Chapitre XXXVIII

Le bruit du métal qui frappe le métal me rappelle les sorties scolaires que j'ai fait l'année de ma cinquième, dans une ancienne forge. A un moment, nous avions pu, tour à tour, frapper aussi sur la lame en train d'être forgée. La vision de ce vulgaire bout de métal devenir une noble épée sous mes doigts m'avait rendue euphorique pendant quelques minutes. Puis, j'avais appris qu'en réalité, cette lame allait servir à faire une faux, ce qui m'avait plutôt glacé le sang.

C'était aussi la seconde fois qu'une allusion à la mort m'était faite indirectement, mais j'étais trop jeune pour m'en rendre réellement compte. Pour moi, à cette époque, c'était une simple désillusion. Aujourd'hui, cela a beaucoup plus de sens, que ma main innocente ait servi à forger une arme de destruction massive. Je me souviens, j'avais boudé pendant quinze longues minutes pendant la visite des jardins royaux. Aujourd'hui, ce bruit de métal brutalise mes oreilles et mon cœur bat si vite, si fort que j'ai envie de vomir.

Où que je regarde, le combat fait rage. Ezekiel a le dessus grâce à sa taille. Son épée virevolte et tournoie dans le mince espace qu'est la rame de métro, sautant du quai au rail avec aisance. La lueur rouge de celle de Lucifer brûle et marque le corps de son frère de blessures qui ne guériront pas. Dans les deux cas, les deux frères n'oublieront jamais cette journée, où le sang a fait couler le sang et où le métal a détruit le métal.

En mon fort intérieur, j'espère toujours une intervention divine pour faire cesser ce vain combat aux deux frères, mais ni le cœur brisé de Lucifer ni l'égo réprimé d'Ezekiel ne peuvent être raisonné. Coupé du monde, perdu dans leurs joutes bruyantes, les deux frères sont désormais hors d'atteinte et ce, malgré les cris d'Aoile. Cette dernière ne nous calcule même plus, plongée dans le combat qui nous fait fasse. Ses yeux analysent son père et son oncle, cherchant un moyen de leur faire cesser le combat. Ou peut-être veut-elle que son père gagne pour que son oncle ne puisse assouvir ses désirs malsains ?

- Il faut leur prêter main-forte, décide Aoile en faisant un pas dans la direction de son père.

Je l'arrête en posant simplement ma main contre son torse. Nos yeux se défient, je peux voir sa crainte derrière sa carapace de guerrière infaillible. Je peux sentir sous mes doigts son cœur qui s'emballe un peu plus à chaque seconde et je sens toute la tension qui émane d'elle. De mon côté, je suis perdue et effrayée mais sûre de moi. Le combat qui se joue n'est pas le nôtre. Les deux frères doivent apprendre d'eux-mêmes que ce qu'ils font ne les conduira nulle part.

Qui plus est, nous ne sommes pas de taille à nous mesurer à des Archanges. Aoile le sait et je peux voir dans son regard à quel point cela l'enrage et l'effraye. Elle, qui se vante d'être indestructible et forte, ne peut venir en aide à son père car ce dernier est en prise à un ennemi qu'elle ne peut approcher. Je la sens au bord de la rupture et j'entraperçois déjà les larmes qui se forment aux coins de ses yeux gris. Mes yeux balayent la salle et tombent nez-à-nez avec Aello, qui, accompagnées de ses horribles sœurs, volent dans notre direction.

- Je pense que notre propre combat arrive. Je ne suis pas sûre de pouvoir gérer ça toute seule et Thomas n'est clairement pas prêt à combattre quoi que ce soit, je réponds gravement.

Un simple coup d'œil au jeune homme me suffit : il est en train de rendre son petit-déjeuner dans un tas de mousse, à l'écart du champ de bataille. Heureusement pour lui, les Harpyes ne semblent pas l'avoir pris pour cible. Comme c'est étonnant ! J'ai la nette impression d'être la cible et Ocypète a déjà disparu de mon champ de vision. Quelques secondes plus tard, un cri de rage résonne dans la rame, interrompant brièvement le combat des frères.

