Une attaque surprise

Merlin, Arthur, moi et les chevaliers sommes à cheval et traversons la forêt.

-"Arthur, vous n’êtes pas sérieux !"
-"Tu as une autre solution toi ?"
-"On peut réfléchir .Il n’arrive jamais rien de bon dans la vallée des Rois Déchus. Nul n’irait ayant toute sa raison."
-"Tu l’as dit !"
-" Nul ne connait ce chemin. C’est la raison pour laquelle on l’emprunte."

Soudain, des hommes armés dévalent la colline en criant.

-" On a l’air d’être plusieurs à le connaitre."
-"Inutile d’être insolent ! On y va !"

Arthur fonce sur eux. Perceval dégaine son épée. Merlin regarde autour de lui. Ils sont cernés. Le combat commence. Arthur est désarçonné par l’un des mercenaires. Merlin aperçoit un autre se dirigeant vers moi, alors que je galère. Merlin crie et descend de son cheval.

-"Marion ! "

Il tend son bras, ses yeux illuminent d’une teinte dorée et le cavalier est projeté à terre. Un autre arrive par derrière et percute de sa masse l’épaule de Merlin qui s’écroule au sol. Arthur le voit, effaré, Merlin étendu sur le sol. Je le remarque et cours vers lui. Arthur soutien Merlin, blessé poursuivit par deux mercenaires armés. Nous nous cachons derrière un grand arbre. Les deux hommes armés passent juste à côtés de nous sans les voir.

-"Il faut qu’ils travaillent sur leur colère."
-" Il vient de le faire sur toi."

Merlin sourit. Arthur décide de partir pour trouver une meilleure cachette.

-"Une nuit de repos et tu pourras étinceler mon armure. Elle aurait vraiment besoin d’un bon nettoyage."

Il dépose Merlin sur le sol et vérifie la blessure. Je suis à côté de lui et Arthur me regarde, avant de s'adresser à Merlin.

-" J’ai vu pire. Oui, j’ai vu pire."
-"Où ? Sur un mort ?"
-"Non, tu ne vas pas mourir Merlin. Ne sois pas aussi couard."
-"Si je devais mourir direz-vous que j’étais un héros ?"
-"Probablement."

Je me lève,  incapable d'écouter leur conversation . Ils me regardent tout les deux. Je vais m'assoir près d'un rocher.

-" Mais tant que je vivrais, je serais un couard."
-"Malheureusement, les choses sont ainsi faites. On t’accorde de la gloire quand tu n’es plus sur terre pour l’apprécier."
-"Oh, sauf lorsqu’on est roi."
-"Il faut bien que l’on en tire quelques  avantages."
-"Vous avez un excellent serviteur."
-"C’est vrai. Tu as raison. Un serviteur qui est extrêmement courageux. Incroyablement loyal et honnête. Pas couard du tout."
-"Merci de m’avoir sauvé la vie."
-"C’est normal. Tu en as déjà  fait autant pour moi."
-"Marion ?"
-"Reste tranquille, je vais la voir."
-"Merci. "

Arthur s'assoit à mes côtés.

-"Tu n'a pas dit un mot."
-"Désolée. "
-"Il s'inquiète pour toi."
-"Ça fait deux fois qu'il manque de mourir par ma faute ..."
-"Il y ya une raison pour ça. "-
-"Je ne peux le croire ."
-"Mais toi tu l'aimes ? !".
-"Oui.."

Le jour se lève. Un bruit de branche cassée réveille Arthur.

-"J’aimerais te dire qu’on va rester là et encore dix minutes et les mercenaires seront sur nous."

Arthur porte Merlin sur son épaule.

-"Laissez-moi !"
-"Tu plaisanteras un autre jour."
-"De grâce, laissez-moi !"
-"Mais oui,  bien sûr ! Comme tu voudras !"

