[ Parti 1 ]

Et oui, au final l'histoire sera en plusieurs parties. A force d'écrire, je n'avais pas vue que ça allait être aussi long, j'ai donc décidé de diviser l'histoire. Bonne lecture !!

Alexandrie... comptoirs du monde, est la ville ou je vis. La ville ou frère et soeur ne signifie plus rien. Nous somme sous le règne de Ptolémée XIII
et l'Égypte perd peu à peu ces coutumes et se laisse influencé par les Grec !

Sous la chaleur étouffante du soleil, ma jument Kku foulait le sol du désert Libyque. Je devais me rendre dans un village nommé Cara, éloigné d'Alexandrie, afin d'exécuter m'a tâche. Le voyage était éprouvant et dangereux mais j'avais l'habitude. Le désert avec le temps, je l'avais apprivoisé.

La tâche que je devais accomplir était loin d'être un plaisir. Je devais ôter la vie. Malheureusement, depuis des années, ma vie était rythmée par une série de meurtre. Et aujourd'hui le fils d'un riche marchand devait perdre la vie. J'étais au service du dieu funéraire égyptiens... Anubis. Il est le dieu des nécropoles et de l'embaumement, on dit aussi qu'il est le fils d'Osiris et d'Isis ou plutôt de sa sur, Nephtys qui aurait emprunté l'apparence d'Isis. Depuis des décennies, il est étroitement relié à la mort et à l'embaumement et c'est l'un des plus vieux dieux de l'Égypte antique. Son sanctuaire était situé à Cinapolis, là-bas je lui ramènerais les corps des victimes et il présidait ensuite à la pesée du cœur. Alors se déroulait le rituel : Anubis conduisait le défunt et l'un de ces second vérifiait la balance. Dans le plateau se trouvait le cœur du défunt qui était alors comparé à la plume de Mâat. Au pied de cette balance, se trouvait Ammout, la dévoreuse qui attendait le résultat, éventuellement prête à dévorer ce qui ne surmonterai pas l'épreuve. Et c'est Toth qui enregistrait le résultat final.

Je tue et et amène les âmes, que les dieux ont désignés. J'étais en quelque sorte l'esclave d'Anubis son assassin attitré. Si je n'obéissais pas, j'allais le payer de ma vie. Je ne savais jamais pourquoi mes victimes devaient perdre la vie mais je me souvenais toujours, la réaction des proches ou de la famille. Je ne m'habituerais jamais à les voir ainsi. Voilà la raison pourquoi j'essayais toujours d'isoler mes victimes avant de leur prendre leur vie. Aujourd'hui Le Fléau d'Anubis allait s'abattre sur Cara et cette pauvre famille de marchand.

Je parcourais toute la maison. Personne. C'est étrange... Une magnifique maison vide, des chevaux sellés qui indique une présence mais un quartier de domestique vide. Il y a clairement un problème. À peine avais-je pensé ça, qu'une masse énorme atterrissait sur moi. Ma tête cogna au sol violemment et un voile noir enveloppa mes yeux. Je me réveillai brutalement par les chocs que je recevais, j'étais très inconfortablement installé et la chaleur me brûler la peau. Ma vision était trouble et je distinguais seulement un océan jaune, j'avais l'impression de porter quelque chose de léger. Où est mon armure !? Petit à petit après avoir repris mes esprits je compris. j'avais les pieds et les mains liées ainsi que la bouche bâillonnée et on m'avait déposé sur la croupe d'un cheval tel un sac. Le galop du cheval me donnait la nausée dans la position où j'étais, j'essayais de regarder le cavalier du cheval mais sans succès la seule chose que je voyais était ses pieds crasseux... je me souvenais alors de ce qui s'était passé sûrement quelques heures plus tôt. Où est donc passé tout mon équipement ? Suis-je bête cette personne avait dû me les prendre, mais ma question est pourquoi ? Pourquoi suis-je ligoté sur un cheval, à voyager en plein désert avec une personne inconnue ? Le pire dans tout ça c'est que ma cible n'est pas morte et que tout ceci ressemble fortement à un enlèvement. Se pourrait-il que cette famille de marchand est été prévenue de mon arrivée ? Si on assemble tous les morceaux du puzzles, ma conclusion est que je vais sûrement répondre de mes crimes...

