chapitre 9


Salut mes choupis.

Ça va toujours ? Stop ou encore ? Bon bah pas le choix, encore, de toutes façons c'est posté :p

Du coup, retour de l'interlude, donc j'ai défini un peu plus précisément le rôle (outre sortir des conneries xD ). Disons que l'intrigue n'avance pas (ou pas des masses), mais la relation entre les deux zoziaux, si. Ben oui, c'est plus facile de construire quelque chose quand on n'est pas occupé à taper des méchants ou fuir les prisons ou les gentils vous ont mis...

Vous avez contribué à ce chapitre, puisque j'ai intégré les mots proposés... Et en passant de " tricot " a " sexe hardcore", je dois dire que j'ai parfois bien galéré xD Ceux que ça intéresse, je mettrai la liste des mots en fin de chapitre!

Bonne lecture, et merci d'être là!

Interlude n°2 : La suite du début. De la fin. De la fin du monde. Le retour.

Ou « Peter Parker ne fait pas les choses à moitié. »

- Ok. On le prend.

- ON LE PREND ?

Sérieux on le prend ?

Putain, on le prend pour de vrai ?

- Vous le prenez ?

- On le prend.

- OH MON DIEU ON LE PREND !

PUTAIN DE MERDE ON LE PREND !

FIESTAAA !

- Ils le prennent.

- Vous le prenez.

- Oui. En liquide.

- En liquide ?

Le gros monsieur haussa un sourcil intrigué.

Payer un appartement, de 244.000 dollars, en liquide ?

- ENFIN ! hurlait Wade en sautillant dans tous les sens.

Ils avaient visité une bonne douzaine d'appartements avant que Monseigneur Peter ne daigne en trouver un à sa convenance.

Parquets d'acajou, plafonds moulés, cheminée en marbre, deux grandes chambres et vue sur Central Park.

Une reproduction miniature de « la madone de Bruges », de Michelangelo, décorait le centre de la pièce à vivre. Dans le salon, un immense panneau en bois sculpté datant de la renaissance s'étalait sur tout un pan de mur. Les propriétaires leur apprirent qu'il s'agissait d'une œuvre célèbre de Jean Jolly, Fratricide de Caïn. Les visiteurs acquiescèrent de l'air de ceux qui savent, mais échangèrent un regard choqué dès que leurs hôtes tournèrent la tête.

- Ce truc me fait flipper !

- C'est l'aspect biblique qui te rappelle que t'es un connard, Wade, et que tu finiras par brûler en enfer...

Un grand tableau dans le couloir d'entrée les laissa encore plus dubitatifs.

S'il y avait bien une chose à laquelle les deux hommes étaient insensibles, c'était bien l'art post-moderne. Autant les sculptures de la renaissance concordaient avec le style et l'architecture de l'appartement, autant l'horreur en jaune et violet rendit Peter presque nauséeux.

« Camériste au carnaval ». Les deux complices avaient louché sur les contours discutables de la silhouette représentée, avant d'échanger un regard entendu. L'artiste devait avoir pris une sacrée dose, avant de pondre ce tableau aux couleurs dérangeantes et aux formes approximatives.

- On dirait un dessin de Jesse Pinkman, constata Wade. Et pas dans son meilleur jour. Et puis, ça veut dire quoi, camériste ? Avait-il demandé, alors que Peter cherchait discrètement la réponse sur son Starkphone, tout en continuant la visite.

- Je ne sais pas, mais dès qu'on emménage, la première chose que je fais c'est brûler cette horreur, murmura-t-il discrètement, pour éviter d'attirer l'attention de leurs guides.

Outre ces détails décoratifs, l'endroit était parfait.

Un salon lumineux, avec deux larges canapés de cuir noir qui n'attendaient qu'un écran plat et une console.

Quatre colonnes de style renaissance aux points cardinaux achevaient de conférer au lieu une ambiance distinguée et élégante.

En arrivant dans la cuisine, pièce à part attenante au séjour, Wade avait observé, songeur, les quatre hauts murs blancs.

- C'est pas mal. Faudra qu'on pète un mur, pour ouvrir la cuisine sur le salon.

