Acte 3
Scène 1
(Tout les personnages commencent à s'installer à leurs places respectives, les filles sont sur l'escalier du haut et commencent à descendre, les frères commencent à s'avancer vers le salon et les compères du Sage et lui même sont à l'entrée )
Tantine: Allez!
La Politicienne: D'où venez-vous ?
Le Grand: (Fait le même mouvement de tête qu'un chien qui aboie en parlant )De loin.
La Politicienne: d'accord...
Nzete moyindo: Loin?(visage montrant un questionnement)
Ahhh... Mais oui, Loin, que je suis bête, ça se situe en France si je ne me trompe pas ?
La Politicienne: Oui, exact, plus précisément, Loin de Paris?
Nzete moyindo: Non, Loin depuis Paris?
Le Petit: Exact.(d'une petite voix )
Nzete moyindo: Donc Loin depuis Paris ?
Le Sage: Non, Loin de Paris ?
Yaya: ou plutôt vous voulez dire Loin par Paris ?
(Le Petit tente de prendre la parole )
Le Bon-vivant: Ou Loin en direction de Paris ? (Sort pour se retirer au toilette )
Scène 2
Nzete moyindo : Donc Loin depuis Paris ?
Le Sage: Ou Loin de Paris ?
Le Grand: Non, Loin à Paris. Plus précisément en banlieue parisienne.
(Ils s'exclament tous en coeur devant les frères )
Tous: Ahhh, merci.
Scène 3
(Tout nos personnages sont à leurs places respectives )
La Politicienne: (chuchote à l'oreille de la yaya) Qu'il est grand.
Yaya: Oui, mais vraiment grand.
Nzete moyindo: Il est plus grand que le Djebel Toubkal, le Ras Dashan, le Rwenzori...
Yaya&Nzete moyindo&La politicienne : Que le kilimandjaro! (Elles sont entendus, Ricanements de filles, le Grand s'installe)
(L'Anglais se met à côté du Sage)
Le Sage: Ohh, ça suffit ces commérages! Maintenant présentez- vous.
(L'Anglais se positionne à la gauche du Grand frère)
Nzete moyindo: (chuchote) Pousse toi un peu! Tu prends trop de place.
La politicienne: (chuchote) Arrêteuh! C'est toi qui me colle comme de la résigne.
Nzete moyindo: De la résigne ! Traite moi d'insectes pendant que tu y es!
Yaya: Les filles! Arrêtez mainte...
(Elle est brutalement coupé)
Le Grand : Vous voyez, c'est pour cela que je sors qu'avec des blanches, toujours à gueuler les noires.(Dit-il d'un air suffisant)
Le Petit: Exact, Elles sont sans éducations et braillent comme des guenons, toute la journée!
Nzete moyindo: Vous pensez que l'homme noir est meilleur ! ?
Le Grand et Le Petit: Oui madame!
Yaya: Je ne vous permez pas d'être insolant avec moi, je n'ai guère votre âge pour que vous vous permettez un tel irrespect!
La politicienne: De plus votre mère partage le même épiderme que nous, elle aussi est une Guenon?!
Le Petit: c'est différent, rohh...
(Il est coupé)
Nzete moyindo: En quoi est-ce différents !?
La Politicienne: En quel nom osez- vous venir nous insulter !?
(Une tention peut être senti dans la pièce, chacun est coupé brutalement, personne ne peut se faire entendre en parlant avec un ton inférieur, les propos jugés ridicules et absurdes des frères font rire la Politicienne, mais énervent de plus en plus nzete moyindo et demandent beaucoup de patience à la yaya )
Le Grand: écoutez, la dernière, je me promenais à Paris, je descendais prendre le métro, lorsque soudain une femme coinça sa perruque dans les portes du métro qui parti avec, comment voulez-vous sortir avec de tel créature ! ?
Le Petit: Haha, exact, elles perdent leurs cheveux d'un coup de vent!
Nzete moyindo: Moi mes cheveux sont naturels et longs!
