12 - PARTNERS IN CRIME (KAZUTORA H).

TW : sang, mort, pistolet (ambiance mafia, vous avez compris le genre).

Je vous conseille très fortement de lire avec la musique présente en média (Partners in Crime - Set It Off), car l'os vient de celle-ci !

Le bicolore mis sa main pleine de billets dans le sac présent à sa droite. Il exerçait ce geste machinalement mais avec une certaine vitesse.

Ils avaient pris en otage les trois personnes présentes dans l'étage à ce moment-là. Fort heureusement ils étaient si peu. Ce n'était pas de la chance, les deux compères avaient préparé leur coup. Ils avaient étudié le bâtiment et les habitudes des employés pendant des semaines.

- Aller Kazutora grouille ! La jeune fille avait crié à l'intention du garçon qui prenait du temps à voler l'argent.

Elle tenait dans sa main droite son pistolet, pointé sur les trois otages réunis et attachés au centre de la pièce. Elle était devant eux et n'avait pas tourné la tête pour parler au bicolore.

Celui-ci souffla, accéléra ses mouvements et releva la tête. Il regardait à présent celle qui était sa petite amie depuis quelques temps. Les rayons du soleil passant à travers la vitre éclairaient la jeune (c/c).

- (T/p) ! J'ai fini. Il ferma le sac et essuya avec le revers de sa manche tous les objets qu'il aurait pu toucher. Il s'approcha de la jeune fille. Viens on s'arrache.

Elle fronça les sourcils pendant qu'il lui attrapait ses doigts pour les entremêler avec les siens.

- Et les otages ?

- Attend j'ai une idée. T'as un papier et un crayon ?

Elle chercha sur elle mais elle n'avait ni sac ni de poche.

- Pourquoi j'en aurais ?

Au même moment où elle avait prononcé sa réponse, il s'était déjà approché des otages. Elle baissa alors son pistolet et desserra sa prise sur celui-ci.

- Coucou messieurs ! Avez-vous de quoi écrire pour nous ? L'adolescente sentie dans la voix de Kazutora qu'il souriait. Faussement.

Les otages sortirent des mots incompréhensible de leurs bouches. Deux pleuraient. Ils paniquaient plus désormais, ne pouvant répondre à la demande du garçon. Soudain, celui tout a gauche fit comprendre aux voleurs qu'il avait ce qu'ils demandaient.

- Merci mon grand ! Tu nous ravie moi et ma compagne. Il s'approcha encore plus, et s'accroupit.

L'otage, un vieux aux cheveux gris, habillé d'un costard bleu foncé prit la parole.

- J-J'ai ce que..vous voulez..M-Mais détachez m-moi. J-Je vous montre.

Ça sent pas bon. Kazutora demanda du regard l'autorisation à la jeune (c/c). Elle acquiesça, replaça son gun dans sa main et remonta son bras, visant les trois hommes. Au cas où.

Alors, le voleur desserra les cordes autour du vieux spécialement, ne voulant pas laisser les deux autres s'enfuir. L'homme se leva, en compagnie de Kazutora qui le tenait fermement au bras.

Il passa près du bureau et s'y accroupi.

- T-Tu vois là, ce casier ? I-Il me faut la clé pour l'ouvrir. M-Mais, elle est a l'étage..

- Putain.. Tu casses les couilles Kazu ! On s'en fout allez viens on se tire. Ils vont foutre la merde ces tocards ! La jeune fille se retenait de tirer, cette situation commençait à l'énerver. Elle se massa la tempe de sa main libre.

Pourquoi son petit ami voulait désespérément un papier et un crayon ?

- Tu comprends pas (T/p), laisse moi faire, il va rien nous arriver. C'est pour rire.

Les deux jeunes s'accrochèrent du regard et ne se lachèrent pas. Puis un bruit, une musique plutôt, retentit dans la salle.

« Nous sommes là d'ici trois minutes. »

Pardon ? Qu'est-ce que cela signifiait ?

- Merde ! Kazutora se retourna, lâchant le regard de sa bien aimée.

L'otage avait appelé la police grâce au téléphone sur le bureau. Les deux jeunes détournés de leur objectif, il avait disposé des secondes nécessaires.

- Merde, merde merde ! Faut qu'on se barre, va y avoir les flics !

La jeune (T/p) s'en voulait, comment avaient-ils pu faire des erreurs aussi banales ! Ce n'était pas leur première mission ! Ce n'était pas la première fois que la police allait arriver. Oui, c'est ça. Ce n'est pas la première fois, il n'y a pas de raisons de s'inquiéter. Elle tremblait cependant.

Énervée tout de même, elle disposa son bras face au vieil otage. Elle pressa la gâchette. La balle se planta dans l'épaule du gars, juste sous l'os.

Il tomba sous la vitesse de l'impact, il mit alors sa main sur son costard voulant faire pression. Ses yeux se remplir d'une quantité abondante d'eau. Il gueulait des mots incompréhensibles.

Au moins, si les deux jeunes y passaient, ce connard aussi. Elle prit la parole.

- Ça c'était pour le coup de pute.

Elle devait rassurer Kazutora a présent. Il était dans un état pas possible.

- Allez Kazu ! C'est pas la première fois, on va tranquillement se barrer, avec tout ce beau fric et on vivra heureux comme on l'a toujours fait a présent. Elle se tenait à côté du bicolore, lui caressant le bras.

