2.
Bonjour à tous ! Sincèrement désolé pour l'attente de ce second chapitre. J'ai eu un petit problème en cours d'écriture qui m'a forcé à devoir le réécrire au complet une seconde fois. J'espère tout de même qu'il vous plaira !
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Dans la maison des Hatake, Sakura empaquetait doucement ses vêtements ainsi que ceux de son mari dans un sac. De l'autre côté du mur se trouvait son amie Guren qui faisait les bagages de ses enfants. Une fois que les deux jeunes femmes avaient terminé de faire les bagages, elles descendirent au rez-de-chaussée avant d'enfiler leurs sandales et de quitter les lieux. Alors qu'elles marchaient dans les rues du village, la rose se retourna vers sa camarade.
— Guren, vous êtes sûr que ça ne vous dérange pas ?
— Bien sûr que non ! Et puis, en tant que tante et oncle, il nous fait plaisir de s'occuper de ces deux petits bébés.
— Je ne veux simplement pas que nous nous imposions.
— Ce n'est pas le cas puisque c'est nous qui vous avons offert cette opportunité. Sakumo et Rina seront plus calme chez nous.
La kunoichi aux cheveux roses regarda son ami et lui fit un sourire plus que radieux. C'était dans des moments comme celui-ci qu'elle était contente d'être aussi bien entourée. Sakura ne savait comment remercier à l'univers sa rencontre avec Guren. Elle avait toujours été là pour elle, depuis le premier jour de leur rencontre. Guren n'avait cessé de l'épauler à travers sa transformation, lui avait apporté son aide à ses entraînements jusqu'au jour où Kakashi et Yamato les avaient retrouvé. Depuis ce jour, ils étaient devenus un quatuor.
— Je ne sais pas ce que Kakashi et moi ferions sans vous. Vous êtes toujours là pour nous aider.
— Ça sert à ça les amis.
— Non, vous n'êtes pas seulement des amis. Vous êtes de notre famille.
Guren se mit à rire.
— Merci, c'est la même chose pour nous. Par chance que Yamato n'était pas là. Je suis persuadé qu'il aurait pleuré comme un bébé.
— Yamato ? Pleurer ?
— Devant vous, il aurait fait son dur à cuire mais en réalité, il aurait peut-être versé une petite larme à cause de ce que tu as dis.
— Je ne connaissais pas cet aspect de lui.
— Il y a bien des choses que tu ignores, ma chère.
Dans un rire commun, les deux jeunes kunoichi continuèrent leur chemin. Plusieurs minutes plus tard, elles finirent par atteindre la maison de Guren et Yamato qu'ils s'étaient achetés quelques mois auparavant. Guren ouvrit la porte et laissa la rose en premier avant de refermer la porte derrière elle.
— Vient, je vais te montrer votre chambre.
Guren déambula dans un long couloir, suivi de près par son amie. Lorsqu'elle s'arrêta devant une porte, elle posa sa main sur la poignée et ouvrit la porte.
— Vous pourrez dormir ici. Si tu le désire, nous pouvons mettre tes enfants dans une autre chambre.
— Oh, non, ne t'inquiète pas pour ça. Kakashi et moi sommes habitués de nous lever pour s'assurer qu'ils vont bien.
— Tout de même, n'hésite pas à venir nous voir s'il y a quoi que ce soit.
Les jeunes femmes s'avancèrent dans la pièce et déposèrent les sacs dans un coin de celle-ci.
— Très bien, maintenant il ne reste plus qu'à demander aux garçons d'amener les berceaux pour vos enfants, lança Guren.
— Tu crois sérieusement que nos copains vont accepter de faire ça ? rit la rose.
— Pourquoi pas ? Après tout, ce sont des hommes forts.
— Oui mais avec tout le travail qu'ils ont, ça me surprendrait qu'ils aillent le temps de le faire.
