Bonus - The Legend of Aarona - The Journey of the Dumb - 2. La grande mer (2/4)

– Grande frère, arrête de dormir ! Et mets un slip, tu fais peur aux mouettes !

Ce point était celui qui avait le plus déçu le jeune KiLink lorsqu'il avait débarqué sur l'île de l'Aurore après le naufrage de son bateau, causé par le trou qu'il avait fait dans la coque pour mieux voir les poissons. En effet, la grande mer ne comptait que des cochons et des zoiseaux, et même pas la moindre cocotte ! Du coup, il se faisait fienter dessus quand il dormait tout nu en haut de la colline, ce qui l'obligeait à se baigner tout nu derrière, ce qui poussait les animaux marins à confondre sa sincère et tendre virilité avec un appât. Du coup, il avait souvent un peu mal au zgeg, mais il péchait plutôt bien.

– GRAND-FRERE ! Y A MAMI QUI VEUT QUE TU VIENNES MANGER TA SOUPE !

– Oui, bon, ça va, j'suis pas sourd, Benjaurore ! J'arrive !

À part les problèmes avec la faune locale, KiLink avait adoré cette petite île. Les habitants locaux l'avaient immédiatement adopté comme l'un des leurs. Bon, pour cela, il avait dû ruser un peu. Un jeune garçon blond flânait souvent sur la plage. Amicalement, le jeune héros lui avait proposé une partie de « ferme les yeux, et devine avec quelle partie du corps je te frappe ! ». Le pauvre enfant avait perdu dès le premier coup, mais pour le consoler, KiLink lui avait offert ses plus belles bottes de fer, puis lui avait poliment conseillé d'aller se baigner. Le garçon avait dû adorer le cadeau, puisqu'il était toujours au fond de l'eau. Pour une fois que cet objet de merde avait une réelle utilité.

Du coup, KiLink s'était fait adopter par Benjaurore, la petite sœur du concerné, qui s'en foutait de qui jouait avec elle tant qu'il était blond et sympathique. Pile-poil la définition de KiLink.

Le seul problème avec cette petite idiote, c'était qu'elle adorait regarder les zoziaux dans le ciel ! Et forcément, ce jour-là, arriva ce qui devait arriver. Un plus gros que les autres la remarqua, la prit pour un cochon et la kidnappa. Quelle petite conne ! Maintenant, sa grand-mère allait hurler et chialer, et les larmes, ça donnait mauvais goût à la soupe. KiLink était piégé. Il était obligé d'aller sauver la gamine pour avoir la paix. Enfin, pour ça, sauver des gens, il avait un peu d'expérience. Parfois, il lui arrivait de repenser au doux regard de la Princesse Aarona et au velouté de sa cravache préférée. Elle lui manquait un peu. Surtout que, du coup, ils n'avaient même pas copulé à la fin de l'histoire, et ça, c'était vraiment dommage.

S'habillant de sa plus belle tenue verte – c'était de loin sa couleur préférée –, le jeune héros alla faire du bateau stop sur la plage. Une embarcation de pirates avait accosté. KiLink les connaissait bien et les savait adorable. Ils avaient toujours un sourire et un mot gentil pour les gens quand ils pillaient et violaient. Lui-même avait pu le constater avec beaucoup de joie lorsque la capitaine, Tétraaron, était venu voler sa dignité à même ses draps. Pour une pirate aux cheveux noirs, elle savait quand même sacrément bien y faire. KiLink avait eu un peu mal aux fesses, mais cela l'avait mis de bonne humeur pour la semaine. Là, pour sauver sa petite sœur, il pouvait compter sur elle ! Après une bonne soupe revigorante, il dit au revoir à sa mémé, qui une dernière fois le supplia retrouver Benjaurore et de prendre la grande mer.

Du coup, KiLink avait essayé de se la faire, avant de se retrouver assommé à grand coup de chaudron à soupe. Se réveillant ligoté sur la plage, il avait méchamment grogné.