Arthur aperçoit un mercenaire courir vers eux. Il laisse Merlin sur le sol. Il engage le combat quand un deuxième ennemi surgit derrière Arthur. Ce dernier parvient à les éliminer, grâce grâce à mon aide. Soudain, un groupe de mercenaires armés  s’élance sur nous. Nous sommes prêt à se battre quand Merlin récite une formule provoquant une chute de pierres. Nous separant de ses adversaires  ainsi que de Merlin.

-"Meerrrliinn !"

Merlin, évanoui, est emmené devant Marie.

-" Combien d’hommes avons-nous perdus ? Et combien sont prisonniers ? Peut-être devrais-je parler de serviteur !"
-"Arthur était hors d’atteinte."
-"Est-ce que cela est sensé me consoler ?"
-" Ce n’est pas notre faute si les rochers sont tombés. "
-"Arthur lui voue une étrange amitié. Il pourrait nous être utile. Il nous sera très utile, en fait !"

Marie jette un seau d’eau sur Merlin qui reprend connaissance .Il est suspendu par des liens qui lui enserrent les poignets.

-"Bonjour, Merlin."
-"Vous ici !"
-" Oh ! Ne sois pas incrédule ! Nous avons tant de choses à nous raconter. Après tout, je ne t’ai pas vu depuis que tu as contrarié mon projet de gouverner Kameloot, enfin toi ent Marion. Ce qui m’oblige à habiter dans une cabane."
-"De grâce, Marie. Rendez-moi servir, voulez-vous ? Dites tout cela à Arthur. Il persiste à penser que je suis un incapable mais je suis assez fier de ces accomplissements et c’est donc heureux que je mourrais."
-"Tu vas rester en vie. Tu ne vas pas mourir, non ! Ta mort sera loin d’être aussi douce."

Les chevaliers de Kameloot   s’avance avec méfiance dans les bois. Sir Léon se retourne et voit Arthur et moi.

-"Ravi de vous revoir."

Nous retournons au château. Gayus nous attend.

-"Où est Merlin ?"
-"Il est vivant ! Il l’était la dernière fois que je l’ai vu. (Puis dit à Sir Léon)Dès l’aube, envoyez des patrouilles explorées  chaque recoin de la forêt."
-"Oui, Sire."
-"On le retrouvera, Gayus. On le retrouvera."

Dans la cabane de Marie:

-" Il y a une chose que je ne comprends pas, Merlin. Tu es le serviteur d’Arthur, rien de plus mais tu as prouvé de  nombreuses  fois que tu sacrifierais ta vie pour cette homme."
-"Mais qu’est-ce que vous faites ?"
-"Tu n’as jamais vu Gayus soigner une blessure ?"
-"Je sais que vous êtes en train de me soigner mais en revanche j’ignore c’est pourquoi ?"
-"Il me semble t’avoir posé une question .Pourquoi tant de loyauté ?"
-"Je doute que vous puissiez comprendre cela, Marie. Vous n’avez aucun sens du devoir, aucun sens de loyauté."
-"Tu te trompes. Ceux envers qui je l’étais ne sont plus de ce monde. Mais je sais ce que cela suppose  que d’être loyal."

Elle pose sa main sur la blessure de Merlin et récite une formule. 

-"On a battu les bois."
-" Cherchez encore !"
-"Sire, il n’y aucun signe de Merlin."
-"Aucun. Hormis cela."

Leon s'approche d’Arthur et pose devant lui un bout de tissu provenant de la veste de Merlin. Mon coeur se brise.

-"Je suis navrée que vous ayez perdu ce loyal ser…."
-"(lève la main lui signifiant de se taire) : Et quelles sont les nouvelles des mercenaires ?"
-"Nous n’avons trouvé aucune trace."
-" C’est surement ce serpent d’Alinor qui les a envoyés"
-" Je ne le crois pas. C’est idiot ! Comment aurait-il pu ? Notre itinéraire n’était connu que de quelques personnes résidant à Kamelot."
-" Nous pouvons déduire qu’une chose alors. Il y a un traitre parmi nous !"