— J'ai des doutes qu'ils travaillent pour le moment avec les enfants avec eux. Ils doivent être en train de les minoucher, rit Guren à son tour.
— Tu as raison. D'ailleurs, ils faudrait que nous retournons chercher les enfants.
Guren hocha de la tête et les deux jeunes femmes se mirent en route pour le bureau de Kakashi. Elles montèrent les escaliers avant d'atteindre la porte que Sakura ouvrit après avoir cogné.
— Nous avons amené l'essentiel, lâcha la rose à l'égard de son mari.
— Super. Rina et Sakumo ont été de vrai ange, sourit l'argenté.
— Je n'en doute pas une seconde. Par contre, nous aurions besoin de votre aide.
— À faire quoi ? demanda le brun.
— Nous devons transporter les berceaux jusqu'à votre maison.
— Les enfants n'ont nul part où dormir, ajouta Guren.
— Je dois avouer que je n'avais pas pensé à ça, avoua l'Hatake. Aucun problème, nous pouvons quitter le bureau pour vous filer un coup de main.
— Je te l'avais dit qu'ils pourraient le faire, dit Guren en se retournant vers Sakura dans un rire.
— Eh bien, j'étais sûr que tu aurais préféré rester dans ton bureau.
L'argenté se leva de sa chaise et marcha en direction de sa femme. Il passa ses bras autour de son corps et lui déposa un baiser.
— En fait, je suis fatigué de rester enfermé entre ces quatre murs. Et puis, depuis le temps que je suis devenu Hokage, j'ai réussi à régler la plupart des dossiers ce qui me laisse du temps de libre. Je vais en profiter pour prendre l'air et saluer les habitants.
— C'est très généreux de ta part. C'est pour ça que je t'aime.
— Mais moi, je t'aime encore plus.
Kakashi déposa un second baiser à sa femme avant de se retourner vers les autres.
— Cependant, puisqu'il y a deux berceaux, je vais aller demander de l'aide à d'autre ninja. Ça va nous éviter de devoir faire deux voyages.
— Et à qui est-ce que tu va demander de vous aider ? demanda Guren.
— J'ai ma petite idée à qui il va demander, rigola le brun.
L'argenté prit dans ses bras sa fille qui rampait sur le sol tandis que Guren s'empara de Sakumo. D'un signe de la tête, Kakashi leur demanda de le suivre. Dans les rues du village, Sakura marchait aux côtés de son mari tandis que Guren et Yamato se situaient quelques centimètres plus loin. La rose tourna la tête de tous les côtés, saluant les habitants qui leur faisait un signe de la tête en guise de bonjour. Plusieurs habitants se mirent à chuchoter entre eux devant le couple. Depuis son retour à Konoha, Sakura m'avait cessé d'avoir eu de beaux compliments. Tantôt ils la complimentaient sur sa beauté, tantôt sur le courage qu'elle avait fait preuve au cours des derniers mois.
— Pourquoi est-ce que nous nous dirigeons vers la sortie du village ? demanda Guren.
— Kakashi, ne me dis pas que tu vas demander à Izumo et Kotetsu de vous aider ? demanda la rose.
— Bien sûr, répondit-il en se retournant vers elle. Crois moi, je suis persuadé que ça va leur faire plaisir de quitter leur poste pour quelques minutes.
— Et s'ils disent non ?
— Je ne m'inquiéterais pas pour ça, ma chérie.
Les quatre ninjas continuèrent à marcher en direction des portes d'entrées du village. Une fois sur place, l'argenté se dirigea en direction de la cabine où se trouvait les deux ninjas, suivi de ses trois amis. Une main posée sur sa joue, Izumo avait les yeux rivés sur la feuille des entrées et des sorties qui ne possédait aucune tâche d'encre. À ses côtés se trouvait Kotetsu dont la tête penchait vers l'arrière, la bouche ouverte qui lâchait de nombreux ronflements. Lorsque Kakashi se posta devant eux, Izumo releva la tête dans sa direction.