La Politicienne: Moi mes tresses sont magnifiques et ne s'envolent pas!
Le Grand: Et qui va devoir payer tes tresses? Ou même t'entretenir? Un homme j'imagine... Et pourquoi ne restez-vous jamais naturelle ?
La Politicienne:(rire) Je ne l'ai jamais demandé, je m'occupe de moi par moi même! Et pour le naturelle, mes cheveux sont à mon goût et un moyen pour moi de porter ma culture, mes origines, de la façon la plus propre, élégante et original que je puisse faire.
Le Grand et le Petit : original ! ?
La Politicienne: c'est exact, dans certains pays ces coiffures n'existe pas et sont admirés par les inconnus.
(Dit-elle d'un air fière )
Le Petit: Qu'ils sont chanceux de ne pas connaître des personnes tel que vous (rire), où se situe cette mine d'or que je puisses me rendre dès demain ? (Rire)
La Politicienne: Tout d'abord ayez l'obligeance de me parler avec du respect, ensuite je vous signales que ma coiffure à fait sensation, fureur! À Singapour !
Le Grand: Je vois que madame voyage?
Le Petit: Ne devrait-elle pas apprendre à baisser le ton devant un homme ?(ton ironique)
La Politicienne: Et vous à vous cultiver?(sur le même ton que le Petit)
Le Grand: De toute manière...
Le Petit: Vous restez des croqueuses de diamants!( acquiescement de son frère)
Yaya: Ah, oui! Prenons pour exemple Tantine, elle est son seul motteur et paye tout ce dont elle a besoin toute seule.
Le Petit: c'est différent!
Les filles: En quoi!
L'Anglais: In america is...
Le Grand: De toute manière une femme noire coûte trop cher!
Nzete moyindo: Ah oui! Et en quoi nous n'avons pas demandé que tu payes!
L'Anglais: Do you...
Le Grand: Vous coûtez cher!
(geste du doigt avec un visage fermé ponctuant le nom sapologue )
La Politicienne: (rire) Pourquoi toujours nous et le sapologues lui, les bons sapologues eux qui sacrifient leurs frigos, leurs foyers,leurs loyers, leurs impôts, leurs salaires à la première ceinture griffée qu'ils aperçoivent !?
L'Anglais: Yes but...
Le Grand: Oui, mais c'est leur argent. (Avec un sourire aux lèvres montrant son agacement à la vision de perdre se débat inutile)
Yaya: Et en quoi pour nous, ça ne serait notre argent !?
L'Anglais: but...
Le Grand: Car vous aimez beaucoup trop vous faire entretenir! Et il y a trop à acheter!
- les mèches,
-le tissage,
-la perruque,
-la crème,
- le maquillage...(geste ponctuant son énumération)
Il y a trooop à acheter vous coûtez troop cher!
Nzete moyindo: Continuez à parler en bonne inconnue de l'affaire, comme si vous déboursiez vos centimes, à cette oeuvre d'art !
La Politicienne: De plus, je ne me rappelle pas vous avoir demandez de me payer cela. Je ne me rappelle pas non plus, du jour où j'ai mis une perruque ou un tissage car il n'ai jamais arrivé ! Vous décrivez une inconnue!
(La Tantine sort se reposer)
Nzete moyindo: En effet !
Scène 4
Le Petit : Ahh oui? (Ton réthorique) Et la dote? Avec vos sommes insurmontable encore plus grande, plus longue que vos faux cheveux !
L'Anglais: Maybe we...
Le Grand: Ohh oui... La dote la chose la plus absurde que l'on puisse donner pour des arnaques tel que la femme Noire ...(rire)
L'Anglais : Stop! I want to talk! (Captive l'attention des filles et des frères )
Le Sage: taisez-vous!
