Note d'auteur :
Voilà, c'est une nouvelle histoire que j'ai pondu très vite, je l'ai imaginé très vite, avec plusieurs parties, mélangeant un voyage dans le temps, plusieurs univers alternatifs et plusieurs styles de narration ...

J'espère que vous prendrez plaisir à lire, Bonne Lecture !

-------------------------------------

Note de chapitre:
Voilà, je commence une nouvelle histoire un peu bizarre, avec quatre parties, un prologue et un épilogue, mêlant des parties univers alternatifs, des parties voyages dans le temps, et surtout, mettant en scène le personnage de Pénélope Deauclaire, personne peu - voire pas du tout - exploité, ainsi que les maraudeurs ...

J'espère que cette fiction vous plaira, bonne Lecture ! :D

-------------------------------------

Lily Potter, James Potter, Remus Lupin, Sirius Black et une femme d’une trentaine d’années -mais qui en paraissait bien plus- étaient assis à la table des Potter, dans leur petite maison à Godric Hollow. La tension autour de la table était très clairement palpable, et seule la femme d’une trentaine d’années, à la sublime chevelure noire ébène ondulée, semblait détendue – ou du moins, elle n’était pas gênée d'être assise là.

La femme était apparue quelques jours plus tôt, lors d’une attaque de mangemorts, elle s’était trouvé en plein milieu alors que les maraudeurs étaient censés s’en occuper. Elle est intervenue, et avait non seulement fait preuve d’un talent certain pour le combat, mais avait surtout intrigué les maraudeurs qui ne savaient ni qui elle était, ni d’où elle venait. Alors qu’ils repartaient, ils s’aperçurent qu’elle les suivait. Ils tentèrent alors de la semer, ne sachant pas qui elle était, mais ils n’y parvinrent pas. Finalement, elle finit par coincer Sirius en anticipant sa prochaine action, et alors que les quatre jeunes hommes pointaient leur baguette sur elle, elle ne put s’empêcher de rire.

Le lendemain, elle s’entretenait seule avec Dumbledore, qui ne semblait pas non plus savoir qui elle était. Montre en main – celle de Peter – elle resta deux heures, trente-six minutes et quarante-sept secondes dans le bureau du directeur de Poudlard. Lorsqu’elle sortit de son entretiens, elle semblait moins joyeuse qu’à son arrivé, et ça la vieillie, lui donnant l’air d’avoir la quarantaine. De son côté, Dumbledore semblait perdu, il ne savait pas vraiment quoi penser. Il se tourna alors vers les maraudeurs et conseilla à James de ramener la jeune femme chez lui, et de ne pas la craindre. Après cela, la femme se tourna vers le vieil homme, et avec son accord, lui lança le sort d’oubliette, sous le regard aussi effaré que surpris du célèbre quatuor.

Restant cependant méfiants, les jeunes hommes la ramenèrent dans l’appartement que partageaient le lycanthrope et le descendant Black. Sans rien demander, elle s’installa sur le canapé des jeunes hommes et dormit durant presque 48 heures.

A son réveil, la femme semble un peu déboussolée, et regarde les colocataires avec une sorte d’effarement et de fascination. Mal à l’aise, les deux maraudeurs décideront de demander à James et Lily de passer voir la jeune femme. Le couple accepte, et la femme brune aux yeux aussi clairs que les nuages semble fascinée. Lily, beaucoup moins intimidée, ou plutôt plus courageuse que les garçons, ose enfin parler avec cette inconnue pour la première fois :

« - Qui es-tu ?

- Merlin, tu es bien plus jolie que tout ce qu’on a pu me dire ! Je comprends mieux certaines choses …

Les quatre jeunes adultes sont surpris : ils ne s’attendaient certainement pas à ça. Lily essaie alors d’en apprendre plus :

- Tu me connais ?