— Oh, Maître Hokage !
— Bonjour, Izumo.
Izumo retourna son visage vers son collègue qui continuait à dormir. Entre deux ronflements, il lui donna un coup de coude afin de tenter de le réveiller. Toujours plongé dans un sommeil profond, Kotetsu continua à ronfler à vive allure.
— Non mais tu vas te réveiller, oui ?!
Brutalement, Izumo piétina sur le pied à Kotetsu. Dans un cri de douleur, le ninja se réveilla.
— Hey ! Mais qu'est-ce qui te prends ?!
— Ce qui me prends ? Tu n'as qu'à regarder devant toi.
Kotetsu tourna son visage et aperçut Kakashi qui le regardait, Rina dans ses bras. Immédiatement, Kotetsu se releva de sa chaise avant de gratter sa tête avec sa main, mal à l'aise.
— Maître Hokage ! Ce n'est pas ce que vous croyez, je vous le jure !
— Ah non ? Pourtant, je crois que je viens juste de te voir ronfler il y a quelques secondes.
— Oui, mais… enfin… je n'ai pas bien dormi cette nuit.
— Ne t'inquiète pas pour ça, je peux comprendre, lui sourit l'argenté.
À la vue du sourire de son supérieur, Kotetsu le regarda incrédule.
— Vous n'êtes pas en colère ?
— Non. Ça arrive à tout le monde d'avoir des journées plus dure que d'autre.
— Oh, bon sang ! Je vous remercie. Si ça aurait été l'Hokage cinquième du nom, je me serais fait tapé sur les doigts.
— Il est vrai qu'avec Tsunade, une telle chose aurait été inacceptable. Pour elle, du moins. Néanmoins, bien que je sois compréhensif, assure toi que ça n'arrive pas tous les jours. Le rôle de gardiens des portes paraît bien simple mais il est primordial.
— Nous le savons bien, renchérit Izumo. Mais vous ne pensez pas que d'autre ninjas devraient prendre notre place ? Après tout, c'est par notre faute que ces deux ninjas de Kumo ont réussi à s'infiltrer dans le village et que Mademoiselle Sakura a été enlevé.
— Izumo, Kotetsu. (Sakura s'avança près d'eux et se posta aux côtés de son mari.) Tout ça fait partit du passé. Ce n'est pas parce que vous avez fait une erreur que vous ne méritez pas d'avoir ce poste. Vous croyez que je n'en fait jamais ? Ou Kakashi, Yamato ? Tout le monde fait des erreurs. Le passé reste le passé. Ce qui est important, c'est le présent.
— Sakura a raison, poursuivit l'argenté. L'erreur est humaine. Bien évidemment, je crois que nous aurions tous espéré que cela se passe autrement mais il n'en reste pas moins que c'est le destin qui a décidé d'en faire ainsi.
— Le destin a été dur envers vous, Maître Hokage, dit Izumo. Vous avez perdu Sakura, vous avez passé des mois à la rechercher, puis cette bataille qui a fait rage.
— Il est vrai que ça n'a pas été facile mais ce qui est le plus important, c'est que Sakura soit de retour parmis nous. En à peine un an, elle m'a donné tout ce que je ne pouvais rêver de mieux. Un mariage, des enfants, une famille.
Kakashi retourna son visage vers sa femme. À son tour, la rose le regarda avant qu'ils ne s'échangèrent un magnifique sourire.
— Vous êtes définitivement le plus beau couple de Konoha, avoua Izumo. Yamato et Guren aussi, d'ailleurs.
— Quoi ? Mais qu'est-ce que tu dis là ? lâcha la rose dans un petit rire. Pourquoi est-ce que tu dis ça ?
— Je le dis parce que tout le monde le dit et, par dessus tout, parce que c'est vrai. (Izumo regarda Rina et Sakumo.) Et vous, j'espère que vous n'êtes pas trop tannant !
