14 : Grrr ~ Bertrou l'âne trou-trou

« Je demande, avant tout attouchement capillaire, des explications connasse ! »

Corizia eut un rire de chèvre/salope, et dit :

« Wesh Dédé t'es sacrément con quand même ! Voldy se ramène chez toi décédé et toi tu captes absolument pas que je lui ai filé une dose mortelle de virus ? Putain vraiment t'es très con... Mais à un de ces points ! »

Je faisais mon fier mais j'étais vraiment moyen-bien-pas-ouf... La Tepute venait quand même de me menacer de recréer le moment le plus traumatisant de all my life (All Might)... rip moi.

Corizia commença à perdre patience.

« Uesh lààà ! J'en ai marre de causer avec un Dédé ! »

Elle prit une profonde inspiration afin de regrouper toute son action de virus dans un seul et même endroit... et fit un gros : REC-PU DANS TA GUEULE FDP !

Elle commença à chantonner en s'enjaillant :

« OH OH TIENS VOILÀ QUELQU'UN ! CORIZIAVIRUS !!!

-Hé la pute tu m'as craché ta merde à la gueule... ET BIEN NON ! J'AVAIS UN MASQUE FDP2 ! ATTACHÉ À MON CUL »

Je faisais ENCORE le fier mais je venais de chier dans mon masque.

« Mais quand je dis que t'es con c'est que t'es con toi ! Un masque c'est pour la gueule pas pour le fiak ! Ça protège rien sinon !

-Mais si ! Ça fait que quand je me fais trouer par ma femme je suis protégé !

-Vous êtes vraiment tous teubés ici bordel ! Bon viens là je vais te toucher les cheveux. »

Horrifié, je reculai en sautillant (bouing bouing) avec ma chaise jusqu'au mur derrière moi.

Merde une impasse ! Comment faire pour sortir de ce pétrin !
La tepu devant moi, le mur derrière... je dois dire que j'étais sacrément pris en sandwich même si j'aurai préféré que ça soit par ma femme...
La plus grosse connasse du monde s'avançait droit sur moi, s'apprêtant à rentrer deux doigts dans mes cheveux humides de sueur...

J'étais en train de revivre mon pire cauchemar, et je ne pouvais rien faire pour le contrer. J'étais pris au piège, ligoté à une chaise qui- en d'autres circonstances et avec d'autres personnes- m'aurait pourtant bien plu. Mais Corizia se stopa, à 2,69 cm de mes cheveux (la même longueur que la bite d'Harry... ne me demandez pas comment je sais), et fit demi-tour.

N'y croyant pas, je restai encore paralysé quelques secondes avant de me sentir soulagé... oups, je venais de me pisser dessus... mais pourquoi c'était blanc ? Enfin bref... J'essayai tout de même de retrouver mes couilles perdues depuis très longtemps, et m'écriai :

« QU'EST-CE TU ME FOUS CONNASSE ! T'ES TROP LÂCHE ET JE T'AI FAIT PEUR C'EST ÇA ?! BAHAHAKUGO ! UN GROS CHEH DANS TA GUEULE !

-Pfff mais non, je suis juste allée chercher du lubrifiant goût caramel parce que tu n'es pas assez mouillé à mon goût...

-WHAT THE FÛÛÛCK !

-Tu ne crois pas si bien dire p'tit con ! »

Mon désespoir était revenu au galop, tandis que les doigts bien lubrifiés, Coriziahaha s'approchait de moi au ralenti, comme tout méchant le ferait dans un film avant de se faire arrêter par le héros badass... malheureusement, ce scénario cliché ne risquait pas de m'arriver à moi, le mari de l'héroïne la plus badass de l'univers. ZUT !

Je sentis des larmichettes couler de mes yeux, créant pour la deuxième fois de la journée une flaque sûrement blanche à mes petits petons. Je sentis au plus profond de mon être que c'était la fin. Plus aucun espoir n'était envisageable. J'allais mourir seul et sans ami dans cette cave après cet attouchement, avec comme dernière compagnie la Tepute... Mais bordel ma vie c'est vraiment du shit !

Et c'est à ce moment là, lorsque, cette fois, les doigts de Corizia n'étaient plus qu'à 0,69 cm de mes cheveux, que la porte vola en éclats, une énorme explosion l'ayant bousillée.

« BAKUGO ?! M'écriais-je

-MAIS NON TROU DU CUL ! C'EST TA FEMME, TA SAUTEUSE... SAUVEUSE, MOI, MRS.CHOAIN ! »

Et elle foutut une patate dans la gueule de la Tepute, la trouant (😏) comme le dessin sur le tuto des Jérômes.