Après plusieurs heures de trajet, on s'arrêta enfin, il faisait nuit et mon agresseur avait le visage caché. Je me mis à gigoter dans tout les sens pour me libérer dans l'espoir de prendre la fuite. C'est alors que mon agresseur m'assenai un coup violant avec le pommeau de son épée sur le haut du crâne. Tout devint noir et je sombra dans les profondeurs des abysses.
Quand je repris connaissance, j'étais allongé au sol sur un drap de soie, des oreiller était disposé contre un paravent et une odeur de rose planait dans cette ambiance étrange. De la musique et des rires ainsi qu'un brume légère venait se rajouter. Une forte douleurs me lança dans la tête quand je voulu me relever ce qui eu l'effet de me faire me rallonger. Mes pieds étaient ligotée et un chaîne était relié à une lourde armoire en bois massif. Les murs qui l'entourait était en pierre brut ce qui m'indiquait que ce lieu ce situait à l'intérieur d'une grotte. Serait-ce l'un de ces bordels clandestin en pleins désert !? Mais à quoi étais-je destiné ? Je n'avais pas l'air d'une prostituée... enfin je suis une meurtrière, une dame destiné au plaisir des hommes... voyons le côté positif mes vêtements sont toujours présent sur mon corps...

Aucune sortie, aucun moyen de s'échapper. Un homme imposant s'approchait de moi d'un pas nonchalant. Je le regardai droit dans les yeux avec tout l'assurance et le défi possible. Sous sa capuche un sourire narquois se dessina. Il ose me prendre de haut ! Il ne sait pas qui je suis !

- Bonne sieste ?

- J'ai vue mieux. Je ne le lâchais pas du regard.

- J'aurais peut être du opter pour une solution moins radical... mais j'en avais envie. Dit avec un petit rire.

- Détaché moi !

- Non.

- Détaché moi ou sinon je vous découperai morceau par morceau dans votre sommeil et Anubis se fera un joie de recueillir votre âme !

- Vous n'êtes pas en position de négocier. Et Anubis ne sera pas la pour vous sauver

- Que me voulez-vous ?

- Votre mort.

- Alors qu'est-ce que je fais dans ce bordels.

- C'est le seul endroit où je suis tranquille

- Tranquille pour tuer vos victimes comme un lâche !

- Un lache ?

- Oui tuer un victimes qui n'est pas en position de se défendre, c'est de la lâcheté !

- Et vous ce n'est pas de la lâcheté de tuer des victimes innocente ?

- Je...

Touché. Sur ce point il avait raison. Mais il ne fallait pas que je lui montre qu'il avait touché quelques choses.

- Et vous votre intention tuer ? Ça n'a pas l'aire d'être la première fois ! Vous ne valez pas mieux que moi.

- J'essaie de débarrasser l'Égypte de cette gangrène qui la ronge !

- Dans ce cas je peu vous être utiles. Je connais bien l'Egypte.

- N'essayez pas de vous trouver une solution pour vous sauvez ! Peut-être que si je vous laisse à ces hommes ça vous fera vous rendre compte de ce que vous êtes

- Non ! Que voulez-vous de moi ? Que je m'excuse ? Que je dise que je regrette ? C'est le cas ! Je ne tue pas pour le plaisir de voir des personnes mourir. Mais elle ne sont sûrement pas innocente sinon il n'y aurait pas un contrat de mort sur leur tête.

- Et qui sont les personnes qui vous paie pour les tuer ?

- Anubis.

- Faite moi rire...

- Ce n'est pas une blague

- Vous voulez me faire croire que c'est Anubis qui vous envoie tuer toute ces personnes ?

- Oui et par votre faute c'est maintenant moi qui vais mourir si je n'accomplit pas ma tâche

Je lui montrai mon poignet ou était gravée dans ma peau une tête de chacal, signe d'Anubis. C'est yeux s'écarquillèrent puis il me regarda droit dans les yeux. Et il dit en chuchotant

- Anubis ne peut tuer sans raison.

- En effet. dit-je avec détachement et sens émotions.

Il s'approcha de moi et défit mes liens, je le regarda incrédule.

- Vous être une maître dans l'assassinat et la furtivité alors vous aller m'aider. C'est le prix a payer pour tous vos péchés.

- Dans ce cas marché conclu. Dis-je

Cela m'était complètement égale, un meurtre de plus ou de moins ça ne changeais plus grand chose.

