Chapitre 8
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Mary, Londres, 10 heures du matin
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Je ne comprends pas. Je sors dans le jardin, j'ai besoin d'air. Cette histoire est plus qu'abracadabrante ! Elle relève carrément du fantastique, là ! Je m'assied sur la balançoire du fond du jardin, celle un peu branlante, mais quand même capable de supporter mon poids. Je me balance toujours toujours plus vite depuis en plus vite toujours plus haut plus loin à la recherche d'adrénaline. Ça me permet d'oublier des soucis qui m'accablent en ce moment.... Et soudain, dans un orifice, juste en dessous de la barrière qui sépare le jardin de notre maison de la rue, je découvrais un œuf. Et pas un petit, non madame ! Un gigantesque œuf orange se dressait devant moi, me surplombant d'une bonne vingtaine de centimètres. Une fissure de la taille d'un bras de géant parcourait toute la surface gauche gauche de l'œuf, mais l'autre partie demeurait intacte.Un liquide visqueux est violet l'entourait, lui donnant un air immonde. Je répugnais à le toucher et ne voulais pas le délaisser, ne serait-ce que le temps de prévenir mon père. de toute façon il ne me croirait pas. Je me rends compte que les patients commençaient à me regarder bizarrement et je ne comprenais pas pourquoi. Mais bon, parfois les gens sont curieux, que dire de plus ?
Un jeune garçon écarte les branches de la haie office de barrière, en attendant, une nouvelle et m'observant, il me pointa du doigt et cria à sa mère, qui attendait l'autobus ;
-regarde, maman, il y a une une fille complètement folle qui parle toute seule !
-Viens, Karl, ne l'embête pas, je suis sûre qu'elle voudrait parler à quelqu'un seule.
La mère me lança un regard à la fois agacé, et désolé, puis parti. Je restais un moment seule, étonnée. Ainsi donc il ne voyait pas le gros œuf qui se tenait devant moi ? !
Je devais passer pour une folle ! Fulminais-je intérieurement.
J'ouvrir la porte en coup de vent et appela mon père. Cinq minutes plus tard, arrivés dans le jardin, je lui désigné l'œuf. La fissure s'était agrandie et il flottait maintenant maintenant dans une mare de liquide visqueux verdâtre.
Mon père me regardait avec des ronds.
- Tu as des hallucinations ?! je devrais peut-être t'emmener voir un opticien....
- Mais non ! Regarde, il est devant toi !
Je prie sa main et la poser à délicatement sur le en prenant soin d'éviter tout contact avec le liquide.
- es-tu malade ? Me demanda-t-il alors.
- Mais puisque je te dis qu'il est devant toi, ouvre les yeux, bon sang !
-Ne me parle pas sur ce ton, je te prie!
Notre altercation commençait à attirer des curieux. Ils lançaient des regards furtifs dans le jardin, intrigués.Certains sortirent un paquet de popcorn et du soda, devant cette scène de théâtre improvisée .
Lorsque je sortis un argument convaincant, un garçon d'à peu près 16 ans cria :
- Elle a raison ! Je le vois, moi son ... euh... C'était quoi déjà?
Mon père commençait à s'énerver sérieusement, et chasser les rares passants qui s'était arrêtés.
- Allez-vous en! Tout de suite ! Nan mais oh c'est quoi ce respect, elle est où l'intimité?!
Une fille habillée d'un sweat à capuche d'un groupe de rock, d'un jean déchiré ,d'un casque et d'une casquette lança :
- Allez vous faire...
Mon père lui fit les gros yeux, et elle traversa la route d'une vitesse fulgurante et fuit au bout de l'avenue. Contrariée et furieux , mon père m'apostropha lorsqu'il me vit déguerpir en direction de ma chambre.
- Nous deux on n'en n'a pas fini, crois-moi.
Il me lança un regard lourd de sens ,et disparut dans le coin de la rue.
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