Chapitre 29 (1) (corrigé)
Confessions d'un Léviathan
« Des meurtres par milliers s'appellent la victoire, c'est en lettres de sang que s'écrit la gloire. »
Louis-Auguste Martin, Esprit moral au XIXe Siècle
« Vengeance ? » En fait, c'était même la première raison à laquelle Jane avait pensé.
- C'était ma toute première hypothèse concernant le mobile des meurtres, compléta Jane. Ce retour n'est pas anodin, il a été longuement pensé et élaboré. Mais la vraie question est : pourquoi ? Pourquoi vouloir se venger de ces hommes ?
- Si nous avions la réponse, aucun de nous ne serait là, Miss Warren, observa Simon. Les choses sont loin d'être aussi simples, la mort de Maxwell Walter en est la preuve. C'est un jeu tordu auquel nous jouons, milady, un jeu retors et dangereux, composé d'ombre et de lumière, et Jack excelle à ce petit jeu. C'est vous qui aviez raison depuis le début. Tout est parfaitement orchestré, il s'amuse à faire et à défaire les illusions que lui-même projette. Il fait passer des chimères pour la réalité et la réalité pour des mirages, et nous ne sommes que les pauvres marionnettes qu'il manipule à sa guise. Ce qui est franchement humiliant pour ne rien vous cacher.
- Ne le soyez pas, nous avons tous marché les yeux fermés dans sa supercherie. J'ai moi aussi cru pendant un instant que Maxwell Walter était Jack l'Éventreur.
- Je suis quand même agacé d'avoir été trompé aussi facilement. Ne m'en voulez pas Miss Warren, c'est l'égo d'un homme blessé qui parle, mais vous comprenez qu'avec mon expérience je pensais être de taille à ne pas me faire prendre à son petit jeu stupide.
- Pour tout vous dire je pensais être de taille à affronter l'Éventreur moi aussi, avoua Jane à contrecœur. Voyez où cela m'a menée...
- Vous plaisantez ? Vous avez reçu des lettres de Jack l'Éventreur !
- Et je suis censée m'en réjouir ? releva Jane avec ironie.
- Je ne dis pas cela. Mais si le tueur vous adresse personnellement ces lettres, c'est que vous avez réussi à attirer son attention.
- Si vous essayez de me rassurer Mr Palmer c'est plutôt raté, déglutit la jeune fille.
- Ce que je veux dire, commença le journaliste les yeux brillants, c'est que vous êtes sur la bonne voie. Cet acte montre que l'Éventreur vous prend très au sérieux, mieux encore, qu'il vous considère en partie comme son égale.
Jane faillit s'étouffer avec sa surprise. Elle ? Être l'égale d'un tueur sanguinaire ? Elle dévisagea Simon, cela pourrait en effet expliquer bien des choses, comme l'énigme macabre qu'il lui avait posée, ou encore le fait qu'il est tenté de la piéger. Il l'avait averti de l'identité de sa prochaine victime, et cela n'était pas dû à un miraculeux hasard, non. Elle l'avait provoqué sur son propre terrain de jeu, les événements récents n'étaient qu'une réponse à sa provocation. À cette pensée Jane sentit son cœur se glacer d'effrois.
Simon avait peut-être raison en fin de compte, à trop jouer avec le feu elle avait fini par attirer l'attention de l'assassin, et elle figurait en tête de liste.
- Nous nous sommes fait avoir au sujet de Maxwell Walter, continua Simon. Cela n'arrivera plus, cette canaille a beau être rusé il a commis une erreur en se débarrassant de Walter.
Jane eut un flash. Elle se repassa les derniers événements en mémoire. Jack l'Éventreur n'avait pas tué le gardien de la morgue, c'était une évidence.
- Jack n'a pas tué Walter, objecta-t-elle.