- Non, je ne t’ai jamais rencontré, si c’est ta question. Mais j’ai connu des gens qui te connaissaient, plus ou moins …

Lily lança un regard incertain à James, son époux depuis presque deux ans, et tenta une dernière fois :

- Qui me connaissaient ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Le regard de la femme s’obscurcit, mais elle ne répondit pas, préférant se détourner pour regarder par la fenêtre. Elle pèse chacun de ses mots, chacun de ses gestes avant de les faire, comme si la survie du monde en dépendait. Elle est précautionneuse. Elle finit par se retourner lorsque Lupin chuchote à l’oreille de Sirius :

- C’est peut-être une folle, comme Dumbledore …

Elle lance un regard noir aux deux garçons, et parle pour la première fois sans que l’on l’y invite :

- Si je vous dis qui je suis, et que je vous raconte tout de suite pourquoi je suis là, vous ne me croirez pas. Et c’est dommage, parce que le temps, c’est ce dont nous manquons le plus.

Ses quatre interlocuteurs se lancèrent un regard, ne sachant pas trop vraiment comment réagir. Finalement, Sirius s’avança sûr de lui :

- Et pourquoi nous ne te croirions pas ? Tu pourrais au moins nous dire qui tu es ?

La jeune femme lui lança un regard tendre, et finit par soupirer :

- Vous ne me faîtes pas confiance. Mais il va falloir s’en passer. Emmenez-moi chez James et Lily, sans votre ami, Peter, et je vous dirai tout ce que vous voulez savoir. »

Ce fut en quelque sorte sa seule exigence, et elle ne dit plus rien.

Des jours passèrent, quelques un, moins d’une semaine, et poussés à la fois par la curiosité, mais aussi par le goût du risque, les quatre amis amenèrent la femme chez Lily et James Potter, l’endroit magiquement protégé pour la sécurité du couple et de leur bambin.

Nous sommes le 17 Mai 1981. Harry dort dans la pièce d’à côté. Les cinq adultes sont assis autour de la table, les tasses à café posées devant eux fumantes encore. La femme les dévisage tous sans gêne, provoquant le malaise des quatre jeunes gens. James serre la main de Lily sous la table, alors que celle-ci lance des regards inquiets vers la chambre de son fils. Remus semble trouver le papier peint de la maison Potter très intéressant. Seul Sirius ne semble pas détourner le regard, lorsqu’elle le fixe. Cette femme semble à la fois sûre et à la fois désorientée, comme si elle luttait sans cesse contre elle-même, comme si elle ne s’autorisait pas à agir librement. C’est sûrement vrai.

Après plus d’une demi-heure à tourner autour du pot en silence, Sirius affirma :

« - Tu nous connais. Et apparemment … on te connaît aussi, mais on ne s’en souvient pas.

Un sourire s’affiche sur le visage de la femme, pour la première fois. Elle semble jouer au chat et à la souris lorsqu’elle demande :

- Qu’est-ce qui te fait penser ça ?

Remus prend la parole cette fois :

- Tu as su exactement où nous trouver, et anticiper le moindre de nos mouvements. Et ce que tu as dit à Lily la dernière fois. D’où … d’où viens-tu ?

Cette fois, la femme se lève et se plante devant la fenêtre du salon des Potter, le regard perdu :

- Je m’appelle Pénélope Deauclaire. Je suis née le 7 Janvier 1976, d’une mère sang-de-bourbe et d’un père sang-mêlé. J’ai étudié à Poudlard dans la maison de Serdaigle. Dans le futur – dans quatorze ans pour être précis – je vais rencontrer certains d’en vous. Après la guerre, nous allons former un institut clandestin avec les plus brillants sorciers de notre époque. Grâce aux reliques de la mort d’Harry, et à d’autres objets uniques comme le retourneur du temps, nous allons réussir à m’envoyer dans le passé. C’est un rituel extrêmement puissant, unique, et qui est contre-nature, et il nous a fallu plus de treize ans pour réussir. J’ai été envoyé depuis le futur pour vous poser une seule et unique question. Mais avant de vous la poser, il faut que vous m’écoutiez, et que vous me disiez si vous me croyez. Me croyez-vous ? »

Tournant en rond, James s’arrêta quand Lily posa sa main fraîche sur son bras. Le couple lança un regard à la femme de trente-cinq ans. Remus n’osait pas la regarder, et finalement, ce fut Sirius qui osa la tester :

« - Est-ce que tu as des preuves ? Comment peut-on te croire avec ce que tu nous dis ?