Il n'aimait pas le bruit des sirènes, cela lui rappelait la fois où il avait tué Baji, son meilleur ami.

Même si les bruits assourdissants de la police n'étaient pas audibles pour le moment, le fait de savoir qu'il allait les entendre aujourd'hui le mettait hors de lui.

La jeune fille savait s'y prendre depuis le temps. Elle lui prononça des mots réconfortant au creux de l'oreille.

- Kazu..Si on part pas maintenant, c'est fini pour nous..

Le garçon revenait a lui peu à peu. Il entremêla ses doigts avec ceux de la fille et commença à courir à travers la pièce.

Elle avait raison, ils n'allaient pas mourir aujourd'hui, ni demain. Ils laissèrent tout derrière eux : les deux otages apeurés au plus haut point, le troisième gisant, en vie dans son propre sang et une liasse de billet qui traînait sur le sol.

S'en suivit une course contre la montre. Ils avaient perdus du temps. Les gardiens de la paix étaient au courant depuis une minute environ voir plus. L'issue n'était pas si certaine qu'ils le pensaient.

Ils couraient, Kazutora ouvrant la marche, tenant la jeune (c/c) derrière lui, dans sa main. Une musique retentissait, très fort dans le bâtiment. Ils couraient toujours, et la mélodie assourdissante faisait bourdonner les oreilles de l'adolescente. Le son était trop fort. Elle manqua de trébucher mais la forte poigne du garçon l'avait maintenue debout. Il se retourna, ralentissant la cadence.

- Tout va bien ma belle ?

Il réfléchi trois secondes après avoir parlé. Ce n'était pas la bonne question. Pas celle a poser dans cette situation. Il avait merdé.

Mais la jeune fille, elle, entendait toujours le son. Ses sens diminuèrent. Sa vue rétrécissait, ses muscles s'engourdissaient. Elle comprit la question comme si le garçon savait qu'elle allait moins bien.

- Ça va. On verra ça dehors, cours.

Elle pouvait récupérer après. Il fallait qu'ils s'en sortent d'abord. Le son s'ajusta dans ses oreilles, en fait il n'était audible que pour elle. Il était dans sa tête. Elle reconnu l'air, une musique qu'elle adorait quelques années plus tôt. Les paroles correspondaient parfaitement avec leur situation. Elle chanta alors, se laissant guider jusqu'à la sortie de secours par son amour.

« You'll never take us alive »

Elle chantait distinctement, et avait un très beau timbre de voix. Elle continua, faisant sourire sa propre personne et celle devant elle.

« We swore that death will do us part »

Elle se sentait folle, folle de chanter dans un moment pareil, un lieu pareil, une situation pareille.

« They'll call our crimes a work of art »

Elle espérait que les flics aimeraient le petit cadeau par-terre près du bureau. Après tout, elle avait exercé le mouvement sur la gâchette avec amour.

« You'll never take us alive »

Jamais ils ne les auraient, jamais. Dû moins pas aujourd'hui. Ils allaient sortir par une issue qui ne devrait pas être bouchée par la police, tout était sous contrôle.

« We'll live like spoiled royalty »

Avec tout l'argent qu'ils avaient dans le sac, c'est clair, ils allaient vivre comme des rois.

« Lovers and partners,
Partners in crime »

Pour rien au monde elle aurait échangé Kazutora et leur amour. Et, elle savait que ce dernier pensait la même chose. L'amour parfait.

Ils continuèrent de courir, pendant de longues secondes. La sortie de derrière était vraiment loin. Les deux commencèrent a s'épuiser, mais ils devaient avancer et tenir bon. C'est vrai, la jeune fille avait raison, quand ils auraient l'argent avec eux dans un autre pays, là, ils auraient le temps de se reposer. Pour le moment, pas le choix, il fallait continuer d'aligner le pied droit avec le pied gauche, inlassablement.

Elle connaissait la fin de la chanson, et, elle avait peur que celle-ci se réalise.

Ils couraient de moins en moins vite, le temps était en train d'avoir leur énergie. Les épuisant toujours un peu plus.

Elle voyait déjà la porte de sortie au bout du couloir. Ils n'avaient jamais été aussi près du but. Elle s'imaginait passer la porte, courir dans les rues, tenant la main de Kazutora. Puis aller se mettre en lieu sur.

La porte n'était plus qu'à quelques mètres. Seulement, deux mettre avant la sortie, la porte s'ouvrit sur cinq policiers. Ils entrèrent et les pointèrent. Kazutora sortit son arme de sa poche et fit de même.

- Baissez votre arme et tout se passera bien ! Lâchez-là !

Mais il n'était pas décidé à sa laisser faire. Il tira sur un des policiers, qui tomba au sol sous l'impact de la balle et les quatre autres ripostèrent.

Ne leur laissant aucune chance. Ils avaient été pris au piège et trahis. Celui qui devait s'occuper de protéger la sortie les avait conduits à la mort en n'accomplissant pas sa tache.

Les deux corps se heurtèrent au sol, sensiblement comme le policier précédemment. Les yeux déjà troubles de Kazutora firent immédiatement verser des larmes à (T/p) qui le savait mort.

« This is the night the young love died »

Le sang froid sur le sol lui fit réaliser que la musique s'était appliquée à leur situation, comme une malédiction. Dans ses derniers souffles, elle s'entendit dire :

« So now we haunt you in the dark,
You never took us alive,
We live as ghosts among these streets,
Lovers and partners »

Partners in crime.

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