Ezekiel sourit tandis que Lucifer a une mine beaucoup plus horrifiée, reportant sa rage contre son frère. Leur combat reprend et je me tourne vers Aoile, qui arbore désormais une coupure de plusieurs centimètres de profondeur sur le bras. Heureusement pour elle, le poison n'a aucun effet sur les Démons. En revanche, les Anges en souffrent, même si ce n'est pas létal. Aoile s'accroupit et jure entre ses dents contre sa moitié angélique. Alerté par le bruit, Thomas s'approche de nous et s'accroupit à son tour sur les rails rouillés du métro. Il observe la plaie de mon amie et grimace.

- Je ne sais pas vraiment comment ça fonctionne sur les anges. Mais bon, au moins, tu ne vas pas mourir, lance le jeune homme avec humour.

Le regard assassin d'Aoile en dit plus que de nombreuses phrases. Mieux vaut la laisser regagner ses forces et vu comme il est partit, Thomas risque d'être un dommage collatéral. J'entraîne le garçon à l'écart, laissant Aoile rager en silence contre elle-même. Il faut que je trouve un moyen de motiver Thomas, parce que seule, je n'ai vraiment aucune chance. Je ferme les yeux quelques secondes, mais je sens Thomas s'éloigner. Je me focalise sur les Harpyes, imaginant ce qu'elles ont pu dire sur moi pendant tout le dialogue des Archanges.

Des bribes me parviennent, des mots à mon encontre, prononcés alors que j'étais en primaire. Monstre. Débile. Outsider. Bizarroïde. Idiote. Simplette. Mentalement instable. Tueuse. Sans-amis. Que des mots, prononcés par de jeunes enfants, mais qui font si mal... Comme une dizaine de couteaux plantés dans mon dos. La tristesse me submerge telle un tsunami, si imposant et fort que je ne peux le contenir. N'écoutant que ma tristesse et une certaine rage sourde, que je n'ai pu exprimer à l'époque, je rouvre les yeux pour fixer Aello, qui vole vers moi à une vitesse dangereuse. Je ne vois pas ses yeux remplis de haine, ni ses griffes qui avancent vers moi.

Je ne vois que des visages d'enfants qui rient de moi, qui se moquent et qui me brutalisent. Alors j'explose, hurlant à m'en crever les poumons. Comme une libération, mon cri semble enfler et remplir l'espace. Je n'entends que mon cri résonner le long des murs et jusque dans la Faille. Je ne vois que ces visages détestables qui me pointent du doigt, alimentant ma rage.

Seule une larme s'aventure sur mes joues, pour signaler à mon corps que l'air va venir à manquer. J'entends une pierre se détacher du mur et frapper la rame avec force, suivie d'une autre. C'est moi qui aie provoqué cela. Et quand mon cri se termine, je remarque que les Dullahans ont disparu, sans doute retourné dans la Faille pour protéger leurs oreilles de mes keenigs. Quant aux Harpyes, elles m'observent désormais avec méfiance et à distance. Les deux frères ont arrêtés leur combat ridicule et s'éloignent l'un de l'autre.

Ils présentent des blessures qui ne semblent pas les gêner. Mais je peux sentir la confiance se briser à chaque pas qu'ils prennent loin de l'autre et je dois serrer les poings pour ne pas céder aux pleurs qui s'accumulent dans mes yeux. Plus loin, Thomas s'est roulé en boule, les mains sur les oreilles, pour ne pas subir les effets de mes cris. Aoile m'observe avec un soupçon de fierté, le bras blessé ramené contre sa poitrine. Elle ne présente plus de signes de douleur, ce qui est en lui-même, un bon signe.

- Merci Sam, souffle-t-elle en se relevant pour accueillir son père.