– La grande mer, la grand-mère... Ça va, ça arrive à tout le monde de se tromper, non ?

Enfin, il était temps pour le voyage de commencer. Rampant dans le sable jusqu'à l'embarcation pirate, il héla la capitaine :

– Coucou, Tétraaron ! Dis, y a un méchant piaf qui s'en est pris à la pleurnicheuse. Tu ne voudrais pas me déposer en bateau jusqu'à l'île du grand méchant ?

Étrangement, quand une jeune et innocente fille se faisait kidnapper, c'était toujours par le grand méchant. C'était un truc systématique ! À chaque fois, KiLink l'avait remarqué. D'abord hésitante, Tétraaron avait fini par accepter de rendre service, à condition que le passager paye son voyage en restant enchaîné à poil au fond de la cale, et nettoie le sol entier avec sa propre langue sous les coups de fouet. KiLink n'y était pas opposé. Cela faisait partie du folklore. Certes, il aurait largement pouvoir profiter du vent, du soleil et des doux ambrins parfumés sur le pont, mais en même temps, ce n'était pas non plus à lui de décider. Et Tétraaron fouettait quand même sacrément bien.

– Terminus, tous les blonds descendent !

– Ah, c'est moi, c'est moi ! Je suis blond ! s'exclama le héros en agitant la main.

– Bah tu descends.

Un coup de canon plus tard qui lui avait sacrément échauffé le derrière, le jeune héros se retrouva écrasé à la muraille. C'était très con. Vraiment. Normalement, il aurait dû rester éveillé, se faufiler en mode discret à l'intérieur, écorcher le cul de quelques moblins, arriver tout en haut et enfin seulement échouer. À la place, il resta assommé dans l'eau et se réveilla, porté par le courant, sur la plage de l'île la plus peuplée du coin, avec un bateau rouge avec une tête de lion qui lui parlait.

– Coucou, je suis le Gaby Rouge. Je serais ton compagnon, ton guide et ton moyen de transport pendant ton long voyage ! Tu es trop faible actuellement pour sauver ta sœur. Tu vas être obligé de m'écouter pour progresser et avoir une chance...

Cette fois-ci, c'était décidé. C'était la dernière fois que KiLink buvait de la limonade avant une mission suicide. Après, il avait toujours un atroce mal de crâne, accompagné d'horribles hallucinations. Il ne tenait pas le sucre. Trop fort pour lui. En plus, là, le bateau continuait de lui parler :

– Une grande force t'attend au sommet de la tour des dieux ! Mais pour la faire sortir des flots, il va te falloir retrouver les trois perles sacrées !

– Coooool, de la collectionnite ! Répondit le jeune héros d'une grimace ironique. J'avais jamais fait ça avant... Trop sympa la vie... Bon, c'est payé combien ?

– Parce que tu crois qu'en plus, on va te filer quelque chose ? La grande mer doit être sauvée, j'te signale !

– Mamie va très bien ! Objecta le blond !

– Pas deux fois la même blague dans le même chapitre, corrigea le bateau

– Mouais. Bon, j'vais faire des courses, j'reviens.

KiLink ne manquait pas d'idée. Sous prétexte de se préparer, il passa toute la journée à fouiner à la recherche d'une solution pour s'échapper de cette île afin de rentrer chez lui, sans être obligé de se farcir la quête à la con que lui proposait le Gaby Rouge. Ah, et il emmerda aussi quelques cochons, pour ne pas perdre la main, et arnaqua une maitresse d'école en échangeant des colliers en toc qu'il avait acheté en gros pour pas cher à un revendeur chinois contre le titre de propriété d'une superbe villa sur une petite île pas loin d'ici. La goutte d'eau qui le conduisit droit en prison fut son obsession à photographier discrètement tous les couples adultères de la ville pour se faire un peu de sous. Ça plus sa manie à perturber les enchères locales en brisant les vases Ling de l'organisateur, estimé au bas mot à quelques centaines de millions de roupies.

