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Merci à mon super petit héro pour ce chapitre  arizonalien 😃❤️



Point de vue de : Léo

Non seulement je vivais l'un des plus beaux moments de ma vie, je vivais aussi un instant unique.
La journée se passa vite, jusqu'à l'après midi où j'espérais faire ma demande..

Après midi

L’air est lourd autour de moi, épais, brûlant ma peau au moment où je pose mon regard sur Jerrob. Ce sont des photos banales, presque futiles qu’il prend. C’est une mer calme aux reflets dorés alors que le soleil se couche à l’horizon qui se reflète sur l’appareil de Jerrob, mais mon ventre fait un soubresaut alors que la situation dans laquelle nous sommes me heurte comme un sac de briques : nous sommes seuls, sur une plage déserte, car Jerrob ne voulait être qu’avec moi en cette soirée de mes vingt ans. 

Vingt ans. Ça semble énorme. Et quand je me remémore tout ce que j’ai traversé pour me retrouver à côté de Jerrob, je me dis que c’est tout ce que je veux réellement, tout ce qui compte vraiment à mes yeux. Jerrob, son appareil photo, un cadre somptueux et moi. 

-Tu aimes ? Me demanda Jerrob en me montrant le retour caméra. 

Une fierté règne dans le fond de ses prunelles lorsqu’il me désigne la photo récemment prise. Et il a de quoi car elle est divine. Le soleil brille au centre de la photo, scintillant comme les yeux de Jerrob, et des scintillements de feu s’étendent sur la mer, comme de l’or fondue ou des crépitements de feu. 

-Elle est magnifique, Jerrob, je réponds en souriant. 

Sa main trouve ma hanche et il me presse doucement contre lui, envahissant mon espace personnel et je sens mon ventre vibrer et faire un nouveau soubresaut. Je sais que Jerrob prend des photos, j'en ai l'habitude. Il adore ça, mais l’instant actuelle transforme mes genoux en guimauve et j’ai l’impression que je pourrai tomber contre Jerrob à tout moment. 

Lentement mes mains se posent sur son poitrail et je sens son coeur battre à l’intérieur de sa cage-thoracique. C’est apaisant. Je le sens vivant contre moi et rien ne compte plus que ça. 

-Elle n’est pas aussi magnifique que toi, chuchote Jerrob. 

Sa voix sort comme un flou de chaleur contre mon visage. C’est enivrant et agréable. 

Mais la chaleur ne vient pas seulement de ses paroles, mais prend sa source du rougissement grandissant sur mes joues. J’enfouis mon visage dans son cou à sa louange, mordillant ma lèvre inférieure pour empêcher un sourire de grandir sur mon visage. 

-Arrête, tu me fais rougir, je chuchote. 

J’entends Jerrob glousser doucement et lentement, sa main caresse mon dos. Mes doigts viennent agripper les pans de sa veste lorsque je sens les siens s’immobiliser sur la chute de mes reins. J’ai besoin de quelque chose à quoi m’accrocher, sentant mon corps entier trembler de désir pour avoir celui de Jerrob encore plus près du mien - même si c’est physiquement impossible

-Je pense que j’aime l’idée de te faire rougir. 

Sa voix est basse et rauque contre mon oreille, comme une brume de chaleur qui fait trembler tout mon corps. Lentement, je sens ses doigts s’enfoncer dans la chair tendre de mes hanches et j’halète lorsqu’il se presse plus près de moi encore. 

-Tu es sexy quand tu rougis, souffle-t-il. 

Et c’en est assez pour que je sente chaque cellule de mon corps danser contre ma peau. Saturé de désir, mes lèvres s’attachent au cou de Jerrob, sur lequel je dépose un doux baiser. 

-Léo, il gémit doucement, sa main glissant jusqu’à ma taille qu’il agrippe avec délicatesse. 

-Jerrob, je réponds, attrapant son appareil photo. 

Il me laisse le prendre et lentement, je me détache de lui, marchant à reculons avec un faible rictus qui en dit long sur mes intentions. Jerrob papillonne des paupières et me regarde enlever ma veste pour l’enrouler autour de la caméra avant de la poser un peu plus loin dans le sable. Puis, je tends ma main vers lui, l’incitant à s’approcher. C’est ce que Jerrob fait, effaçant la distance entre nous jusqu’à saisir mes doigts. Il semble légèrement confus, son regard cherchant mes yeux, cherchant des réponses. 