Ce dernier s'approche de nous à grands pas, m'adressant un bref sourire avant de se pencher sur le bras de fille. Il a l'air soucieux même s'il sait qu'Aoile va s'en sortir, sans le moindre problème. Il se relève et aide mon amie à faire de même, avant de s'approcher de moi. Se remettant sur ses pieds, Thomas fait de même en trottinant, jetant un bref coup d'œil aux Harpyes qui sont agglutinées autour de leur maître blessé. Lucifer est le seul qui évite de se retourner et ses yeux trahissent la douleur qu'il ressent à l'instant présent. Son frère l'a blessé, mais c'est plus mental que physique. Lucifer me flatte l'épaule, comme si j'étais une jument et soupire. Ses coupures se résorbent mais son regard reste une coquille vide.

- Ezekiel ne laissera pas tomber. Samantha les a peut-être retardées, même secouées, mais les Harpyes reviendront. Aoile est vulnérable à cause de sa partie angélique, Thomas et Sam sont mortels et je ne suis pas insensible non plus à leur poison. A dire vrai, je ne sais même pas si je puis y survivre maintenant que je suis déchu. Et comme Ezekiel n'est pas idiot, il doit s'en douter et essayera, quitter à perdre l'une de ses Harpye. Nous n'avons aucun moyen de les battre, si ce n'est ramener une armée plus grande. Mais jamais Uriel ne nous laissera sacrifier son peuple, qui doit déjà se protéger de l'invasion Dullahans sur Idan. Le but était bel et bien de nous diviser et nous avons mordu à l'hameçon avec brio. Nous ne pouvons empêcher le déferlement du Néant sur Terre à présent. Dans quelques minutes, la Faille s'ouvrira entièrement, vomissant des milliers de Monstres. Avec un peu de chance, nous y survivrons. Sinon...je suis ravi de voir avoir connu, lâche le Roi des Enfers.

Sous le poids de cette révélation, mon corps me semble trop lourd. Mon cerveau s'est figé tandis que mon cœur ne sait plus où donner de la tête. Doit-il battre plus fort ? S'arrêter ? Battre normalement ? Aussi confus que mon cerveau, il bat à un rythme irrégulier, me donnant un léger tournis. De son côté, Aoile ne réagit pas, les yeux bloqués sur le sol. L'impuissance est une chose qu'elle ne doit pas connaître. Elle va chercher une solution quitte à en être la première victime. Si je connais Aoile comme je le pense, elle préférera mourir en combattante qu'attendre qu'un monstre n'aspire son âme.

Ma salive vient à manquer et je suis obligée d'avaler de la bile, créant un haut-le-cœur qui manque de m'envoyer au tapis. Tout ce pourquoi mes parents se sont battus, la cause pour laquelle ils sont morts, ce fut en vain. Je ne serais pas capable de changer cela. Une colère sourde s'empare de moi et je les accuse. S'ils n'avaient pas été égoïstes, peut-être aurais-je su qui j'étais depuis le départ. Je ne serais donc pas un « bébé qui tient à peine sur ses pattes », comme dirait Aello, mais une véritable Banshee et une guerrière accomplie. Désormais, même un miracle ne nous sauverait pas.

Alors oui, j'ai la haine. Ils étaient mes parents, c'était leur rôle de me protéger. Et ils ont failli à cette tâche, parce qu'ils voulaient être normaux. Et pour quelques mois de normalité, j'ai dû subir dix-huit ans de solitude et de rejet. Alors oui, je suis en colère. Je ne mérite pas ça. Je ne suis pas sûre de savoir ce que je mérite, mais je sais que je vaux mieux que ce que j'ai reçu. Et à cause d'eux, maintenant, des milliers de gens vont mourir. Dont moi. Ils sont loin, les temps où je pensais juste être folle. Inconsciente du danger, loin de ce monde de dingue.

J'aurai dû savoir tout cela plus tôt, j'aurai pu sauver ces vies ! Aoile est tout aussi coupable, elle a attendu dix-huit ans avant de me sortir de ma misère ! Je sais qu'elle connaît tous les détails de ma vie, puisqu'elle est ma protectrice. Elle aussi était chargée de me protéger, mais elle n'en a rien fait ! Elle aussi, aurait pu sauver ces vies ! Mes poings se serrent et je me détourne du petit groupe, assaillie de sentiments contradictoires. Parce que même si je la déteste, elle a changé ma vie pour le meilleur. Elle m'a sauvé autant qu'elle m'a condamné. Je ne peux lui en vouloir.