Marie tient une médaille gravée de plusieurs serpents. Elle récite une formule magique. Ses yeux s’illuminent d’une couleur dorée et jette la médaille dans un récipient en flamme. Soudain, les serpents de la médaille prennent vie. Elle se retourne vers Merlin.

-"C’est la première fois que tu vois un Formorroh ? Oh, il est un peu grognon. Il n’a pas l’habitude de voir le jour. Mon ami, écoute. Je t’ai appelé dans les profondeurs où tu te terres pour une excellente raison. Les Fomorrohs sont des créatures contrôlées par la magie noire. Même en leur coupant la tête, il reste en vie. Une autre tête va venir la remplacer. Au temps de l’Ancienne religion, ils étaient vénérés par les grandes prêtresses .Parce-qu’ ils leur permettaient de contrôler l’esprit des gens. Toutes tes forces vitales vont être aspirées par le Fomorroh. Il ne restera plus une parcelle de ce que tu es. A la place, il n’y aura qu’un seul désir. Juste un seul qui grandira jusqu’à ce qu’il te consume entièrement. Ce désir deviendra le but de ta vie. Tu seras incapable de t’arrêter jusqu’à qu’il soit accompli. Ce désir est très simple. Tu dois tuer Arthur Pendragon."

Marie plaque sa main sur la nuque de Merlin pour que le serpent s’y introduise. Je monte sur un cheval, Arthur a mes côtés. Noémie arrive.

-"Je suis aussi inquiète pour Merlin que vous l’êtes."
-"Tu ne me feras pas faire changer d’avis."
-"Qui c’est si les mercenaires ont quitté la forêt, à cette heure !"
-"Il faut que je m’y rende !"
-" Les patrouilles n’ont trouvé aucun signe de lui."
-"Tu crois vraiment que je vais accepter de les croire au sujet de la disparition de Merlin. Et ne rien faire ? Je n’aurais de cesse que lorsque je l’aurais retrouvé."
-"Oui, je sais. Mais de grâce, ne partez pas seul le chercher."
-" Il ne serons pas seul."

Arthur se retourne pour voir Gauvain déjà en selle.

-"Tu vois, je vais être condamné à bavarder sans rien et ni raison."
-" Parfait."
-" Je reviendrais."
-"Je l’espère."

Merlin se réveille dans la boue. Il entend des pas de chevaux

-"Vous sachez ce que j’aime chez Merlin. Il n’attend jamais de louanges. Tout ce qu’il fait, il le fait généreusement et gratuitement."

Arthur lui fait signe de se taire. Le roi descend de son cheval et prend son épée suivit de Gauvain.

-" Dites-nous qui vous êtes."

Merlin sort de son trou et rit devant Arthur qui baisse son épée.

-"Merlin ? J’ai cru qu’on ne te reverrait jamais."

Arthur serre Merlin dans ses bras. Et je fais de même . Nous sommes maintenant chez Gayus.

-"Ne recommence jamais, Merlin. Mon cœur ne supporte plus de telles émotions."
-" Oui, normal. Vous n’êtes plus tout jeune. Qu’est-ce que c’est que çà ?"
-"Une manière de te souhaiter la bienvenue. Ta soupe préférée."
-"Beurk ! Vous devriez vous en tenir à cuisiner vos potions, Gayus. Cela a le gout de la merde dans laquelle Arthur m’a trouvé !"

Je regarde Gayus perturbé.

-" Ah ! De quelle façon es-tu échappé ?"
-"Avec adresse, Gayus  ! J’ai une question à vous poser."
-"Oui, vas-y. Je t’écoute."
-"Quel est le plus violent des poisons que vous possédez ? J’ai eu l’occasion inespérée d’arroser le repas des bandits avec du poison. Mais rien de rien pour le faire."
-"Ce serait bien sûr : l’aconit."
-" L’a..co..nit .A partir d’aujourd’hui, j’en aurais toujours sur moi. On ne sait pas forcement quand on va tuer !"
-" Bien sûr."