- Ah ouais ? Tu aimes les cuisines ouvertes ? C'est vrai que ça fait plus spacieux et convivial...

- ... j'aime surtout briser le quatrième mur.

La perle rare. D'un seul regard, ils tombèrent d'accord.

Wade, qui attendait ce moment depuis dix jours, posa lourdement la mallette sur la table du salon - Peter le fusilla du regard, le menaçant implicitement des pires maux s'il abîmait le mobilier.

C'est donc plus délicatement que le mercenaire fit coulisser les loquets, dévoilant la somme astronomiques en petites coupures.

Le gros monsieur sursauta, la grosse madame chancela. Ils échangèrent un regard et n'hésitèrent qu'une seconde.

Les grosses pattes du gros monsieur se refermèrent sur la mallette.

- Bon ben ... Pour les papiers...

- Oui oui oui, les chassa Wade, une main dans le dos de chacun pour les pousser jusqu'à la sortie. Et maintenant on va profiter de notre lune de miel. Salut !

- Mec... On a une cheminée ! Tu sais à quoi je pense ?

Peter, occupé à ranger quelques courses au frigo, répondit d'un grognement à peine audible. Wade poursuivit, imperturbable.

- Une cheminée... Une peau de bête...Toi... Et moi... Nos deux corps nus enlacés... Moi te faisant tendrement l'amour...

- Passe-moi le poulet, l'interrompit Peter, une main tendue en arrière, la tête dans le frigo.

- C'est un mot code ?

L'araignée soupira, sortit la tête de derrière la porte en acier chromé.

- Non, Wade. C'est pas un mot code. Donne-moi le poulet sur la table, que je le mette au frais.

- Et mon idée de peau de bête ? Tu pourrais t'intéresser un peu à ce que je raconte !

- Je suis obligé de répondre ?

- Oui.

- Non. Pas de peau de bête. Et encore moins de toi et moi nus. Personne ne fera l'amour à personne dans cette pièce.

Boudeur, Wade attrapa le pauvre volatile rôti, et le lança distraitement à son acolyte, à l'autre bout de la pièce.

- Pfff... Tu saoules. Ça va quoi, j'ai pas parlé de séance de sexe hardcore, ça partait d'un bon sentiment...Bon, ben alors, sinon, l'hiver, devant une bonne flambée, je tricoterai des moufles et des écharpes pour nos petits-enfants, et...

- Hmm-hmm, nia Peter. Pas de tricot non plus. Car pas de petits-enfants.

- Tu fais chier ! A quoi elle va servir cette cheminée, alors ?

- Débrouille-toi.

Wade se rembrunit, les bras croisés. Après quelques minutes de silence à bouder dans son coin, il ajouta, timide :

- ... on pourra au moins faire griller des marshmallows ?

Peter sourit.

- Allez. Je suis magnanime. Va pour les marshmallows.

- Faut changer l'ampoule de la salle de bain.

- Ouais... Tu peux le faire ? C'est facile pour toi, t'as juste à coller au plafond et paf, même pas besoin d'escabeau... Puis moi je ne sais pas faire.

- Tu déconnes, mec ? Tu faisais comment avant que j'arrive, pour changer une ampoule ?

- J'appelais Cable.

- Sérieux ?

- Nan, j'dec. Je changeais d'appart.

- Pourquoi t'as pas confiance en moi ?

Peter soupira pour la millième fois, et chercha une réponse plus originale que « car t'es un connard qui me laisse mourir à la moindre occasion. »

Le mercenaire venait de se couper - à force de jongler avec des couteaux, ça arrive,- et il laissait une belle trainée de sang sur le plan de travail que Peter venait de récurer.

Agaçant.

- On m'a toujours dit de ne pas faire confiance à quelqu'un qui saigne cinq jours non-stop et qui ne meurs pas !

- ...Pour ça que tu as un problème avec les femmes ?

Le retour de bâton surprit l'araignée, qui en resta la bouche ouverte quelques secondes.

- J'ai pas de problèmes avec les femmes, abruti !

- Ben n'empêche que t'en as pas ramené depuis que je te connais !