- Si ce n'était qu'un pion dans la partie, il n'avait plus besoin de lui mais il ne pouvait décemment pas relâcher Walter dans la nature comme ça. S'il a bien utilisé Walter à des fins de nous tromper c'est qu'il a dû l'approcher à un moment ou à un autre. Ce que je veux dire, c'est que Maxwell Walter a été en contact avec Jack l'Éventreur. Peut-être pas directement, mais si cela est bien le cas, alors il représentait une menace pour le tueur. À votre avis Miss Warren, quel est le meilleur moyen de s'assurer le silence d'un homme ?
Jane aurait pu répondre une foule de choses ; l'argent, la menace... Mais aucun mot ne franchit la barrière de ses lèvres. Inutile de le formuler à voix haute, elle avait parfaitement compris où Simon voulait en venir : la mort. Tuer un homme était la meilleure façon de s'épargner une gêne supplémentaire.
- Certes, admit-elle. Toutefois je ne crois pas que Jack l'ait assassiné, cela ne correspond pas à son mode opératoire et...
- Miss Warren, l'interrompit Simon, et il lui offrit un sourire tendre, une pointe d'amusement dans le regard, comme si sa candeur le touchait. Je... Il faut que vous sachiez ; ôter une vie est un acte irréversible. C'est un pas qui éloigne l'individu de l'humanité, et le rapproche un peu plus de la bête. C'est un instinct, une pulsion incontrôlable, une seconde nature chez certains. Parfois les moyens d'y parvenir ne sont rien de plus qu'un « divertissement » effroyable. Et seule la finalité importe. En d'autres termes, si Maxwell Walter constituait un obstacle dans les plans de Jack l'Éventreur, il fallait qu'il l'écarte de son chemin, peu importe comment.
La jeune fille sentit un frisson glacé remonter le long de son échine. Alors Jack était prêt à tout pour nourrir ses plus noirs desseins ? Force était d'admettre que le personnage ne contredisait pas les dires du journaliste. Cela dit... Jane ne parvenait pas à croire que Jack avait bel et bien assassiné le gardien. S'il jouait un rôle, comme il semblait le faire, et que l'on apprenait qu'il avait dérivé de son script, alors c'était toute l'intrigue de sa macabre tragédie qui perdrait de son sérieux. La panique envahirait Londres, le tristement célèbre Jack l'Éventreur tuait désormais à tour de bras ? Non, cela n'avait aucun sens pour Jane. L'assassin était loin d'être stupide, s'il faisait cela il savait pertinemment qui perdrait la main sur son public, le mythe sanglant qu'il était en train d'écrire prendrait une tout autre tournure. Peut-être était-ce ce qu'il voulait vraiment après tout ? Mais Jane avait du mal à le croire.
Une idée germa dans son esprit, et si quelqu'un avait compris la situation avant eux ? Avait démasqué Maxwell Walter, découvert son véritable rôle dans toute cette supercherie et avait décidé de le faire parler ? Et si quelqu'un d'autre se trouvait sur les traces de Jack l'Éventreur ?
- J'ai une autre hypothèse, déclara Jane. Il est tout à fait possible que quelqu'un nous ait devancé et ait deviné ce qu'il se tramait derrière tout ça. Souvenez-vous, poursuivit-elle sans laisser le temps à Simon d'ouvrir la bouche, le corps de Maxwell Walter a été retrouvé dans la Tamise, rossé de coups, drogué, avant d'être froidement abattu. Nous avons d'abord pensé à une exécution en bonne et due forme. Oui, une balle logée entre les deux yeux est le meilleur moyen de s'assurer que le pauvre ne parlera plus jamais. Mais que faites-vous des sévices qu'il a subi avant de mourir ? Si Jack l'Éventreur avait vraiment voulu le faire définitivement taire, il y avait des moyens plus rapides et plus discrets de se débarrasser de lui. Vous l'avez dit vous-même, Jack est très intelligent, un corps retrouvé suscite forcément des questions, et vu son état je m'en poserais ! Vous admettrez que ce n'est pas la meilleure des manières de se débarrasser de quelqu'un en toute discrétion. Ce n'est pas une mise à mort, cela ressemble fortement à de la torture !
- Sauf si son but était justement de faire savoir que c'est lui le responsable ?