- Joyeux Noël, ironise Thomas.

Son commentaire a raison de mes dernières défenses et je m'éloigne encore plus pour aller vomir. Mon cœur est incapable d'assimiler toutes ces informations. Je ne peux pas croire qu'en cette veille de Noël, le Monde soit si près de la destruction. Désormais, quelle que soit la solution trouvée, il n'y aura plus personne pour fêter Noël avec nous. Mon cerveau m'envoi des images de Madame Henoch, avec ses fameux soufflés de Noël. Je revois son sourire quand elle pendait les chaussettes au-dessus de la cheminé. Son rire quand les boules du sapin tintaient les unes contre les autres, créant une mélodie apaisante. Son fameux « chignon de cuisine » qu'elle n'avait que lorsqu'elle faisait ses merveilleux biscuits de Noël. Pain d'épices, cookies, sablés en forme de sapin, de sucre d'orge et de bonhomme, elle savait tout faire. Mes narines se souviennent de l'odeur de toute cette cuisine, qui chatouillaient mon nez d'adolescente et faisait saliver ma petite bouche. Je me souviens même de cette affreuse guirlande qu'elle faisait pendre au-dessus de la porte d'entrée.

- Samantha, c'est comme cela qu'on accueille le Père Noël, je murmure en imitant sa voix.

Des larmes perlent sur mes joues que j'essuie avec mon poing. J'ai envie d'être à ses côtés, allongée sur son vieux canapé vert canard à boire son lait de poule dans sa tasse à motif fleuri. Je sais qu'elle aurait insisté pour que je porte son plaid bleu qui sent le renfermé et que j'aurai tout fait pour ne pas l'enrouler autour de moi, de peur d'avoir la même odeur. Je sais qu'elle m'aurait offert un livre, sans doute sur la mythologie ou du fantastique, rien que pour voir mes yeux s'allumer « aussi fort que le sapin ». Elle aurait refusé de mettre une étoile tout en haut de l'arbre, parce que son étoile « c'est toi, ma petite Sam ». Mon cœur se serre en l'imaginant à présent seule dans sa grande maison vide, à contempler un sapin non-décoré et à ressasser les même images que moi à présent. Pour elle, je dois faire quelque chose. Me battre ou fuir. Mais je refuse qu'elle passe Noël seule devant sa cheminé éteinte avec deux tasses de lait de poule non bue sur la table basse.

- Je ne peux pas mourir. Pas maintenant. Noël est dans une semaine et je refuse que ma mère adoptive le passe seule. Alors on se bouge et on sauve le monde, parce que je dois rentrer chez moi, je m'écrie en revenant vers mes amis.

La lueur peinée que je vois s'allumer dans les yeux d'Aoile me blesse, mais je fais comme si de rien n'était. Lucifer se racle la gorge tandis que Thomas me témoigne son soutien en hochant la tête, avant de croiser les bras sur son torse.

- Je suis d'accord avec Samantha. Si ce Noël doit être le dernier que je passe sur Terre, j'ai des choses à confesser à plusieurs personnes. Elyane et Aya ne peuvent pas passer Noël sans moi et Arynn viendrait me chercher elle-même si elle pouvait, grimace le jeune homme.

Lucifer soupire et étend ses ailes, peut-être pour nous cacher d'Ezekiel qui jusque-là, semble parler à la Faille comme si elle était une entité vivante. Cela dit, vu qu'elle se propage à une vitesse extraordinairement rapide, c'est tout à fait possible.

- Je sais que chacun de vous à des plans pour Noël. Mais nous ne pouvons pas changer l'inévitable. Alors si vous voulez partir et gagner du temps avec vos proches... Je ne peux vous retenir, confesse-t-il.