Mais je ne lui en donne pas. Je l’attire plus près de moi encore avant de me laisser tomber dans le sable, laissant le corps de Jerrob en suspend au-dessus du mien lorsqu’il se rattrape sur ses avants-bras. Mes dents se noient dans ma lèvre inférieure alors qu’un sourire menace de courber mes lèvres parce que c’est tout ce que je veux : nos deux corps pressés dans un même espace. C’est tout ce qui semble vraiment important pour le moment. Ça et les yeux émeraudes de Jerrob qui s’ancrent lentement dans les miens. 

Jerrob semble comprendre tout ce qui se trame dans ma tête avant même que je ne dise quoi que ce soit. Lentement, avec ses yeux encore plantés dans les miens, l’une de ses mains s’accroche derrière mon genou et le plie délicatement jusqu’à ce qu’il puisse se placer entre mes cuisses. Sentir son corps se presser entièrement contre le mien m’arrache un gémissement pathétique et Jerrob humecte ses lèvres avec un faible sourire. 

-Que veux-tu, Léo ? Demande-t-il doucement. 

Et Jerrob sait exactement ce que je veux. Il le sait parce qu’il m’a déjà vu comme ça, désireux, envieux, excité.

Ma main glisse le long de son bras, retraçant les courbes de son biceps et de son épaule jusqu’à planter mes doigts à la base de sa nuque, exerçant une pression dessus jusqu’à ce que nos lèvres s’effleurent. 

-Je te veux toi, murmuré-je. 

Quand sa bouche se presse contre la mienne, c’est comme si tout gravite vers nous avant d’exploser en mille morceaux. C’est comme deux mondes qui s’entrechoquent, comme une symphonie puissante. Mon ventre vibre délicieusement lorsque sa langue retrace ma lèvre inférieure avant de s’immiscer dans ma bouche et de lécher l’arrière de mes dents. 

Jerrob embrasse comme il parle. C’est cru, un peu brusque mais avec tant de douceur et d’attention que mon coeur palpite dans ma poitrine à la seule idée que Jerrob soit le mien, qu’il m’embrasse moi et personne d’autre. 

-Tu es magnifique, chuchote-t-il lorsque ses lèvres dérivent vers ma joue, l’embrassant avec tant de douceur que la caresse de ses lèvres pourraient être comparée à celle d’une plume. 

J’halète pathétiquement, réalisant que la soudaine montée de désir qui crépite dans mon estomac n’est plus si négligeable.  

-Jerrob, le supplié-je. 

Parce qu’il sait. Jerrob sait exactement ce sont j’ai besoin mais il semble d’une humeur romantique et je n’ai pas l’impression que l’urgence soit un mot de son vocabulaire à ce moment-là. 

-Dis-moi ce que tu veux, Léo. Je ferai tout ce que tu veux. 

Il parle en embrassant ma mâchoire et la brume de chaque mot attaque ma peau comme un élan de luxure. Mes doigts s’enfoncent légèrement dans son épaule et je ferme les yeux en penchant la tête pour lui donner un meilleur accès. Je sens le sable se mouver sous moi, comme un rappel de la situation dans laquelle nous sommes. Et c’est si excitant parce que je me souviens encore que seulement quelques minutes plus tôt, Jerrob photographiait le couché de soleil et souriait à con propre appareil et - putain, Jerrob est juste si parfait que c’en est physiquement douloureux. 

Ce même couché de soleil, qui plaît tant à Jerrob, sera le témoin de notre amour et si le ciel, les oiseaux et la mer entendent nos soupirs, alors ce sera notre secret. 

-Touche-moi. 

Je ne reconnais même pas ma propre voix à travers le flou de désir qui m’enveloppe. Mais je sens distinctement Jerrob tirer sur l’ourlet de mon t-shirt et je me redresse juste assez pour qu’il me le retire. Mon vêtement vole derrière son épaule alors que je me laisse retomber dans le sable, gardant mon regard fixé dans les yeux émeraudes de Jerrob. Mais ses yeux parcourent mon torse exposé, dévorant silencieusement chaque vague de ma peau. 

Il humecte ses lèvres avec un sourire lubrique et son pouce vient se presser contre mon pectoral avant de dévaler mon corps jusqu’à mon nombril qu’il contourne avec délicatesse. Finalement, son pouce s’arrête sur le bouton de mon jean et je gémis doucement, un son bas et doux qui s’arrache de l’arrière de ma gorge parce que je suis tellement impatient.

Jerrob sourit un peu plus avant de se pencher vers moi de nouveau, prenant appuie sur l’un de ses avants-bras alors que son autre main continue de toucher mon torse avec ferveur. 

-Jerrob, Jerrob - s’il te plait, soufflé-je. 

J’ai l’air si désespéré que j’en ai presque honte, mais Jerrob me regarde avec ces yeux si attentionnés que toutes mes idées rationnelles et ma fierté partent en fumée. 

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