— Ce sont de vrais anges, avoua Kakashi. À l'exception de ces temps-ci puisque notre maison se fait rénover.
— Est-ce que ça avance bien ? demanda le ninja aux cheveux noirs.
— Oui mais en toute honnêteté, nous en avons encore pour quelques semaines.
— Pourquoi est-ce que vous faites agrandir la maison ?
— Pour plusieurs raison. La raison principale c'était parce qu'elle était vieille, je voulais la rendre plus moderne. Par le fait même, nos enfants pourront avoir chacun leur chambre et il y aura une chambre de plus pour accueillir le troisième.
— Quoi ?! hurlèrent les ninjas en coeur.
Tout le monde se retourna vers Sakura.
— Tu es enceinte ? demanda son amie. Tu me m'avais pas dit ça !
— Non, bien sûr que non ! Je viens juste d'accoucher de mes deux jumeaux, je mérite bien une petite pause.
— Alors, pourquoi maître Hokage fait une troisième chambre ? demanda Kotetsu.
— Tout simplement parce qu'il a prit la décision d'en vouloir un troisième.
— Hey ! Toi aussi tu m'as dit que tu songerais à en avoir un troisième.
— Oui mais je n'ai pas dit tout de suite. Dans quelques années, peut-être bien.
— Oh mon dieu, tu me rassures, souffla Guren. Ça doit déjà être difficile de s'occuper de deux jumeaux bébés, je n'aurais pu imaginer avec un troisième déjà en route.
— Comme j'ai dis à Kakashi, je veux attendre que Sakumo et Rina grandissent avant d'en avoir un troisième. (Sakura retourna son visage vers son mari.) Mais je t'avertis, ce sera le dernier.
— Oui, madame Hatake, répondit-il un large sourire sur les lèvres.
— Mon petit doigt me dit que Kakashi a prit goût à avoir une petite famille, sourit Yamato.
— Je dois avouer que oui, dit l'argenté. Après avoir vécu des années en solitaire, jamais ne n'aurais pensé que j'aurais une femme et je dois dire que ça me plaît d'en avoir une. Et puis, j'aime bien regarder Sakumo et Rina déborder d'énergie. Ça met plus de vie dans la maison.
— Je n'en doute pas une seconde, sourit Izumo. Ils sont tellement mignons. (Il regarda Rina, toujours perché dans les bras de son père.) Et toi, tu es tellement spéciale avec tes deux yeux.
Un sourire se dessina sur les petites lèvres du bébé avant qu'elle ne lâche un rire et cacha son visage sur son papa.
— Ne me dis pas que tu fais ta gênée, rit Kakashi. Ça ne sera pas la première fois que tu vas les voir.
— Moi, j'aime bien ce petit bonhomme, lança Kotetsu en s'approchant de Guren qui tenait le jeune garçon dans ses bras. Il vous ressemble comme deux gouttes d'eau, maître Hokage. À l'exception des yeux.
Sakumo se mit à rire avant de s'arrêter net, quelques secondes plus tard. Les yeux ronds comme des billes, il tendit les bras en direction du visage de Kotetsu avant de toucher le bandage sur son nez. Avec ses petits doigts, il agripa le tissus blanc avant de légèrement tirer dessus.
— Doucement, petit bonhomme.
— Sakumo, ne fait pas ça, dit Guren en lui retirant ses mains.
— T'inquiète ce n'est pas grave, sourit le ninja.
— L'un deux est curieux, l'autre a un côté plus réservée. Je me demande bien à quoi ressemblera votre troisième enfant du futur, rigola Yamato. Au moins, la chambre sera déjà prête lorsque ce moment arrivera.
— C'est ce que je me dis. (Kakashi se retourna vers les deux gardes.) Enfin bref, cela m'amène à dire que nous allons habiter chez Yamato et Guren durant le temps des travaux. C'est à ce moment-là que vous entrez en jeu.