Merlin verse de l’aconit sur le poulet. Il prend l’assiette et part de la cuisine. Une domestique est sur son chemin.

-"Vous puez plus que votre pitance."

Elle se retourne pour lui répondre et tombe sur une autre domestique qui sourit.

-" Au travail ou crois-moi, c’est avec ta tête que je pourrais bien récurer cette casserole."

Dans le couloir du Château :

-"Ah ! L’embourbé ! Je dois dire que tu as meilleur odeur."
-"Il se trouve que c’est le repas du roi de Kamelot et ne dois pas être souillé par vos doigts crasseux !"

Merlin entre d’un pas décidé dans la chambre d'Arthur .

-" Merci, Noémie. C’est très aimable."
-" Ah, j’aurais dû m’y attendre !"
-"Ça va, Merlin ?"
-" Qu’est-ce que je vois là ?"
-"Euh, le déjeuner."
-"Ecoute. Je sais que tu profites des moindres occasions pour être à ses côtés. Mais là, cela devient vraiment  ridicule. Fais-lui dont couler son bain, la prochaine fois !"
-" Qu’est-ce qui ne va pas au juste ?"
-" (montre l’assiette sur la table): Voilà ce qui ne va pas !"
-" J’essayais juste de t’aider. J’ai cru que tu devais te reposer."
-"Non, quel drôle d’idée ! Avez-vous une idée du temps qu’il m’a fallu pour préparer ce repas. C’est moi qui l’ai fait."
-" Oh, la. Je crois qu’il s’agit d’un simple .. un simple malentendu."
-" Ah, d’accord. Vous êtes de son coté, c’est ça ?"
-"Excuse-moi !?Merlin, je crois que tu dois vraiment être fatigué. Tu as subit une terrible épreuve."
-"Tout ce que je veux c’est reprendre mes fonctions habituelles."
-"Je serais absolument ravi d’avoir ton aide, un peu plus tard, pour la cérémonie d’adoubement"
-"Merci, votre Altesse."

Merlin quitte mécontent la chambre. Dans la rue, Merlin jette le repas empoisonné dans le parc à cochons.
Merlin arpente la pièce.

-"Merlin, es-tu sûr que ça va ?"
-"Je fais les cents pas Gayus."
-"Oui, c’est ce que je vois."
-"Un homme qui va bien n’arpente rien, Gayus."
-"C’est pourquoi je t’ai posé la question !"
-"Je me débats avec un problème. Il y a plusieurs facteurs qui doivent être pris en considération. Et je ne trouve toujours pas la solution !"
-"Puis-je t’être utile ?"
-"Non"
-"Veux-tu discuter ce problème avec moi ?"
-" Non.'
-"Parfois, Merlin, deux têtes valent mieux qu’une."
-"Ouais. Mais pas quand l’une des deux est la vôtre."

Je vais voir Gayus, inquiéte par le comportement de mon ami. Gayus me dit qu'il ne faut pas s'inquiéter, il a vécu des événements difficiles.

Merlin installe l’arbalète dans l’armoire. Il se réjouit du test. Merlin tente de dissimuler la flèche quand Arthur entre dans la chambre.

-"Quelle perte de temps, il y a un traitre potentiel dans nos rang et je dois me préparer pour une cérémonie d’adoubement. C’est peut-être l’un des chevaliers qui veut avoir raison de moi. C’est peut-être toi .Non, je plaisante, Merlin. Je sais bien que tu ne peux pas tuer."

Je suis attirée par la foule qui est amassée autour du parc des cochons. Je découvre le repas qui était destiné à Arthur.Chez Gaius :

-"C’est de l’aconit .Autrement dit du tue-loup. L’un des poisons le plus violent connu de l’homme."
-"Que faisait-il sur le repas d’Arthur ?:
-"Merlin en a emporté ce matin avec lui."
-"D'après Noémie, Lorsqu’il a vu qu’Arthur n’en mangerais pas il était hors de lui."
-"Son comportement est très étrange, je l’avoue."
-" Pourquoi Merlin voudrait-il tuer Arthur ?"
-"Merlin ne voudra jamais, pas s’il avait tout son entendement."

