Attention ce chapitre contient beaucoup de description !

Bonne lecture

F.

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...

- Les enfants je vous présente... vos professeurs. Dans l'ordre, Madame Julia Sanchez...

Une porte dérobée s'ouvrit sur notre gauche, doucement. Une petite tête au cheveux bleus sortit de l'encadrement de la porte. Un peu intimidée, elle s'approcha doucement, avant de s'asseoir à coté d'Aaton, encore rouge de gêne.

Mademoiselle Sanchez, est une poupée. C'est une jeune femme de petite taille et de corpulence étirée. Ces cheveux, ondulés aussi brillant et bleus que le ciel, sont attachés en deux couettes tombant sur ses épaules. Une longue frange bleue cache son front et son œil gauche. Son œil droit, lui, est aussi bleu et clair que l'eau et surplombe deux petits losanges bleus également est accompagné d'un petit nez grec légèrement plus bas. Son regard est tout simplement brillants, pétillant. Ces lèvres sont minces tandis que ses oreilles sont courtes, petites. Pendant que son menton est effacé par sa beauté. Comme ceci, l'on peut voir que son visage est rond et est particulièrement lisse, de couleur à peine rosée avec les joues gonflés et rosâtre. Le tout surmonté d'un petit béret à peine bleuté lui aussi.

Sa tenue quant à elle est assez simple, elle se compose d'un haut à manche longues dévoilant son nombril et ses épaules fragiles et d'un pantalon gris clair lui descendant jusqu'aux chevilles.

Intimidée sous le poids de nos jeunes regards elle balbutie en baissant les yeux, encore toute rouge.

- B... Bon... Bonjour...

- Mademoiselle Sanchez sera votre professeur d'histoire du monde et d'histoire de la magie.

- ...

Je sens que les cours avec elles vont être très longs. Aaton tousse pour tenter d'alléger l'atmosphère devenue pesante.

- Bref... maintenant, votre professeur de magie théorique, Alexandro Delmaro.

Il tend le bras vers porte dérobée d'où est venue l'autre timide, nous regardons intensément l'endroit désigné mais personne n'en sort.

- Il est où cet idiot... surement encore chez lui. C'est obligé parce que "ça servirait à rien que je me présente"... Désespérant... Passons. Ce feignant se montrera demain de toute façon... Comme je vous l'ai dit tout à l'heure je serai l'un de vos professeurs de combat, et le surveillant du dortoir garçon. Je vous enseignerai plus particulièrement le maniement des armes à distances, et pour que vous ayez le plus de bases possibles, un autre professeur m'assistera pour compléter les cours. Monsieur Tel Ephone.

Arrivant sauvagement d'une immense porte droit devant nous, le petit homme tatoué transporte avec beaucoup de difficulté, un immense baril qui... au vu des trajectoires assez hasardeuses qu'il empreinte... doit être sacrément plein. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ces quatre mois seront assez... mouvementés. Il faudra quand même que je le remercie pour ce qu'il a fait cette semaine.

Il reprend à la suite d'Aaton pour se présenter convenablement.

- C'est bon ferme-la le muet ! C'est la première fois que tu parles autant, dit-il en lui servant une étrange boisson jaunâtre sortant de son fût. Tiens petit bois ça !

- Mais j'en veux pas de ta bière !, rétorque le géant.

- Bois je te dis !, s'emporte-t-il

Rechignant à obéir et ne voulant pas vexer le petit homme, je vis pour la première fois le colosse grimacer.

- Elle est même pas bonne...

L'ignorant, Tel poursuit les présentations commençant par se présenter en bonne et due forme.

- Comme l'a dit mon "collègue", je serai votre second professeur de combat. J'essaierai de vous inculquer les bases des combats au corps à corps, principalement grâce à des techniques que je vous ferez expérimenter. Bien entendu ce ne sera pas tout vous aurez aussi, à ce que j'ai compris, des professeurs de magies élémentaires. Allez sortez de là tous les quatres, on sait que vous attendez que ça !