— Ah oui ? demanda Izumo. Vous avez besoin de notre aide ?
— Oui. Nous devons transporter les berceaux jusqu'à leur maison. Yamato et moi allons en transporter un mais j'avais pensé que vous l pourriez prendre l'autre. Ça nous éviterait de faire deux voyages et je suis en serais reconnaissant.
— Je suis partant ! lança Kotetsu en se relevant à vive allure de sa chaise. Ça va me faire du bien de sortir de cette cabine. Je n'en peux plus. C'est très calme ces jours-ci.
— Sachez que j'en suis conscient. La tranquillité règne depuis de nombreux mois. Il y a très peu de déplacement.
— Maître Hokage, est-ce que je pourrais vous poser une question ?
— Bien sûr, Izumo. Qu'y-a-t-il ?
— Depuis la bataille, nous n'avons plus eu aucun signe des ninjas de Kumo. Est-ce que vous pensez que tout est réglé et que Mademoiselle Sakura est hors de danger ?
Un petit soupir passa les lèvres de l'argenté. Bien entendu, il savait qu'il devrait redouter cette question, tôt ou tard. Évidemment, ce n'était pas le cas. Après tout ce que Akane, Akio et le Raikage avaient fait subir à sa douce, il était persuadé qu'ils n'en resteraient pas là, bien que le Raikage était mort par ses mains, ainsi que celles de sa femme. Son intuition lui disait que tôt où tard, ils finiraient par retentir au village, une seconde fois, plus déterminés que jamais à s'emparer de Kaji. Bien que le calme et la paix régnait en ce moment, Kakashi n'avait d'autre choix que de mettre Izumo et Kotetsu au courant de son mauvais pressentiment. Ils étaient ceux qui surveillaient les moindres allées et venues des ninjas, des habitants. Ils devaient se préparer à toute éventualité.
— Je me dois d'être honnête envers vous, poursuivit Kakashi. Je ne crains que ce ne soit pas le cas. Je dois dire que j'ai un mauvais pressentiment.
— Vous croyez qu'ils vont revenir ?
— Oui, mais j'ignore quand et comment ils vont s'y prendre. Une chose que je sais, c'était qu'ils étaient prêt à tout pour s'emparer du phénix et, bien que Sakura et moi avons tué le Raikage, je doute fort que ses enfants reste assit, les bras croisés. Je m'attends à ce qu'ils reviennent avec une nouvelle tentative d'infiltration et d'attaque.
— Nous nous souvenons de leurs visage, avoua Kotetsu. Nous ne les laisserons pas faire. Il est hors de question qu'ils attaquent Sakura et le village une seconde fois.
— Cela dit, j'aimerais que vous ne fassiez part de ce que je viens de vous dire. Sachez que, pour le moment, il ne s'agit que d'un pressentiment. Tant que nous aurons aucune preuve qu'ils sont dans les parages ou qu'ils tentent de nous attaquer, il n'y a rien à alarmer les autres ninjas. Je vous demande seulement d'être vigilant. Si vous avez le moindre doute sur un étranger, n'hésitez à ce que l'un de vous vienne me chercher. Il me fera plaisir de venir l'interroger moi-même.
— Bien ! dirent les deux ninjas en coeur.
Kakash se retourna vers sa femme et lui tendit Rina. La rose s'empara de sa fille avant de se retourner vers les deux gardiens.
— En ce qui concerne l'ennui que vous éprouvez, je pourrais passer vous voir avec les enfants. D'un côté, ça les fera sortir et de l'autre, ça vous permettrait de faire passer le temps plus vite. Bien entendu, je ne pourrai pas rester des heures mais si je passais avec Sakumo, Rina et Guren, à tous les jours, est-ce que ça vous plairait ?
— Oh, ne vous dérangez pas pour nous ! dit Izumo mal à l'aise. Vous devez avoir des choses plus importantes à faire.
— À part de m'occuper de mon mari et de mes enfants, non pas vraiment.