Gayus et moi ont rencontre Sir Léon.

-"Avez –vous vu Merlin ?"
-" Il était à l’armurerie"
-" Qu’était-il venu y chercher ?"
-"Une arbalète. Je crois qu’Arthur lui tape sur les nerfs en fait."
-"Pourquoi ?"
-" Il a dit qu’il allait le tuer avec l’arbalète."

-"Qu’est-ce que tu  penses de Perceval ?"
-" ( Merlin remet le dispositif en place): Qu’il est vraiment grand."
-" Cela ferait-il de lui un traitre ?"
-"Allez-vous finir par vous vêtir ?"
-"Tu as rendez-vous quelque part ?"
-"Perceval a vu sa famille anéanti par l’armée de Cenred et depuis il hait tout ce qui est en relation avec Marie".
-" Tu as raison. Et il m’a juré allégeance. J’ai tort de douter de lui. Tu vois, je dois garder cela en mémoire."
-" Habillez-vous, votre Altesse."

Merlin vérifie le mécanisme de son piège qui n’a pas fonctionné quand Arthur a ouvert la porte du placard. En ouvrant la porte, la flèche file se planter sur le poteau.

-"Elyan. Serait-ce possible que ce soit lui le traitre ? Mon père a tué son père. Tu me donnes mon épée de cérémonie."
-"Votre épée de cérémonie. Oui, bien sûr !"
-" J’ai quand même du mal à croire qu’Elyan en veuille à ma vie mais on ne peut pas faire confiance à personne. En fait, je crois la seule personne en qui je peux  avoir confiance c’est toi."

Merlin lève l’épée et se précipite sur Arthur quand Gayus et moi entrons dans la chambre.

-" Oui je sais. Je suis retard. J’arrive."

Merlin percute la colonne et tombe au sol. Arthur lui prend l’épée et s’en va. Merlin reprend connaissance et moi je saisit une cruche pour l’assommer.

-" C’est bien ce que je redoutais."
-"Qu’est-ce que c’est ?"
-"C’est un Fomorroh ! La personne qui l’a mis dans cet endroit est très savante."
-"Que fait-il ?"
-" A l’époque de l’Ancienne religion, la grande prêtresse l’utilisait pour asservir les esprits de ses ennemis. Une fois qu’un désir était planté, la victime n’avait de cesse de tout faire pour  l’assouvir. Nous devons paralyser le serpent avant tout chose."
-"Il est mort ? Ca y est ?"
-"Hélas, non. Il dort. Mais il faut un début à tout. Là, voilà. Cela devrait aller. Passe-moi le scalpel."

Gayus extrait le serpent de la nuque de Merlin et le jette au feu.

-"C’est fini ?"
-"Je pense que oui."
-" Nous allons retrouver notre bon Merlin. Arthur ne risque plus rien."
-"Il nous faut l’espérer."

Merlin met quelques fioles dans son sac. Il fait du bruit réveillant Gayus.

-"Alors comment vas-tu ?"
-"Très très  bien."
-"Te trouver est un grand bonheur ! De quoi te souviens-tu, Merlin ?"
-"A propos de quoi ?"
-"J’en déduis que tu ne te souviens de rien."

Merlin se retourne pour mettre sa veste laissant voir à Gayus   qu’un autre serpent  s’était logé dans sa nuque.

-" J’ai l’intuition que cette journée sera  excellente !"

Gayus me réveille pour me dire que rien n'a marché.

-"Comment l'aider ? "
-"Il y à un moyen."
-"Oui ?"
-"Il faut forcer Merlin a se débarrasser lui même du serpent. "
-"D'accord et...?"
-"Il n'y a que cette solution ....Marion tu va devoir m'aider. "
-"Je ferais tout !"
-"L'Amour est le plus grand remède,  un baiser de ta part doit le libérer. "
-"Non ..."
-"S'il te plaît ! "
-"D'accord. ..."

