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Ashley, capturée, heure date et endroit inconnus

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Les yeux bouffis, le teint peu désireux, je me réveilla dans une sorte de cave à peine plus éclairée que la nuit.

Alflostérix me fixait de son regard d'ambre et entrouvrit la bouche. Puis se ravisa.

-Je n'ai désormais plus besoin de toi.... Fit-il pourtant.

-Je peux partir ? L'interrogeais-je, pleine d'espoir.

La peur s'était insinuée dans les moindres recoins de mon esprit, et au fond de moi je savais qu'il ne me laisserais pas partir indemne.

-Pas maintenant. Tu en sais trop.

D'un claquement de doigt habile, il passa une corde autour de ma taille et me fit avancer.

Contre mon gré, je me dirigeais vers ma prison.

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Il faisait de plus en plus froid. C'était intenable. J'avais les pieds engourdis et je marchais depuis plus d'une heure. Le bâtiment dans lequel il m'emmenait était fait de telle sorte que les uns jalousent les autres, et que les conditions de vie soient intenables. Ce bâtiment n'étaient pas une légende mais existait bien dans la réalité...

J'avais faim. J'avais froid. J'avais la flemme de continuer. J'étais fatiguée.

Ma vie ne tenait qu'à un fil.

-Kof kof kof.

Ça y est. Je suis malade.

Je me rendis compte plus d'une minute plus tard que ce n'était pas moi qui toussait, mais un petit corps pas plus grand qu'un nourrisson, couché par terre.

J'étais dans une cellule.... De glace !

Comment je m'étais retrouvée ici ?

Où était mon ravisseur ?

Des milliers de questions assaillaient mon esprit, ma tête bourdonnait intensément.

Tout d'abord, je...je

-Encore en train de réfléchir, tonna une voix, depuis un point inconnu.

Peut être du plafond.

Ou alors des canalisations ?

-Je vais faire en sorte que ton cerveau arrête de cogiter un moment. Tu vas voir, ça fait du bien de se reposer des fois, ricana la voix.

Un épais gaz à l'odeur doucereuse envahit la pièce. Je retins ma respiration mais rien à faire, j'en avais déjà inhaler une grande partie.

Mon cerveau délira un instant, mais mes yeux reprirent le dessus, et se fermèrent, me guidant dans les bras de Morphée...