Thomas hoche la tête et décroise les bras. Il s'approche de Lucifer avec un sourire, puis passe un bras autour de mes épaules, affichant une mine triomphale.

- Bien sûr qu'on rentre ! Je n'ai aucune envie de finir de repas à des Monstres dont on vante les manières de torture, si cela vous va, s'exclame le jeune homme.

Il est prêt à repartir et j'entends Aoile soupirer. Comme moi, elle est perdue sur ce qu'elle veut mais refuse de mourir de cette façon. Je suis beaucoup plus mitigé et il doit le sentir, car il m'entraîne un peu à l'écart et me force à le regarder dans les yeux. Je peux sentir sa détresse comme si c'était la mienne. A moins que ça ne soit la mienne.

- Sam... Je sais que tu as l'âme d'une justicière. Profite de cette occasion pour la garder et rentre. Tu ne trahis ni tes parents, ni tes ancêtres en restant en vie ! Au contraire, tu préserves la lignée ! Je ne tiens pas à mourir ici et je ne veux pas infliger ça aux filles. Elles ont assez souffert. Moi aussi, j'aurai aimé trouver une solution, mais parfois il faut s'avouer vaincu pour gagner, me supplie-t-il.

Ses yeux me forcent à dire « oui », parce que c'est ce que je veux profondément. Certes, je me sentirais salie, quelque part, de laisser tomber si près du but, mais en même temps je n'ai pas envie de mourir, tuant aussi Archibald. J'ai envie de vivre et de profiter de ma vie... Mais la Faille ne me laisse pas de temps pour réfléchir. Avec un dernier sursaut, un énorme bruit nous parvient, nous obligeant à regarder. Désormais entièrement ouverte, les premiers monstres font leur apparition, accompagnée du rire tonitruant d'Ezekiel qui nargue son frère. Sous nos yeux terrifiés, des créatures composées d'ombres sortent du trou béant. Sans forme, sans âme, ils aspirent toutes celles qu'ils trouvent dans un bruit proche d'un avion au décollage. Comme si elle vomissait réellement, la Faille en laisse échapper un grand nombre, qui quitte la rame en traversant les murs. Tels des nuages de pluie, ils se fondent dans le décor avec brio, les rendant encore plus dangereux. Aucun d'eux n'ose pourtant venir dans notre direction, comme si nous étions maudis. Ou peut-être nous réservent-ils pour plus tard...

Le rayonnant d'Ezekiel perd son sourire lorsque l'une des créatures passe à ses côtés. Dans un bruit terrifiant, l'âme de l'Archange change d'hôte. Une lueur blanche immaculée quitte l'Ange pour se fondre dans la masse noire de la créature, avant de s'assombrir au contact des autres. Et le hurlement de douleur de Lucifer est plus terrifiant que n'importe laquelle de ses créatures.

____________________________________________________________________________

Coucou !
Oui, je suis cruelle, j'ai tué Ezekiel... En même temps, qui l'aimait bien ? Bon, voilà, personne 😂😂 je suis méchante. C'était un bon garçon et c'est un personnage que je trouve utile pour la suite. C'était un Archange 💜

Un chapitre assez long, je sais bien 😂 l'inspiration me fait faire des folies... Il est tout de même un peu moins long que le prochain 😂😂 vous avez encore de la lecture, ne vous en faites pas ! Sinon, qu'avez-vous pensé du chapitre ?

Les créatures, bons ou mauvais ?
Lucifer en deuil : triste ?
Comment va réagir Aoile à votre avis ?
Comment finira l'histoire selon vous ?

J'ai hâte de lire vos avis ^^ ! 🇫🇷 Et je lis tout 😈 !

PS : Je sais qu'il est tôt pour vous demander ça, mais est-ce qu'à la fin de la trilogie "The Last Banshee", "The First Queen" et "The Miracle Oracle", une petite duologie avec un nouveau personnage vous tenterait ? Bien sûr, qui dit duologie dit nouvelle menace, nouvelles créatures mythologiques etc.. mais je ne suis juste pas prête à dire au revoir à cet univers encore 😂

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top