— Comment ça t'occuper de moi ? dit Kakashi en se retournant. Je suis l'homme de la maison. C'est à moi de s'occuper de vous.
— Oh, arrête ! Tu sais très bien ce que je voulais dire, ajouta Sakura, un sourire en coin.
Suite à la réponse de la rose, les ninjas se mirent à rire de bon coeur.
— Eh bien, vous semblez être un homme très occupé, Maître Hokage, rit Kotetsu.
— Plus que vous ne pouvez l'imaginer.
— Malheureusement, c'est quelque chose dont nous ignorons l'existence puisque nous sommes célibataires.
— Attendez, un jour, ce sera votre tour. (Sakura sourit.) Qui sait, peut-être que vous tomberez amoureux d'une jolie demoiselle.
— Nous attendons patiemment que ce jour arrivé, rit Izumo. Pour le moment, nous allons simplement profiter de vos visites.
— Alors, je prends ça pour un oui, sourit la rose.
Les deux gardiens se levèrent de leurs chaises avant de rejoindre Kakashi et Yamato. Avant de partir, l'Hatake se retourna vers sa femme et Guren.
— Vous n'aurez qu'à vous rendre directement dans votre maison, dit Kakashi à l'égard de Guren.
— Aucun problème. On vous attendra là-bas.
l'Hokage déposa un baiser chaleureux à Sakura avant de quitter avec les trois shinobis. De leur côté, les jeunes femmes se mirent en direction de la maison à Guren et Yamato.
— Dis-moi, Sakura. Tu crois que Kakashi a raison ?
— À propos ?
— Concernant le fait que nous pourrions faire face à une nouvelle attaque. Qu'est-ce que tu en penses toi ?
— Je le crois aussi. Je ne crois pas que Akane et Akio vont cesser de vouloir s'emparer de Kaji.
— S'ils reviennent, tu as pensé à ce que tu allais faire ?
— Me battre. Il est hors de question que je reste dans l'ombre. Je l'ai bien fait savoir à Kakashi lors de la première bataille.
— Oui mais ce n'était pas pareil. C'était dangeureux parce que tu étais enceinte. Mais d'un côté, nos ennemis ignoraient que tu l'étais. Maintenant, Rina et Sakumo sont nés. Qui sait ce qui pourrait arriver, ils pourraient prendre la décision de s'en prendre à eux.
— Je ne les laisserai pas faire et encore moins Kakashi. Rina et Sakumo sont la chair de sa chair, le sang de son sang. Ils sont tout pour lui.
— Mais toi aussi. Tu sais bien qu'il ne peut pas vivre sans toi. Tu es son oxygène.
— Je le sais bien. Peut-être que ce que je vais dire va sembler égoïste mais si je venais à mourir, je sais que Kakashi saurait le surmonter, tout comme.il a réussi à surmonter la mort de son père et de tous ceux qui lui étaient proche mais pour les enfants… je ne sais pas. C'est pour ça que, en tant que parents, nous nous devons de protéger nos enfants, de faire en sorte qu'ils puissent grandir dans un monde en harmonie, où ils pourront vivre une vie pleine et heureuse. Une vie où ils pourront avoir, à leur tour, une famille. Je ne reculerai devant rien même si pour ça, je dois y laisser ma vie.
— Je dois avouer que j'ai hâte de ressentir ce sentiment.
— Un jour, ça viendra.
Les émeraudes de Sakura dérivèrent sur sa fille qui s'était endormie paisiblement dans ses bras. Oui, elle savait qu'ils reviendraient. Elle savaient qu'ils tenteraient une seconde fois de la tuer, de vouloir la séparer de sa famille mais lorsque ce jour arriverait, elle les attendrait. Elle serait la première à les accueillir et qui sait, peut-être leur régler leur compte une bonne fois pour toute. Pour elle. Pour Kaji. Pour son mari. Pour ses enfants.
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