Sortant d'un coin de la grande pièce, cette fois-ci à droite. Quatre personnes assez banales sortent de l'ombre s'alignant devant le gros fût, à côté de Tel.

- Voici donc vos professeurs de maîtrises magiques qui vous aideront à maîtriser vos pouvoirs. Luccia Katécir, professeur de la magie de Feu

La seule femme du groupe. Elle arbore une allure fière, accompagné de ses splendides cheveux rouges, qu'elle fait tenir en une très longue que de cheval avec de magnifiques yeux ambré, une petite frange dissimulant des lunettes fantaisistes tenue par un élastique cerclant sa tête et une poitrine très généreuse, qu'elle n'hésite pas à dévoiler. Sa peau, parfaitement bronzée, est seulement couverte d'un soutien-gorge noir à motif de flamme et d'un mini short en cuir noir, entouré d'une ceinture cloutée servant, principalement, à tenir ses saïs noirs. Son côté gauche est couvert de deux magnifiques tatouages, représentant sur son bras une immense flamme, naissant de son épaule et finissant à l'extrémité de ses doigts et sa cuisse où est dessiné un animal que je ne reconnais pas mais ressemble assez à nos chiens. Ce dernier est presque complètement dissimulé à cause de ses bottes blanches elles aussi au motif de flamme. Ses mains, en cette saison d'hiver, sont elles, couvertes de gants noirs, renforcés sur le dessus des doigts, un petit bracelet entourant le poignet gauche.

- Lotfi Raïs, professeur de la magie de Terre.

Très grand et assez mince, cet homme encore plus matte de peau qu'Aaton. Ses grands yeux marrons nous toisent de toute sa hauteur, aussi imposant qu'une montagne. Sa petite balbo, en forme d'ancre, accompagnée de moustaches, séparées de la tranche du nez et de la commissure de ses lèvres charnues, avec l'aide de son chapeau, rempli de poussière grise, encadrent son visage à la perfection. La poussière parsemant son grand manteau d'hiver noir rembourré d'une épaisse laine blanche le faisant paraître aussi brun que son pantalon la seule démarcation entre les deux étant une ceinture aussi noire que ses bottes. Un étrange personnage aux couleurs sombres et remplis de poussière.

- Ugo Mini, professeur de la magie d'Air.

Encore une nouvelle tête. Une tête blonde coiffée d'une superbe mèche, contournant sa tempe et retombant sur sa joue. Des yeux bleus si clairs qu'on les croiraient gris et un petit nez busqué descendant jusqu'à ses lèvres fines. Habillé d'un simple costume noir, cachant une chemise blanche sous sa cravate rouge et chaussé de chaussures noires, cirés et aux lacés carrés.Le tout sur un homme atteignant presque le mètre quatre-vingt cinq.

-Et J... Mais couvres toi on est en hiver ! Mets un pull !, braille-t-il. Jack Bobinsky les enfants, finit-il par soupirer.

- Commence pas à faire ton papa poule j'ai pas froid ! répond il sur le même ton.

Le dernier, cette fois ci pour faire simple, une peau à peine bronzé, de cheveux blonds presque bruns aux petits yeux marrons avec une barbe taillée de sorte à ce qu'un trait très fin relie son menton à ses tempes en passant par les joues et d'une moustache elle aussi à la barbe au début des joues. Elle ressemble beaucoup à celle de mon père celle de mon père. Son air sympathique malgré sa mine de déterré évoque en moi des sentiments contraires. Un serviteur arrive, un polo bleu marine dans les bras, il enfile le T-shirt cachant au passage une dent accroché à son cou comme mon pendentif. Ca lui va pas si mal... en plus il est accordé à son short et ses tongs plus claires.

- Allez vous asseoir ! Et laissez moi une place à coté de Jack !

Tout le monde est maintenant installé, les professeurs occupant les huit dernières places de notre grande tablée.

Après ces longues présentations, les habitants du manoir nous servent les uns après les autres, dans des courbettes plus extravagantes les unes que les autres.

