" Putain, 'est le violeur de toute à l'heure ! "s'exclama Mao Mao dans sa tête. Il avait l'air détendu et agréable à vivre. Mais ça, c'est tous les violeurs qui se donnent cet air agréable, pour mieux attaque ensuite. Elle n'était pas dupe. Mais elle lui parlerait, tout en restant prudente.

- Heu, bonjour. Je suis Mao Mao. Et toi?

L'homme réfléchit un court instant, ce qui intrigua la jeune apothicaire sur ses intentions.

- Je m'appelle Basen. Je suis un ami de Gaoshun. Tu sais, le frère de de l'empereur. Le demi-frère de...Jinshi.

Mao Mao recula. Il avait prononcé " Jinshi " en crachant. Il ne l'aimait pas?

- Bon, tu veux aller boire un verre? proposa Basen

La jeune femme hésita. Après tout pourquoi pas? Ils seraient avec beaucoup de personnes, aucuns risques. Après avoir acquiescer, elle suivit l'homme. Il lui tendit un verre de vin rouge qu'elle vida d'un trait. Basen haussa un sourcil, et resservit Mao Mao , sans commentaires.

- On ne s'entend pas parler! s'exclama l'homme après quelques verres passés. Tu veux bien aller là-bas?

Il pointait du doigt une porte à l'écart de la grande salle. La jeune femme, toutes craintes envolées, acquiesça. La pièce était sombre et vide, mis à part un lit double à son centre. Intriguée, Mao Mao resta plantée devant la porte la porte fermée derrière elle.

- Viens, mets-toi à l'aise, on a tout notre temps, lui proposa Basen, un sourire au con de lèvres et un sourire assassin.

- Je ne veux pas..., enfin, je sui bien debout, esquiva-t-elle

Soudain, elle vit un objet étrange un objet étrange dépasser de la poche de l'homme. Il y avait trop de preuves prouvant qu'il n'était pas lucide d'esprit. Elle sortit alors discrètement une poudre de sa poche et la saupoudra dans son verre.

- Je n'en veux plus, s'excusa-t-elle.

Alors que Basen aller poser ses lèvres sur le verre de Mao Mao, un homme se précipita sur la jeune apothicaire et l'immobilisa au sol.

- Écoute-moi bien, petite. Si tu ne fais pas ce que je te demandes, je te fais inhalé ce verre en entier. Est-ce clair? gronda l'inconnu.

- Oui; répondit nonchalamment Mao Mao.

Elle n'était pas du tout effrayée, mais savait que l'homme pouvait mettre sa menace à exécution.

- Chef, appelez-moi si besoin, enchaîna-t-il à l'intention de Basen.

- T'inquiète pas, on va bien s'amuser, ironisa-t-il quand l'homme vêtu de noir s'éclipsa.

Il se tourna ensuite vers Mao Mao et commença à la toucher. Rapide, la jeune femme lui mit un coup de pied bien placé. Son ravisseur se roula au sol de douleur. Alors qu'elle commençait à s'enfuir, il la prévint:

-Attention, tes proches peuvent-êtres victimes de tes inconsciences.

Mao Mao revint vers l'homme, rageuse.

- Je suppose que tu n'est pas l'ami de Gaoshun?

- Si, affirma-t-il.

- Mais tu m'as quand même menti sur ton rang social! cracha-t-elle.

- Oui, et ? la questionna-t-il.

Mao Mao fulmina. Elle aimerait tant le réduire en charpie, mais elle se devait de respecter cette promesse. Alors, l'homme commença à déshabiller la jeune apothicaire.

- Tes bijoux de familles vont prendre cher ! cria-t-elle

Basen grimaça à cette idée, mais se ressaisit en se rappelant qu'elle ne pouvait rien contre lui. Alors qu'il allait lui retirer son soutien-gorge , la porte s'ouvrit et Jinshi déboula dans la pièce.

- Mao Mao, tu es là ! Basen ! Que-fais-tu ? fulmina-t-il.

- Mon cher Jinshi, elle ne t'appartient pas. Elle m'appartient à moi, rétorqua le ravisseur de la jeune femme, un sourire au coin.

- Tu vas voir, cria Jinshi, qui avait vu les regards de Mao Mao se diriger vers le verre de vin. Il s'en saisit, et le força à avaler.

- C'est un poison paralysant, l'informa la jeune femme. Il pourra voir, entendre et sentir, mais ne pourra plus bouger pendant au moins 2 heures.

- Je vais te montrer si elle ne m'appartient pas, gronda Jinshi à l'intention de Basen qui se tenait en position roulade, immobile.

Et avant que Mao Mao ai le temps de réagir, il la saisit et la coucha sur le lit. Ensuite, il s'allongea sur elle et l'embrassa langoureusement, sous le regard de l'homme immobile, fulminant de rage.