(Un calme limpide s'installe, les regards sont posés sur le Sage)
Tu ne peux parler ainsi de la dote c'est faire honte à ton père. Oui! Il a dû faire des pieds et des mains pour réussir ! Oui! Il a sué pour tout obtenir! Mais n'était il pas heureux après tant d'épreuve, après avoir dû bravir des sommets?(commence son numéro, en balançant sa tête de droite à gauche, le sourire à l'envers ) Ce Soulard était heureux, avant il tenait un bar...( il est coupé dans son numéro)
Le Grand: Il avait un bar? ?
Le Sage:chuut!
Le Grand: Pard...
Le Sage: Chuut! je reprends, et maintenant, après tant d'épreuve et après avoir fertiliser ma soeur, il a obtenu des enfants aussi ingrat de leur épiderme... (visage triste exagéré)
Le Grand: non, mon oncle... (d'un ton respectueux)
Le Petit: ( il reprit de son plus grand irrespect)Peut-être, mais cela ne remplacera pas le goût de la beauté d'une femme blanche!
Nzete moyindo: C'est la Guerre que vous cherchez ! ?
Le Petit: Toujours la violence !
Nzete moyindo: Retourne voir ta blanche, elle te preparera des pâtes matin-midi-soir! Au ketchup ! (Rire)
La Politicienne: Toutes les Femmes noires ne sont pas tel que vous le décrivez !
Le Petit: Mais vous le deviendrez! Et lorsque votre futur mari caressera votre tête le masque tombera par terre et votre crâne dégarni sera dévoilé! (Rire avec son frère )
Le Grand: C'est cela! L'important n'est pas maintenant mais plus tard...( Dit-il d'une voix illuminé par la raison)
De plus, je tiens à vous rappelez que l'homme noir à été colonisé, puis rendu esclave, puis importé de droite à gauche puis a fini par se battre pour son égalité, ces droits pour pouvoir vivre en paix. Et la récompense de cette paix est la femme ayant cette couleur de peau claire.
Yaya:Donc lorsque vient la réussite, le noir devient la couleur de l'échec!?
Le Petit : C'est cela ma chère ! Moi je l'assume comparé aux autres, je n'ai guère honte de le dire !
Yaya: Au moins nous ne pourrons vous reprochez l'honnêteté , même si celui-ci est mal placé et non pas maladroit mais sot, sans intelligence, bête, débile, nyama!
Le Grand: O banda te na lingala! Loba na français! Et arrêtez de nous insultez à défaut d'arguments!
Yaya: Et vous d'essayez de vous battre contre vous même !
Le Grand: Certe mon épiderme est de la même couleur que vous ma chère. Mais si nos parents ont fait le boulot pour que nous arrivons ici, c'est pour que nous ayons le choix et c'est ici que nous avons le choix, avoir le choix c'est vivre. Et par mon droit je décide de faire le choix d'avoir, le sens du bon goût!
Nzete moyindo: Ah! Car nous sommes de mauvais goût ! ?
La Politicienne: Je suis fière de mon choix, de ne pas m'intéresser aux noirs!
Yaya: Comme si le choix pouvait se porter sur autre chose...(personnes ne l'entend)
Scène 5
Le Grand: Tant mieux! Se sont vos goûts je les respecte, pourquoi ne faites vous de même ?
(La Tantine est de retour)
La Politicienne: Car vous nous respectez pas !
Le Grand: Car vous êtes superficiel, violente, clichés, irrespectueuses!
Tantine: Je vous rappelle que c'est sous mon toit que vous logez !
Le Petit: Soit! Mais c'est aussi celui du Sage !
(La Tantine se prépare à gueuler mais est coupé par le Sage)
Le Sage: Vous dites cela, car vous n'avez pas rencontré les bonnes, chaque femme est différente, regarde en face de toi celle parlant habituellement toujours de politique, elle est différente, différente de ses soeurs, des femmes noires françaises, des femmes de Paris et en restant avec elle, tu ne trouveras pas la même dynamique que tu peux avoir avec la plus petite. Elles sont toutes différentes et pourtant sont toutes des trésors certaines auront les espérances que l'on a pour une femme de couleurs et d'autres pour une femme européanisé...