Nous commençons à manger un peu intimidé par tout ce beau monde. Les adultes ayant été choisis pour être nos professeurs, semblent se connaitre et discutent joyeusement, tout en buvant de la bière.

Une question venant de ma droite se fit entendre surmontant le bruit de fond fait par les adultes.

- Aaton tu nous as dit que t'étais le surveillant du dortoir des garçons mais qui nous surveillera à nous ?

- Eum... C'est vrai qu'on en a pas vraiment discuté, avoua-t-il un peu gêné.

- De toutes façons ça c'est votre responsabilité les filles, dit Tel en se resservant un pinte.

- Comment ça ! Vous avez pas assez de personnel dans ce manoir pour surveiller cinq petites filles !, hallucine la jeune fille aux cheveux ardents.

- Si mais ce n'est pas leurs rôles ! Donc si j'ai bien compris. Aucune de vous deux n'est volontaire...

- Non !, s'écrièrent elles en cœur.

- Normal... Nous aussi on voulais pas je te rappelle! On a tiré à la courte paille et t'as perdu, gueule le noir.

- ouai bon c'est vrai mais t'es pas obligé de remettre ça sur le tapis... surtout devant eux

- Si c'est juste pour savoir qui a perdu on va faire un petit jeu. Le juste poids!

- Ok et le poids de quoi veux-tu que l'on devine ?, demande Mademoiselle Sanchez.

- Cette pièce de bière, juste derrière moi, à une contenance de 500 litres ma question est simple : quel est son poids quand elle est entièrement pleine ?

- Quesque tu veux que j'en sache! Au hasard et vu le mal que t'as eu à la porter jusqu'ici... Je dirai... 430 kilos!, hasarde Mademoiselle Katécir.

- Les gars ça vous dit de jouer ?, questionne Tel.

- Ça dépend, si on perds on est pas de corvée de gardiennage ?, lança Jack.

- Non c'est réservé aux filles !, éluda Tel.

- Alors c'est d'accord !, affirmèrent ils tous en même temps.

Les chiffres fusent et pleuvent dans tous les sens essayant désespérément de trouver le poids mystérieux de la pièce derrière Tel.

- MAIS C'EST PAS BIENTÔT FINI ! VOUS POUVEZ PAS LA FERMER DEUX MINUTES JE M'ENTENDS PAS PENSER !

Le silence retombe d'un coup, attendant presque qu'elle nous demande de respirer. Nous attendons dans ce silence de mort à peine rompu par les marmonnement de la fille aux cheveux bleus.

- en sachant qu'un litre de bière pèse plus lourd qu'un litre d'eau et que la contenance de la pièce est de 500 litres et qu'une pièce vide fait environ 90 kilos... Mais c'est impossible personne ne peux soulever une telle masse !

- Un problème ?

- Oui ! Pleine, la pièce devrais peser aux alentours de 700 kilos mais aucun humain ne peux soulever ce poids, et surtout pas comme tu l'as fait.

- Tu as raison... En effet la pièce mesure exactement 715 kilos quand elle est pleine. Seulement il y a un facteur important que tu n'as pas pris en compte !

- Ah oui et lequel !

- Quand je travail j'ai soif ! Et quand j'ai soif, j'allège le fût. Du coup il ne pesait plus que 458 kilos environs quand je suis arrivé. Poids qu'il m'est certe difficile, mais possible de soulever.

- Ça reste toujours trop pour une personne lambda.

- N'empêche tes connaissances de la bière sont très précise où à tu appris tout ça ?

- Mon père est tavernier et...

- Le nom de sa taverne !

- "il fût une fois", pourquoi ?

- J'en était sur je savais que je t'avais déjà vu quelque part ! Tu donnais un coup de main en salle ! Pourquoi j'y ai pas pensé avant ! Ton père est un bon ami en plus ! J'aurai dû le savoir !

- Du coup j'ai perdu c'est ça ?, les interrompus Luccia.

