, ajouta-t-il. 

Herbert y vit une occasion qui ne se présentait, que rarement chez la jeune femme. Car elle restait souvent sur  ses gardes avec lui.

_ Vous voulez parler, dit-elle étonnée, enfin je pensais m'assoupir un peu, ayant une température stable. 

Louise le toisait en gardant un dos droit avec sa poitrine surélevée, pour l'écarter d'elle, ensuite elle entoura ses bras autour d'elle pour se protéger, puis regardant ailleur.

Les bras d'Herbert envelopèrent ses fines épaules, et il ramena sa tête sur l'épaule de Louise, leur joue se touchait. Il avait compris qu'elle l'autorisait, à avoir ses bras autour d'elle, s'ils ne parlaient pas.

Elle pouvait sentir son souffle tiède, ses yeux fermés ne trouvant pas le sommeil. C'était confit comme position, apaisante. Elle eut besoin de réajuster sa position, pour détendre ses jambes, et éviter d'avoir des courbatures en se reposant.

 Louise s'était mise dos à son torse, en pensant que cela la gênerait moins. Herbert avait profité pour coller son dos à la vitre, dès qu'elle s'était retournée, et détendre l'une de ses jambes le long du siège. 

Ses bras enveloppant ceux de la jeune femme, presqu'en les caressant, et la rapprochant plus près de lui. Ses lèvres touchèrent son cou, et elles furent brûlantes, humides, en faisant des ondulations pincées avec sa bouche. 

Louise entendit un râle, et leur corps se secouer. L'homme adossé à la vitre se mit à bouger, alors qu'elle tenta de prendre la fuite, il la retint avec ses mains, l'en empêchant. Elle eut un cri strident, aïe! 

Cela eut pour but de le faire lâcher prise, leur corps étant intimement collé, et ce contact avait provoqué chez l'homme une réaction. Elle ne pouvait dénier qu'Herbert lui faisait de l'effet, car elle fut prise de bouffée de chaleur.

L'homme se ressaisit en désserant son étreinte, et posant ses mains sur les épaules de Louise, pour redresser son dos, car il était en position semi-allongé.

Avec hésitation, celle-ci tourna sa tête pour le regarder dans les yeux. Herbert fixait l'horizon, puis il plongea son regard dans celui de la jeune femme. 

Ses yeux pétillaient et sa respiration s'était accélérée, en ayant les lèvres entre-ouverte. L'homme caressa sa joue, il posa un baiser sur sa tempe, puis sur son épaule, et il prit la main de la jeune femme, pour lui faire toucher ses lèvres. 

Mais Louise retira sa main incertaine, et elle posa sa tête sur son torse, en tentant de faire récupérer un rythme normal à son coeur. Elle lui fit croire qu'elle avait trouvé le sommeil, tout en se laissant tomber sur lui.

_ Quand accepterez-vous enfin de vous ouvrir à moi, et comprendre que mes paroles n'ont pas pour but de vous blesser. Oh, Louise si vous saviez... Herbert murmura ses quelques mots à voix basse, pour la laisser se reposer.

L'homme s'installa en position assise contre le dossier, et il la fit basculer sur ses genoux, les enveloppant tous les deux dans la couverture. Il la serrait dans ses bras, tout en posant les mains de la jeune femme sur ses genoux.

Intérieurement la jeune femme ne savait plus quoi penser, son trouble  venait surement du fait, qu'ils étaient tout seul dans un endroit clos. Les choses se calmeront une fois, qu'ils seront de retour au manoir.


Mon objectif est de créer des retour en arrière, pour expliquer la situation de Louise & Herbert, et d'où provient ce conflit entre leur deux familles. Ainsi que  l'évolution des sentiments de la jeune femme, qui doute des paroles de cet homme.


La suite sera à une date indéterminée, je finis d'abord mon autre histoire. Surtout faites moi savoir ce que vous en penser :)

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