Dans la chambre d’Arthur :

-" Mon père m’avait bien préparé à être roi mais il a oublié d’évoquer la solitude qui en découle. Tous ces yeux fixaient sur toi dans l’attente de la réponse que tu dois apporter. Pendant toutes années, je l’ai observé et il n’a jamais vacillé dans ses certitudes. Il était fort et sûr de lui. Je ne suis pas encore là !"

Merlin prépare le bain d’Arthur. Il déversa une poudre blanche et l’eau se met à bouillonner. Merlin plonge une épée dans l’eau du bain. Il constate, satisfait, que l’épée est érodée.

-" Moi, je fais grand cas de la vie des autres. Mais peut-être, étais-je fou d’agir ainsi ? Chacun ne sert que ses propres intérêts. J’ai l’impression de ne plus  pouvoir faire confiance à personne."

Gayus et moi entrons dans la chambre et je saisit d’une cruche pour assommer Merlin. Gayus l’attrape et le cache derrière le rideau.

-"Merlin, t’es d’accord avec moi ? Marion !"
-" Arthur !"

Arthur  prend un coussin pour cacher sa nudité.:

-"Gaius ! (puis s’adressant à moi) Tu n’es pas Merlin !"
-"Non ! Il y avait un problème avec l’eau du bain."
-"Tu crois !"
-"Oui. Elle est froide. Très froide. Merlin est parti pour y remédier. Vous ne devriez pas vous baigner aujourd’hui !"
-" D’accord. Heureusement que je ne suis pas trop sale."
-" Heureusement que c’est vrai !"

Arthur recule pour se dissimuler derrière le paravent.

Chez Gaius :

-" Si j’ai bien compris quand vous en tuez un, un autre repousse à sa place."
-"C’est que j’ai entendu dire dans le passée mais je doutais que cela soit vrai. Voilà qui va le réduire au silence quelque temps. Et tu prête ? "
-"oui..."

Gayus se retourne pour me laisser faire. Je prend un temps, incapable de bouger, je vois qu'il se relève alors je me depeche. Je plaque mes lèvres sur les siennes. Je sens que Merlin me.rend mon baiser .

-"Hum hum ! "

Je m'éloigne de Merlin,  il me regarde aussi rouge que moi, avant de regarder Gayus.

-"Alors, tu ne te souviens plus de rien ?"
-"Je me souviens que Marie a fait surgir le serpent et rien de plus."
-"Heureusement que tu es un mauvais assassin"
-" Mais tout est réglé maintenant. Je me sens bien !"
-"Pour le moment, grâce a Marion . Le serpent est endormi mais lorsqu’il se réveillera ton esprit obéira à Marie et rien ne t’empêchera plus de tuer Arthur."
-" Comment faire pour s’en débarrasser s’il persiste à repousser ?"
-"Je crains qu’il y ait  un seul moyen. Tu vas devoir tuer le serpent-mère."
-" La créature qui vit dans la cabane de Marie. Bon, je dispose de combien de temps avant qu’il se réveille ?"
-" Une journée, guère plus. Et moi, je ne l’affronterai pas seul."
-"Non, soyez sans crainte ! Je n’irai pas en personne. Enfin pas …(il se lève) …pas tout à fait. Elle ne me reconnaitra pas si j’ai quatre-vingt ans !"
-"Que dois-je dire si jamais Arthur demande à te voir ?"
-"Oh dites-lui ce que vous voudrez ! Ce que vous voudrez sauf la taverne !"

Cette dernière sort de la cabane laissant au vieux magicien le champ libre. Il commence à fouiller quand Marie revient les bras chargés de bois. Elle se fige en le reconnaissant et s’enfuit .Dragon le Grand continue ses recherches lorsque Marie apparait de nouveau devant lui.