- Et si ça ne l'était pas ? Réfléchissez Mr Palmer, selon vous Jack est-il prêt à déroger du schéma qu'il prend tant de soin à reproduire dans les moindres détails ? Jusqu'à imiter la lettre « Dear Boss » que votre patron a reçu ?
Simon resta muet, il sembla réviser son propre jugement, pesant les mots et les soupirs de la jeune fille.
- Non, répondit Jane à sa place. Voilà ce que je crois, je crois que quelqu'un d'autre observe Jack l'Éventreur dans l'ombre, et qu'il a compris que Maxwell Walter n'était qu'un leurre. Je crois que Walter a fait une mauvaise rencontre, je crois qu'on l'a torturé, qu'on a tenté de lui extorquer des renseignements, avant de l'abattre froidement. Et j'irais même plus loin, je crois qu'on l'a jeté dans la Tamise en sachant parfaitement que le corps serait découvert tôt ou tard, et que la nouvelle ainsi que la description précise de l'état dans lequel on l'a retrouvé ferait le tour de Londres pour arriver jusqu'aux oreilles d'un certain Jack l'Éventreur. Peut-être la mort de Walter est un message destiné à notre tueur, dans le but de lui faire savoir qu'il est traqué.
Le journaliste ne pipa mot. Les doigts figés sur sa cigarette, il observait intensément Jane, une lueur éclatante brillant dans son regard d'émeraude. « Brillante. Elle est tout simplement brillante. » Pensa-t-il. Ce qu'il se garda bien d'avouer à haute voix. Cette jeune femme était incroyablement perspicace pour son jeune âge, Simon sentit un intérêt croissant pour la demoiselle saisir ses pensées.
- Si c'est bien le cas, reprit-il enfin, cela modifie les plans de Jack. Il risque de riposter sévèrement.
- Ou de se trahir, répondit Jane ses prunelles pétillant de défi.
- Il y a peu de chances, Jack n'est pas tout à fait le genre d'homme que nous imaginions...
- Qui vous dit qu'il ne s'agit pas d'une femme... ?
Les paroles de Jane avaient fusé de sa bouche contre son gré. Une boule dans sa gorge se forma, c'était Will qui le premier avait pensé à une femme... C'était idiot de la part de la jeune fille de le répéter puisqu'elle avait conclu que Jack ne pouvait être qu'un homme.
Simon la contemplait avec insistance, l'œil vif et la bouche à demi ouverte. Il écrasa sa cigarette et croisa ses doigts entre eux, fronça imperceptiblement les sourcils. Il évalua quelques instants la thèse de la jeune fille avant que celle-ci ne reprenne la parole.
- Pardonnez-moi, c'est stupide. C'était une idée saugrenue, Jack ne peut être une femme.
Les lettres avaient été rédigées de la main de lady Blackwood semblait-il, mais la veuve n'était certainement pas à l'origine des meurtres.
- Vous dites cela par rapport aux correspondances retrouvées chez les victimes, n'est-ce pas ? la questionna Simon.
Jane lui jeta un regard stupéfait, confirmant de ce fait la théorie du journaliste qui se réinstalla sur le dossier de sa petite chaise. Un petit rire conspirateur lui échappa.
- Miss Warren, vous apprendrez que j'ai... mes propres méthodes. Je ne travaille pas pour Scotland Yard mais avec. Je suis journaliste, comprendre les faits et les exploiter, c'est mon métier. Accéder à ce qui est profondément caché, c'est ce que je suis.
Le regard vert croisa les iris bleu-gris, la demoiselle se sentit subitement nue devant ce regard perçant. Comme elle ne répondit pas, Simon poursuivit :
- Les correspondances retrouvées chez les victimes de l'Éventreur sont de la main d'une femme, cela ne fait aucun doute. Il s'agit de lady Emma Blackwood qui en est à l'origine. J'ai pu rencontrer la veuve Blackwood lors d'une soirée et l'ai convaincue de me rédiger une lettre de recommandation pour un ami. En comparant les écritures j'ai eu confirmation que mon intuition était bonne. Mais cela, vous le saviez déjà, n'est-ce pas ?