« WAHOU ! BRAVO THE BEST ! TU M'AS SAUVÉ, COMME TOUJOURS ! »

Mrs. Choain la Emily se tourna vers moi, me fit un p'tit mouv à la Hanji, et donna un coup de pied à Corizia qui s'envola genre ballon de foot que tu sais très bien qu'il reviendra jamais mais que tu risques quand même de retrouver un jour. Dans un dernier élan pendant son vol plané, elle tendit sa main et...

...

...

Suspens insoutenable...

...

Frôla mes cheveux...

......

« HIIIIIIIIIIIIIIIIIII » criai-je de manière aussi virile que Capet, avant de me foutre en pls par terre en ayant un arrêt cardiaque.

« TIENS LE COUP DÉDÉ J'ARRIVE ! »

Mais trop tard. Elle avait pas couru assez vite. J'étais dead.

Enfin, ça c'est ce que j'ai cru jusqu'à me réveiller dans un dodo d'hôpital, une inconnue à mon chevet.

« Bonjour Dédé, je sais que tu m'as oubliée alors je me présente : Gwendolyn Shepherd, l'oubliée des non-oubliés de l'arbre.

-Me rappelle pas de toi. »

Gwendo essuya pas du tout discretement une petite larme en criant comme un poulet « C'EST CE QUE JE VIENS DE DIRE MAIS SNIIIF EUHHHH ! ».

« WTFÛ ! » s'écria alors quelqu'un à la porte de ma chambre, qui avait tout vu.

Je me fis retourner dans sa direction, et vis....

« Bertrand ? »

Il s'approcha silencieusement de moi, un sourire léger et triste sur le visage. Il tenait entre ses mains le plus beau bouquet de roses que je n'ai jamais vu.

« Je suis désolé, tout est de ma faute... Murmura-t'il.

-Ne dis pas ça, c'est moi, j'aurais dû remarquer que c'était la Tepute sous polynectar et non toi.

-Oui mais tu ne pouvais pas le deviner. Si tu savais comme je regrette d'avoir coupé les ponts avec toi à ton mariage avec La Virile. C'était immature, j'avais juste le coeur brisé et... si je n'avais pas fait ça, tu ne m'aurais pas oublié et tu aurais su que ce n'était pas moi... je... la vérité c'est que je t'aime, Dédé. Je suis amoureux de toi depuis la maternité, quand nos daronnes ont accouché dans la même pièce par urgence car elles ne pouvaient plus supporter nos bowtew en elles. Depuis ce jour mon coeur ne bat que pour toi, et c'était une erreur que de penser que rester loin de toi atténuerait mes sentiments. Je te demande pardon, et... je voulais t'offrir ce bouquet, en espérant que tu ailles mieux depuis ton agression de la Tepute. »

Il me tendit les roses en rougissant légèrement, tandis que j'étais paralysé (encore une fois). Son discours m'avait tant ému que j'avais encore chié dans mon masque FDP2, zut... Attendez les médecins ne l'ont pas enlevé ? Bref. Et puis... c'était la première fois que quelqu'un me parlait de la sorte. D'habitude, on me disait plutôt « ta gueule Dédé, arrête de chialer et avale... » en parlant des cheveux de All Might bien sûr haha !

Muet, je lui tendis alors ma main et quand il l'attrapa, de sa douce et sexy main, des millions de papillons explosèrent ma cheminée... euh dans mon ventre, et mon coeur s'accéléra. Je ne voulais qu'une seule chose : rouler des pelles que je fumerais avec lui... et ce, pour le restant de ma vie. Je trouvai néanmoins le courage de lui poser une question qui me taraudait :

« Je croyais que tu étais marié avec Jérôme 1... non ?

-Il est vrai, mais il faut que tu saches que comme énormément de gens sur cet arbre, je suis polygame.

-AHHHH OKAAAAYYY ! »

Timidement, il s'assit à mes côtés et me caressa... tendrement le dos de la main. Puis dans un élan soudain, je lui dis ce que j'avais sur le coeur.

« Tu es whaou, Bertrand. »

Il me regarda de ses yeux pétillants de bonheur, et approcha son visage du mien, doucement, ce qui éveilla encore une fois les papillons dans mon antre... heu ventre.

« WESH DÉDÉ T'ES RÉVEILLÉ ! »

Bertrand et moi nous éloignâmes à vitesse grand Viol... V, et vîmes Mrs. Choain, à la porte, en tenue de médecin et en position 69... heu non en position badass !

« Depuis quand t'es docteur esh ?! demandai-je.