Peter aurait volontiers répondu « toi non plus », mais c'aurait été faux. Wade semblait avoir une carte de fidélité chez les prostituées du coin.

- Je ne pense pas avec ma bite, moi. Et n'insiste pas. Je n'irai pas à ton truc.

- Allez... Ça nous ferait connaître ! C'est vrai quoi, dix jours qu'on est installés, et toujours pas de clients. C'est une super occasion, l'encouragea le mercenaire.

- J'ai dit non.

- Allez. On fait une partie. Si je gagne, tu viens. Si tu gagnes...

- Si je gagne tu fermes ta gueule 48 heures d'affilée.

- Vendu !

Peter fixait, sans comprendre, l'écran de la Game -boy.

Il battait Wade à tous les jeux, depuis leur rencontre. Tous les jeux. Sans exception. C'est pourquoi il avait accepté le pari.

Et pourtant, la réalité était bien là. Son Dracaufeu - surnommé BecBunzen- la barre de vie à zéro, sombrait dans l'inconscience, éteint par les tourbillons fatals du Tortank ennemi - surnommé ArcheDeNoé.

- Yes !

Wade se redressa d'un bond, pour une petite danse de la victoire.

- Ahah ! T'as cru que tu me battrais à pokemon aussi ? Et ben non, espèce de noob ! Je t'ai dosé ! Et maintenant enfile ton masque, on y va !

Peter se laissa lourdement retomber dans le fauteuil, paupières fermées, méditatif.

Il avait donné sa parole.

- Wade... Tu ne peux pas me faire ça.

- Mais si. Regarde, c'est celui de l'année dernière !

Wade venait d'extraire un large calendrier d'un sac de sport qui traînait dans le salon.

- Le thème, c'était Disney ! Regarde !

Peter feuilleta quelques pages, le cœur au bord des lèvres. Il s'arrêta sur le mois de juin, qui présentait un Wade vêtu en tout et pour tout de longs gants roses en soie, d'escarpins et d'un diadème. Un authentique rouet masquait son intimité.

La mise en scène évoquait un vieux donjon, entre poussière, mur de brique et poutres apparentes.

- J'étais la belle au bois dormant !

- Je vais vomir...

- Ben quoi... Ça me va bien, non ? Attends, ou alors, toi aussi, tu trouves que le rose ça me grossit ?

Vaguement écœuré et inquiet pour la suite, Peter repoussa le calendrier du bout des doigts.

- Attends, mais t'as pas vu Wolvie ! Il était en blanche neige et les sept farfadets !

- Laissez-moi mourir... Et c'est des nains, Wade.

- Nains, farfadets... Tout ça c'est synagogue !

Tenu par sa promesse, l'adolescent n'eut d'autres choix que d'emboîter le pas au mercenaire.

Son destin était scellé. Cette année, ils partageraient tous les deux la page « Février » du calendrier annuel des mercenaires. Comme un calendrier de rugbymen. Mais avec des mercenaires, voilà.

Ils montaient dans un ascenseur reluisant, au cœur d'un luxueux building du centre-ville, lorsque Wade décida de livrer une information capitale.

- T'inquiètes, cette année on ne fait pas Disney.

- Ah ouais ?

- Ouais. Le thème c'est Bondage.

Peter frappa compulsivement le bouton « 0 » de l'ascenseur, dans une tentative désespérée de s'enfuir.

Wade le retint par le col.

- T-t-t...

Ils arrivèrent enfin au douzième étage. Une porte ouverte semblait les attendre, et des éclats de rire et de voix filtraient dans le couloir. Peter dut se faire remorquer, les pieds traînants, le visage baissé et contrit.

- Tu me le payeras...

Dans l'appartement grand ouvert régnait une ambiance indescriptible. Des photographes, techniciens lumière, stylistes et décorateurs naviguaient, pressés, entre les différentes pièces. Déjà, des mercenaires prenaient la pose, discutaient entre eux, étudiaient des propositions de photographies, se maquillaient, fumaient des cigarettes entre deux shootings.

Peter hallucinait.