Inutile de faire l'ignorante plus longtemps, Jane hocha la tête.
- Vous étiez à la soirée de lord Stanbury, acheva Simon. Vous vous êtes déguisée, ainsi que votre partenaire afin de passer inaperçus. Allons, ne faites pas cette tête, se moqua gentiment Simon devant une Jane qui se décomposait, vous avez réussi à tromper tout le monde mais pas moi. Pour votre défense je suis très observateur, il n'est pas facile de me leurrer. Savez-vous ce qui vous a trahie ? Vos yeux. En plus de leur couleur particulière entre le bleu et le gris, vous avez une façon caractéristique de regarder le monde. Il y a... Une lueur singulière qui brille dans votre regard, il est expressif, pétillant d'intelligence et de secrets. Cela dit la perruque et le masque étaient très bien eux aussi.
Les joues de Jane avaient viré au rouge, pas seulement parce qu'elle s'était faite démasquer comme une débutante, mais aussi à cause des compliments du journaliste. Il alluma une nouvelle cigarette en riant doucement.
- Vous ferez mieux la prochaine fois, badina Simon qui avait remarqué ses joues rosies.
- Certainement, bredouilla Jane. Puisque je démasquée, autant jouer cartes sur tables maintenant. Je doute qu'Emma Blackwood soit à l'origine de ces meurtres. J'ignore encore pourquoi et comment c'est son écriture que l'on a trouvée sur les lettres adressées aux victimes, mais elle n'est pas l'assassin. Une femme comme lady Blackwood est certes mystérieuse, mais elle n'a aucun mobile valable pour commettre ces meurtres, tâcha d'expliquer la jeune fille.
- C'est un fait sur lequel nous sommes d'accord. Je ne comprends pas moi non plus comment expliquer cela.
- À moins que... C'est une idée saugrenue, mais pourquoi pas après tout. Nous venons d'évoquer l'idée d'une possible vengeance de Jack. Et si le comte Blackwood entretenait lui-même une liaison avec une prostituée et que la lady décide de se venger de cette tromperie en s'acharnant sur ces femmes de mauvaise vie ?
Simon gigota sur son siège, visiblement mal à l'aise.
- Ce n'est pas possible Miss Warren.
- Pourquoi donc ?
- Parce que le comte Blackwood avait... comment dire cela sans heurter votre sensibilité... bafouilla le journaliste qui cherchait ses mots.
Jane leva les yeux au ciel, irritée qu'on la traite encore avec tant de délicatesse comme si elle n'était qu'une petite chose fragile. Bon sang elle avait vu des cadavres, pénétré dans une morgue, s'était déguisée en prostituée, avait tenu une arme entre ses mains, elle recevait des lettres lugubres de Jack l'Éventreur et on s'inquiétait encore de sa sensibilité ? « Ah les hommes ! » s'exaspéra-t-elle.
- Mr Palmer, pour l'amour du ciel ! s'exclama-t-elle. J'ai vu des cadavres fraichement mutilés par Jack l'Éventreur, côtoyé des prostituées, des voyous, des scélérats et bien d'autres choses encore dont vous ignorez l'existence. Si je suis encore debout après cela, ce ne sont pas quelques révélations sur un mort qui vont m'ébranler ! Alors ne gaspillez pas votre temps et allez-y franchement !
Le journaliste écarquilla les yeux et quand la cendre au bout de sa cigarette s'écroula sur son avant-bras il poussa un petit juron discrètement. Le moins que l'on puisse dire c'était que cette Jane Warren avait un sacré caractère ! Il commençait à comprendre ce que l'Irlandais lui avait trouvé de si intéressant.
- Très bien, puisque vous insistez. La raison pour laquelle il est improbable que lady Blackwood puisse se venger sur ces femmes est parce que le comte n'entretenait pas de liaisons avec... l'une d'entre elles.
- Comment pouvez-vous en être si sûr ? Votre patron...
- Parce que le comte Blackwood ne... n'aimait pas les femmes en quelque sorte, du moins pas comme cela, la coupa le journaliste. En fait, il... Il préférait la compagnie de ses semblables.
