130.Pourras-tu me pardonner ?
...Dans le passé...
[Froid était en train de fermer la porte de sa clinique à clé, et Sunder attendait à côté de lui en regardant les étoiles, à cette époque Sunder avait les optiques d'un bleu ciel. Froid mit la clé dans son sous-espace, avant de s'approcher de Sunder. Sunder accompagnait toujours Froid jusqu'au métro, bien que c'était complètement de l'autre côté de là où Sunder habitait]
Froid, souriant : Tu sais, tu n'es pas obligé de m'accompagner à chaque fois.
Sunder, gêné : Ça te dérange... ?
Froid : Oh ! Non ! C'est juste pour toi. Ça te fait faire de la marche.
Sunder, regardant ailleurs : Si va dire passer un peu plus de temps avec toi, ça me va...
[Froid sourit, avant de prendre la main de Sunder, qui sourit doucement en retour. Les deux marchèrent pour se diriger vers le métro, puis en arrivant ils descendirent tous deux les escaliers, et Sunder fût légèrement obligé de baisser la tête. Sunder ne pouvait pas prendre le métro, car le wagon était trop petit pour lui]
*Le wagon arrive, et les portes s'ouvrent*
Froid, rentrant dedans : A demain.
Sunder : A demain.
[Les portes se fermèrent, et Froid aperçut trois autres mechs dans le wagon. Le wagon démarra, et il aperçut alors brièvement Sunder, qui fit une terrible mine inquiète. A ce moment-là, Froid aurait dû comprendre que les mechs à côté étaient loin d'avoir de bonnes intentions]
*Froid s'assoit sur une des places, avant d'apercevoir les trois mechs se lever*
[Froid fronça les sourcils, avant de se rendre compte qu'ils s'approchaient vers lui. Froid sentit alors un malaise le traverser, et se leva à son tour, décidant d'aller dans une autre partie du wagon, en espérant qu'il y aurait des gens]
*Froid se sent tirer en arrière, et croise le regard de l'un des mechs, qui le regarde avec un sourire mauvais*
Mech 1 : Eh ! Sympa tes optiques ! Tu nous les donnes ?!
[Froid blêmit et repoussa le mech, tout en se libérant de sa prise, avant de tenter de s'enfuir. Mais il se fit brutalement plaquer au sol par deux des mechs, tandis que l'autre sortait du matériel médical d'un sac]
*Froid se débat désespérément pour se libérer, mais il n'a pas assez de force pour ça*
[La dernière chose dont Froid se souvenait, était la machine permettant de lui arracher ses optiques s'approchant vers lui, avant de sentir une horrible douleur et que tout ne devienne noir... ...Puis...il se réveilla à l'hôpital]
*Froid regarde autour de lui avec confusion, en fait il est surpris de pouvoir encore voir*
[Froid aperçut alors Sunder, qui regardait par la fenêtre, avant de voir que Froid était réveillé, et s'approcher vers lui avec inquiétude]
Sunder, inquiet : Comment tu te sens ?
Froid, se redressant : Confus. J'ai toujours mes optiques ?
[A cette question, Sunder se tendit, avant de regarder ailleurs, et Froid comprit]
Froid : Ce ne sont pas les miennes, c'est ça ?
Sunder : Non...
Froid, souriant : Bon, eh bien au moins j'ai de nouvelles optiques !
[Froid ne voulait pas inquiéter Sunder plus que ça, et préféra faire comme si de rien n'était. Le médecin arriva dans la pièce, et regarda le bloc-note un temps, avant de reporter son regard vers Froid]
Médecin : Hm... Il faut que je vous dise quelque chose à propos de vos optiques, et je vais faire vite, car j'ai d'autres patients à gérer.
Froid, roulant discrètement des optiques : (C'est dit de manière tellement sympathique.)
Médecin : Comme les Planeurs sont rares, nous n'avons pas pu trouver d'autres optiques du même mode, alors à la place nous vous avons mit des optiques de Roulants.
[Froid et Sunder regardèrent le médecin avec choc, avant de se regarder tous les deux, et Froid fronça les sourcils de colère en se tournant vers le médecin]
Froid, en colère : Quoi ?!
Médecin : C'est le mieux que nous ayons pu faire. Et puis, si vous n'aviez pas ce mode alternatif, rien de tout ça ne serait arrivé.
Froid, outré : Oh, parce que c'est de ma faute, maintenant ?