(Le Grand écoute avec respect le Sage, L'Anglais se met à parler, la Politicienne se déplace pour se placer sur la chaise à gauche du Sage, Le Grand la regarde, deux conversations ont lieu, une dispute et une autre née de cette dispute)
Le Bon-vivant: Ton mariage sera avec un noir?
La Politicienne: Seul la famille le sera, l'homme qui aura l'honneur d'être celui à côté de moi ne devra en aucun cas partager la même épiderme que nous. Toute manière mon choix est fait.
Le Bon-vivant: (rire, siffle sa bière, soupir d'apaisement) Ahhh... Ne les écoutes pas ils sont jeunes et la bêtise appartient à la jeunesse...
Tantine: Et aux hommes...( le Bon-vivantla regarde d'un air surpris)
Le Sage: plus tard tu verras, ils ramperont devant toi. Lorsque leur estomac sera abîmé à force de manger des plats sans sauces, sans qualités...
La Politicienne: Mais je ne veux pas d'un homme qui rampe pour ma cuisine...
Le Bon-vivant: Et, du coup tu veux qu'il rampe pourquoi ?
La Politicienne: Pour mon intelligence.
Le Grand: Je tiens à noter que pour la cuisine, la seule chose qui me manquera sont les makembas, mais se n'est pas grave puisque j'ai appris à les cuisiner.
Le Sage: Ne cherche pas la guerre avec moi. (Rire)
(Rire des deux hommes )
Tantine: uhm... Gourmand!
(Rire du Grand et de la Politicienne )
(Pendant ce temps L'Anglais s'exprime)
L'Anglais: It's the same in USA, the black men say the same thing like the brothers.
Yaya: Quel est la couleur de ta copine ?
L'Anglais: white...
Nzete moyindo: Alors ne parles pas pour nous défendre alors que tu nous as trahi !
L'Anglais: No... I just want... to say love is love and Love has no color!
Yaya: c'est vrai.( acquiescement de la Politicienne)
Nzete moyindo: Malgré ses douces paroles, je tiens à rappeler qu'il nous a tout de même trahi!
Le Petit: laissez-le tranquille sauvage!
Nzete moyindo: Sauvage !? Et toi depuis tout à l'heure tu abois comme un chien que l'on ne peut tenir en laisse. Si tu avais été un chien, depuis longtemps tu aurais été piqué! Mais tu es un Homme, profitant du cadeau de Dieu pour insulter et nuire à tes semblables!
Est-ce cela être noirs? Insulter ce qui nous ressemble ? Les Hommes blanc ne le font pas ! Les chinois ne le font pas !
Yaya: Et tous sont fier pourtant !
Le Petit: Fier de quoi? ( prenant un air ahuri)
Yaya: D'être marié à leurs paires!
Le Petit: Je ne vois pas où est la fierté dans l'habitude, si vous voulez que je sois fière arrêtez de les insulter!
Nzete moyindo: C'est vous qui nous forcez à faire cela! À force de nous comparer à elle!
La Politicienne: Aucune comparaison n'aurais dû être faites, nous ne sommes des objets ou des imbéciles à nous battre pour des hommes ! Mais des femmes, la bataille ne se fait entre femme noire et blanche, certaines ne sont même pas aux courants, la bataille est entre nous, messieurs les braves! (Ton ironique)
Yaya: Exact! Nous nous battons contre vous et vous seuls êtes la cible, laissez vos femmes dociles chez vous, et continuez à les tromper de droite à gauche, si l'envie vous prend ! Nous nous battrons pour notre honneur, comme nous en avons l'habitude.
Le Grand: Si vous étiez plus docile, nous bataillerons pour vous...
La Politicienne: Et c'est bien là le problème, notre caractère fait notre richesse et nous ne pouvons l'abandonner aux bras d'homme pouvant partir, au moindre morceaux de sucres paraissant plus doux.
* pause, fermeture de rideaux
*bientôt la suite
Je ferai en sorte que l'acte 5 soit plus court car celui-ci a été très long je ne sais pas si vous allez réussir en arriver jusqu'au bout😂
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