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Tess, jardin du voisin, New-York 

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Son jardin était sans dessus-dessous.

Il courait dans tous les sens, une horde de minuscules gnomes et de nains à la queue-leu-leu derrière lui. Ils ont une force colossale pour porter des outils plus grands qu'eux non ?

Ils formaient un rang ordonné et tenait des pelles, des râteaux qu'ils jetaient de temps en temps sur M.Anderson ...

Celui-ci poussait des cris de plus en plus strident.

J'usai de la télékinésie, hier soir, mon père m'avait tout appris je savais la contrôler un tantinet, je ne pouvais tenir très longtemps...

Néanmoins, en une seconde le tours était joué. Toutes les pelles, les râteaux, et les outils de jardinage furent suspendus dans les airs. La scène avait des allures dignes d'un roman...

Je n'arrivais plus à tenir, je lâchais donc tous les outils en direction de la horde de gnomes et de nains qui furent terrassés en l'espace d'un instant. Ils étaient tous allongés par terre, se tordant de douleur...

Fière de moi, je relevais la tête et aperçus mon père, marchant dans ma direction avec un air déterminé. Oh la la, ça sent la tempête...

Ça promet...

-T'es folle où quoi ?! M'apostropha mon père. Tout le monde t'as vu !

En effet, hommes et femmes se tenaient accoudés à leurs balcons, ou sur le perron de leur maison, observant la scène avec avidité

Gênée, je rétorquais à mon père qu'il n'avait qu'à leur effacé la mémoire 

- Mais enfin ! Ils sont trop nombreux ! Je ne peux rien faire !