En cabane, il eut tout de même la chance de se faire un nouvel ami.

– Coucou, je m'appelle Camilgle ! Je ressemble à un mec, mais faut pas te tromper, je suis une fée !

– Ah, c'est cool. Moi aussi, ça m'arrive parfois de jouer les travelos. Enfin, sauf que moi, j'fais pas exprès, c'est certains mecs, je sais pas pourquoi, ils me prennent pour une femelle... Pourtant, comme j'suis presque tout le temps à poil, ça devrait se voir que non... Mais bon, j'peux pas leur en vouloir, c'est pas leur faute si j'suis trop beau...

Quelques paires de gifles plus tard et un bon coup de talon dans les roupettes, KiLink dut se rendre à l'évidence. Il venait encore de perdre un ami. Plus rien ne le retenait dès lors dans cette prison. Se faufilant dans un trou, il tomba nez à nez avec un rat moqueur, qui ouvrit pile-poil une trappe sous ses pieds. Par chance, elle donnait sur un petit coin d'eau, où l'attendait justement le Gaby Rouge. Putain de Karma ! Alors qu'il flottait, à moitié évanoui, à moitié noyé, le bateau l'invectiva :

– C'est bon, tu as fini de jouer ? Parce que je te rappelle, on a trois perles à récupérer, et une mer à parcourir. Au boulot ! Direction d'île du Dragon !

Un dragon ? KiLink adorait les dragons ! C'était le seul animal de la création livré avec le steak et le briquet pour le faire cuire ! Avec une petite sauce épicée, c'était délicieux. Le mieux, c'était encore de l'accompagner avec des cuisses de poulet frites. Ça, c'était le pied total. Avec un peu de préparation et un bon tour de main, on arrivait à se faire un de ces gueuletons...

Conséquence directe de cette épisode, connu plus tard comme le grand génocide du peuple Piaf, le courrier connut un certain retard pendant plusieurs années. Mais KiLink s'était bien fait péter la panse et avait même récupéré sa première perle ! Après, il n'y pouvait rien si son appétit l'avait poussé à avoir les yeux plus gros que le ventre, ni s'il avait du coup bouffé un esprit supérieur et tous ses serviteurs. C'était un triste dommage collatérale légitimé par le sauvetage du monde. Et de toute manière, il n'avait pas le temps de s'apitoyer : il était urgemment attendu sur l'île aux forêts pour continuer sa collection. Enfin, avant, il prit tout de même le temps de piller quelques bateaux et îles sur le chemin, parce que bon, étant donné qu'il n'était pas payé pour sauver le monde, il fallait bien quelques à-côtés pour compenser.

Là, après une longue traversée, l'attendait un arbre géant bien enraciné ainsi que plusieurs petits courts sur pattes.

– Coucou, je suis l'arbre Mojo !

– HEIN ? s'exclama le bel héro. Mais... c'est... c'est impossible !

– Pourquoi ça ? demanda le sage.

– Bah... Parce que je l'ai cramé dans le précédent chapitre...

– Oui, nan mais là, tu complexifies tout. Après, les gens vont demander de la cohérence entre les différentes histoires sans vouloir comprendre qu'il n'y en a pas, et ça va foutre un merdier pas possible chez les fans... Bref, monte à mon sommet. Je t'ai laissé un objet qui te permettra d'utiliser le vent pour aller sur l'île en face. Un monstre l'a infestée. Si tu le tues, je te donne la perle !

KiLink se retrouva face à un énorme dilemme. D'un côté, les gros donjons super longs, ce n'était pas trop son truc. Il y avait des énigmes dedans, il fallait réfléchir, cela le fatiguait toujours beaucoup. De l'autre, un objet qui permettait de voler, c'était vachement cool comme cadeau. Du coup, il prit la décision courageuse de grimper en haut de l'arbre Mojo et d'aviser après. L'item en question était une feuille magique qui pouvait servir de parachute. Dit comme ça, c'était tout de suite moins cool qu'un deltaplane, mais le héros tout de vert vêtu n'allait pas faire la fine bouche. Un jouet était un jouet, et lui, il s'élança.

– AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH Aïe.

Bêtement, il avait complétement oublié qu'il ne maitrisait pas du tout la magie. C'était bêta. D'autant plus que l'arbre Mojo était plutôt grand et la chute délicate.

Enfin, le plus important restait de récupérer la perle. Pour KiLink, c'était là sa première priorité.

Conséquence directe de cet épisode, connu plus tard sous le nom d'incendie du siècle, les arbres des autres îles mirent un peu de temps avant d'être plantés. En même temps, le jeune héros n'y pouvait rien si, énervé comme il l'était, il avait foutu le feu. Certes, du coup, il risquait de se trimbaler une image assez négative de pyromane, mais en même temps, vu de son petit bateau au milieu des flots, le spectacle avait été plutôt joli. C'est que ça cramait bien, le bois, quand même. Et il avait pu récupérer la deuxième perle dans les cendres.

La troisième, ce fut encore plus simple. Il fallait normalement se rendre sur l'île au poisson, mais KiLink fut pris d'une énorme flemme et décida à la place de voguer en direction de chez sa mémé pour boire un peu de soupe. Sur le chemin, il croisa un énorme poisson qui se trimbalait la perle et qui répondait au charmant nom de Jabu. Après avoir un peu discuté et sympathisé avec lui, KiLink fit ce que lui imposait son devoir.

Il le pécha.

Et le bouffa.

– Faudrait vraiment que t'arrête de te bâfrer avec des esprits quand même, où de leur foutre le feu quand ils ne sont pas comestibles, rouspéta le Gaby Rouge. Après, on va avoir des problèmes avec les déesses...

– Ch'est pas ma faute chi j'ai faim, contesta le héros. Chauver le monde, cha creuse... Et le poichon, ch'est quand même chrop bon !

Le point positif dans toute cette histoire fut l'émergence quasi immédiate de la magistrale tour des Dieux. Certes, il avait encore fallu déposer les perles à leur place sur des îles disposées en triangle, ce qui représentait une énorme source de travail par rapport au salaire, mais KiLink avait hâte de monter à son sommet pour découvrir la force que lui avait promise le Gaby Rouge. Le jeune héros avait l'impression d'être au climax de son aventure. Cela allait être épique. Par contre, il fallait quand même l'avouer, la tour était grande. Très grande. Trop grande pour l'escalader par l'extérieur et éviter toutes les épreuves stupides et inutiles à l'intérieur.

– Franchement, ils ne pouvaient pas faire sortir des flots juste le dernier étage ? Sérieusement ? Non parce que déjà que je me suis tapé les perles... C'est lourd, là. Quand les méchants veulent détruire le monde, on leur demande pas de commencer par le parcourir pour récupérer des trucs avant de se taper des pièges à la con.

– Ferme-là et grimpe !

Après une longue négociation, KiLink accepta d'affronter son destin, à condition qu'on installe immédiatement un ascenseur qui le mènerait directement au sommet. Les travaux d'installations durèrent plusieurs mois, mais pour un résultat incroyable. Sol en velours, murs couverts de vitres, moteur dopé aux hormones, petite musique d'ambiance et freins modernes intégrés qui permettaient d'arriver très calmement en haut sans même se sentir secoué. Le pied.

KiLink fit courageusement ce qu'il avait à faire, et appuya sur le bouton. Là, derrière la porte, une personne inattendue l'attendait. Elle possédait de beaux cheveux noirs et une tenue de pirate. Tétraaron ! Elle avait un message de la plus grande importance pour lui.

– Bravo KiLink ! Je savais que tu réussirais ! Il est temps pour moi de te révéler mon incroyable secret, je sui...

– La princesse Aarona ? demanda le petit blond en se grattant le nez.