- Je vais vous exposer le problèmes. Un mal grandi dans l'Égypte, un mal sombre et meurtrier. Je n'arrive pas à trouver l'origine de ce mal et d'où il vient. Des tempêtes dévastatrice surnaturelles dévaste des village entier, des maladies déciment des populations entières et des prêtres de la déesse Hathor se font violemment assassiné et exhibés aux yeux de tous.

- Ne me dites pas qu'avec tout ces éléments vous n'avez pas trouvée la raison...

- Pourquoi ? Vous vous savez peut-être ?

- oui.

- Alors dans ce cas expliquez-vous au lieu d'attendre que Rê nous tombé sur la tête !

- Un nom. Sekhmet. Déesse oubliée, elle est comme la fille de Rê et incarne son oeil. Féroce et sans scrupule, elle se bat seule ou par le biais de ses disciples ou de son champion. Rê la créé pour se venger des hommes qui se révoltait contre lui, elle est l'épouse de Ptah, dieu créateur. Mais à cause de cette vengeance et rendu folle par l'odeur du sang, elle n'a pas arrêter le carnage et les dieux on du avoir recours à un stratagème pour la tromper. Depuis ce jours elle a été remplacé par la déesse Hathor, déesse de l'amour.

- Et ça m'avance à quoi de savoir la mythologie égyptien que je connais déjà ? dit-il d'un ton sarcastique.

- Ça vous avance simplement à comprendre ces phénomènes imbécile ! Sekhmet est dangereuse, puissante et jalouse des dieux et des hommes qui l'on évincer et en particulier de la déesse Hathor. Elle est connu pour apporter les maladies par ses miasmes, de son souffle elle déchaîne les tempêtes de l'Égypte entière.

- Un truc me dérange, je connais très bien la légende de Sekhmet et on dit qu'elle à prit la forme d'Hathor et de Bastet. Alors pourquoi se détruire elle même ?

- Hathor n'est pas Sekhmet mais simplement une figure de substitution, la déesse veut revivre sous sa forme de lionne, sa vrai forme ! Et ses serviteurs les Ouabs vont l'aider et se sont sûrement eux qui sont à l'origine du massacre des prêtres d'Hathor.

- C'est tiré par les cheveux mais fortement probable quand on assemble toutes les pièces du puzzle. Mais comment tuer une déesse sanguinaire ?

- Tout simplement en la provoquant en combat. Elle a trop d'orgueil pour ce laisse insulté par de "simple mortel" ensuite il suffira simplement d'étudier ses points faible afin de la vaincre.

- Et je suppose qu'il faut simplement lui envoyer un carton d'invitation ? Dit-il en ironisant.

- Mais bon sang servez-vous de votre matière grise ! Pour réussir à attirer l'attention de Sekhmet il n'y a rien de plus simple.

- C'était si simple, je taperai la discute avec les dieux beaucoup plus souvent. Dit-il en se moquant.

- Tu veux de mon aide ? oui, donc laisse-moi finir. Il y a un tombeau en plein désert où il est enfermé, la relique la plus puissante de Sekhmet et seul son champion peut réussir à l'avoir. Il ne reste donc à nous rendre en plein désert blanc, trouver le tombeau, et prendre la relique.

- Simple. Une dangereuse déesse va tomber dans le piège de deux humains insignifiant. Mais oui bien sûr...

- Si on n'essaie pas on ne pourra pas savoir.

- Très bien en avant pour une mission suicide !

Son air hautain et moqueur, je lui ferais bien bouffer à celui-là. Je lui rends service car je n'ai pas le choix, mais il ne perds rien pour attendre, pour retrouver ma lame dans sa gorge quand l'occasion se présentera.

Et c'était donc partie pour un long voyage en plein désert blanc, sous un soleil insoutenable, et sans signe de civilisation. Sur la route nous avions rencontré quelques hyènes qui nous avaient enfin changé des repas fade qu'on avait mangé tout le long de ce voyage sans fin.

Voilà des jours que nous voyageons dans ce désert sans fin et surtout sans la moindre trace de tombeaux. Désespéré, nous nous étions dirigé vers un endroit plus rocailleux dans l'espoir de trouver un oasis. Et c'est ce désespoir qui nous avait finalement permis de trouver enfin ce maudit tombeau. Mon hypothèse pour la relique avait intérêt à être vrai... Le tombeau était à moitié enseveli sous le sable et l'autre moitié par l'eau de l'oasis. Je craignais que l'entrée soit inaccessible.

La suite de l'histoire arrive dans peut de temps !