La femme le regarda, avec un sourire narquois :

- Ça ne m’étonne pas de toi Sirius. Que veux-tu savoir ? Tu avais mon âge, et moi j’étais un peu plus jeune que toi quand on s’est rencontré. Tu veux savoir si je sais pour le petit problème de fourrure de Remus ? Evidemment, nous travaillons toujours sur des potions, même si nous nous orientons plutôt vers des thérapies pour apprendre à contrôler la bête. Tu veux savoir si je sais que les maraudeurs sont des animagi – Cornedrue est un cerf, Patmol est un chien et Queuedever est un rat – et que vous aidez Remus les mauvaises nuits ? Tu veux savoir si je sais que vous avez créé la carte des maraudeurs, et que James est l’héritier des Peverell et donc que c’est lui qui a la cape d’invisibilité ? Oui, Harry m’a parlé de tout ça. Demande-moi ce que tu veux, je n’ai pas apporté de livre d’histoire, mais j’ai vécu la guerre, je me souviens de tout et tout le monde. De ton frère, qui est certainement déjà mort en essayant de détruire Voldemort, qui a toujours été contre Voldemort et a rejoint ses rangs dans l’espoir de trouver un moyen de le détruire. De Rogue, qui va tenter de toujours protéger Lily et Harry, jusqu’à en perdre la vie en héros, qui est un double espion qui travaille – travaillera – pour Dumbledore, et c’est beaucoup grâce à lui qu’Harry va gagner la guerre. De ta cousine, Tonks, qui va être l’apprentie de Maugrey Fol’œil et qui va même réussir à épouser Remus. Des Weasley, Molly est actuellement enceinte d’une petite fille, Ginny, qui va naître le 11 Août prochain, et qui deviendra la femme d’Harry, après la guerre. Merlin, qu’est-ce qu’elle ressemble à Lily quand j’y repense ! Que veux-tu savoir Sirius ? Veux-tu savoir tous les enfants qui vont naître et toutes les victimes qui vont mourir ? »

Elle plongea son regard dans les yeux sombres et perturbés du Black, le défiant du regard de lui poser une de ces terribles questions.

Les cinq adultes assis à table n’osaient pas se regarder, sauf Pénélope qui ne se gênait pas pour dévisager chacun d’entre eux, attendant qu’un d’entre eux ai le courage de poser ces questions si brûlantes, et en profitant pour observer ces visages si jeunes et si vivants. Finalement, Lily, sans détacher son regard de la porte de la chambre de son fils, demanda avec bon sens :

« - Ca ne risque pas de changer le futur si tu nous dévoile des choses ?

Pénélope haussa les sourcils, surprise d’autant de logique de la part de la rouquine, mais ne s’en étonna finalement pas tant que ça. Elle sourit :

- Si, mais je suis là pour ça. Je dois vous dire ce qu’il va se passer. Et c’est à vous de choisir si vous voulez changer le futur ou non.

- Mais si tu nous raconte tout, ce sera trop tard, non ?

S’inquiéta Remus, légitimement. La femme posa ses coudes sur la table et posa son menton sur ses mains :

- Un sort d’oubliette et je n’aurai jamais existé pour vous. Pas avant quatorze ans. »

Les quatre amis échangèrent des regards hésitants, encore peu sûr de vouloir découvrir leur futur.

Agacée de perdre autant de temps, la femme trentenaire se leva, traversa la pièce jusqu’à la chambre du bambin, et le prit dans ses bras. Lily et James se précipitèrent sur ses talons, et tous observèrent le bébé babiller en souriant dans les bras de cette inconnue. La femme berçait l’enfant, et lâcha :

« - Ça fait bizarre de le voir sans sa cicatrice … Il ressemble tellement à James Sirius Junior …

- James Sirius Junior ?

Demanda fièrement James, et élançant sa femme, toujours un peu crispée. Pénélope hocha la tête et reposa le bébé :

- Oui, le fils aîné d’Harry. Quand je suis partie, il n’était pas encore rentré à Poudlard. Ni son frère ni sa sœur … Je crois qu’il n’y a que Ted qui est à Poudlard, à Gryffondor …

- Ted ?

Demanda Sirius en fronçant les sourcils, comme si ce nom lui disait quelque chose. Pénélope traversa de nouveau la pièce aussi vite que son ombre et se laissa tomber sur le canapé en hochant la tête :

- Oui, Ted Lupin est à Gryffondor, il est en quatrième année il me semble. Impossible de le séparer de Victoire Weasley !