- Tout à fait et en plus d'avoir perdu tu vas devoir être de corvée de gardiennage au même titre qu'Aaton !, enfonce Julia.

S'en suivit une grande joie partagée dans sa généralité jusqu'à la fin du repas. Comme nous avait prévenu Aaton, les règles nous furent énoncées, toutes plus barbares, épuisantes, et logiques les unes que les autres.

Nous sortirent enfin de table, guidés jusqu'à nos chambres par les perdants nous servant de chaperons. Passant dans un couloir menant à l'extérieur Luccia s'arrête brusquement sans dire un mot.

- Quand est-ce qu'on doit leur faire le rituel d'orientation magique ?, se renseigna la femme.

- Normalement c'est ce soir, pourquoi ?

- Parce que tout ce qu'il nous faut est posés bas! On pourrait le faire maintenant ?

- On peut le faire maintenant s'il vous plait !, supplie un garçon à côté de moi, s'accrochant à la cape rouge.

- Profitons en c'est sur le chemin et puis ce sera plus à faire après, recommande-t-elle.

- Tu as raison mais il faudra se dépêcher on a encore pas mal de choses à faire, réfléchi le géant.

À peine eut-il terminé sa phrase que nous nous précipitions vers l'endroit indiqué précédemment par la jeune femme aux cheveux érubescents.

Comme à mon habitude, je m'éloigne un peu des autres connaissant déjà mon type de magie. Ne parvenant pas à distinguer convenablement les objets posés sur le sol.

- Quelque chose ne vas pas ma petite Pawa ?, s'inquiète ma surveillante.

- Non c'est juste que je connais déjà mon type de magie, avouai-je montrant l'immense tour se dressant toujours fièrement sur la place publique, inaccessible.

- C'est toi qui a fait ça, réalisa-t-elle.

Je hoche la tête un peu rougissante par l'intérêt suscité.

- Intéressant... Voyons voir si les autres sont aussi doués que toi, tu veux bien ?

Nous nous rapprochons, la belle rouquine me forçant à me mettre devant. Je peux maintenant admirer les quatre petits objets disposés à un petit mètre de différence les uns des autres, Aaton nous faisant encore les présentations de chacun.

- Je vous présente quatre des reliques élémentaires. Ce sont des objets très puissant. Ils peuvent déceler une partie très petite, de magie semblable à leurs éléments. Vous avez donc ici l'Éventail Tengu, le Trident d'Atlas, le Marteau de Tardipes, et les Canons de Pépi II.

- Maintenant nous vous appellerons un à un et vous vous mettrez au centre de ces quatre objets. Maintenant voyons voir de quoi vous êtes fait.

Ces quatres objets... Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un mauvais pressentiment.

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Je publierai la suite à partir du 3/09 en maintenant le rythme jusqu'au 1/10
Bonne fin de vacances 😘🤗

F.

Je vous mets les images des reliques ici avec les légendes.

Le trident d'Atlas :
Atlas, fils aîné de Poséidon et roi des Atlantes a aujourd'hui disparu en même temps que son royaume. Son trident était réputé pour contrôler de puissants monstres marins.

L'éventail Tengu :
Les Tengus sont des démons des forêts et des montagnes agitant cet éventail au fils de leurs émotions, déclenchant souvent de violentes tempêtes très destructrices.

Le Marteau de Tardipes :
Marteau mythique du dieux des volcans. Il lui permettrait de contrôler les flammes et de protéger son utilisateur contre les attaques ennemies, les réduisant en fumées.

Les Canons de Pépi II :
Le puissant pharaon aurait enchanté cet objet par les Dieux eux-mêmes, lui octroyant des pouvoirs de géokinésie qui lui aurait permis de construire certaines pyramides. Les Dieux auraient également octroyé à tout possesseurs de ces armes une vie rallongée, particulièrement triste et difficile.

J'espère que vous apprécierez le travail de recherche fais à part, (en sachant que c'est lui qui me prends le plus de temps) essayant de relier l'imaginaire et le réel...
À dans 10 jours 😘