Chapitre 12
Un semaine était passée depuis que Jinshi avait embrassé Mao Mao. Il était 6h03, et c'était le premier jour de service auprès de Dame Lishu. Elle trainait des pieds pour aller à la douche. Elle n'avait pas oublié l'incident de la semaine dernière, et avait fermé la porte à double tour, encore terrorisée. De la buée rosée s'échappait de la salle de bain. Après une courte douche, elle s'habilla d'un habit simple mais beau et parti vers les appartements de dame Lishu. " Le cauchemar commence ".
En arrivant dans les appartements de Dame Lishu, une odeur sucrée envahit Mao Mao. Une suivante, sans doute la plus vieille de la concubine, l'accueillit:
- Bienvenue Mao Mao ! Suis-moi, Dame Lishu t'attend !
En entrant dans le salon, la jeune apothicaire découvrit une jeune femme, à la poitrine pauvre et au visage terne assise sur un immense canapé. Autour d'elle, les suivantes de la concubine s'étaient postées en demi-cercle, et fixait la nouvelle suivante d'un air qui ne lui plaisait pas. " Je ne les aimes pas, ces p*tes! Elles sont méchantes et intolérantes avec leur maîtresse!" pensa-t-elle.
- Nous t'attendions, Mao Mao, l'accueillit Dame Lishu d'une petite voix. Tes habits sont dans la salle de bain. Vas-y!
Mao Mao se dirigea vers une porte au fond de la salle, ornée de gravures dorées. " Je ne suis pas sure que tout le monde m'attendait aussi impatiemment qu'elle..." pensa-t-elle au passage. Elle pénétra dans la pièce et trouva une pile d'habits sur le rebord du lavabo. Elle se déshabilla en enfila ses vêtements de suivante. Des cris fusèrent dans le salon. Quand la jeune jeune apothicaire déboula en trombe dans le salon de Dame Lishu, la cène qu'elle vit la fit se figer net. Une suivante de la concubine brandissait un balais au dessus de la tête de celle-ci, qui, on pouvait deviner, avait renverser sa tasse de café fumant sur sa magnifique robe. Les autres servantes étaient en retrait, une lueur d'effroi dans le regard.Même la vieille suivante que Mao Mao avait surnommée Miss Rabat-Joie qui l'avait accueillit n'osait dire un mot. L'apothicaire décida de prendre les choses en main et s'adressa à la suivante menaçante d'un air peu commode :
- Eh, la vieille, je te conseillerais d'arrêter de traiter ta supérieure comme ça. Je ne sais pas ce qui se passe ici, mais je compte bien mettre la main sur les problèmes de cette partie du palais.
- Eh, les filles, ricana la concernée, regardez qui se frotte à moi, la petite plate qui vient d'arriver comme ça, en un claquement de doigt !
Ses collègues soupirèrent.
- Arrête Judith, tenta de la temporiser une camarade, tu délire encore plus que d'habitude.
Mao Mao sursauta. Judith, c'est la femme bizarre à qui Jinshi l'avait présentée ! Cette garce n'est pas plus bonne à la parlotte qu'à l'action !
- Ta gueule, Mélanie, je fais ce que je veux.
- Ok, chère Judith, que ce sois clair, soit tu arrête, sois je t'attaque, déclare Mao Mao en passant sa langue sur ses lèvres - petite précision, Mao Mao est comme moi, elle aime bien le sang 😋😋😋😋😋 - .
- Ah, cool !
En prononçant ces deux mots, La suivante se précipita sur la jeune femme et lui agrippa le cou de ses mains puissantes. Surprise, Mao Mao se laissa faire, mais la propulsa bientôt d'un bon coup de pied dans le ventre. Avec un rideau, elle ficela Judith et la balança dehors, consciente qu'elle pourrait s'en sortir seule pour se libérer.
- Merci, la remercia Dame Lishu, enfin consciente. Mais simple conseil, fait attention à Judith, elle peut être dangereuse.
- Je vais m'en occuper, merci pour le conseil, mais laisse moi t'en donner un : Vira-là au plus vite de ton service, même si je doute qu'elle n'est pas ton seul problème.
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