Il croisa coup sur coup Victor Creed en train de manier un fouet, Rocket en tenue de cuir, deux inconnus que Wade nomma Bravo et Luke Cage. Il y avait des femmes aussi. Une certaine Copycat que Deadpool prenait visiblement soin d'éviter, en tenue de dominatrice, Gamora, mais aussi Elektra moulée dans un corset rouge et Silver Sable, qui discutait avec un photographe.

- Putain... Où est-ce que j'ai débarqué encore ?

- Mais c'est trop bien ! Ce calendrier s'arrache tous les ans. C'est une super occasion de faire savoir au monde entier que notre super duo a vu le jour !

Peter loucha sur une série d'accessoires, qui comprenait bougies, ceintures de chasteté et autres cravaches.

- Franchement je suis pas sûr que ce soit la meilleur des pubs...

- Tu rigoles ? Se défendit Wade. C'est le Jackpot, mon pote ! C'est comme placer « ornithorynque » sur mot compte triple au scrabble !

Le regard désabusé de Peter lui répondit.

- Ouais bon, pardon, la métaphore n'était pas spécialement cossue. Attends, j'en ai une mieux. C'est comme placer « Cuniculiste » sur mot compte triple au scrabble ?

Peter lui lança un pot de « crème après fessée » pour le faire taire. Un photographe en profita alors pour leur sauter dessus, lunettes épaisses et coupe de cheveux à la mode.

- Monsieur Pool ! Et votre ami ?

- Peter.

- Si vous voulez bien me suivre...

Peter inspira un grand coup.

- Okay. Mais la mise en scène, c'est moi.

-... T'es sûr de ton coup, mec ?

Pour une fois, le doute ne venait pas de l'araignée, mais du schizophrène.

- Je veux dire... T'es pas obligé.

- Tu apprendras que je ne suis pas du genre à faire les choses à moitié. Alors tu m'as piégé ici, maintenant tu subis. Point.

Il avait fallu quelques arrangements, un peu de couture dans l'urgence et des matériaux rares, mais le résultat était totalement satisfaisant. Avec de l'argent, tout est plus facile.

Peter tenait en main son masque. Son masque de Spider-Man.

Ou presque. A quelques détails près.

Le tissu de fond n'était plus rouge, mais noir d'encre. Seuls les liserais qui figuraient l'emblématique toile d'araignée brillaient d'un vermeille profond. Le reste du costume avait subi le même traitement. Les motifs étaient absolument équivalents, y compris l'araignée aux pattes fines stylisée sur le torse, aux couleurs près. Du noir, et les toiles en vermillon, comme quelque éclaboussure de sang jetée là.

- Ça envoie du lourd, confirma Wade. En plus on est super assortis maintenant. La classe. Mais tu sais... J'en reviens pas que tu le fasses.

- Que j'annonce au monde entier que Spider-Man a retourné sa veste, et qu'il s'allie avec Enfoiré-Man ? Moi non plus j'en reviens pas, Wade. Mais bon. C'est la vérité, il est peut-être temps d'assumer.

Le photographe, qui assistait à la conversation, n'en menait pas large. Il était officiellement la première personne au courant de cette nouvelle.

Spider-Man changeait de camp.

- Et... Ton identité, tout ça ? Les gens ici t'ont vu sans masque...Les informations fuiteront probablement.

Peter se massait les tempes, comme soudain las et dépassé.

- Ouais. Je sais. Mais bon, ce n'est pas comme si j'avais encore quelque chose à perdre, ou quelqu'un à protéger. Ils peuvent bien savoir qui je suis.

La mâchoire de Wade se décrocha.

Il en resta silencieux une longue minute - exploit notable et inégalé jusqu'à ce jour.

- Nan... Ça c'est une blague. L'identité de Spider-Man est son bien le plus précieux. Bon, sauf lors de la guerre civile, mais ça c'est une autre timeline, on va pas la prendre en compte ici.

Un rictus lui répondit.

- Tu veux que je te dise quoi ? Spider-Man est mort. Il me faudrait un autre nom.

- Seringue-man ?

- Au moins, ce serait réaliste, rétorqua Peter, cynique. Allez, assez discutaillé. En piste.

- Je bande à mort.

- Ta gueule, Wade. Ne crois pas que j'y prends le moindre plaisir.

