Une terre antique de sang, de glace, de feu et de tempêtes, berceau des premières guerre et de celle qui mettra fin au monde entier.

Une montagne perce les cieux, à son sommet trône la chose qui abreuvera de sang les terres assoiffés depuis des siècles. Enveloppé d'un linceul de givre il sommeil et appelle ses fidèles, réveillant la sauvagerie enfouis dans le cœur de chaque mortel.

Les plus ignobles et difformes de bête se rassemble auprès de leur maitre barbare : ours aux multiples mâchoires, sangliers à forme humanoïde et horribles amalgames bicéphales d'hommes et de prédateurs.

Dans une tempête de neige et de foudre la chose se réveillera, sous les chants et hurlements des enfants qu'il à modelé.

Animé seulement par le désespoir des armées entières d'humains non-corrompu, aux visages et identités perdu dans le blizzard, partirent à l'ascension de la montagne, guidé par le porteur couronné d'une torche inextinguible.

La montagne prit de nombreuses vies avant même que les armées n'atteigne le point culminant, avant même que les rugissements et le tonnerre ne se mêle aux cris de guerres, avant que griffes et aciers ne s'entrechoquent. En peu de temps la neige devint écarlate et l'air glacé fut envahis d'une odeur métallique et de la puanteur de la chair et de la fourrure brûlé.

Les armées humaines progressait, se rapprochant de l'immense bloc de glace encastré dans la roche dont s'échappait la lumières de nombreux yeux que les corrompus protégeait avec toutes leurs forces. Mais tout le sang qui était versé, tout les os qui étaient brisé et toutes les entrailles qui étaient arraché ne faisait qu'affaiblir la prison de l'ancien dieu.

Le chef humain s'élançait, la lumière de sa torche ralliait et guidait les troupes dans ce blizzard aveuglant. Il ne restait plus que quelques pas et il pourrait mettre fin à ce rituel, il pourrait empêcher la glace de continuer à craqueler...

La foudre s'abattit une nouvelle fois, sacrifiant la vie de toutes les bêtes restantes et la montagne elle-même se mit à trembler de terreur alors que la prison éclatait en une avalanche qui emporta toutes les armées.

Le ciel ce noircit et poussa un grondement assourdissant en sachant qu'il était de retour alors que les éclairs rugissait son nom avec extase.

Le porteur de la torche s'extirpa avec grande peine de la neige, sa flamme réduite à une misérable bougie sur le point de s'éteindre alors qu'une silhouette perçant les nuages le fixait  de ses multiples yeux.

Ce Dieu fit un pas qui ébranla la terre, suivit par une vague de monstruosités  prête à se déferler sur le monde, il leva les yeux vers les cieux et poussa un hurlement que tout les vivants et les morts perçurent.

"JE SUIS LÖRHM, LA FIN DE TOUT !"

C'est ce son qui réveilla le voyageur comme bien d'autres fois auparavant, pour la douzième fois cette exacte même songe le prévenait de ce qui était à venir ou peut être était-il juste fou ? Il se releva et se débarrassa de la neige qui avait atterrit sur sa cape alors qu'il dormait sous la protection d'un arbre avant de regarder vers l'horizon, plus il s'approchait du nord, plus la vision qu'il avait en rêve devenait nette...