- Lupin, comme Remus Lupin ?

Demanda James, alors que Remus tremblait. Pénélope le fixa étrangement, avant de rire :

- Il me semble que tu tremblais pareil quand Tonks t’a annoncé sa grossesse. Et quand elle a accouché aussi. C’est fou, seize ans plus tôt, tu réagis pareil !

Remus se laissa tomber dans un fauteuil, et James tenta de lui remonter le moral :

- Ne fais pas cette tête Lunard, c’est une super nouvelle !

- Mais … et si ?

Pénélope se releva et encore une fois, à une vitesse folle, fondit sur le lycanthrope :

- Ton fils va bien. Il est métamorphomage et n’a aucun penchant pour la viande rouge ni aucun problème avec la pleine lune. Quand tu m’as présenté Teddy, tu étais le papa le plus heureux et fier du monde. Il est brillant, heureux, et très amoureux de la petite Weasley. D’accord ?

Il leva les yeux sur elle, alors que ses amis avaient le souffle coupé, attendant sa réaction, et le jeune homme châtain clair fit par lâcher un petit sourire. Pénélope retourna s’assoir sur le canapé, attendant que les autres osent enfin poser des questions. Finalement, piqué par la curiosité, Remus demanda :

- Alors comme ça, je vais épouser Tonk ? Et on va avoir un fils ?

- Oui, malgré toutes tes protestations, Tonks va te mener par le bout de la baguette !

Elle se tourna vers Lily et James, le regard sombre :

- Mais vous ne posez pas les bonnes questions. Rien ne vous semble bizarre dans ce que je vous raconte ? Pourquoi je ne parle jamais de Peter ? Ni de vous ? Pourquoi ne posez-vous pas de question sur Harry ?

- Qu’est-ce que ça veut dire ?

Demanda James en serrant la main de sa femme, méfiant. Pénélope haussa les épaules, et se ravisa :

- Vous n’êtes peut être pas prêt à savoir peut-être … »

L’horloge des Potter sonna les quinze heures, dans un silence de plomb. Cela faisait presque vingt minutes que personne ne parlait. Les quatre jeunes gens réfléchissaient, tentant d’assimiler les quelques informations que Pénélope avait lâchées, et réfléchissant aux questions les plus pertinentes à poser. Finalement, l’instinct maternel dominant surement, Lily demanda à Pénélope :

« - Que va-t-il arriver à Harry ?

La femme sourit, n’en attendant pas moins de la rouquine, mais elle perdit très vite son sourire :

- Harry sera heureux, après la guerre. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Si tu veux savoir l’avenir de ton fils, il faut que vous acceptiez tous que je vois dévoile votre avenir. C’est très dur, mais je ne peux pas parler d’Harry sans parler de sa famille.

Ils se regardèrent, et hochèrent tous la tête, prêt à affronter ce que le destin leur réservé. Pénélope leur conseilla alors :

- Installez-vous confortablement, parce qu’en trente-et-un an, il s’en est passé des choses … »

« - Je vais être directe. Le 31 Octobre 1981 – donc à la fin de cette année – Lily et James vont mourir.

Aucun des quatre ne réagirent, complètement sous le choc. Sirius, la voix tremblante, demanda :

- Quo … quoi ? Comment ? Pourquoi ?

Pénélope lui lança un regard triste :

- Votre ami, Peter, est un traite. Il va vendre le secret en rompant le fidelitas, et Voldemort va venir tuer Harry à cause de la prophétie qui dit que – mais vous la connaissez déjà – donc passons. Severus Rogue va tenter de sauver Lily en négociant avec le seigneur des ténèbres, mais le Lord ne va pas tenir parole. James tombera le premier. Puis, Voldemort laissera le choix à Lily de sacrifier son fils ou de mourir avec lui. Harry m’a dit que c’était parce que Lily s’était sacrifié pour lui que Voldemort n’a pas pu le tuer cette nuit …

- Alors Harry va vivre ?

Demanda Lily, pleine d’espoir. Pénélope hocha la tête :

- Oui, il va vivre une longue vie.