-" Vous n’existez pas."
-"Si c’est vous qui le dites !"
-" Vous êtes le fruit de mon imagination."
-"(Il découvre le serpent-mère dans le bocal): C’est exact ! Je ne suis pas là. Faites comme si ..si je n’étais vraiment pas là. Je garderais cela et irai voir ailleurs."

Il saisit le bocal et d’un regard envoie Marie par terre. Puis quitte la cabane. Elle le poursuit. A son tour, elle projette le vieux magicien au sol qui lâche le bocal.

-" Alors, Emrys ! Vous ne causerez pas me perte, en fin de compte."

Mari tente de le poignarder mais le magicien dit une formule qui jette la jeune sorcière violemment sur le sol. Dragon le Grand se lève péniblement et s’approche de Marie. Il tend sa main au-dessus d’elle.

-" Si je dois mourir de votre main, dites-moi au moins qui vous êtes. C’est Arthur qui vous envoie. Vous n’êtes pas ami ou ennemi. La magie n’a nulle place à Kamelot. Elle n’en aura jamais. Pas avant que je m’empare du trône. Epargnez-moi de grâce. Tout ce que je veux, c’est ce qui me vient de droit. Peut-être n’est-il pas trop tard !"

Dragon le Grand évite de justesse le poignard lancé grâce à la magie de Marie. Mais  il ne peut pas parer le coup de la jeune sorcière qui le projette de nouveau au sol. Marie se lève et prend le bocal. Elle s’en va. Sans plus hésiter, Dragon le Grand  récite une formule magique. Un tourbillon de vent se forme. Marie se retourne et voit le tourbillon se diriger vers elle. Dragon le Grand se relève et tend la main. Marie tente de lui résister mais en vain. Elle est prise par le tourbillon qui la rejette violemment au loin.

Le vieux magicien allume un feu . Il ouvre le bocal et jette le serpent-mère dans le feu en prononçant une formule magique. Il ressent une douleur dans sa nuque.

-"Cela commence à devenir une habitude."
-"J’espère que non."
-"Sois sans crainte. Il ne serait repoussé cette fois."

Noémie  entre dans la pièce.

-" Merlin ! Tu es de retour ! Montre-moi !"
-"T’inquiète pas .Il est mort cette fois ! Je n’ai plus le désire de tuer Arthur."
-"C’est une bonne nouvelle. Cela dit à présent, je crains que ce soit lui qui veuille te tuer."

-" Deux jours entiers à la Taverne."
-"Cela m’étonnerait que ce fût aussi long !"
-"Donne-moi une seule raison de ne pas te congédier sur le champ, Merlin !"
-"Pour que vous ayez quelqu’un pour faire briller votre armure. Pour vous apporter votre petit-déjeuner ainsi que vos vêtements."
-" Ah, c’est en cela que tu fais erreur ! Georges ! (Georges entre)Merlin, voici Georges. Georges est sans nul doute le meilleur serviteur que j’ai rencontré. Il passera le restant de la semaine à te donner des leçons."
-" Comment cela ?"
-"Si tu veux rester à mon service, tu devras l’écouter."
-"Nous commencerons par l’armurerie. Cette leçon est ma favorite ! Polir et faire briller."
-"C’est celle que je préfère aussi, Georges."

Georges lui fait signe de le suivre.

-" Juste une toute petite question. S’il est aussi doué que vous le dites. Pourquoi vous en privez ?"
-" Il est ennuyeux à mourir .Je n’ai jamais rencontré un être aussi morne. Il aime à plaisanter sur le cuivre et les brosses. Amuse toi bien !"

Plus tard, alors que je marche dans les couloirs, quelqu'un attrape mon bras et me met dans un coin.

-"Merlin !?"
-"Tout va bien ?"
-"Pourquoi tu m'attrape ? "
-"Je voudrais reprendre la ou nous nous sommes arrêtés. "
-"Pas moi..."

Il me regarde interloquée et j'explose de rire . Je tape gentillement sa joue avant de le laisser planter la . Je lui tire la langue.

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