100.Ai-je le droit de t'aimer ?
[Blast Off regarda Froid avec choc, avant de faire un rire amer]
Blast Off, en colère : Si tu estimes être un ami de Sunder, alors premièrement tu es complètement taré, et aussi ça fait de toi un ennemi.
[Blast Off sortit son blaster, avant de le pointer vers Froid, qui regarda simplement Blast Off]
Froid : Je ne suis pas ami avec le Sunder actuel.
Blast Off, confus et renfrogné : Comment ça ?
Froid : ...Sunder n'a pas toujours été comme ça...
Blast Off, ironique : Oh vraiment ?
Froid : Tais-toi donc et écoute-moi.
Blast Off, fronce les sourcils de colère, et croise les bras : Parle.
Froid, soupirant : Avant, Sunder était quelqu'un de gentil, et lui et moi travaillions ensemble dans mon cabinet psychologique. J'aidais les patients en leur donnant des conseils par rapport à leur problème, et aidait ceux avec des traumatismes à les surmonter...
Blast Off : ...
Froid : Mais il pouvait arriver que le traumatisme soit trop grand pour être simplement traité comme je le faisais...et dans ce genre de cas...Sunder leur effaçait ce souvenir douloureux. Ce n'était pas illégal avant que tu demandes, nous demandions l'avis du patient avant, il était libre de refuser.
Blast Off, renfrogné : Je ne trouve pas ça très correct.
Froid : Dis celui qui a défoncé un mech à coup de poing.
Blast Off : Pour nous défendre.
Froid : Eh bien nous, c'était pour aider.
Blast Off : ...
Froid : ...Sunder était un génie de la mnémochirurgie, honnêtement, tu ne pouvais pas en rencontrer un autre aussi doué que lui. Alors, l'Institut, a demandé s'il voulait travailler pour eux.
Blast Off : Laisse-moi deviner, il a accepté, et ça t'as choqué que ton "ami" puisse être un fragger ?
Froid : Il a refusé.
Blast Off : *Surpris*
Froid : Il a toujours systématiquement refusé. Le fait que l'Institut était loin d'être moral n'était un secret pour personne, même si le Sénat tentait de le cacher, et Sunder n'aimait pas ça.
Blast Off, amèrement : Pourtant, aux dernières nouvelles il est finalement allé à l'Institut, je le sais je l'ai vu.
Froid : ...A ce moment-là, ce n'était déjà plus lui...
Blast Off : ...
Froid : Je ne sais pas ce qui s'est passé, ni comment j'ai fait pour ne pas le remarquer...mais petit à petit Sunder a commencé à changer. Son comportement, ses habitudes, ce qu'il aimait et ce qu'il détestait, tout avait changé, comme si c'était une autre personne.
Blast Off : ...Je ne comprends pas.
Froid : Le Sunder que tu as connus, et celui que j'ai connus, ne sont, techniquement, pas les mêmes personnes, et je compte bien ramener mon ami.
Blast Off : Comment peux-tu être si sûr que Sunder n'était tout simplement pas la personne que tu croyais.
Froid : Je suis psychologue, je sais reconnaître un trouble mental quand je vois un.
Blast Off : Tu n'es pas un psychologue très réactif.
Froid, tristement : Je sais... J'aurais dû m'en rendre compte plus tôt...
Blast Off, soupirant d'agacement : Qu'importe au final. *Commence à s'en aller* Si je n'étais pas bloqué à cause de la réparation de mon aile, il y aurait longtemps que je serais partit loin d'ici.
Froid, se levant : Je vais devoir aller ailleurs également... Dans le doute où un autre mech comme lui arrive.
Blast Off : Il faudrait d'abord que tu caches le cadavre.
Froid : *Regarde Blast Off*
Blast Off : ...
Froid : Comment cache-t-on un cadavre ?
Blast Off : Mets le dans le réacteur de ton vaisseau.
Froid : Ça va être difficile, je n'ai pas beaucoup de force.
*Blast Off revient avec agacement, avant de prendre le cadavre, et de le jeter dans le réacteur du vaisseau*
Froid : Ça ne risque pas de laisser des traces ?
Blast Off : Non. *Commence à partir*
Froid : ...Merci en tout cas.
Blast Off : ...Adieu.
[Blast Off s'en alla du parking des vaisseaux, avant de marcher en direction de la maison de Cosmos]
Blast Off : (Si seulement je pouvais m'enfuir loin de cette maudite planète...)
[Cependant, Cosmos arrivait chez lui avec colère, et ouvrit la porte, après avoir fait le code, avant de la claquer avec rage, puis s'affaler sur le canapé]
Cosmos : (Quel abruti ce mech !)
[Soudain, Cosmos entendit quelqu'un frapper à la porte, et leva la tête en faisant la moue]
Cosmos, renfrogné : Va dormir ailleurs ! Ça t'apprendra !
Pharma : Cosmos, c'est Pharma !
Cosmos, s'approchant de la porte avec surprise, et l'ouvrant : Pharma ?! Qu'est-ce qu'il y a ?!
Pharma, souriant narquoisement : J'aurais quelques questions à te poser, tu permets que je rentre ?
Cosmos : Hein ? A propos de quoi ?
Pharma : De ton nouveau colocataire provisoire. D'ailleurs il est là ?
Cosmos, faisant la moue : Ah non, il n'y a que moi.
Pharma, souriant : Oh, dommage.
Cosmos, invitant à entrer : Entre, je t'en prie.
Pharma : Merci.
[Pharma entra alors, en continuant de sourire, et s'assit sur le canapé, suivit par Cosmos]
Pharma : Alors, comment est-il, ce Blast Off ?
Cosmos : C'est un fragger.
Pharma : Hm, certes, c'est souvent le cas de ces modes alternatifs.
Cosmos, confus : Hein ?
Pharma : Eh bien, sur Cybertron les navettes militaires étaient souvent reprogrammées pour être des machines de guerre, alors elles avaient des tendances à devenir mauvaise.
Cosmos, effaré : Hein ?! Je ne savais pas !
Pharma, souriant : ...Ha ! Ha ! Ha ! Cosmos, dis-moi.
Cosmos : Quoi ?
Pharma : Qu'est-ce que tu faisais avec ce misérable Froid ?
[Cosmos blêmit alors soudainement de peur, sentant étrangement une atmosphère oppressante apparaître, alors que Pharma se levait, toujours en souriant]
Pharma : Je n'aime pas trop que l'on se mêle de mes affaires. J'avais déjà été assez agacé lorsque Knockout s'était fait arrêter, mais maintenant, j'ai carrément des gens sur cette planète qui m'empêche de faire mon travail. Tss ! Tss !
Cosmos, confus et effrayé : J'ai... J'ai dû mal à comprendre...
Pharma : ...Je répète ma question. Que faisais tu avec Froid ?
Cosmos : Je- Je ne l'ai rencontré que par hasard !
Pharma : Oui, bien sûr, comme cette navette militaire ! Par pur hasard !
Cosmos : Mais oui !
*Pharma s'approche de Cosmos en souriant, et Cosmos recule un peu plus dans le canapé, terrifié*
Pharma, souriant : Tu permets. *Plante une seringue dans le cou de Cosmos*
Cosmos, sursaute de surprise : Uck-
Pharma : Je vais juste demander à un ami de vérifier ton esprit, juste pour être sûr.
[Cosmos sentit sa tête tourner, alors qu'une immense fatigue le tiraillait subitement. Cosmos tenta de s'enfuir, mais ne parvenait plus à marcher, et tomba sur le sol, avant de sentir ses optiques se fermer petit à petit et sombrer dans l'inconscience]
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