Incrédule, Tétraaron recula d'un pas, et s'exclama :

– Mais... mais... Comment tu as deviné ? Mon déguisement était pourtant parfait !

– Baaaaaaaaaaaaaaaah, les coups de cravache dans la calle... avoua le héros. J'ai tout de suite reconnu le velouté du cuir et ta manière de frapper...

– Mais... si tu savais... pourquoi tu ne m'as rien dit ?

– Quoi ? Pour que tu me demandes ENCORE de te sauver ? Eh, c'est bon hein, j'avais autre chose à foutre, hein, trop galère...

Forcément. Un peu frustrée, la princesse Aarona laissa tomber le maquillage et revêtit sa magnifique robe. Puisqu'elle était découverte, autant jouer carte sur table. Le mal était toujours vivace et représentait plus que jamais un énorme danger. Elle-même n'était pas loin de se faire kidnapper, et seul KiLink pouvait la sauver...

– Ouais, bon, au lieu de parler de choses chiantes, c'est quoi le job, du coup, qu'on avance ? demanda le mirifique blond.

– Le vilain cherche à retrouver les trois triforces d'or. J'ai en moi celle de la sagesse, et j'ai brisé celle du courage en sept morceaux, que j'ai caché au fond de l'océan. Tu vas devoir retrouver les cartes au trésor puis les trouver pour la réunifier...

– TU TE FOUS DE MOI ?

– Bah... Nan, pourquoi ?

– TU POUVAIS PAS JUSTE ME LA FILER ? AU LIEU DE M'ENVOYEZ ME FAIRE CHIER SUR LA MER PENDANT TROIS PLOMBES À PÉCHER ? MAIS C'EST QUI LE DÉBILE QUI A EU CETTE IDÉE À LA CON ?

– Bah... si, forcément, mais ça aurait été moins héroïque, et pour la légende, après... Enfin, la légende d'Aarona, hein, vu que c'est moins la princesse !

– Nan, j'en ai rien à foutre, j'me casse... Hors de question que je me casse les couilles à faire ça. Démerdez-vous sans moi.

– Et ta sœur ? demanda la belle avec une énorme incrédulité. Tu ne vas plus la sauver, ta sœur ?

– Nan, répondit le gnome en se curant le nez. Attends, faut qu'elle grandisse un peu et arrive à se débrouiller toute seule ! Quand à dix-huit ans, elle rentrera de soirée avec un brun mal luné qui voudra la baiser, y aura pas son grand frère à côté pour la protéger en mettant un violent coup de pied dans les couilles du malotru !

– Pou... pourquoi un brun, forcément ?

– Bah... C'est pas comme ça que ça marche normalement, l'amour ? demanda le héros aux yeux verts. Le brun se tape le blond !

– Normalement, c'est le garçon qui se tape la fille, corrigea la princesse en se tenant le front. Ça n'a rien à voir avec les cheveux. Sinon, c'est de l'amour gay, ou alors, le mec est soumis... Je juge pas, hein, mais c'est simplement pas la norme dominante, c'est tout.

– Ah... Meeeeeeeeeeeerde. J'me suis fait avoir par Tétraaron !

– Oui, enfin, Tétraaron, c'est moi hein... J'suis la princesse Aarona, quoi... Et sur le moment, arrête, tu aimais ça !

– Ouais, mais ma dignité, trop pas ! Puisque c'est comme ça, c'est décidé, je me casse élever des chèvres dans le Larzac !

Ainsi disparu de la grande mer le héros aux cheveux dorés, toujours boudeur, mais avec un magnifique projet de vie durable et équitable. Furieuse, la princesse Aarona passa les mois suivants à refaire la déco d'un château enfoui sous les flots, en attendant qu'un gentil garçon moins mal luné vienne la sauver. Ce ne furent cependant pas la fin des aventures de KiLink. Car une nouvelle épreuve, pire que toutes les autres, l'attendait. Elle portait en elle une bien étrange couleur. Celle du crépuscule.

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