Médecin, agacé : Qu'importe, j'ai d'autre chose à faire. *Commence à partir* Je ne vois pas pourquoi je devrais me justifier auprès d'un Broken Flyer. Je vous demanderais de partir.
[Un peu plus tard, Froid et Sunder arrivèrent à la clinique, et Froid ouvrit la porte, avant d'entrer dedans, suivit par Sunder]
Sunder : Tu es sûr de vouloir travailler ? Tu peux te reposer un peu.
Froid : Je vais bien.
[Un silence vint en réponse, et Froid compris que c'était parce que Sunder ne le croyait pas, et était inquiet pour lui]
Froid, soupirant : Arrête de t'en faire...
Sunder : J'ai raison de m'en faire, tu t'es fait attaquer, et tu agis comme si rien ne s'était passé. En plus, moi j'avais ressenti qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec eux, j'aurais dû réagir plus vite.
[Froid s'avança alors vers Sunder, avant de lui faire un câlin, auquel ce dernier répondit]
Froid : Je t'assure que tu n'as pas à t'inquiéter, et puis ce n'est pas de ta faute. *Se retire du câlin* Allons travailler.
Sunder : ... *Hoche la tête*
[Froid savait qu'il n'était pas parvenu à convaincre Sunder, mais ce n'était pas grave. Ce qu'il s'était passé...n'était pas grave... Le soir arriva, et Froid était en train de fermer la porte à clé]
Froid, réalisant : Ah ! J'ai oublié quelque chose dedans. Pars sans moi.
Sunder : Hm ? Quoi donc ? Je peux t'aider à le trouver.
Froid, entrant de nouveau dans la clinique : Non, non. C'est bon ! Tu peux y aller.
[Froid retourna dans la clinique, avec le spark battant. Froid n'avait pas réalisé à quel point il ferait noir, a quel point l'obscurité l'engloutirait. Froid était terrifié, il avait déjà dû mal à voir avec les lampadaires de la rue, et il savait qu'au moment où il arriverait chez lui, le couvre-feu aurait éteint toutes les lumières de la ville. Il n'avait pas réussi à se défendre lorsqu'il voyait encore. Alors qu'est-ce qui arriverait maintenant ?]
Sunder, inquiet : ...Froid.
[Froid vit Sunder rentrer de nouveau dans la clinique, et s'approcher vers Froid]
Froid, regardant ailleurs : Je t'ai dit que tu pouvais partir sans moi...
Sunder : Si je m'en allais alors que tu as des problèmes, je serais un bien piètre ami... Et puis, je ne veux pas que tu rentres seul. Juste, ne prends pas le métro. Je te raccompagne à pied.
Froid : Ta maison est à l'opposé de la mienne...
Sunder : Et alors ?
Froid : ...
*Froid met son visage dans ses mains, avant de pleurer*
Froid : Sunder...j'ai peur. J'ai peur du noir. Tu ne réalises pas à quel point il fait sombre dehors. Je ne réalise pas à quel point j'avais de la chance d'avoir mes optiques. *Amer* Et ils me les ont arrachés comme si c'était leur propriété. *Apeuré* Je ne veux pas aller dehors...
[Sunder regarda Froid un temps, avant de prendre Froid dans ses bras et de le porter]
Sunder : Tu n'as pas à t'inquiéter, parce que cette fois, je ne te laisserais pas tout seul. Et, bon, je ne sais pas me battre, mais si jamais il y a des robot malintentionnés... *Peu assuré* Je les frapperais.
*Froid sourit, avant d'enlacer Sunder*
Froid : Merci.
Sunder : Et puis si jamais tu as peur... Pense à quelque chose qui te rassure. Moi je pense à l'espace.
Froid : L'espace c'est joli, mais je n'ai jamais pu le voir que depuis le sol.
Sunder : Je te montrerais un jour, si tu veux.
Froid : Ce serait génial.
...Dans le présent...
[Froid entendit un bruit de métal, et en conclu que ça devait être Cosmos qui essayait de défoncer la porte]
Froid : Arrête, tu vas te faire mal.
Cosmos : Mais il faut que l'on sorte d'ici !!!
[Soudain, les portes de la prison s'ouvrirent, et Cosmos recula de surprise]
Cosmos, bredouillant : Les portes se sont ouvertes ?
Froid, surpris : Hein ?
[Cosmos s'avança vers Froid, et l'aida à se lever, avant que les deux n'avancent vers la sortie. Froid avait honnêtement, un très mauvais pressentiment]
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