- Vous voulez dire que le comte avait une préférence pour les individus de son sexe ? s'étonna Jane perplexe.
Simon lui fit signe de se taire. Entre les murs du Daily Telegraph grouillaient des oreilles indiscrètes et des yeux trop curieux. Dans les locaux quelques regards envieux s'attardaient déjà sur Simon Palmer, le fait qu'une jeune femme lui tienne compagnie sans chaperon ferait davantage jaser à son sujet. Si en plus de cela on entendait que les deux conspirateurs parlaient d'hommes qui s'appréciaient entre eux plus que le beau sexe, cela achèverait de leur faire perdre toute décence. Et Dieu seul savait à quel point la discrétion était indispensable ici-bas, pour Jane comme pour Simon.
Jane n'en croyait pas ses oreilles. Jamais encore dans sa courte vie elle n'avait entendu que de telles relations étaient possibles. L'on parlait déjà peu aux jeunes filles de ce qu'il se passait une fois l'étape du mariage franchie, le devoir conjugale était un mystère jusqu'à ce que l'on atteigne la couche matrimoniale, il était impossible qu'on leur en dise plus sur ce genre de relations formellement interdites. Il était inconcevable pour le beau monde que ces messieurs puissent désobéir de la sorte. En effet, qu'un fils de bonne famille puisse côtoyer quelques gourgandines quand l'envie lui prenait, cela passait encore puisque, voyez-vous, c'était bénin qu'un homme eût des besoins à combler. C'était du moins comme cela qu'on expliquait l'homme aux jeunes femmes. Mais que ce dernier puisse aimer d'un tel amour un individu de son sexe comme il devait aimer sa propre femme ? Non, cela n'existait pas. Quel scandale !
- Enfin, vous voyez où je veux en venir Miss Warren, reprit Simon.
- Effectivement... Comment l'avez-vous appris ?
- Par un ami d'enfance du comte. Et pour répondre à votre question informulée : oui. La lady le savait également. C'était un mariage arrangé, une entente qui faisait les affaires du comte, lequel pouvait faire taire les commérages sans plus s'inquiéter de sa réputation. De toute manière il est mort avant d'avoir pu donner un héritier. Ce qui sert également les intérêts d'Emma Blackwood, vous avez sans doute remarqué que le mariage est le cadet de ses soucis. C'est pourquoi son rôle dans toute cette affaire m'intrigue de plus en plus.
Le problème paraissait même insoluble par moment. Pourquoi diable une femme comme Emma Blackwood participerait-elle à une telle entreprise infernale sans aucune raison particulière ? Qu'avait-elle à y gagner ?... Ou à perdre ?
Par ailleurs Blackwood, mari ou femme, était indubitablement lié à ce fameux Cercle Abyssus dont Jane avait entendu parler lors du bal chez le lord Stanbury... Et elle devait découvrir de quoi il en retournait exactement avec ce mystérieux Cercle. Mais par où commencer ? Jane avait sa petite idée sur le sujet.
- Mr Palmer ? Croyez-vous pouvoir nous introduire à la morgue ?
Bonsoir ! Oui je sais, ça fait longtemps...
Je m'excuse pour cette absence imprévue et ce chapitre plutôt assez court comparé à d'habitude... Je vous ai habitué à plus loquace comme chapitre... Les raisons à cette absence de la semaine dernière et ce court chapitre sont les suivantes : j'ai été malade et assez faible pendant plus d'une semaine et j'ai eu un petit accident qui fait que je ne pouvais plus que me servir d'une main sur deux... Vous imaginez que les deux combinés m'ont réduite à l'état de momie (Daisy cette comparaison est un clin d'œil pour Sophie !)
Bref, je vais essayer de rattraper mon retard...
En attendant, je guette vos théories concernant ce fameux Cercle et la morgue ! Que pensez vous de l'implication de la Lady ? Et cette histoire avec le comte Blackwood ?
A vos claviers !
Ceci est la version corrigée.
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