- Ben sache que moi si. Mec... Tu sais, avec moi tu peux être honnête. Te révéler vraiment. Assumer ton identité sexuelle... Bref, sortir du placard !

- Je. Ne. Suis. Pas. Gay.

- ...Mec... t'es tellement loin dans le placard que tu vas bientôt atteindre Narnia.

- Je ne suis pas gay, mais 100 dollars c'est cent dollars, répondit Peter avec humour.

Depuis quelques jours, il s'était rendu compte que remballer Wade ne changeait rien à sa fâcheuse tendance à draguer tout ce qui bougeait, hommes, femmes et animaux compris. Plutôt que d'aller contre lui, ce qui s'avérait parfaitement inefficace, il avait décidé de rentrer dans son jeu.

Et vu l'air stupéfait de Wade, cette nouvelle stratégie fonctionnait à merveille. Il profita de l'ébahissement du mercenaire pour conclure :

- Et puis ta gueule, ou je te mets le bâillon.

- Ouais ! C'est l'esprit, justement, répondit Wade du bout des lèvres, encore sous le choc.

La page février du calendrier annuel des mercenaires provoqua un tôlé dans tout l'état.

Spider-Man avait sombré, rejoint le côté obscur de la force. Vendait ses capacités au plus offrant, prostitué.

Pour l'instant, le lien avec Peter Parker n'avait pas été fait. Le photographe responsable du shooting avait mystérieusement disparu - précaution prise par Wade qui souhaitait préserver la tranquillité de son foyer-, et les autres mercenaires semblaient avoir d'autres chats à fouetter. Peut-être que les menaces de mort qu'ils avaient reçues avaient fait leur effet...

Peut-être pas.

Ils le sauraient bien assez vite.

Wade ne pensait pas Peter capable de vivre avec ça, de dévoiler publiquement son identité après tant d'années. Peter disait que si. Mais Wade préférait s'abstenir. Il n'avait pas besoin d'un associé dépressif, occupé à se terrer sous son oreiller.

Février n'avait que 28 jours, et c'était bien dommage.

La page A4 qui avait scandalisé était une œuvre d'art.

A gauche de l'image, avantageusement mis en valeur dans son nouveau costume sombre, l'ex super héros adossé à un mur tenait distraitement une laisse en cuir. De l'autre côté de la laisse, le cou cerclé par un collier de cuir à rivets, un ruban de soie noire sur les yeux et un bâillon sur les lèvres, Wade Wilson subissait la nonchalance de son associé. Lui aussi était adossé à un mur, les mains menottées accrochées à la cloison de plâtre blanc.

Le contraste était frappant.

L'araignée de nuit, entièrement vêtue, sans un centimètre de peau exposée, dans une attitude sereine, droite et sûre. Et le mercenaire moqueur, dans son plus simple appareil, juste l'ombre d'un sourire pour l'habiller. Le photographe avait préservé l'intimité de son modèle en coupant le cliché juste en dessous du nombril, exposant le corps musclé mais ravagé du plus célèbre des mercenaires fous.

D'un côté, la beauté sobre et retenue. De l'autre, la folie douce enfin maîtrisée.

En bas de la page, à côté des jours du mois se tenait la légende.

« Celui qui parvint à faire taire Deadpool. »

Un joli coup de marketing. Pour leurs prochains clients, c'était une assurance que la folie de Wade avait enfin trouvé quelqu'un pour lui résister. Quelqu'un qui le maîtrise.

Qui le tienne en laisse.

Une collaboration plus stable, calculée.

Décidément...

Peter Parker ne faisait pas les choses à moitié.

Et voilà...

Bon, si vous avez des réclamations, vous ne pouvez-vous en prendre qu'a vous-même et à vos mots trop chelous ! =D

Voici la fameuse liste :

« Dit tu crois que le rose ça me grossit » Carnaval Tricot Camériste Ornithorynque Bondage Fratricide Michelangelo Cuniculiste Jessie pinkman Farfadet. Et en dernier : SEXE HARDCORE. MERCI xD On voit vraiment vos idées mal placées bande de sales gosses !

Je vous fais plein de bisous.

A très vite,

Laukaz

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