- Et après, qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Demanda James, encore sous le choc. La femme poursuivit :

- Ce soir-là, Voldemort créa un horcruxe en Harry, et disparu, mais j’y reviendrai plus tard … Peter a commis l’irréparable, mais ne s’est pas arrêté là. Il a massacré des dizaines de moldus, avant de se couper un doigt et de disparaître en rat pour faire croire à tout le monde que ce n’était pas lui qui avait trahit ses amis et qu’il était mort. Son plan a parfaitement marché, puisque Sirius a été accusé du meurtre des Potter et des moldus, et envoyé à Azkaban sans procès …

- On m’a envoyé à Azkaban ?

Demanda Sirius, surpris. Pénélope hocha la tête, alors que James s’inquiéta d’autre chose :

- Mais alors, qui s’est occupé d’Harry ? C’est Remus ?

- Malheureusement, non. Dumbledore croyait qu’en étant proche de son sang, le sacrifice de Lily continuerait de protéger Harry. Il a été confié au Dursley où il a vécu les onze années les plus tristes de sa vie.

- Chez …. chez ma sœur ?

Demanda Lily, complètement bouleversée. Mais Pénélope continua :

- Lorsqu’Harry est rentré à Poudlard, après qu’Hagrid soit venu le récupérer, tout a vraiment commencé. Harry a découvert sa maison et s’est créée une famille avec Ron Weasley, le dernier fils de Molly et Arthur, et Hermione Granger, une sang-de-bourbe considérée comme la plus brillante sorcière depuis toi, Lily. Dès lors de leur première année, les trois Gryffondors n’ont cessé de s’attirer des ennuis. Harry a trouvé le miroir de Rised et la pierre philosophale, et a dû affronter pour la première fois une réincarnation de Voldemort. En deuxième année, la chambre des Secrets a été ouverte, pétrifiant les élèves à cause du basilique enfermé à l’intérieur. C’était la petite sœur de Ron, Ginny Weasley, qui avait ouvert la chambre, sous l’emprise du journal de Tom Jedusor – qui s’est avéré être un horcruxe également. Harry a réussi à tuer le basilique, sauver Ginny et détruire l’horcruxe sans le savoir. Ce n’est qu’en troisième année que le nouveau professeur de DCFM – un certain professeur Lupin - a piqué la curiosité d’Harry. C’était la première fois que tu voyais Harry, Remus. Mais cette année-là, le célèbre Sirius Black a également réussi à s’échapper d’Azkaban, provoquant la terreur dans tout le monde sorcier. Harry a appris beaucoup de choses avec toi, Remus, notamment à faire un patronus et à affronter des épouvantards. L’année s’était presque bien passé, mais en fin d’année, tout à basculer : Harry et ses amis se sont rendus à la cabane hurlante. Là-bas, ils t’ont rencontré pour la première fois, Sirius. Ils m’ont raconté que tu semblais être complètement fou à lier, avec Lupin, vous riez comme des déments, et puis, vous vouliez tuer le rat de ce pauvre Ronald Weasley. Rogue est intervenu, il pensait que vous vouliez du mal à Harry, et à essayer de le protéger. Finalement, Peter s’est retransformé – il a vécu durant toutes ces années comme un rat chez les Weasley – mais vous a échappé. Vous avez pu tout expliquer à Harry, malheureusement, vous n’aviez décidemment pas choisi le bon jour, puisque c’était la pleine lune. Je dois avouer que ce qui s’est passé est étonnant : Rogue a mis en sécurité le trio. Sauf qu’Harry et Hermione ont utilisé le retourneur de temps. De là, ils ont affronté Remus pour se sauver dans le passé. Puis, Harry qui avait cru voir son père près du lac, y est allé. Tout ce qu’il a trouvé, c’est Sirius, se faisant attaquer par des détraqueurs. Il n’avait que treize ans, mais il a réussi à créer un patronus incroyable, un cerf magnifique, qui a repoussé tous les détraqueurs. Avec Hermione, ils ont ensuite aidé Sirius à s’enfuir pour ne pas qu’il soit arrêté.

Pénélope s’arrêta là dans son récit, observant les réactions des quatre jeunes gens. Elle soupira et conclut :

- Puis, je suis apparue dans votre vie. »

-------------------------------------

Note de fin de chapitre :
Voilà, que pensez-vous de ce prologue ? Avez-vous des idées, des remarques, des suggestions, ou bien même des critiques ?