-Bah, quand les secours sont arrivés et nous ont vus, moi et mon charisme de p'tit fifou, te faire un massage cardiaque de qualitax, ils m'ont immédiatement employée en tant que cheffe de la chirurgie générale au Grey Sloan Memorial. Tout ça m'a rappelé bien des souvenirs de quand je prenais possession du corps de Meredith Grey pour venir te voir et qu'on était encore tous jeunes et amoureux et que t'étais pas dédépressif ! »

Le sourire empli de nostalgie (de la vie, adolescente oui) de ma femme m'émut, et je me mis à me souvenir de nos si beaux moments passés ensemble, en famille, avec Zola, Poto, Elisa... quand ce n'était encore que le début et que j'étais heureux, que Emily / Meredith nous enseignait l'art de la Macarena, et que Zola chiait sur la tête des chirurgiens, accrochée au plafond du bloc opératoire...

Ces pensées me donnèrent envie de reprendre ma vie en main, et de redevenir joyeux... mais ! La voilà la solution pour être joyeux !

J'attrapai violemment la cravate de Bertrand, et l'approchai de moi avant de l'embrasser avec fougue. Mais... oh non ! Zut ! Je m'étais trompé d'orifice ! Je tournai sa tête et lui roulai de nouveau une galoche. Ah c'était mieux ! Sa bouche avait meilleur goût que son oreille !

J'entendis alors applaudir, et vis ma femme, tout sourire, apparemment très heureuse pour nous.

« WOUHOUUUU VIVE LE JEUNE COUPLE QUI VIENT DE NAÎTRE ! »

Rouge comme un coquelicot bien frais, je la remerciais de son enthousiasme et serrai Bertrand dans mes bras.

Encore un peu drogué de dopamine suite à tout ce qui venait de se passer, je ne fis pas gaffe au dialogue que Gwendo l'oubliée (dont j'avais encore oublié la présence) et ma femme avaient :

« Mrs. Choain, tu pleures ?

-Oh, non ne t'en fais pas Joséphine.

-Moi c'est Gwendolyn.

-Ouais ouais... je suis juste un peu triste... je sais que je ne le montre pas tellement mais.... j'aime sincèrement Dédé, et il restera pour toujours l'amour de ma vie. Si ça peut le rendre heureux, alors le fait qu'il soit polygame et sorte aussi avec Bertrand ne me dérange pas. Tout ce que je sais, c'est que moi je serai à tout jamais incapable d'en aimer un.e autre que lui... »

Faisant les yeux doux à Bertrand, je ne vis pas Mrs. Choain s'approcher de moi par derrière et se pencher pour m'embrasser délicatement la joue. Bah dis donc... je n'aurais jamais cru qu'elle retrouverai un jour sa douceur d'antan... on peut dire que j'étais en état de choc, je ne m'y attendais pas !
Je lui souris alors, lui caraissai la joue du pouce et regardai mes mains ramenées droit devant moi, avant d'annoncer de manière sérieuse et solennelle :

«Bertrand, je veux que tu saches que je t'aime... mais je suis vraiment navré. Mon amour pour Emily dépasse tout ce qui existe au monde... (pas comme... non rien) Grâce à toi, j'ai compris que cette virile est celle qui fait battre mon cœur plus vite qu'un massage cardiaque. Ne sois pas déçu. Tu as une butifule femme déjà ! Je me suis laissé emporter par mes émotions et j'étais sous morphine... OOOH JE PLAAAAANE !!! Je t'ai roulé une fucking grosse pelle, et je dois avouer que t'embrasses comme un Dieu de l'Olympe mais j'aime ma femme et je dois prendre soin de ma famille. Je ne peux m'enfuir avec toi ou t'accueillir chez moi pour faire un trouple. Je suis désormais heureux d'avoir réalisé...

-Ah bah finalement, tu t'es vite remis de l'attouchement capillaire !! Me coupa Gwendo. »

Je restai silencieux quelques secondes, le temps de me souvenir des doigts de la Tepute frôlant mes cheveux, puis je me mis à hurler « HIIIIIIIIIIIIIIIIIII» tout en sautant du lit pour me foutre en pls dans un coin. Je me remis à chialer mes grands-morts, repensant à ce cauchemar vécu, à Mutant qui ne retombe pas sur ses pattes, et à Saiki mangeant la dernière gelée de café à la cantine en 6ème...

« Zut ! J'y avais vraiment cru moi ! » s'exclama Mrs. Choain.

-Fin
Je vous jure, moi aussi je croyais m'être remis de tout ça mais non ! Je suis Dédé, et un Dédé qui ne dédéprime pas n'est un vrai Dédé ! Je suis Dédé qui est moi car je suis moi et Dédé.
Bisous,
-Dédé le Dédérek ❤️

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