Chapitre 5
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Ashley, Paris, trois heures du matin
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C'est incident, m'a troublé. Je ne comprenais pas comment on pouvait disparaître si vite, sans être remarqué. Surtout dans le coin...
J'ai tenté d'en parler à mon père, mais rien à faire. Il est resté de marbre et a haussé les épaules.contrarié, j'ai regagner ma chambre en faisant claquer la porte. Personne ne me croyait dans cette maison. Ce n'est pas possible ! Pas un pour rattraper l'autre ! Mon père n'avait même pas fait l'effort de me raconter comment ma mère avait disparu. Je suis resté orpheline pendant 12 ans durant, et voilà qu'une fille disparaît abandonnée par ses géniteur et ne prenait même pas la peine de bouger le petit doigt.qu'est-ce qu'il ferait pour moi ?
Je songe en internat....
Mon père est vraiment insensible !
Le lendemain, la pluie avait disparu et le soleil finit en Maitre. Un grand arc-en-ciel se dessinait dans le ciel. Je le fixai, outrée. Cette nuit, une fille avait disparu et le ciel me narguait en affichant un arc-en-ciel, symbole de joie et de fête..
Je me rendais au collège, un sac lourd sur le dos. Les intempéries d'hier empêchent les bus de circuler, je vais devoir y aller à pied...
Tant pis, va pour quarante minutes...
Je vagabondai dans mes pensées, indifférente aux voitures aux alentours. Des écouteurs dans les oreilles, la musique à fond, j'esquissais des petits pas de danse pour me distraire. Qu'est ce que ça faisait du bien ! Les gens devait me prendre pour une folle, à danser si tôt un matin dans la rue !
J'avais quand même la boule au ventre...
Imaginez que les disparitions s'étaient succédées cette nuit ? Et qu'il ne restait plus personne ?
J'allais aller seule au collège ?! M'étranglais-je. Ah ça non pas question !
Dans un état second, je remarquais à peine la voiture qui accélérait au carrefour et m'engageait sur le passage piéton. Me manquant de peu, le conducteur baissa la vitre et m'injuria.
Toujours distraite, je levais une main en guise d'excuse. C'est bon ! Il n'était pas mort non ?!
C'est avec une mine grave, tendue et soucieuse que j'entrais dans la cour du collège, lorsque mes amies me bondirent littéralement dessus.
J'eus à peine le temps de m'asseoir sur un banc pour encaisser les nouvelles qu'elles m'annoncèrent
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